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À Plounérin, un nouvel espace naturel classé à découvrir

Depuis le mois de mai dernier, la Bretagne compte un nouvel espace remarquable reconnu. En effet, 160 hectares de landes, tourbières, étangs… de la commune de Plounérin (29) ont reçu le label Espaces remarquables de Bretagne – Réserves naturelles régionales.

Depuis la création de ce label, en 2006, les landes, prairies et étangs de Plounérin sont le neuvième lieu à le recevoir. « Le site [de Plounérin] abrite quelque 24 espèces floristiques dont six jugées rares ou menacées, des loutres, chauves-souris, oiseaux nicheurs et hivernaux rares (butor étoilé, martin pêcheur…), amphibiens, 32 espèces de papillons et 33 de libellules », apprend-on sur le site des Réserves naturelles de France.

Sur les 160 hectares classés, deux parties étaient déjà répertoriées comme zones naturelles d’intérêt faunistique et floristique (ZNIEFF). Les landes, prairies et étangs de Plounérin sont également inscrits à l’inventaire des tourbières de Bretagne, au réseau Natura 2000 et figurent au schéma des sites remarquable du Conseil départemental.

 

Des animations

Suite à cette labellisation, signée pour dix ans, les propriétaires des parcelles concernées, publics et privés, vont définir un plan d’action pour protéger et valoriser les espèces et le patrimoine du site. Soutenues financièrement par la région Bretagne, ces actions permettront « de définir les usages adaptés et autorisés pour protéger les milieux naturels, d’étendre les actions de gestion écologique, de mettre place un plan de gestion pour l’ensemble du site, de faire reconnaître le site au niveau régional voire national, de mener des actions de sensibilisation sur la biodiversité et les paysages ».

Afin de faire connaître ce nouvel espace classé au plus grand nombre, des animations sont organisées. Expositions, découverte de la faune et de la flore, randonnées… Il y en a pour tous les goûts pour découvrir ce nouvel espace protégé.

 

Plus d’infos :

www.reserves-naturelles.org




Saute-Ruisseau se réapproprie le territoire grâce à la marche

Une nouvelle association vient de voir le jour en Bretagne. Saute-Ruisseau a été créée, début juillet, à Peillac (56). « Notre but est de créer du lien entre les hommes et leur environnement. Nous voulons créer un espace de découverte et de rencontre grâce, entre autre, à la marche », explique Sophie Pontgélard qui est à l’origine de l’association.

Saute-Ruisseau propose de petites randonnées, à la journée ou à la demi-journée, en passant par des fermes paysannes. Les parcours sont faciles et accessibles aux familles. Plusieurs sorties ont déjà eu lieues et les retours sont positifs : « Tout s’est très bien passé, se réjouit Sophie. Nous prenons le temps de rentrer dans les fermes, de rencontrer ceux qui y travaillent, de déguster des produits de la ferme ».

À terme, l’association aimerait proposer des séjours en itinérance sur deux ou trois jours, accessibles, là encore, à tous les publics. « Nous comptons organiser les premiers séjours au printemps prochain », précise Sophie Pontgélard.

 

Réinvestir le territoire

L’association est portée par deux personnes : Sophie Pontgélard et Thaïs Villeneuve. Leurs activités professionnelles les ont aidées à créer l’association. Thaïs travaille dans une ferme où elle fait de la transformation de lait en fromage et en yaourt et Sophie travaille depuis 15 ans dans l’éducation à l’environnement et au territoire. « Nous sommes en réflexion depuis le début de l’année mais nous avons un bagage. Pour nous, l’idée est aussi de créer une activité professionnelle. J’avais l’impression de m’éloigner du public que je vise dans mon métier. Là, je peux réinvestir mon territoire », s’enthousiasme Sophie.

Pour cette année test, l’association organise trois sorties toutes les deux semaines. Elle est également présente sur des manifestations organisées par des producteurs locaux ou la confédération paysanne : « Nous voulons nous faire connaître, créer des contacts avec les offices de tourisme, les Pays, les fermes… »

Les deux femmes ont aussi d’autres projets pour l’association. Elles voudraient mettre en place des formations d’approche du territoire et de découverte de l’environnement. « Nous voulons aussi organiser des rando-débats sur des sujets particuliers. Marcher, c’est mettre en route son corps mais ça permet aussi de réfléchir différemment. »

 

Plus d’infos :

Le facebook de l’association




L’idée sortie. Des animations pour sensibiliser à la préservation du littoral

Samedi 25 juin, 15 stations balnéaires se mobilisent pour la préservation du littoral. L’événement, appelé Mission mer fragile, est organisé par l’association Attention mer fragile. Depuis 2003, elle sensibilise les visiteurs de la Côte d’Émeraude à la protection du littoral, de la faune et de la flore.

Cette année, en collaboration avec le réseau Thalasso Bretagne, des nettoyages de plages seront organisés. À Saint-Malo, Dinard, Pléneuf-Val-André, Perros-Guirec, Roscoff, Douarnenez, Bénodet, Concarneau, Belle-Ile-en-mer, Quiberon, Carnac, Port-Crouesty, La Baule et Pornichet, les visiteurs seront sensibilisés aux micro-déchets et à l’impact de mauvais gestes sur le littoral, et particulièrement au fléau des mégots de cigarettes : « Le mégot met jusqu’à 3 ans à se dégrader dans l’environnement en laissant quelques traces : parfois avalé par les oiseaux, souvent retrouvé par nos enfants lors de la construction d’un château de sable ».

L’association Mission mer fragile distribuera également des cendriers de plage dans les 15 stations balnéaires. Localement, des animations pourront aussi avoir lieu.

 

Plus d’infos :

www.merfragile.com




L’idée sortie. La Fête de la Nature

Depuis dix ans, en mai, la Nature est à la fête pendant cinq jours. Cinq jours de festivités avec plus de 5 000 animations pour les 800 000 participants. « Le principe ? Des animations gratuites, ouvertes à tous, pour se laisser surprendre par la nature à deux pas de chez soi », apprend-on sur le site de la Fête de la Nature.

Cette année, l’accent est mis sur les hommes et les femmes qui font vivre la Nature, avec le thème « Passionnés par Nature » : « C’est l’occasion pour le public de découvrir le quotidien des acteurs de la nature, des métiers méconnus et pourquoi pas faire naître des vocations ! »

En Bretagne, environ 70 événements sont prévus. Par exemple, à Vannes, les volontaires peuvent participer à une quinzaine d’ateliers gratuits (ornithologie, botanique, algues, animations pour les enfants…) afin de mieux appréhender les espaces naturels. À Lannion, une randonnée dégustation le long de l’estuaire du Léguer, avec dégustation de cidre et rencontre avec le producteur, est organisée. Un peu partout, des collectivités, des associations, des collectifs citoyens fêtent la Nature ce week-end ! N’hésitez pas en profiter !

 

Plus d’infos :

www.fetedelanature.com




Pl@ntNet Mobile, l’application connectée avec les plantes

Les applications mobiles fleurissent et ne se ressemblent pas. On en trouve pour tout et pour tous. Certaines sont inutiles, d’autres valent le détour. On vous a déjà parlé, il y a quelques semaines, de l’application Qualité rivière, qui permet de connaître le peuplement en poissons des cours d’eau. Aujourd’hui, on vous présente le Pl@ntNet Mobile.

Développée par le CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), l’INRA (Institut National de Recherche Agronomique), l’INRIA (Institut national de recherche en informatique et automatique) et l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement), réunis au sein d’Agropolis Fondation, elle s’inscrit dans le cadre du Pl@ntNet Project. « Ce projet a pour objectifs de développer des recherches de pointe, de promouvoir l’utilisation des énormes réservoirs de données sous-exploités et de promouvoir la science citoyenne », peut-on lire sur leur site Internet.

L’application, disponible sur l’AppleStore et GooglePlay, permet d’identifier plus de 800 espèces de plantes sauvages de France métropolitaine. « Elle intègre un système d’identification automatique de plantes à partir de photos par comparaison avec les images d’une base de données botaniques. » Concrètement, il suffit de prendre en photo la plante à identifier, d’indiquer quelle partie de la plante a été photographiée et de lancer la recherche. L’application va ensuite proposer plusieurs choix possibles. Une fois la plante identifiée, l’utilisateur peut partager le résultat et ainsi enrichir la base de données.

 

Plus d’infos :

www.plantnet-project.org




Algobox, des algues pour protéger la dune

Ces dernières années, les tempêtes ont, à certains endroits du littoral, fait reculer notablement le trait de côte. Pour lutter contre ce phénomène, les communes utilisent souvent la technique de l’enrochement, qui peut avoir l’effet inverse à celui escompté : « L’eau circule sous les pierres et creuse sous et derrière elles. Ce n’est pas une solution pérenne », explique l’équipe du R.I.E.M.

À Sarzeau, une alternative à l’enrochement est expérimentée par le laboratoire de géoscience marine et de géomorphologie du littoral du l’Université de Bretagne Sud. Les Algobox sont constitués de ganivelles, au fond desquelles sont déposés des algues ramassées sur la plage. Les algues, en se décomposant, vont se mélanger au sable et constituer un compost sur lequel les végétaux vont se développer. Le système racinaire va ensuite retenir le sable. « L’idée est de régénérer l’avant-dune pour protéger la dune et donc le trait de côte », détaille le R.I.E.M.

Cette association de science participative a mis en place un réseau de bénévoles qui assurent le suivi des Algobox. Ils centralisent les données et les envoient à l’Université de Bretagne Sud. « Ce projet est expérimental sur le fond, avec l’utilisation d’algues pour fixer le sable, et sur la forme, car il s’appuie sur des bénévoles », se réjouit l’équipe du réseau de science participative.

Le projet Algobox a vu le jour en 2014. Deux ans après, les premiers retours sont plutôt positifs. Lors des dernières tempêtes, les ganivelles ont sauté et les vagues ont atteint l’avant-dune, qui a joué son rôle tampon et empêché la due de s’abîmer. Le projet intéresse et devrait se dupliquer. En attendant, le R.I.E.M. cherche des bénévoles pour la surveillance des Algobox de Penvins.

 

Plus d’infos :

www.riem-asso.com