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Début de la récolte de sève de bouleau à l’éco-domaine du Bois du Barde : quand santé et développement économique font bon ménage

La récolte de sève de bouleau a débuté à l’éco domaine du Bois du Barde à Mellionnec dans le Centre Bretagne (22). Depuis quatre ans, sur la ferme de coat an bars Gilles et Anne-Laure Nicolas récoltent la sève de bouleau. Détoxifiant, antioxydant, anti-inflammatoire léger, les vertus de la sève de bouleau sont connues depuis longtemps. Les premiers écrits sur le sujet remontraient au XII ème siècle. La récolte qui a débuté ce 15 février durera près de deux mois.

Un travail quotidien

La récolte de sève de bouleau demande trois à quatre heures de travail quotidiennes pour récolter une centaine de litres. Le procédé est le même que pour l’érable ou le charme : un petit trou est percé dans le tronc de l’arbre au moment ou la sève remonte. Un tuyau y est placé et la sève s’écoule goutte à goutte dans un contenant accroché en-dessous. La sève est ensuite légèrement filtrée et conditionnée. Tout se fait sur le domaine. Une personne est embauchée à chaque récolte pour gérer le conditionnement des produits. Chaque année, seulement 150 arbres sur les 300 du domaine sont saignés afin de ne pas trop les solliciter et les laisser se développer.

Un environnement préservé où s’épanouit le plus vieux bouleau de France

La ferme de coat an bars développe d’autres activités agricoles, dont celles de pommes à cidre, l’élevage de poney highland et de moutons landes de Bretagne. C’est suite à des difficultés financières que Gilles et Anne-Laure Nicolas se sont lancés dans la récolte de Sève de bouleau. _« Nous avons rencontré des difficultés économiques dû à des calamités agricoles de plus en plus fréquentes. Nous devions trouver une solution, sans quoi nous devrions vendre la ferme. Nous avons en premier lieu cherché autour de nous, dans notre environnement très préservé. L’abandon des zones humides et des petits parkoù dans les années 1970, dû à la mécanisation intensive sur des terrains plus accessibles, a permis à certaines zones de se développer en bois et sous bois. Le bouleau prend sa place en premier dès qu’un terrain est à l’abandon. C’est ainsi que depuis 40/50 ans il se développe au Bois du Barde. Nous connaissions les vertus de la sève de bouleau et avons décidé de nous lancer dans cette nouvelle activité. »_

Des vertus reconnues depuis le XIIIème siècle

Si les plantes médicinales et la naturopathie ont le vent en poupe depuis quelques années en France, consommer de la sève de bouleau n’est pas un simple effet de mode. En effet, les premiers écrits sur les bénéfices de cette boisson naturelle dateraient du XIIème siècle. Vous avez abusé de raclette, tartiflette et/ou de week-end au chaud dans le canapé sans mettre le nez dehors durant l’hiver ? Détoxifiant, antioxydant et anti-inflammatoire léger, la sève de bouleau vous aidera à nettoyer votre corps et à vous préparer au changement de saison. Elle aiderait également pour les problèmes de peau comme l’acné ou l’eczéma.

Une cure de 3 semaines suffit

La sève de bouleau se boit fraîche, à jeun chaque matin. Une cure de trois semaines est recommandée. Les produits de la ferme de coat an bars sont vendus en contenant de 1,5L et 5L. Vous en trouverez dans la plupart des Biocoop de Basse Bretagne, sur le site web du domaine www.sevedebouleaubiodebretagne.bzh, ainsi qu’en vente directe à la ferme tous les vendredis et samedis de 14h à 18h. Vous pourrez également vous en procurer dans le Finistère au salon Baleadenn du Relecq-Kerhuon (9 et 10 mars) et à la Foire bio de Landerneau (16 et 17 mars).




L’idée sortie. Natur’Armor, un festival pour tout savoir sur la biodiversité bretonne

Aujourd’hui démarre la quatorzième édition du festival Natur’Armor, organisé par l’association costarmoricaine Viv’Armor Nature, qui aura lieu cette année à Dinan (22). Objectif : faire découvrir au grand public toute la richesse de la biodiversité locale…

Des requins, des plantes carnivores, des pingouins en Bretagne ? Eh bien oui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces espèces sont bel et bien présentes sur notre territoire. Ce week-end, les visiteurs pourront découvrir l’existence du requin pèlerin (qui ne se nourrit heureusement que de plancton!), de la drosera ou du pingouin torda, et de bien d’autres espèces lors du festival Natur’Armor. Une manifestation, itinérante dans le département des Côtes d’Armor, qui change chaque année de localisation, et dont l’objectif est de faire connaître au maximum la biodiversité de la région Bretagne au grand public, et de faire avancer les connaissances sur le patrimoine naturel, la faune et la flore.

C’est ainsi que de nombreuses associations naturalistes locales seront présentes : Bretagne Vivante- Antenne Rance-Emeraude, l’Association pour l’Etude et la Conservation des Sélaciens (Apecs), Eau et Rivières de Bretagne et le Centre Régional d’Initiation à la Rivière, le Groupe d’Etudes des Invertébrés Armoricains, (Gretia), Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), le Groupe Mammalogique Breton…ainsi que des maisons nature et réserves naturelles, des établissement publics, des collectivités, et des photographes naturalistes. Sont programmées également des expositions (dauphins de Bretagne, les oiseaux des Côtes-d’Armor, les landes et tourbières du Centre Bretagne, les macareux et autres oiseaux des Sept-Iles…), des projections de films, des sorties nature, ainsi qu’une soirée « Nuit de la chouette » samedi 2 à la Maison des Faluns à Tréfumel, et à la Maison de la Rance au Port de Dinan-Lanvallay. Sans oublier des ateliers pour les enfants. Le tout dans une ambiance qui se veut familiale et intergénérationnelle !

Le programme détaillée est disponible sur le site http://www.vivarmor.fr/nos-actions/festival-naturarmor/




Un crowdfunding pour les ruches de Trégueux et Langueux

Suite au succès de l’installation de ruchers dans deux endroits différents l’année dernière (Trégueux et Langueux), la coopérative Biocoop La Gambille (en partenariat avec le collectif local Gwenan, les ruches solidaires de Bretagne et le Jardin associatif des 4 branches) a décidé de pérenniser le projet et de développer son étendue pédagogique. Une campagne de crowdfunding est lancée. 

En 2018, deux ruches avaient été installées et sur le toit du magasin Biocoop de Trégueux et quatre au Jardin des 4 branches à Langueux pour sensibiliser le grand public vis-à-vis de la sauvegarde des abeilles. Pour financer l’entretien des ruches, un appel à parrainage auprès de tous ses clients avait été réalisé. « Les parrainages nous permettent de prendre en charge l’entretien des ruches à l’année par un apiculteur professionnel du collectif Gwenan ainsi que les différentes animations de sensibilisation proposées aux parrains, aux écoles et au public »indique Marion Bouchevreau, coordinatrice du projet à La Gambille. 

Cette année, c’est un crowdfunding qui est lancé ! L’objectif des porteurs du projet (la coopérative Biocoop La Gambille en partenariat avec le collectif local Gwenan, les ruches solidaires de Bretagne et le Jardin associatif des 4 branches) est de développer l’étendue pédagogique du projet en ciblant une audience plus large que la clientèle existante de ses établissements. 

Le but est de protéger les abeilles tout en sensibilisant le maximum de monde. Ces insectes sont malheureusement plus que vulnérables : chaque année en France, 30 % des colonies disparaissent… Sur l’objectif minimum à atteindre (30000 €), environ 500 € a été récolté. Si vous souhaitez participer à la campagne de financement, cliquez ICI. La cagnotte fermera le premier avril 2019. 




Retour sur la rencontre technique « Gestion des terrains de sports engazonnés sans produits phytosanitaires » du 11 décembre à Lannion

Retour sur la rencontre technique qui s’est déroulé le mardi 11 décembre à Lannion, sur le thème de la gestion des terrains de sports en zéro phytos.

La rencontre a rassemblé environ 65 personnes, agents communaux en charge de l’entretien des espaces publics et élus municipaux.

Christian Hunaut, 1er adjoint au maire de Lannion, a rappelé la forte volonté politique de la ville de Lannion dans l’engagement vers le zéro phyto, sur tous les espaces communaux, et ce de longue date. Cela se traduit à Lannion par un trophée zéro phyto, décerné par le conseil régional, et le Label Terre Saine du Ministère de la transition écologique et solidaire. Ainsi, c’est depuis 7 ans que les terrains de sports de la ville de Lannion sont gérés sans produits phytosanitaires.

Jean-Claude Lamandé, Vice-Président de LTC en charge de l’environnement, de l’aménagement de l’espace rural et de l’économie agricole, Président du SAGE Baie de Lannion et du Comité des bassins versants de la Lieue de Grève a resitué la problématique de l’entretien des terrains de sports parmi les enjeux beaucoup plus larges de qualité de l’eau à l’échelle des SAGE.

Christian Méheust, Président du Bassin versant « Vallée du Léguer », a invité à rassembler les conditions pour permettre l’évolution des techniques sur les terrains de sports, en étudiant les possibilités de mutualisation de matériels et en développant le partage d’expériences entre collectivités.

Un état de la réglementation a été dressé par les techniciens des bassins versants, rappelant d’une part les précautions obligatoires (réglementaires) en cas de traitement phytosanitaire sur terrain de sports, ainsi que les objectifs fixés par les SAGE Baie de Lannion et Argoat-Trégor-Goëlo.

Michel Lanchec, responsable du service des sports de la ville de Lannion, a présenté son expérience de la gestion des terrains de sports en 0 phyto à Lannion. Cela implique l’emploi de matériels spécifiques et une maîtrise de l’utilisation des terrains, en évitant la sur-fréquentation. Important également, une attention permanente et une forte réactivité aux problèmes rencontrés: resemis rapide et mise en défens des zones érodées… L’idée est de réunir des conditions favorables au gazon (sol souple, aéré, circulant) et défavorables aux adventices. La rencontre s’est poursuivie par une présentation des matériels utilisés par la ville.

L’accompagnement des communes sur cette thématique se poursuivra dès 2019 en continuant à diffuser des connaissances, peut-être à l’occasion d’une formation spécifique, et en évaluant précisément les besoins des communes en matériels dédiés à la gestion des terrains de sports.




L’Eco-Domaine du Bois du Barde obtient l’écolabel européen

L’Eco-Domaine du Bois du Barde, basé à Mellionnec, est l’un des cinq « Pôles Territoriaux de Coopération Economique de Bretagne ». Quatre structures y sont basées, qui assurent des activités agricoles, d’hébergement, de formation et d’activité pédagogique. Depuis septembre, l’Eco-Domaine bénéficie de l’Ecolabel Européen pour sa partie hébergement.

L’éco-domaine du Bois du Barde est situé à Méllionnec, dans les Côtes-d’Armor, en Centre-Bretagne. C’est un lieu qui est actuellement partagé par quatre structures : La ferme de Coat An Bard, exploitation en agriculture biologique, arboricole avec une récolte de pommes à cidre et de sève de bouleau, élevage de moutons landes de Bretagne et de poneys highlands ; La Sasu (agrément Esus en cours) Le Champ du Barde, qui gère une aire de camping naturelle avec hébergements insolites ; l’Association Breizh Coopération, organisme de formation professionnelle, qui propose des formations professionnelles autour de la coopération, de la sociocratie et de la communication bienveillante ; et l’association Koed Barz, qui met en place diverses activités pédagogiques et d’animation (séjours de vacances, événements culturels, sensibilisation aux cultures et aux langues régionales de Bretagne…).

L’éco-domaine est un l’un des 5 Pôle Territorial de Coopération Economique de Bretagne (PTCE), et le premier s’appuyant sur une activité agricole. D’après le site « Le Labo de l’ESS », Les PTCE sont des regroupements, « sur un territoire donné, d’initiatives, d’entreprises et de réseaux de l’économie sociale et solidaire associé à des PME socialement responsables, des collectivités locales, des centres de recherche et organismes de formation, qui met en œuvre une stratégie commune et continue de coopération et de mutualisation au service de projets économiques innovants de développement local durable. ».

Depuis le mois de Septembre, l’Eco-Domaine est également un hébergeur certifié par l’écolabel européen. Une certification qui concerne la partie « accueil touristique », et qui met en valeur les actions réalisés par Le Bois du Barde : bassins phytoplantés pour 100 personnes, toilettes sèches, tri sélectif…Les établissements certifiés par ce label doivent respecter un cahier des charges précis et exigeants : limitation de la consommation d’énergie (utilisation d’ampoules de classe A), limitation de la consommation d’eau (ajustement des débits des douches et des robinets…), limiter la production de déchets (interdiction des articles de toilettes jetables, tri…), utilisation de sources d’énergies renouvelables, approvisionnement en privilégiant les fournisseurs locaux…L’Eco-Domaine est le premier hébergeur touristique certifié « Ecolabel Européen » sur le territoire touristique Coeur de Bretagne-Kalon Breizh.

Pour en savoir plus sur l’Ecolabel européen en matière de tourisme  :




Les étudiants de BTS GPN de Suscinio à la découverte de la ferme pédagogique de Trémargat

Les étudiants de BTS GPN se sont rendus à la ferme pédagogique de Trémargat pour découvrir le projet pédagogique de Leila et Dorig, paysans et animateurs nature!

Une Ferme pédagogique située dans les Côtes d’Armor (22), au cœur de la Bretagne, dans une région boisée et vallonnée au bord du G.R 341, des chaos de Toulgoulic, de l’étang de Kerné-Huel, des landes de Locarn et des gorges du Corong, lieu idéal pour la balade à pied ou à cheval. C’est l’endroit même où les fest-noz perpétuent les traditions de musique, de chants et de danses.

La ferme à Trémargat, en plus de ses vaches laitières, de ses chevaux, de sa basse-cour, de son rucher, de son jardin, sur 30 ha de champs, de bois de landes et de nombreux chemins, offre : Un gîte de 36 places (chambres de 2 à 7 lits, salon avec cheminée et restauration). Une grande longère, avec four à pain, cheminée, sanitaire, cuisine, salle à manger, sur un terrain permettant d’accueillir des mini camps.

Les paysans, Dorig, Leïla et leur équipe accueillent depuis 28 ans des enfants en séjours scolaires de 2 à 15 jours pour l’éducation à l’environnement et pour les vacances dans le cadre de centre de vacances, ainsi que des séjours de randonnée ou de formation.

L’alimentation est produite pour une grande partie sur la ferme, celle-ci est menée en agrobiologie (sans pesticides et sans engrais chimiques). Les repas sont cuisinés de manière traditionnelle et familiale.

Les compétences de l’ensemble de l’équipe correspondent à des savoir-faire utilisés dans toutes les activités de la Ferme pédagogique à Trémargat. Elles répondent aux différentes normes exigées par l’Inspection Académique, la Cohésion Sociale, la Direction des Services Sanitaires : Agriculteurs, accompagnateur de tourisme équestre, directeur de centre de vacances, animateurs nature et B.A.F.A, cuisinière.

L’association


«La ferme à Trémargat» est une association loi 1901, elle a pour but d’offrir aux enfants et aux adultes un lieu de vie privilégié propice à l’écoute, au contact, à l’éveil aux activités de la ferme et de son environnement,mais aussi de rencontre, de découverte et de questionnement.

L’association rassemble une vingtaine de personnes (Paysans, enseignants, animateurs, éducateurs, etc.). Elle oeuvre depuis bientôt 27 ans et s’appuie sur les activités de la ferme de Guillerbot et de son environnement pour sensibiliser au respect de l’homme et de son environnement. Elle s’inscrit dans le courant de l’éducation populaire. C’est au travers de valeurs de citoyenneté, d’égalité, de solidarité et de convivialité que l’association fonde son existence et ses actions.