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Rencontres professionnelles des acteurs de la filière Bio en Bretagne : 1ère édition

Initiative Bio Bretagne organise, à l’Hôtel Rennes Métropole, les 1ères Rencontres professionnelles des acteurs de la filière Bio en Bretagne.

  • Découvrez des pistes d’expertise, de nouvelles idées… Des ateliers thématiques pour vous informer auprès d’experts et de professionnels, rencontrer d’autres acteurs de la filière Bio et poser vos questions.
  • Développez votre réseau et nouez de nouveaux partenariats… Des rendez-vous d’affaires pour développer vos relations commerciales, vos projets et étoffer votre réseau de relations avec les acteurs de la filière Bio bretonne.
  • Mettez en avant vos produits, votre savoir-faire, vos services… Des espaces d’exposition pour présenter votre société ou organisation, vos produits et prestations, et faire tester vos produits (réservé aux adhérents à Initiative Bio Bretagne).

Cet évènement s’adresse à tous ceux qui contribuent ou souhaitent contribuer au développement des produits Bio et qui participent ainsi au succès et au dynamisme de ce secteur en région Bretagne.

Consulter l’invitation en ligne (programme détaillé)

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La recette. Chou-fleur au curry et aux pommes.

Pour 4 personnes

 

Ingrédients :

– Un chou-fleur

– Un oignon

– Deux pommes

– Du curry

– Un peu de beurre

 

 

Préparation :

Faire blanchir ou cuire un chou-fleu coupé coupé en morceau.

Dans une sauteuse, faire revenir un oignon émincé avec un peu de beurre, puis ajouter le chou-fleur cuit et deux pommes coupées en dés.

Saupoudrer de curry, saler, poivrer et ajouter éventuellement d’autres épices. Couvrir et laisser mijoter à feu doux pendant 10 minutes avec un fond d’eau (pour ne pas que ça accroche), jusqu’à ce que les pommes soient fondantes.

Possibilité de rajouter de la crème fraiche pour la mélanger au jus de cuisson et ainsi obtenir une sorte de sauce.

 

 
Plus d’infos

 

 

 




Manger bio et local sans payer plus : chiche !

En quoi consiste ce défi ?

 

Agrobio 35 lance cette opération, en partenariat avec le Pays des Vallons de Vilaine. Elle est inspirée d’une expérimentation ayant eu lieu en Rhone-Alpes en 2012-2013. Ici, on voudrait toucher une cinquantaine de familles des communes de Baulon, Goven, Guichen et Bain-De-Bretagne. Le but est que ces familles relèvent le défi d’augmenter leur consommation de produits bio et locaux, sans augmenter leur budget, tout en se faisant plaisir. L’opération s’adresse à tous : personnes seules, couples, familles avec enfants. Et de tous les milieux, la mixité sociale est particulièrement importante. Le projet est financé par le fonds euopéen Leader.

 

 

 

Concrètement, Comment cela va se dérouler ?

 

Le défi va se dérouler sur six mois, d’octobre 2014 à mars 2015. Les familles seront regroupées en équipe de dix. En octobre aura lieu une soirée de lancement durant laquelle un capitaine pour chaque équipe sera désigné. Il sera épaulé, dans chacune des quatre communes participantes, par une structure partenaire : la MFR de Baulon, la MFR de Goven, l’association Le Local de Bain-De-Bretagne, et la Ruche qui dit oui ! De Guichen. Le capitaine d’équipe sera là pour faire le relais des informations, et instaurer une dynamique au sein du groupe.

Suite au lancement, un relevé de prix est organisé, sur une durée de 14 jours. Chaque famille doit noter pour chaque repas les produits utilisés, leur prix, leur provenance (acheté en supermarché, marché, vente directe etc…), si ils sont bios ou non, et leur provenance géographique. Tout est rentré sur informatique. Même opération, encore sur 14 jours, à la fin du défi, afin de comparer.

Durant les six mois, des temps forts d’accompagnement seront organisés : des visites de ferme et de lieux d’approvisionnement, des ateliers cuisine, jardinage, des rencontre avec un diététicien nutrionniste…

 

 

Quel est l’objectif de ce défi ? Et quel est l’intérêt pour les familles ?

 

 

L’objectif est de montrer aux familles comment consommer davantage de produits bios et locaux sans pour autant alourdir leur budget. L’avantage est que tous pourront bénéficier d’un accompagnement gratuit pour y arriver, tout en découvrant de nouveaux lieux d’approvisionnement, en apprenant à connaître les enjeux de l’agriculture biologique ou locale, et en testant de nouvelles recettes. Les familles auront aussi l’occasion, grâce à cette expérience, de mettre en pratique de nombreux trucs et astuces leur permettant de réaliser une cuisine savoureuse, à base de produits locaux, bio, et de saisons. Cela peut leur permettre aussi d’analyser leur budget dédié à l’alimentation. Enfin, c’est l’occasion de particuper à une aventure collective et de tisser des liens entre habitants d’un même territoire !

 

 
Plus d’infos

http://famillesaalimentationpositive.fr/




Recette saisonnière du week-end : un cake au chèvre et aux courgettes !

 

 
Ingrédients pour 6 personnes :

3 courgettes, 2 tomates, 4 petits chèvres frais, 3 œufs, ½  oignon, 100 g de farine, 1 sachet de levure, huile d’olive.

Préparation
 

– Faire revenir les courgettes coupées en fines rondelles dans l’huile d’olive et  l’oignon coupé en petits morceaux.
– Couper les tomates et les chèvres en petits morceaux.
– Y incorporer ensuite les tomates, le chèvre et les courgettes que vous aurez, une  fois la cuisson terminée, coupés en petits morceaux.
– Mettre dans un plat à cake préalablement beurré.
– Cuire 35 minutes au four à 180° (th 6).
 



La recette. Le gâteau au blé noir.

Recette de Perrine Lirzin.

 

Ingrédients :

– 300 g de farine de blé noir (ou sarrasin)

– 350 g sucre

– 4 œufs

– 1 sachet de levure

– 200 g beurre fondu

 

Mélangez le tout dans un saladier

Versez dans un moule à manqué beurré.

Cuire 30 minutes au four à 150 degrés.

 

 

Le blé noir bio se porte bien en Bretagne

D’origine asiatique, le blé noir a été importé d’Asie et est arrivé en Bretagne avec les celtes. Il s’implante dès le XV ème siècle, sous l’impulsion d’Anne de Bretagne. Au début du XX ème siècle, cette plante représente 300 000 hectares de culture dans la région. Mais à partir de 1950, elle décline brutalement, au profit des cultures de maïs et de blé. Dans les années 80, certains passionnés ont remis la plante au goût du jour, notamment dans le secteur de l’agriculture biologique. Aujourd’hui, on en compte de 3000 à 4000 hectares, dont 1277 hectares en biologique en 2012 (source : Agence bio, 2013). On dénombrait en 2012, toujours selon des chiffres de l’agence bio, 189 producteurs de sarrasin bio bretons. Si le blé noir est transformé en farine pour les galettes, le pain ou des pâtes, il est utilisé aussi par les brasseurs bretons pour certaines de leurs bières.

 

 

Plus d’infos

http://alimentation.gouv.fr/la-cure-de-jouvence-du-ble-noir

http://www.interbiobretagne.asso.fr/le-point-sur-la-filiere-sarrasin-bio-bretonne-15-1904.html

http://www.blenoir-bretagne.com

 

 




Festival du bout du monde : Quoi de neuf pour les filières biologiques et locales finistériennes ?

 
 
La recette pour des plats originaux ?  Des aliments frais, biologiques, locaux et de saison !

Durant 3 jours, les membres de l’association « La Maison de la Bio 29 » se sont activés, mobilisés et entraidés pour la restauration collective de produits frais, biologiques, locaux et de saison à l’occasion du festival du bout du monde.
Aux menus : sandwichs à la tome des Monts d’Arrée ou au chèvre de la Presqu’île d’en face servis avec du mesclun aux fleurs, du rougail-saucisses, des cookies et sablés de la boulangerie bio du Faou « Le Pain d’Antan », du far banane-choco-coco, des salades du bout du monde faites maison (sarrasin, couscous, betteraves crues, tomates, échalotes, concombres, citron…)

Eplucher, découper, rincer, rissoler, mijoter… Cela commence tôt le matin pour proposer des produits de qualité et des plats faits sur place. Un stand, des bénévoles et de la cuisine de terroir, il n’en fallait pas plus pour se démarquer et mettre à l’honneur la vie locale de la Presqu’Île, qui « se développe de plus en plus, et de façon positive. Chaque année, nous constatons une constante progression pour la consommation de nos produits » relate Sylvie Thomas, membre du Comité d’Administration de la Maison de la Bio 29, et traiteur biologique. Ici, tous les produits utilisés sont certifiés biologiques, achetés au plus près, sur la Presqu’île elle-même ou aux alentours de Plougastel. « On fonctionne au maximum avec des producteurs locaux, ainsi notre stand est une façon de montrer qu’il est possible de déguster des plats délicieux, tout près de chez soi, et à des prix raisonnables ! », mais le véritable objectif de l’association durant ces 3 jours est de « communiquer avec les personnes convaincues ou non de l’aspect éthique et respectueux de l’environnement des aliments biologiques. Ces produits sont accessibles à tous : il est important de continuer à les démocratiser ! » pointe Sylvie Thomas.

 
Une association au cœur de la production et de la consommation locale
 

Le soutien aux producteurs biologiques passe donc indéniablement par une démarche de la part des consommateurs, qui sont à même de choisir de respecter le vivant, à travers des pratiques durables pour les sols et les écosystèmes bretons. « C’est d’ailleurs tout naturellement que l’association s’est créée en 1988, en réunissant des consommateurs et des producteurs de la filière biologique qui portaient ces valeurs. Cette mise en relation est essentielle pour installer la garantie d’un lien social et d’une économie locale durables ! » précise Sylvie Thomas.

En effet, parmi leurs actions, la structuration de la filière locale et la mise en valeur des porteurs de projets est un point phare pour faire durer la filière biologique finistérienne. Des partenariats avec le Groupe des Agriculteurs Biologiques 29, la Maison de l’Agriculture Biologique et le Conseil Général du Finistère ont notamment permis d’approvisionner plus de 125 établissements
en produits biologiques.

 

De plus, ces collaborations ont également permis la réduction de l’usage des pesticides auprès des particuliers et des collectivités, grâce à l’organisation d’ateliers de jardinage, de formations et de conseils techniques. D’autres formations continues sur mesure sont proposées pour le personnel d’entreprises biologiques, le personnel de restauration collective, de l’entretien des espaces verts et des enseignants. À cela s’ajoutent des animations pédagogiques dans les écoles et les lycées pour sensibiliser, non pas seulement les consommateurs, mais le grand public à ce mode de consommation citoyen, avec la mise en place de conférences, d’ateliers cuisine, et même d’un guide interactif des points de vente.

Le développement des projets de ces filières et leur présence sur le territoire finistérien ont ainsi menée l’association à compter près de 300 adhérents artisans, agriculteurs, consommateurs et commerçants. Une réjouissance dont ne se cachent pas les consommateurs d’après Sylvie, puisque « pendant le festival, certains nous remerciait d’être là pour porter des valeurs en faveur d’un développement durable de notre territoire : on ressent donc toute l’importance d’agir dans cette démarche et le bienfait de notre présence ! »
 

 

 

Pour plus d’informations, consulter :

Maison de la Bio
Ecopôle
29460 DAOULAS

02.98.25.80.33