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Eau du robinet : entre risques et vertus

150 litres par habitants et par jour. C’est la consommation d’eau estimée sur le territoire français. De l’eau utilisée essentiellement dans la salle de bains. Mais pas seulement. Cette eau, nous l’utilisons également en boisson, ou en cuisson. Il faut donc qu’elle soit consommable. « C’est l’un des vecteurs les plus importants de risques pour la santé. On estime que la mauvaise qualité de l’eau tue plusieurs milliers de personnes par an dans le monde »,rappelle Jean Duchemin, ingénieur sanitaire, expert « eau et santé » auprès de l’agence de l’eau Seine-Normandie.  Les consommateurs sont soumis à plusieurs types de risques, avec l’eau. Des risques immédiats : maladies d’origine biologiques…, des risques à moyens termes : par carence ou surcharge d’éléments minéraux ; des risques à longs termes : par un phénomène d’accumulation d’éléments ou de métaux toxiques (mercure, plomb, cadmium…). « L’eau potable est une eau qui n’est pas susceptible de porter atteinte à la santé des personnes qui la consomment. Cette notion implique l’absence d’agents pathogènes, d’éléments chimiques indésirables ou toxiques suceptibles de créer des troubles à plus ou moins longs terme. », indique Jean Duchemin. « Il faut qu’elle soit également agréable au goût à l’odeur, et qu’elle ait une inertie vis à vis des matériaux qui la transportent », poursuit-il.

 

« 20 fois plus de pesticides dans les fruits et légumes »

 

Pour lui assurer toutes ces qualités, des actions préventives ou curatives (traitements) peuvent être réalisées. L’eau est également particulièrement surveillée « En France, il y a 300 000 analyses par an », affirme le spécialiste. Les normes sont très exigeantes, comparées à d’autres types de produits, selon Jean Duchemin, notamment concernant la présence de pesticides. « Nous sommes 20 fois moins exposés aux pesticides par l’eau qu’on consomme, que par les aliments que nous mangeons, surtout les fruits et légumes », affirme-t-il. En effet, la part représentée par la consommation de l’eau dans le risque d’exposition aux pesticides serait de moins de 5%.

Les consommateurs sont également inquiets, outre par la présence de pesticides dans l’eau, par les résidus de médicaments. « Il y a un décalage entre les inquiétudes et la réalité », commente Jean Duchemin. « Le médicament le plus utilisé en France est le paracétamol. On peut le retrouve à des doses infimes dans l’eau du robinet. On a calculé que pour avoir un effet équivalent à la prise d’un cachet, il fallait boire deux litres d’eau pendant 1000 ans », tempère-t-il. «Il faudrait que le consommateur s’occupe davantage des détergeants qu’il utilise, et qui peuvent se retrouver dans l’eau ».

Alors, faut-il boire de l’eau du robinet ? Ou se tourner vers les eaux en bouteilles ? « Elles sont 400 fois plus chères », souligne Jean Duchemin, qui met en lumière les différences existantes entre eaux minérales et eaux de source. « Les eaux minérales contiennent des minéraux, souvent à des doses dépassant les normes. Elles ont certains effets sur la santé qu’il convient de connaître avant de les consommer », prévient-il. « L’eau de source est équivalente à l’eau du robinet, mais est beaucoup plus chère ». Et attention à la présence de Bisphénol A, notamment dans les bonbonne en polycarbonates ! « Nous avons la chance d’avoir de l’eau potable chez nous, ce qui n’est pas le cas partout », a tenu à rappeler aussi le spécialiste, alors que selon un sondage récent, 80% des français disent « avoir confiance » dans l’eau robinet !

 

 

                                                    




La recette. Pesto d’ortie aux graines de tournesol

Prix de la recette: 2, 50 euros

 

Ingrédients – pour 1 pot de confiture :

 

  • 20 cL d’huile d’olive ou de tournesol bio 1ère pression a froid

  • Une dizaine de têtes d’ortie fraîchement cueillies

  • 3 c. à c. de graines de tournesol

  • 1,5 c. à c. de parmesan râpé

  • Une pincé de sel et poivre

 

Préparation :

 

Cueillir des têtes d’orties dans un lieu éloigné des routes et des zones de traitements.

Blanchir les feuilles 5 secondes dans de l’eau bouillante puis les refroidir rapidement dans l’eau très froide. Bien les presser pour les égoutter.

Mettre les feuilles dans un mixer avec l’huile, les graines de tournesol grillées, le parmesan et le sel. Mixer et ajouter un peu d’huile si besoin.

 

Le truc du chef : Les graines de tournesol grillées remplacent les pignons de pin qui sont beaucoup plus chers. Vous pouvez également mettre des amandes ou des noisettes. L’ortie peut quant à elle être remplacée par de la roquette, du basilic, de la coriandre…

 

A boire avec :

Une limonade aux fleurs de sureau

 

 

Plus d’infos

Restaurant Too Ti Bon

Au 10, rue de keriavily

22300 Lannion

02 96 14 65 72

http://tootibon.blog.free.fr

 

 




La recette. Crème de langoustines au Kari Gosse et ses langoustines à la nage.

Ingrédients pour 6 personnes :

  • 1.5 kg de langoustines
  • 200 g d’oignons, 100 g de carotte, 100 g de vert de poireaux, 1 bouquet garni, 300 g de tomates, 1 cuillérée à soupe de concentré de tomate, 3 gousses d’ail
  • 10 cl d’huile d’olive, 30 g de farine, 1 cuillère à café de Kari Gosse (+ quelques pincées pour le décor)
  • 10 cl de Muscadet (ou vin blanc sec), 10 cl de crème fraîche
  • 3 crêpes de sarrasin
  • 60 g de beurre

 

Préparation des crêpes

Beurrer les crêpes sur toute la surface. Couper chaque crêpe en 6 triangles égaux. Les disposer sur la plaque du four. Les faire sécher jusqu’à légère coloration (environ 1 minute) dans un four très chaud (250°C, th. 8). Les débarrasser sur une assiette en faisant attention de ne pas les casser. Réserver.

 

Cuisson des langoustines

Plonger les langoustines dans une grande quantité d’eau bouillante salée. Les retirer dès la reprise de l’ébullition. Décortiquer les langoustines. Mettre au frais les queues décortiquées et conserver le reste à portée de main.

 

Préparation de la crème de langoustines

Éplucher, nettoyer et émincer les oignons, carottes, poireau et ail. Faire suer cette garniture dans 5 cl d’huile d’olive. Ajouter les têtes et carcasses des queues. Bien écraser le tout dans la casserole à l’aide d’un pilon. Ajouter le bouquet garni, les tomates coupées en quatre, le concentré de tomate et la farine. Déglacer avec le Muscadet, laisser réduire à feu doux pendant 5 min, mouiller à hauteur avec de l’eau. Assaisonner (sel et Kari Gosse). Laisser cuire doucement (petits frémissements) à mi-couvert pendant 45 minutes.

Passer la soupe une fois cuite en foulant fortement les langoustines et les légumes.

Faire réduire la soupe de moitié, la crémer, bien fouetter et la réserver au chaud.

 

Dressage

Réchauffer les corps de langoustines dans une poêle avec 5 cl d’huile d’olive.

Partager les langoustines entre les 6 assiettes et verser la crème de langoustines. Servir la soupe accompagnée des croustillants de sarrasin.




La recette. Crème de langoustines au Kari Gosse et ses langoustines à la nage.

Ingrédients pour 6 personnes :

  • 1.5 kg de langoustines
  • 200 g d’oignons, 100 g de carotte, 100 g de vert de poireaux, 1 bouquet garni, 300 g de tomates, 1 cuillérée à soupe de concentré de tomate, 3 gousses d’ail
  • 10 cl d’huile d’olive, 30 g de farine, 1 cuillère à café de Kari Gosse (+ quelques pincées pour le décor)
  • 10 cl de Muscadet (ou vin blanc sec), 10 cl de crème fraîche
  • 3 crêpes de sarrasin
  • 60 g de beurre

 

Préparation des crêpes

Beurrer les crêpes sur toute la surface. Couper chaque crêpe en 6 triangles égaux. Les disposer sur la plaque du four. Les faire sécher jusqu’à légère coloration (environ 1 minute) dans un four très chaud (250°C, th. 8). Les débarrasser sur une assiette en faisant attention de ne pas les casser. Réserver.

 

Cuisson des langoustines

Plonger les langoustines dans une grande quantité d’eau bouillante salée. Les retirer dès la reprise de l’ébullition. Décortiquer les langoustines. Mettre au frais les queues décortiquées et conserver le reste à portée de main.

 

Préparation de la crème de langoustines

Éplucher, nettoyer et émincer les oignons, carottes, poireau et ail. Faire suer cette garniture dans 5 cl d’huile d’olive. Ajouter les têtes et carcasses des queues. Bien écraser le tout dans la casserole à l’aide d’un pilon. Ajouter le bouquet garni, les tomates coupées en quatre, le concentré de tomate et la farine. Déglacer avec le Muscadet, laisser réduire à feu doux pendant 5 min, mouiller à hauteur avec de l’eau. Assaisonner (sel et Kari Gosse). Laisser cuire doucement (petits frémissements) à mi-couvert pendant 45 minutes.

Passer la soupe une fois cuite en foulant fortement les langoustines et les légumes.

Faire réduire la soupe de moitié, la crémer, bien fouetter et la réserver au chaud.

 

Dressage

Réchauffer les corps de langoustines dans une poêle avec 5 cl d’huile d’olive.

Partager les langoustines entre les 6 assiettes et verser la crème de langoustines. Servir la soupe accompagnée des croustillants de sarrasin.




Un restaurant-épicerie « made in pas loin »

Créer une épicerie-restaurant sous forme coopérative, approvisionnée par circuits courts. C’est le pari que se lancent Nadia Boukir et Frédéric Mercier, deux Nantais. Cela fait maintenant un an et demi qu’ils travaillent sur le projet. « Depuis plusieurs années, je réflechis aux questions liées à l’alimentation. J’ai auparavant travaillé dans le développement local, ce qui m’a amenée également à prendre conscience des problématiques liées à l’aménagement du territoire et à l’agriculture », explique Nadia. Suite à sa rencontre avec Frédéric, qui partage sa vision, vient l’idée de créer un lieu qui ferait la part belle aux productions locales. « Il y a vraiment des choses à mettre en place pour reconstruire la filière directe entre agriculteurs et consommateurs », estiment les deux associés qui privilégient des producteurs pratiquant une agriculture durable. « Nous ne choisissons pas forcément ceux qui sont labellisés, nous nous attachons davantage à la démarche », précisent-ils. « Nous allons vérifier sur le terrain, dans les exploitations, notamment que certains critères économiques soient respectés, comme par exemple une bonne rémunération pour le personnel », détaillent-ils. Tous sont situés sur le territoire, le moins loin possible suivant les produits. « Et nous souhaitons privilégier le regroupement, car, outre les émissions de CO2 réduites, cela nous permet d’économiser en terme de transport et de logistique, et de pouvoir proposer des prix accessibles au plus grand nombre ».

« Un véritable lieu de vie »

Le « Made in pas loin » proposera aussi des « produits suspendus ». Derrière ce mot un peu étonnant se cache un concept très simple, qui commence à essaimer dans toute la France : des clients, en plus de leurs produits achetés ou consommés (café, baguette, sandwichs ou autre), en achètent un deuxième qu’ils mettent en « attente » auprès du commerçant. Celui-ci l’offrira alors à une personne qui viendra en faire la demande. Un travail est également en cours avec les services sociaux, pour pouvoir permettre au public en difficulté de venir s’approvisionner à l’épicerie. Des ateliers et rencontres autour de la cuisine sont également prévus, afin que le restaurant-épicerie soit « un véritable lieu de vie », selon Nadia. « L’idée est de mettre l’endroit à disposition d’associations, ou de groupes du quartier, qui bien souvent ont des projets mais pas de lieu pour se réunir », explique-t-elle. « On espère vraiment pouvoir créer une dynamique, que les citoyens aient envie de s’investir », renchérit Frédéric. La participation citoyenne est également encouragée par une opération de crowdfunding. Via la plateforme de financement participatif kisskissbankbank, les internautes sont invités à donner de l’argent afin de financer l’équipement de la cuisine du restaurant. Une autre manière d’impliquer les consommateurs…

 

 

Plus d’infos

http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/made-in-pas-loin–2

https://www.facebook.com/madeinpasloin?ref=br_rs




Des étudiants veulent mobiliser contre le gaspillage alimentaire

Chaque année, un tiers des aliments produits dans le monde finit à la poubelle. Et chaque Français jette en moyenne sur une année 260 kilos. Partant de ce constat, un groupe de huit étudiants de Telecom Bretagne, dans le cadre d’un module de leur formation consacré au développement durable, a décidé de monter un projet autour de cette thématique. Baptisé « Gaspillons moins, luttons contre la faim ! », il a pour objectif de sensibiliser le public, et notamment les étudiants, à l’importance de leur rôle dans la lutte contre la faim, en réduisant le gaspillage alimentaire. « Nous savons que la famine est l’un des premiers problèmes sanitaires dans le monde : 25 000 personnes en meurent chaque jour », explique Anis, l’un des étudiants du projet. « D’un autre côté, il y a ce gaspillage alimentaire massif. Cela a fait « tilt » chez nous, et nous avons donc décidé de travailler autour de cette thématique », précise-t-il. Et plus précisément sur le parallèle entre faim et gaspillage. « Tout le monde n’est pas encore sensible à cela », déplore-t-il. « Nous avons donc décidé de mettre la lumière sur ce problème, et de travailler à notre niveau, c’est-à-dire à l’école », précise Anis.

Un partenariat avec les Restos du coeurs

Direction alors le restaurant du campus, le Rak. Le petit groupe s’est entretenu avec le responsable du lieu pour recueillir son témoignage sur le gaspillage alimentaire, et prendre des photos pour illustrer le phénomène. « Nous avons discuté des solutions qui pouvaient être trouvées. Pour le moment, le restaurant dispose d’une vitrine réfrigérée permettant de stocker et conserver les produits qui ne sont pas consommés pour les redistribuer sous 3 jours, au lieu de les jeter directement. Il y a aussi un accord qui est passé avec les Restos du Coeur : l’association vient récupérer certains produits. Et nous avons proposé de réduire la taille des portions dans les assiettes, et d’avoir la possibilité d’aller se servir à nouveau plutôt que de jeter », détaille Anis. Mais tout n’est pas réglé pour autant : environ 15% de ce qui est servi, d’après les calculs des étudiants, finit encore dans les poubelles.

« Les étudiants connaissent le problème mais sont encore un peu passifs »

Le groupe s’est également intéressé aux grandes surfaces. « Le consommateur n’est pas le seul responsable. Il faut l’inciter à opter pour des dates de péremption plus courte, et lui apprendre à ne pas acheter plus que nécessaire », estime Anis. Toutes ces rencontres et observations ont donné lieu à une vidéo, que les huit étudiants ont projetée durant le forum « enjeux du développement durable et défis de demain », qui s’est déroulé mercredi 2 avril, dans l’enceinte de Telecom Bretagne. L’occasion également de sensibiliser leurs confrères, « qui connaissent le problème mais restent encore un peu passifs », selon Anis. Le groupe participe d’ailleurs avec l’association Acted à l’opération européenne « Food Right Now », en proposant des outils de communication (cartes postales, posters) dans le restaurant universitaire et sur le campus. Et espère par ce biais arriver à mobiliser les étudiants sur le sujet !