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Portrait d'acteur de l'eau : Le Syndicat Mixte Grands Sites Cap d'Erquy-Cap Fréhel


 

 

 

Pour en savoir plus sur le Syndicat Mixte Grands Sites Cap d’Erquy-Cap Fréhel, vous pouvez visiter le site https://www.grandsite-capserquyfrehel.com/

A venir, d’autres vidéos sur des acteurs de l’eau en Bretagne.

 

 

 

 




Des actions dans le Morbihan pour informer sur le changement climatique

En quoi consiste l’association ?

 

L’association a été créée au printemps dernier, suite au sentiment partagé par un certain nombre d’acteurs locaux qu’il n’y avait pas de réseau pour regrouper les informations et les actions locales concernant le changement climatique. Clim’actions Bretagne Sud, lancée par des scientifiques et citoyens du territoire, a été fondée pour accompagner la mobilisation des acteurs de la vie associative, économique et politique, et pouvoir ainsi lancer un changement d’attitude dans la population et des actions à moyen terme, c’est-à-dire dans 5 à 10 ans. L’association n’est associée à aucun courant politique ou religieux, et compte actuellement une trentaine de membres.

 

 

Quelles sont vos actions ?

 

Nous souhaitons convaincre l’ensemble de la population qu’il faut une prise de conscience rapide et qu’il faut agir. Une partie de notre travail consiste à aider les associations locales à travailler ensemble sur le territoire, et à communiquer auprès du grand public. Nous voulons également constituer un observatoire valorisant les initiatives existantes. Et organiser également des temps d’échange, tables-rondes, débats, conférences sur le territoire. Nous travaillons d’ores et déjà avec le Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan, les Conseils de développement des Pays de Vannes et d’Auray…Ce que nous espérons, c’est que notre action fasse « boule de neige » autour de la thématique du climat.

 
 
Quels sont, et pourront être, les changements induits par le réchauffement climatique en Bretagne Sud ?

 

En Bretagne Sud, nous serons surtout soumis à des périodes de sécheresse, des tempêtes plus fortes et des inondations plus importantes. Le territoire n’est pas du tout adapté à ces conditions, donc il y aura un gros travail d’adaptation à faire concernant l’architecture et l’urbanisme, ainsi que dans le bâtiment. Par exemple, on isole les maisons pour produire moins de carbone, mais il faudra réfléchir également à l’isolation contre les fortes chaleurs. Il faudra également, dans un autre domaine, réadapter l’agriculture aux conditions climatiques : cultiver à nouveau des espèces anciennes, développer la pluri-culture…Ainsi que planter davantage d’arbres en milieu urbain !

 

 

Plus d’infos

Le blog de Clim’Actions Bretagne Sud

 

Le programme de la journée de samedi est disponible en pdf ici

 




La biodiversité à l’épreuve du climat

Il y a 3,8 milliards d’années, la vie apparaissait sur Terre, plus précisément dans les océans. La nature se développe, la biodiversité naît. Le climat change, évolue, les températures montent et descendent, la biodiversité s’adapte doucement à ces bouleversements. Des espèces de végétaux et d’animaux disparaissent, d’autres apparaissent sur Terre. Seulement aujourd’hui, ces mêmes changements apparaissent, le climat se transforme, nous nous habituons, tant bien que mal, à des choses différentes, mais est-ce que cela ne se modifie pas trop vite ?

Dans sa conférence « La biodiversité à l’épreuve du climat », Gilles Bœuf met en avant cette problématique. Le meilleur révélateur du changement du climat, c’est la biodiversité. On observe aujourd’hui des récoltes plus avancées, certains animaux, comme les poissons dans les océans, migrent vers le nord. Même les arbres bougent, doucement, mais ils se déplacent. Dans le passé, lors des changements climatiques, le vivant avait le temps de s’adapter car le changement climatique se déroulait de façon plus lente. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, le bouleversement climatique est beaucoup plus rapide.

Nous, êtres humains, faisons également partie de cette biodiversité, notre corps est composé de millions de bactéries qui créent en nous un écosystème, unique à chaque personne, qui varie en fonction de notre alimentation et de notre environnement.

« Il ne faut pas sortir l’humain de la Nature, un corps humain a, au moins, dix fois plus de bactéries en lui et dans les cellules humaines.[…] L’humain est bourré de bactéries, si on ne les a pas, on ne peut pas vivre ! […]Un bébé à la naissance, c’est trois-quart d’eau. Un cerveau humain est constitué à 80 % d’eau. […] On ne peut pas se passer de la Nature, on soit s’adapter à notre environnement. » explique Gilles Bœuf lors de sa conférence « La biodiversité à l’épreuve du climat », Océanopolis de Brest.

Quelles sont les menaces sur la biodiversité ?

Nous connaissons à peu près tous aujourd’hui, les menaces qui pèsent sur la biodiversité. Elles proviennent de plusieurs sources et elles ont ou auront un impact considérable sur l’humanité.

Source : PublicDomainPicture – Pixabay

Pour en citer quelques-unes, nous pouvons être, par exemple, confrontés à l’impact d’un astéroïde. Mais de façon plus probable, c’est l’homme qui en sera la cause : une guerre nucléaire, l’explosion de la misère et de l’humiliation, les dictatures, les inégalités, les régressions sociales, les guerres de civilisation ou encore la destruction de l’habitabilité de la Terre.

Nous détruisons, polluons, surexploitons la planète, ce qui provoque une accélération des changements climatiques. On peut observer un changement de la température de l’air et des océans, la fonte des glaciers, ce qui contribue à la création des lacs d’altitude, qui eux, peuvent provoquer des « tsunamis des montages », menace qui plane au Pérou par exemple. On observe depuis plusieurs années déjà une augmentation de la fréquence des cyclones tropicaux, des pluies, des inondations et de la sécheresse, en Afrique Australe par exemple. On constate également une montée du niveau de la mer, qui est liée à trois aspects : l’eau chaude en expansion remonte, la fonte des glaciers et des calottes et le pompage des nappes phréatiques. Dans la situation actuelle, que peut-on faire ?

Quelles sont les solutions, sur quoi peut-on agir concrètement ?

Aujourd’hui, nous savons que le climat change, le dérèglement est en marche, nous ne pouvons plus l’arrêter, nous pouvons seulement limiter les dégâts. Voici quelques pistes de solutions mises en lumière par Gilles Bœuf dans sa conférence, l’espoir se trouve peut-être dans la résilience.

Nous sommes actuellement face à des changements majeurs et il nous est demandé d’agir au plus vite. Face à cette destruction de la biodiversité, Gilles Bœuf suggère de revoir notre système de production agricole en privilégiant, par exemple, les polycultures, cultiver 3 ou 4 espèces en même temps, arrêter les herbicides et les pesticides, privilégier la production des produits sains. Créer de l’emploi, en diminuant la mécanisation. Développer l’agriculture durable et l’autonomie énergétique dans les pays du sud car chaque impact écologique à un impact social.

 

La biodiversité, c’est aussi cela.

Source : Condesign – Pixabay

 

Ensuite, arrêtons de gaspiller l’eau, cette ressource essentielle à la vie, nous en sommes composé à 80%. Cette eau fait partie de nous, sans eau, la vie n’est plus possible, donc préservons-là et arrêtons de la gaspiller. Concernant les ressources halieutiques, il faut mettre fin à la sur-exploitation, cessons de couper les forêts, laissons de l’espace aux forêts tropicales et aux zones humides. Il faut respecter la nature et la biodiversité, garder la richesse de celle-ci et cesser son uniformisation.

Gilles Bœuf, termine sur des pistes à explorer lors de la COP21 qui se déroulera en décembre à Paris : « Deux aspects concernant la COP21 : Essayer de se mettre d’accord pour limiter l’amplitude du changement et comment aider les populations à s’adapter à ce changement, y compris les plantes, les stocks de pêches, etc… […] Il faut « tuer » une économie actuelle qui consiste à gagner de l’argent en détruisant la nature et en la sur-exploitant, si on sait faire cela, on a gagné. […] Il faut, au contraire, rémunérer un système qui permet la renouvelabilité du vivant pour que le système soit effectivement durable »

Si on détruit, il n’y a plus rien.

 

Pour compléter la conférence de Gilles Bœuf, voici quelques petites pistes d’initiatives à explorer pour préserver notre biodiversité :

« Ça y est ! J’ai compris ce qu’est la permaculture ! », article de Lorène Lavocat, Reporterre

Réseau des AMAP, pour manger local et de saison.

Les principes de la permaculture / Le mouvement Colibris

La démarche « Zéro Déchet de Béa Johnson / Zero Waste France

Ils récupèrent l’eau tombé du ciel !

A pied,ils font un tour de France des alternatives

Retrouvez d’autres initiatives sur Eco-bretons.info




Faire réseau de citoyens par les jardins

L’enjeu: Croiser les expériences de jardinage, montrer des organisations et innovations culturales, créer des liens et échanges durables sur le territoire communal y associant : notre place dans un mode de consommation par des productions modestes ou assez conséquentes, et un plaisir, une détente dans le travail de la terre.
 
Des expérimentations diverses ont fait l’objet de débats, la culture biologique étant une constante : ex. la Permaculture et la culture en butte,  les Plantes Associées, le Jardin de ville, les Pyramides et Tours à fraises et pommes de terre…
La richesse d’une Mare, des insectes et autres Auxiliaires, le Compostage et couvertures avec arrosage limité, l’Esthétisme et la Création paysagère associée au potager, l’Aquaponie en expérimentation, le jardinage facile et autres particularités (grelinette…). Et aussi des petits élevages de volaille, l’usage de serres, la diversité florale et arbustive, des combinaisons avec les matières minérales etc.
 
Conclusion de ce tour à vélo (majoritairement), un enrichissement par les apports et connaissances acquises des uns et des autres, la présentation alternée et conviviale de chaque lieu, une attente de prolongement en interne ou par la poursuite de visites de jardins remarquables que nous avons initié sur le pays.
« Jardiner c’est faire acte de résistance ».
 
NB  St Jacut Environnement à créé une AMAP qui a six ans, agrégeant une demi-douzaine de producteurs, et organisé des conférences sur le jardinage.



Watermark, l’empreinte de l’eau.

Ce documentaire nous entraîne à travers différentes histoires et de multiples paysages somptueux, filmés en survol, évoquant cette empreinte de l’eau sur la planète. De l’Inde au Canada, en passant par les États-Unis, le Bangladesh, la Chine, le Mexique, le Groenland et l’Islande, ce film met en avant l’utilisation parfois extrême de l’eau (lacs artificiels, barrages hydrauliques, pollutions industrielles,…) et l’impact négatif de l’homme sur cette ressource vitale pour sa survie.

Laissant la parole aux habitants de ces pays, ce film ne se veut pas moralisateur avec un commentaire dramatique, il laisse les images et témoignages, parfois poignants de ces gens, s’exprimer d’eux-mêmes.

De l’assèchement prématuré de vastes étendues d’eau au Colorado à l’utilisation des rivières comme dépotoirs par de nombreuses entreprises industrielles au Bangladesh et ailleurs, ce film dresse un portrait peu rassurant de ces utilisations de l’eau par l’homme, et des conséquences sur notre environnement. Ce qui nous amène donc à nous poser la question de la qualité et de la quantité d’eau que nous laisserons aux générations futures…

 

L’Aquifère d’Ogallala, région fertile du Texas, où 70 % de l’eau utilisée par l’homme va à l’agriculture.

Pivot Irrigation #11, High Plains, Texas Panhandle, USA. Photo par Edward Burtynsky.

 

Marine Aquaculture #1, Luoyuan Bay, Fujian Province, Chine. Photo par Edward Burtynsky

 

Construction du plus grand barrage voûte du monde, situé sur le cours supérieur du plus long fleuve d’Asie, le Yangzi Jiang. Barrage dont la taille est de six fois celle du barrage Hoover construit il y a presque un siècle sur le fleuve Colorado.

Xiluodu Dam, Jinsha River, Chine. Photo par Edward Burtynsky.

DVD à retrouver sur le site Wild Side

Voir la bande-annonce

Découvrez ici les travaux d’Edward Burtynsky.

 

 

 




Protégéons la biodiversité !

Aujourd’hui, les causes principales de perte de biodiversité sont la disparition des habitats, les espèces exotiques envahissantes,  la surexploitation des ressources, les pollutions et le réchauffement climatique. De nombreux gestionnaires d’espaces naturels et associations de protection de la Nature cherchent des volontaires prêts à donner un peu de leur temps pour les aider devant l’ampleur de la tâche… Et de nombreux citoyens cherchent comment agir ! L’occasion d’avancer, ensemble, main dans la main, pour le bien commun…

Quelles sont les actions proposées ? Réaliser des inventaires nature pour mieux connaître, comprendre et surveiller l’évolution des écosystèmes, contenir les plantes invasives et favoriser les plantes locales, stabiliser des dunes, créer des mares, construire des sentiers… Voici une vidéo illustrant la diversité des actions possibles :

 


J’agis pour la nature.org, la plateforme de l… par fondationnaturehomme

 

Une vraie contribution concrète et physique dans et pour la Nature ! Une manière aussi de passer des vacances utiles et découvrir une région, un milieu, de rencontrer des nouvelles personnes et partager des passions.  Du temps de reconnexion finalement, entre la tête et le corps, et avec la Nature…  Un travail qui relie!

Ouvert aux personnes de tous âges, de tous horizons, ces temps de bénévolat nature n’exigent aucune compétence particulière. Seules l’envie et la motivation suffisent !
 

L’association Al’Terre Breizh accompagne les transitions vers des modes de vie plus durables et propose régulièrement des chantiers nature en Bretagne.
Deux nouvelles dates sont à venir tout bientôt et il est encore possible de s’inscrire !

 
 

Le 12&13 septembre : Découverte et protection de la biodiversité en Ria d’Etel (Morbihan)
En partenariat avec le Syndicat Mixte de la Ria d’Etel. Au programme : protection des espèces locales, découverte de l’ambiance de la Ria, débardage à cheval, ballade avec un naturaliste… Le plein de nature et de couleurs !

*Le 17&18 octobre : Découverte et protection de la biodiversité de l’Estran en Rade de Brest (Finistère)
En partenariat avec le Parc Naturel Régional d’Armorique. L’objectif du chantier sera de préserver les espèces locales vivant sur l’estran, cette zone magique de balancement des marées. L’accent sera mis sur la petite lavande de mer, dont les dernières et uniques stations en France sont situées en rade de Brest.

 

Envie de découvrir un chantier Al’Terre Breizh ? Nous vous invitons à visionner la vidéo réalisée dans la Réserve Naturelle Régionale de Lan Bern à Glomel (gérée par l’association A.M.V) : vidéo 2

 


Chantier d’écovolontariat Lan Bern – Al’Terre… par alterrebreizh

 

 

Renseignements : Association Al’Terre Breizh, 09.72.37.18.24 ou contact@alterrebreizh.org  + facebook