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Et si vous parrainiez des abeilles ?

Pour
sensibiliser à l’importance et au rôle des abeilles, le collectif
Gwenan propose de parrainer des ruchers dans les Côtes-d’Armor.

On
estime que 75 % de la production mondiale de nourriture dépend
des insectes pollinisateurs. Dans le même temps, la population
d’abeilles est en chute, avec par exemple une disparition de 30 %
des colonies en France chaque année. Les pesticides, les parasites
et la présence du frelon asiatique en sont quelques unes des causes.
Un peu partout, des professionnels de l’apiculture, des citoyens,
des associations, des entreprises se mobilisent : mise en place
de ruches sur les toits en ville, installation de plantes mellifères,
mais aussi parrainage de ruchers. C’est ce que propose le projet
Gwenan (« abeille » en breton »).

Fondé
en 2015 par deux apiculteurs, un éco-paysagiste, deux experts en
communication, un chargé de projet et une marraine, il a pour
objectif « de
sensibiliser à l’importance et au rôle des abeilles pour
l’environnement et la préservation de la biodiversité ».
Gwenan
propose aux particuliers, aux collectivités et aux entreprises de
parrainer des ruches. En contrepartie, ils reçoivent du miel
produits par les abeilles. Les parrains sont également invités à
être des « ambassadeurs » en venant visiter les ruchers
et découvrir leur fonctionnement.

Si
la campagne de parrainage vient de démarrer, il faudra s’armer
d’un peu de patience pour recevoir
le miel, les abeilles ne redémarreront leur
production qu’au printemps, et
le miel sera récolté en Août. Plusieurs ruchers sont ainsi gérés
par Gwenan cette année dans les Côtes-d’Armor : dans la
réserve Paule-Lapicque à Ploubazlannec, à l’Esat (Etablissement
de Service d’Aide par le Travail) de Plourivo, sur le toit du
magasin Biocoop La Gambille à Trégueux et dans le Jardin des Quatre
Branches à Langueux.

Pour parrainer des ruchers, rendez-vous sur le site de Gwenan : http://gwenan.bzh/




Communiqué. Début de la récolte de sève de bouleau à l’éco-domaine du Bois du Barde : quand santé et développement économique font bon ménage.

Un environnement préservé où s’épanouit le plus vieux bouleau de France

L’éco-domaine
du Bois du Barde développe d’autres activités agricoles, dont
celles de pommes à cidre. C’est suite à des difficultés
financières que Gilles et Anne-Laure Nicolas se sont lancés dans la
récolte de Sève de bouleau. « Nous
avons rencontré des difficultés économiques dû à des calamités
agricoles de plus en plus fréquentes. Nous devions trouver une
solution, sans quoi nous devrions vendre la ferme. Nous avons en
premier lieu cherché autour de nous, dans notre environnement très
préservé. L’abandon des zones humides et des petits parkoù dans
les années 1970, dû

à
la mécanisation intensive sur des terrains plus accessibles, a
permis à certaines zones de se développer en bois et sous bois. Le
bouleau prend sa place en premier dès qu’un terrain est à
l’abandon. C’est ainsi que depuis 40/50 ans il se développe au Bois
du Barde. Nous connaissions les vertus de la sève de bouleau et
avons décidé de nous lancer dans cette nouvelle activité. »

Parmi
les 300 bouleaux de l’éco-domaine du Bois du Barde deux sont classés
« remarquables ». L’un d’entre eux est recensé comme le plus vieux
bouleau de France, avec une circonférence de 3,6m.

Des
vertus reconnues depuis le XIIème siècle

Si les plantes médicinales et la naturopathie ont le vent en poupe depuis quelques années en France, consommer de la sève de bouleau n’est pas un simple effet de mode. En effet, les premiers écrits sur les bénéfices de cette boisson naturelle dateraient du XIIème siècle. Vous avez abusé de raclette, tartiflette et/ou de week-end au chaud dans le canapé sans mettre le nez dehors durant l’hiver ? Détoxifiant, antioxydant et anti-inflammatoire léger, la sève de bouleau vous aidera à nettoyer votre corps et à vous préparer au changement de saison. Elle aiderait également pour les problèmes de peau comme l’acné ou l’eczéma.

Une
cure de 3 semaines suffit

La sève de bouleau se boit fraîche, à jeun chaque matin. Une cure de trois semaines est recommandée. Les produits de l’éco-domaine du Bois du Barde sont vendus en contenant de 1,5L , 3L et 5L. Vous en trouverez dans la plupart des Biocoop de Basse Bretagne, sur le site www.leboisdubarde.bzh ou www.sevedebouleaubiodebretagne.bzh Et la vente directe à la ferme tous les vendredis et samedis de 14h à 18h.




Pommerit-Jaudy (22) : un monde meilleur au lycée.

Comme chaque année depuis une trentaine d’années, les élèves de terminale du lycée agricole Pommerit http://www.lycee.pommerit.fr/ reçoivent pendant une semaine une dizaine d’artistes venus partager leurs univers. Déjà, en 1962, année de création du Centre de Formation Agricole (actuel lycée), l’abbé Commault avait pour vocation d’amener la culture dans le monde agricole. La semaine d’expression animée au départ par André Le Moal, par Claude Le Diuzet et aujourd’hui par Marie Séguillon s’inscrit dans la continuité des voeux de l’abbé Commault.

Les lycéens ont donc choisi un atelier parmis les 10 proposés. Atelier animé par un artiste qui va les guider toute la semaine pour proposer une création qui sera évaluée au diplôme du bac.

Après des thèmes comme la Mémoire, la Violence, l’Autre ou le Voyage, les élèves travaillaient cette année sur le thème « Un monde meilleur », très axé sur les problèmes environnementaux.

Éco-Bretons est allé assister au déroulement de ces ateliers et y revient en photos.

L’atelier peinture.

Avec le peintre Jean-Luc Bourel http://jeanlucbourel.fr/ les élèves de l’atelier peinture ont travaillé sur l’actualité comme sur des sujets plus personnels, à partir d’images de presse, méthode leur permettant à la fois d’exercer leur esprit critique et leur créativité.

L’atelier son.

Avec le musicien Vincent Raude https://www.kubweb.media/fiche/vincent-raude-musicien/, les lycéens ont appris à utiliser des logiciels de mixage et de montage audio pour réaliser un morceau à partir de sons de bétails ou de machines enregistrés au lycée. Certains élèves semblaient envisager de continuer à mettre en pratique leurs découvertes en création sonore.

Latelier expression graphique.

Avec Sabrina Morisson http://sabrinamorisson.com/, les élèves ont imprimé des gravures sur bois une courte histoire sur le partage, qu’ils ont ensuite retravaillée sur logiciels. L’occasion pour les élèves de s’initier à des pratiques dont ils n’ont pas l’habitude.

L’atelier danse.

Emmanuelle Le Diuzet https://www.ouest-france.fr/bretagne/betton-35830/le-vent-s-en-mele-un-conte-chante-au-cafe-utopique-5690889 , a mis en scène une perfomance qui interpelle, en alliant danse, percussions et lecture de L’Humanité en péril de Fred Vargas.

L’atelier BD.

Le dessinateur Gildas Chasseboeuf https://regards.bzh/portfolio/gildas-chasseboeuf/ a convié les lycéens à réaliser collectivement une bande dessinée dans laquelle chacun prépare deux planches en suivant le même processus que les professionels : storyboard, crayonné, encrage, impression, etc…

L’atelier photo.

Avec le photographe Christian Lameul https://www.youtube.com/channel/UCDniieQo8xs16vEgJ-9bYHw, les élèves ont été initiés à des techniques tant primitives que sophistiquées : à savoir du daguerréotype au film d’animation, mais aussi de la vidéo, en reprenant l’aspect revendicatif du thème, en organisant une petite manifestation au sein du lycée.

Les ateliers arts plastiques.

Deux intervenants dans cette discipline. Avec le plasticien Loïc Corouge http://www.loiccorouge.com/, les élèves ont élaboré une structure métallique puis l’ont décorée de mots et d’images reprenant les principales problématiques environnementales.

Avec Virginie Ferragu https://ferraguvirginie.weebly.com/, sculpteur elle aussi, les élèves ont conçu et réalisé de A à Z plusieurs sculptures assemblées à partir d’objets récupérés dans le lycée.

Toutes mes excuses à Mélanie Le Marchand https://acroyoga.com/melanie-le-marchand/264 et Caroline Bauduin https://saint-brieuc.maville.com/actu/actudet_-paimpol.-l-ecole-de-theatre-fait-son-festival-a-la-sirene_fil-3711086_actu.Htm, qui animaient les ateliers acrobatie et théâtre que je n’ai pas eu le temps d’aller voir.




Saint-Brieuc (22): Les biologies imaginaires de Maud Boulet.

Rencontre avec Maud Boulet invitée de la deuxième édition de Verdoyons !, cycle d’ateliers, d’expositions et de conférences proposés par le service culturel, les bibliothèques et la mission développement durable de l’université Rennes 2 sur le thème de l’écologie et de notre rapport à l’environnement.

Maud Boulet n’est pas une militante chevronnée de la cause écologiste, et pourtant (pourtant !), en voyant ses travaux on ne peut s’empêcher de le penser… C’est en fait avec cette invitation à Verdoyons ! qu’elle a pris conscience de l’interprétation qu’on pouvait donner de ses dessins.

Les travaux de Maud Boulet sont très souvent reliés au vivant. En effet, avec sa série Human Botany par un développement du détail, comme au microscope, Maud Boulet nous plonge dans des efflorescences entre anatomie et botanique rappelant tantôt les planches Deyrolles tantôt les coraux de Max Ernst ou les déploiements organiques de Fred Deux. Elle explore d’autres supports, les cartes maritimes qui redessinées laissent apparaître des veines.

« Les Indices », c’est le titre d’une série exposée pour la première fois. Il s’agit d’objets naturels tels de petits rondins de bouleau ou des feuilles mortes peints, à l’encre puis dessinés au bic. Une diversité de supports et de techniques caractérise le travail de Maud Boulet. Elle a par exemple expérimenté le dessins sur gâches, c’est-à-dire le papier non utilisé lors de l’impression des journaux, support qui évoque « l’information éphémère, l’idée que nous prenions des nouvelles de la nature et du vivant sans mot » ou encore sur des cartes maritimes. Si elle travaille principalement au stylo à bille et au crayon, elle s’essaye depuis peu à la peinture à l’huile dont la transparence lui rappelle celle de la peau. A l’inverse de l’acrylique qui requiert, comme notre époque, d’aller vite, la peinture à l’huile, utilisée par les peintres classiques flamands ou italiens, demande plus de temps. Non vernis, les Indices sont des œuvres amenées à évoluer comme des matières organiques.

La méthode qu’a développée Maud Boulet pour les « Tâches dessinées » consistant à laisser couler et imbiber l’encre puis à en dessiner les contours pose la question des limites et du hasard dans la construction des dessins. Maud Boulet s’est rendue compte qu’elle ne produisait que des formes fermées mais vivantes. En effet, les formes se circonscrivent et s’épuisent toutes seules à la manière des tâches d’encres qui se délimitent elles-mêmes et tracent leurs propres limites. Cette interrogation sur le contour et son développement dans l’espace, est au cœur du travail de Maud Boulet qui se concentre sur l’environnant qui est par nature limité.

Le dessin haptique.

Atteinte d’une malformation de la rétine, Maud Boulet travaille beaucoup sur l’haptique. Si nous connaissons tous l’adjectif accolé au sens de la vue, celui qui correspond à celui du toucher est beaucoup moins répandu. L’haptique désigne donc le sens du toucher. Et quand on regarde les dessins de Maud Boulet on peut avoir envie de les toucher et de se laisser guider par ces lignes sinueuses qui semblent se mouvoir et se déployer en toute indépendance.

Comme Giuseppe Penone, dont la réflexion l’inspire, Maud Boulet travaille sur les rapports homme/nature, ce qui nous ramène encore une fois à la question de la temporalité. Pour elle, « la nature crée la perfection mais l’homme la dérègle ».

Comment, alors, faire face à l’imperfectibilité de l’homme ?

« Au regard d’une pensée humaine, nous dirions que c’est
injuste. Mais la justice n’existe pas dans le vivant. Le beau, le juste, le
moral, le méchant et tous ces concepts sont terriblement humains. La nature n’a
aucune préoccupation commune avec l’homme. Elle vit simplement. C’est un
réconfort pour l’imparfait qui cherche justice, car il n’y a de justice que dans
la tête des hommes. Ainsi s’installe le paradoxe de mon dessin. Entre question
humaine et forme vivante. Entre la recherche de réponse dans la fabrication et
l’acceptation dans la contemplation. » – Maud Boulet à propos des Indices, dans un texte du 22 novembre
2016 sur le défaut.

Une autre particularité de son travail réside dans les
dimensions de ses œuvres. Elles sont en effet pour la plupart de petites
tailles. Des dimensions inhabituelles par rapport aux œuvres d’art contemporaines,
tentées par le spectaculaire, qui peuvent induire une autre manière de les
regarder, peut-être, en prenant plus le temps de s’y perdre.

Après Rennes 2, l’exposition se prolonge au Campus Mazier, à Saint-Brieuc, jusqu’au 25 février.

Vous pouvez également découvrir son travail sur son site internet https://maudboulet.wixsite.com/dessincontemporain, sur sa chaîne Youtube https://www.youtube.com/playlist?list=WL, ou sur ses réseaux sociaux.

Une interview réalisée en partenariat avec Noctambule Média http://noctambule.info.




L’idée sortie. Rencontre Champ/Contre-Champs au centre d’art GwinZegal à Guingamp

Ce
samedi, le Centre d’Art GwinZegal à Guingamp propose une rencontre
autour de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes, dans le cadre de
l’exposition photo de Bruno Serralongue « En Bas et à
Gauche ».

Le
Centre d’Art GwinZegal à Guingamp situé dans l’ancienne prison,
consacre ses activités à la photographie et à ses différentes
facettes : expositions, résidences d’artistes, éditions et
actions vers les publics.

Il organise une rencontre « Champs/Contre Champs », dans le cadre de l’exposition « En bas et à gauche » de Bruno Serralongue. Artiste, militant, philosophe, naturaliste et historien de l’art viendront partager leurs expériences et leurs travaux autour de la Zad de Notre-Dame-Des-Landes.

Au
pogramme :

-Accueil
dès 13h30 au Foyer du Théâtre du Champ au Roy

  • A
    partir de 14h : Pascal Beausse, responsable de la collection
    photographique du Centre National des Arts Plastiques, proposera une
    lecture du travail photographique de Bruno Serralongue réalisé
    à Notre Dame des Landes. Jean-Marie Dréan, membre du
    Collectif des Naturalistes en Lutte, viendra évoquer les actions de
    recensement de la biodiversité sur la Zad menées par le collectif.
  • François
    Piron, critique d’art, enseignant et commissaire de l’exposition
    Contre-vents, racontera un chapitre de l’histoire sociale et
    politique de la Bretagne et de l’Ouest français, en s’intéressant
    aux formes d’actions qui se sont manifestées dans des luttes et
    dans les mouvements contestataires de 1968 à nos jours.

  • A
    16h : Les Scotcheuses, collectif de cinéma artisanal, viendra
    projeter en Super 8 les deux films réalisés et produits sur la
    Zad, « Sème ton western » (25 minutes, 2014), et « No
    Ouestern », (27 minutes, 2015)
  • A partir de 17h30 : Verre de l’amitié et visite de l’exposition de Bruno Serralongue, en compagnie des différents intervenants

Infos pratiques

La
rencontre aura lieu au Théätre Au Champ Au Roy

Entrée
gratuite

Réservation
au 02 96 44 27 78 ou par mail : info@​gwinzegal.​com




Endro. Le déodorant sain, naturel et zéro déchet

Aujourd’hui, de plus en plus de consommateurs se questionnent sur la dangerosité des déodorants vendus dans les grandes surfaces : sels d’aluminium, matières premières ayant un impact nocif sur l’environnement, sprays influençant la qualité de l’air etc. Endro, une jeune entreprise basé à Ploumilliau (22) propose des déodorant avec seulement 4 ingrédients. Le tout dans un bocal en verre recyclable et réutilisable à l’infini.

Endro est le projet porté par Boris Le Goffic et Marion Le
Goualher. C’est lors de voyages à l’autre bout du monde que les
deux jeunes entrepreneurs prennent conscience du ravage de la
pollution plastique sur les écosystèmes. Ne trouvant pas
d’alternatives naturelle aux déodorants en spray ou roll-on, ils
lancent Endro, un déodorant en bocal avec une composition saine,
naturelle et zéro déchet.

La recette du succès

Pour lancer leur projet, le couple a réalisé une campagne de
financement participative sur Ulule en juin dernier. Succès pour
Endro qui en moins de dix heures, a atteint son objectif : sur
un espoir de 200 préventes, ce sont finalement 1459 déodorants qui
ont été pré-commandés. Des consommateurs séduits par la
transparence de la composition du produit mais également par le
contenant : un bocal en verre recyclable et réutilisable
presque à l’infini.

Seulement 4 ingrédient composent les déodorants naturels
d’Endro : de l’huile de coco bio, de l’amidon de maïs
bio, de la cire de carnaùba bio et du bicarbonate de sodium. Une
recette simple mais efficace à laquelle viennent s’ajouter
différentes huiles essentielles ou fragrances: palmarosa-géranium,
bergamote-arbre à thé, menthe poivrée-cèdre et noix de coco.
Cette dernière, ne contenant pas d’huile essentielles, vient
s’adapter aux femmes enceintes et allaitantes.

Caractéristiques du produit :

  • Contenance : 50ml
  • Durée : pour 2 à 3 mois d’application quotidien
  • Date de durabilité minimale: 14 mois
  • Prix: 9
La liste des points de vente dans le lien ci-dessous:

https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1eW9LOTp-87e5Zh9UtMah_w32U8wjLGBe&hl=fr&ll=47.855314099999994%2C-3.8530329000000165&z=8&fbclid=IwAR0bCLCOj0rtlZd3kvmGj8pb11FY_bOxzSAgtNBrkURHlAeGyAfqaF59drs