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Elocop, une épicerie locale et participative !

Alain Le Bris, Pierre Gualandi, Eddie Hameury et Sandrine Le Feur, sont quatre agriculteurs installés en bio, dans le secteur de Morlaix. Ils ont imaginé Elocop, une épicerie à la fois paysanne, locale, et collaborative, qui se situera à Pleyber-Christ, à quelques kilomètres de Morlaix. Elle devrait ouvrir au printemps 2015. « C’est le premier magasin de ce type à voir le jour sur le territoire de Morlaix Communauté », explique Pierre Gualandi, producteurs de porcs bio et vice-président de l’association « Croquez local à Pleyber » qui porte le projet. Un projet qui a pour origine l’acquisition par la commune de Pleyber-Christ d’une friche industrielle, située en plein bourg, avec l’idée d’en faire un espace mixte comprenant des habitations et des commerces. « La mairie voulait que des producteurs locaux investissent les lieux afin de commercialiser leurs produits et de conserver un dynanisme rural au sein de Pleyber-Christ », précise Pierre. Après des réunions d’information organisées avec Morlaix Communauté, la Chambre d’Agriculture et la commune, les quatre producteurs décident de prendre les choses en main et de mettre sur pied une épicerie qui aurait pour particularité d’être collaborative.

Une opération de « Crowfunding » pour faire participer les consommateurs

Concrètement, Elocop fonctionne pour le moment sous statut associatif. Dans le futur, elle devrait passer en Scic (Société Coopérative d’intérêt Collectif), avec une place pour les consommateurs au sein de la gouvernance. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’une opération de « crowfunding », c’est-à-dire de recherche de financement via les citoyens, va être mise en place prochainement. « Nous voulons donner à l’ensemble des usagers d’Elocop  la possibilité de participer à sa gouvernance », affirment les quatre porteurs de projet. L’association est également à la recherche de producteurs, artisans et fournisseurs locaux, afin de proposer « la gamme de produits la plus vaste possible ». « Pour le moment, nous savons que l’on pourra proposer, en plus de nos productions de viande et de légumes, du chocolat, du fromage de chèvre, du pain, des vins bios, du miel, des yaourts, des huiles essentielles… », précise Pierre. Deux réunions sont donc programmées pour informer le plus grand nombre de personnes et les faire participer au projet : le 3 juillet pour les agriculteurs et professionnels du secteur de l’alimentation, et le 11 juillet pour les consommateurs, afin de les encourager à participer au financement solidaire !

 
Plus d’infos

https://www.facebook.com/elocop.pleyber

 




La recette. Charlotte de courgettes au fromage avec un coulis de poivrons

Ingrédients :

4 courgettes

1 cuillère à soupe de menthe ciselée;

2 tranches de saumon fumé

3 poivrons (vert & rouge)

huile d’olive

1 gousse d’ail

2 oignons blancs

100 g de chèvre frais

100 g de carré frais

2 cuillères à soupe de crème fraîche

 

Préparation :

Couper les courgettes en très fines tranches sans les peler et les faire revenir dans de l’huile d’olive sans les colorer.

Tapisser 4 ramequins de film transparent alimentaire et remplir avec les rondelles de courgette en laissant de la place en haut.

Hacher une gousse d’ail et 2 oignons blancs.

Malaxer le chèvre frais et le carré frais avec 1 cuillère à soupe de crème fraîche puis rajouter 1 cuillère à soupe de menthe ciselée, l’ail, l’oignon et les tranches de saumon fumé coupées en fines lamelles.

Répartir la préparation dans les ramequins et bien tasser puis remettre des lamelles de courgettes au-dessus.

Recouvrir du film alimentaire et mettre au frais au moins 12 h.

Pour le coulis

Ouvrir 3 poivrons, verts pour le ton sur ton, rouges pour le contraste, les faire noircir sous le grill 20 mn et quand ils sont froids ôter la peau.

Les mixer avec une autre cuillère à soupe de crème fraîche pour obtenir une purée puis saler et poivrer.

Au moment de servir démouler les charlottes et servir avec le coulis, le tout très frais.

 

 

 

Plus d’infos

http://pm22100.net/JDC/JDC-Dinan.html
 




La recette. Charlotte de courgettes au fromage avec un coulis de poivrons

Ingrédients :

4 courgettes

1 cuillère à soupe de menthe ciselée;

2 tranches de saumon fumé

3 poivrons (vert & rouge)

huile d’olive

1 gousse d’ail

2 oignons blancs

100 g de chèvre frais

100 g de carré frais

2 cuillères à soupe de crème fraîche

 

Préparation :

Couper les courgettes en très fines tranches sans les peler et les faire revenir dans de l’huile d’olive sans les colorer.

Tapisser 4 ramequins de film transparent alimentaire et remplir avec les rondelles de courgette en laissant de la place en haut.

Hacher une gousse d’ail et 2 oignons blancs.

Malaxer le chèvre frais et le carré frais avec 1 cuillère à soupe de crème fraîche puis rajouter 1 cuillère à soupe de menthe ciselée, l’ail, l’oignon et les tranches de saumon fumé coupées en fines lamelles.

Répartir la préparation dans les ramequins et bien tasser puis remettre des lamelles de courgettes au-dessus.

Recouvrir du film alimentaire et mettre au frais au moins 12 h.

Pour le coulis

Ouvrir 3 poivrons, verts pour le ton sur ton, rouges pour le contraste, les faire noircir sous le grill 20 mn et quand ils sont froids ôter la peau.

Les mixer avec une autre cuillère à soupe de crème fraîche pour obtenir une purée puis saler et poivrer.

Au moment de servir démouler les charlottes et servir avec le coulis, le tout très frais.
 




« Près d’ici », pour une conso locale et de saison

L’origine du projet

Près d’ici est construit sur une demande forte en France : consommer mieux, local et à prix juste. Maxime-Alexandre, Anne-Laure et Claire en sont à l’origine. Elles, sont des « filles du pays » et connaissent la ville comme leur poche. Lui a la fibre entrepreneuriale depuis toujours. En 2013, il a notamment été lauréat « Les entrepreneuriales », programme piloté par le Pôle de l’entrepreneuriat étudiant en Bretagne. Un bon mélange pour implanter une activité. Ils décident alors d’ouvrir ce magasin dans la petite ville de Saint-Evarzec avec pour objectif d’offrir des produits locaux avec un rapport bon qualité/prix.

 

Des produits en circuits courts

A notre époque où règnent les supermarchés et les centres commerciaux, le concept de « Près d’ici » innove dans sa démarche économique et surtout dans son service. Les fournisseurs et les marges sont supprimés pour renouer des liens directs entre les consommateurs et les producteurs.

 

Une démarche consomm’acteur

« Près d’ici » s’introduit complètement dans une démarche consomm’acteur. Chaque produit dispose d’une fiche descriptive indiquant toutes les informations sur son origine. Ils proviennent d’une vingtaine d’exploitations agricoles installées à moins de 50 km du point de vente. Les fermiers bénéficient d’un gain de temps et d’une vente directe de leur produit aux clients. Au-delà de la vente, des ateliers pédagogiques, des rencontres avec les producteurs rythment la vie du magasin.

 
Un service digne des grandes enseignes

A l’inverse des magasins de producteurs fermiers aux horaires restrictifs, « Près d’ici » a su s’adapter aux besoins des clients. On peut y faire ses courses 6 jours sur 7 et jusqu’à 19h30. En plus des horaires d’ouverture très large, « Près d’ic »i propose un drive pour ceux qui n’ont pas le temps de faire ses courses. En quelques clics, on fait sa commande en ligne et on récupère son « panier » plus tard. Que demander de plus ?!

 

Avec plus de 1600 clients en un mois d’ouverture, on peut dire que le pari est réussi pour Claire et Maxime-Alexandre.

 
Pour leur rendre visite :

Près d’ici

2 place de l’église

29170 Saint-Evarzec

0298913125

http://www.magasinpresdici.fr/magasin




Et si on cuisinait végétarien?

Dans la cusine de la Biocoop de Lannion, les ustensiles et ingrédients sont de sortie. Deux fois par mois, le lundi et le jeudi, un petit groupe vient participer aux cours dispensés par Pascale Gourdon, nutritionniste et spécialiste de la cuisine végétarienne. Objectif : « Apprendre à cuisiner autrement, sans qu’il y ait forcément de la viande. Elle n’est plus alors l’élément principal du repas. », explique Pascale. Au programme du jour : steack de haricots rouges façon burger, suivi d’une panacotta aux fruits frais. Le petit groupe de six qui participe au cours écoute attentivement les explications de Pascale, qui prend le temps de détailler chaque recette, d’apporter trucs et astuces et de parler des produits utilisés. Place à la pratique, en binôme cette fois, pour cuisiner les plats, qui seront suivis d’une dégustation. « Les cours donnent des idées. Pas seulement concernant l’apport en protéines dans le cadre d’un régime végétarien, puisqu’on apprend aussi à cuisiner les légumes, les fruits, les céréales…on s’amuse. Les personnes présentes apprennent à mettre la main à la pâte, à être en contact avec ces produits parfois un peu bizarres, qu’on n’ose pas utiliser autrement, comme le miso (pâte fermentée à base de soja, ndlr), le tamari (sauce de soja, ndlr) par exemple », selon Pascale Gourdon. Et chacun pourra repartir avec la recette !

 

Suivez en image l’élaboration du steack de haricots rouges façon hamburger :

 

 

Ingrédients pour 3-4 personnes :

  • 70 g de haricots rouges (ou bien azukis) mis à tremper une nuit dans une grande quantité d’eau froide ou 200 g de haricots cuits.

  • 70 g de betterave rouge rapée finement

  • 30g de graines de tournesol ou noix concassées

  • 100g d’oignons émincés finement

  • ½ cuillère à café de thym et ½ cuillère à café de cumin

  • 3 cuillères à soupe de chapelure

  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive

  • 30g de comté

  • 1 cuillère à café de miso

  • 1 œuf

  • 20g de petits flocons de céréales

  • 1cm d’algue wakamé mis à tremper

  • sarriette

  • ½ tomate et un petit pain rond (facultatif)

  • salade verte

  • tamari, sel, poivre

 

Préparation

  • Egouter les haricots et les recouvrir d’eau froide. Ajouter l’algue et une cuillère à café de sarriette puis chauffer doucement jusqu’à ébullition. Continuer à feu doux pendant ¾ d’heure. Ajouter une pincée de gros sel puis continuer la cuisson pendant 15 minutes.

  • Emincer l’oignon, le faire doucement blondir dans une cuillère à soupe d’huile d’olive puis ajouter la betterave rapée. Laisser cuire 1 à 2 minutes à l’étouffée (donc à couvert à feu doux)

 

 

 

 

 

 

 

  • Dans un saladier, mettre les haricots (préalablement mixés après les avoir égouttés voir séchés avec un sopalin), et une cuillère d’huile d’olive dans laquelle on mélange le miso. Puis on ajoute les flocons, la betterave rapée cuite, l’oignon, l’algue finement découpée, le thym et le cumin, les graines et enfin l’oeuf. Bien mélanger et laisser reposer au moins une demie-heure. (les flocons doivent gonfler). Bien mélanger à nouveau et rectifier l’assaisonnement (+sel, poivre, tamari…) et la texture (assez épais pour en faire des galettes) en ajoutant éventuellement un peu de jus de cuisson des haricots ou bien de la chapelure.

 

 

 

 

 

  • Façonner des galettes à la main, les passer dans la chapelure afin de les recouvrir entièrement. Dans une poêle contenant une cuillère à soupe d’huile chaude déposer les galettes panées que l’on fera cuire entre 5 minutes et 10 minutes (en fonction de l’épaisseur) de chaque côté à feu moyen.

 

 

 

 

 

 

 

  • Ajouter sur chaque galette une tranche fine de fromage et une rondelle de tomate et mettre à gratiner quelques minutes au four en surveillant.

 

 

 

 

  • Servir sur une assiette garnie de salade verte assaisonnée avec un petit pain rond coupé en deux.

 

 

Au sommaire du hors-série

 

 

  • Décryptage

J. Montagard : « Le végétarisme, un art de vivre »
M. Onfray : « L’art de respecter et sublimer les produits »
Doit-on tous devenir végétariens ?
Nutrition : les règles de base
P. Gourdon : « Il faut écouter son corps »

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Plus d’infos

www.bretagne-durable.info

 




Et si on cuisinait végétarien?

Dans la cusine de la Biocoop de Lannion, les ustensiles et ingrédients sont de sortie. Deux fois par mois, le lundi et le jeudi, un petit groupe vient participer aux cours dispensés par Pascale Gourdon, nutritionniste et spécialiste de la cuisine végétarienne. Objectif