1

[Défi familles zéro déchet] Atelier chocolat

Comment réaliser soi-même ses petites gourmandises à base de chocolat, caramel, miel… ?Un atelier, qui s’est déroule chez le fabriquant de tablette de chocolat Grain de Sail à Morlaix, a permis aux familles du Défi d’apprendre à les fabriquer, le tout sans les déchets encombrants des emballages !

 

Place à la gourmandise ! Ca tombe bien, l’atelier se déroule chez Grain De Sail, la chocolaterie qui se situe sur le port de Morlaix. Après une visite des lieux, place à la cuisine ! Au programme, des recettes concoctées par Jacqueline, de l’association l’Hêtre et Lavoir. Bounty, pralins, mendiants, truffes…il y en a pour tous les goûts !

 

Les recettes

Au préalable, munissez-vous de moules en sillicone, plus simples à utiliser car ils n’adhèrent pas.

 

 

 

 

Les bounty

Pour 15 chocolats

200 g de chocolat
80 g de noix de coco .
50 g de lait concentré sucré ou crème de coco
1 à 2 cuillères à soupe de crème liquide (ou de lait de coco)


Faire fondre le chocolat au bain marie. Tapissez-en le moule uniformément . Mélanger dans un bol, la noix de coco avec le lait concentré sucré et un peu de crème (ou de lait de coco) Lorsque le chocolat a durci, mettre un peu de mélange coco dans les cavités. Fermer avec une couche de chocolat fondu. Démouler avec précaution.

 

Le caramel au beurre salé

Ingrédients

Pour 4 personnes

  • 160 g de sucre en poudre
  • 80 g de beurre demi-sel
  • 20 cl de crème liquide

Mettez dans une casserole le sucre et faites chauffer sur feu moyen pour obtenir un caramel à sec. Le sucre va commencer à se dissoudre, devenir liquide puis se transformer en un liquide ambré : ça prend à peu près 3 ou 4 minutes. Pendant ce temps, dans une autre casserole, faites chauffer la crème liquide et réservez.

Dès que le sucre est transformé en caramel, retirez la casserole du feu et ajoutez délicatement une petite partie de la crème. Attention aux projections. Remuez vivement et incorporez le reste petit à petit. Quand il n’y a plus de bouillons, ajoutez le beurre et remuez à nouveau jusqu’à consistance d’une crème moyennement liquide. Si la crème ne vous semble pas assez épaisse, remettez la casserole à feu doux et remuez jusqu’à ce que vous obteniez la consistance souhaitée.

Pour finir

Versez dans un bocal en verre, couvrez et réservez au frais

 

 

Chocolats au caramel (pour 15 chocolats)

200 g de chocolat noir à tapisser dans le moule .


Ajoutez le caramel au beurre salé et remplir les cavités chocolatées… Refermer avec du chocolat fondu et laisser durcir…
Démouler très, très délicatement.

 

 

 

Les mendiants (pour 15 mendiants)


200 g de chocolat
– fruits secs, fruits déshydratés,
– ou brisures de biscuits,
– ou amandes caramélisées


Faire fondre le chocolat, verser sur une plaque une cuillère à café de chocolat (ou dans le fond d’un moule à mini muffins) mettre quelques fruits secs ou confits (ou quelques éclats d’amandes caramélisées, ou de boules soufflées au chocolat coupées en petits morceaux)
laisser durcir.

 

 

Le praliné

200 g de chocolat noir
100 g de pralinoise (voir recette )
5-6 crêpes dentelles (gavottes)


Mélanger la pralinoise fondue et refroidie avec les gavottes écrasées
badigeonner le moule avec le chocolat noir fondu, lorsqu’il est sec remplir avec la croustillante pralinoise, mettre une nouvelle couche de chocolat noir.

 

 

La pralinoise

Dans une poêle, mettre des noisettes (ou un mélange noisettes-amandes) et le même poids de sucre en poudre

Chauffer jusqu’à obtenir un caramel blond.

Arrêter le feu et bien enrober les noisettes

Laisser refroidir sur un papier sulfurisé

Casser en morceaux et placer dans le robot (avec une lame)

Mixer : vous obtenez d’abord des petits granulés : le pralin ;

Mixer encore jusqu’à obtenir une pâte (si le robot chauffe, arrêter et recommencer plus tard). La pâte peut être granuleuse ou lisse, à votre choix

Faire fondre au bain-marie un peu de chocolat (noir ou au lait) et l’incorporer dans la pâte.

Remplir les coques de chocolat

 

 

Chocolats à la pâte à tartiner au chocolat cœur de noisette (pour 15 à 20 chocolats)


200 g de chocolat noir à 64% ou 70%
quelques cuillères à café de pâte à tartiner au chocolat
1 noisette par chocolat


Faire fondre le chocolat pour l’enrobage au bain marie en le tempérant (ajouter 2 carreaux de chocolat coupé en morceau dans le chocolat fondu ) pour obtenir un aspect brillant apres démoulage. Tapisser le fond des moules avec le chocolat fondu et laisser le tout sécher. Faire griller quelques minutes les noisettes au four ou à la poêle. Remplir les moules chocolatés avec  un peu de pâte à tartiner sans aller jusqu’au bord pour laisser la place pour faire le fond. Ajouter dans chaque empreinte une noisette. Former le fond en mettant une couche de chocolat fondu (reste du bain marie précédent) Laisser durcir le tout au froid. Démouler délicatement les chocolats.
Les conserver ou pas !! dans un endroit sec et frais.

 

Truffes

125 g de chocolat

75 g de beurre

2 cuillères de café ou de lait

1 jaune d’œuf

Fondre le chocolat avec le café ou la lait de manière à obtenir une pâte lisse .

Retirer du feu .

Laisser tiédir.

Ajouter un jaune d’œuf et le beurre en crème

Laisser raffermir et rouler les truffes avec noisettes ou noix de coco ou noix , sucre glace .

 

Truffes au miel

100 g de chocolat au lait et 100 g de chocolat noir

2 cuillères à soupe de miel

2 cuillères à soupe de lait concentré sucré

60 g de crème fraîche .

 

 

Truffes au butternut X 2

150g de tournesol décortiqués
10 dattes dénoyautées ou pâte de dattes
170g de purée de butternut ou autre….. patate douce, potimarron,
1/2 cc d’extrait de vanille 
1 càc 4 épices + pour saupoudrer
1 pincée de sel de mer

100 g de chocolat

1càs d’huile de coco

Faire tremper les graines de tournesol 2 h dans l’eau. Egoutter.
Dans un blender, mixer les graines avec les dattes, la purée, la vanille, les épices et le sel.
Placer le mélange au congélateur pendant 30 à 40 minutes pour que la pâte soit dure et plus facile à travailler.
Sortir la pâte, et former des boules avec vos doigts. Replacer ensuite au congélateur .
Faire fondre le chocolat au bain marie avec l’huile de coco.

Glacer les truffes dans la mélange .

Saupoudrer d’épices. Réserver au frais jusqu’à la dégustation. 

 

 

Pâte d’orange comme les espérantines de MARSEILLE 

Des écorces de 4 oranges, mises à cuire dans de l’eau pendant 1 heure .Les égoutter, les mixer.

Ajouter du sucre 60g, de la poudre d’amandes 70 g, et 20 g d’huile d’olive.

Mixer le tout finement et y fourrer les chocolats ou manger tel quel !!

 

 

Focus sur…Grain de Sail

Grain de Sail est une entreprise morlaisienne qui produit du café et du chocolat. Elle est la seule entreprise bretonne a torrefier ses fèves de cacao. D’ici l’année prochaine, l’entreprise compte bien convoyer ses matières premières à la voile ! En attendant, elle propose une gamme de 11 variétés de tablettes de chocolat, toutes en bio (noir, au lait, à la pointe de sel…). L’atelier de production est installé à Lanmeur à côté de Morlaix, atelier dans lequel oeuvrent des travailleurs de l’Esat des Genêts d’Or.




Dans les cantines morlaisiennes, on lutte contre le gaspillage alimentaire

omment faire baisser le poids des poubelles des cantines scolaires ? C’est une des questions qui a été abordée lors des rencontres régionales du Reeb qui ont eu lieu à Morlaix en février. Pour échanger sur cette problématique, un groupe de participants est parti à la découverte de la cantine de l’ecole Jean-Piaget à Morlaix, ville où des actions ont été mises en place pour sensibiliser les élèves au gaspillage alimentaire et prévenir celui-ci. Elles ont d’ores et déjà permis une baisse du gâchis.

29 kilos, c’est le poids moyen jeté chaque année par chaque français à la poubelle. Si le gaspillage alimentaire peut provenir des particuliers, une bonne partie est également issue de la restauration collective. Cette thématique a été évoquée lors des Rencontres 2018 du Reeb (Réseau de l’Education à l’Environnement en Bretagne), qui se sont tenues en février à Morlaix. A cette occasion, la cantine de l’école Jean-Piaget, située dans le quartier de Kerfraval à Morlaix, a ouvert ses portes à un groupe de participants aux rencontres.

« La cuisine centrale de Morlaix confectionne chaque jour 3700 repas, et alimente sept restaurants autour », explique en préambule Sophie Gallou, responsable de la cuisine centrale, présente sur place. En 2015, la question du gaspillage alimentaire a commencé à être évoquée avec Morlaix Communauté. En juin 2016, un diagnostic et une pesée ont alors été réalisés. « Il s’avérait que le volume d’aliments jetés s’élevait à 124g par plateau, alors que la moyenne nationale est de 120 grammes », précise la responsable.

Un travail a été donc été réalisé pour faire baisser cette moyenne. « Nous avons notamment mis en place des actions au niveau du service. Il faut pour cela que les équipes soient impliquées et motivées», précise Sophie Gallou. Au menu : appropriation des repas par les enfants, sensibilisation au gaspillage, mise en place de rations adaptées…Ainsi, un travail a été mené avec l’Ulamir-Cpie auprès des élèves, avec création de campagne d’affichage et réalisation d’un CD autour du gaspillage. Les enfants sont invités également à écrire eux-même le menu du jour sur un tableau de la cantine, afin de mieux s’approprier le repas. Des petits gestes pratiques sont désormais réalisés : les élèves utilisent des grands bouchons bleus ou des petits rouges afin de symboliser auprès du personnel leur grande ou petite faim, ce qui permet d’adapter les rations. Le pain est présenté en fin de service, ce qui fait qu’on est moins tenté d’en prendre une grande ration. Et les fruits sont présentés épluchés, ce qui entraine une plus grande consommation de ceux-ci, qui sont de fait moins jetés. La réservation des repas se fait également désormais par internet, ce qui permet d’anticiper sur les absences, car les parents peuvent désinscrire les enfants jusqu’au jeudi pour la semaine suivante.

Toutes ces actions, même si certaines peuvent paraître anodines, ont eu un impact. « On est passé désormais à 64g de gâchis par plateau. On a pour objectif de passer à 62g l’année prochaine, ce qui fera une diminution de 50%. Même si les résultats ne sont pas les mêmes d’une école à l’autre, il y a eu partout une baisse significative », se félicite Sophie Gallou. Cette réduction du gaspillage alimentaire dans les cantines morlaisiennes a permis d’engranger une économie de 13400 euros par an. « Les élus ont choisi de réinvestir la somme sur de l’approvisionnement local bio et conventionnel », commente la responsable de la cuisine centrale. Des yaourts bio issus du magasin de producteurs de Guerlesquin « Du foin dans les sabots » sont ainsi servis une fois par mois, les légumes sont issus de circuits courts, et bientôt du pain de la boulangerie bio Canevet de Saint-Thegonnec sera disponible dans les cantines morlaisiennes…




Grain de Sail, une Graine d’Aventure

(Plume Citoyenne de Ianis et Gwendoline, élèves de 1èere S au Lycée Agricole de Suscinio à Morlaix) Il y a 8 ans maintenant, l’entreprise Grain de Sail ouvrait ses portes. Une chocolaterie-torréfaction installé au Port de Morlaix semblable à toutes. Mais elle a décidé d’élaborer un projet environnemental et humain ayant pour rêve aucune émission de dioxyde de carbone, grâce notamment à l’utilisation d’un voilier pour le transport.

Le projet Grain de Sail a été créé il y a 10 ans. Son nom a pour origine la graine de cacao. Elle a été créée à l’initiave de Jacques Barreau, de son frère et de Francois Liron, deux fois sacré champion de France à la voile. A eux trois, ils ont érigé une entreprise florissante de chocolats et de café. Autrefois ingénieur éolien, Jacques Barreau s’est totalement réorienté tout en gardant sa pensée écologique.

En 2013, la «Torréfaction de la Baie », torrefaction de café morlaisienne a atterri sur le marché. Elle s’est progressivement développé. Comme nous le disait Jacques Barreau : « il fallait aller dans la complexité des le début ». C’est pourquoi son projet de voilier écolo lui est venu à l’idée pour faire face à la concurrence que l’on trouve dans les grandes enseignes. Son but était de proposer un café de qualité mais qu’il y ait une certaine touche écologique et humaine. C’est ainsi que l’histoire du voilier Votaan 72 a vu le jour.

L’équipe de Grain de Sail avec les deux frères Barreau (à gauche et au centre) et Francois Liron (à droite)

 

Le projet de ce bateau s’est développé dans l’idée d’aller chercher les matières premières sans émettre aucune pollution. De plus, les fèves de cacao présentes au même endroit que le café, c’est-à-dire les Caraïbes, allaient donner un nouveau jour à la Torréfaction de la Baie en proposant du chocolat en plus du café. A partir de l’Eté 2016, les tablettes de chocolats étaient mises en rayons dans les magasins du Finistère. Ce produit de qualité étant un produit très prisé, Grain de Sail ne voulait pas proposer un prix trop élevé pour ne pas effrayer le grand public. C’est pourquoi elle propose un produit à un tarif identique au marché mais d’une qualité exceptionnelle. Vendu dans plusieurs enseignes regroupant au total une quarantaine de magasins, Grain de Sail a su se faire connaître du grand public.

C’est alors que le voilier a enfin pu débuter son développement.

Ce voilier exceptionnel de 22 mètres de long pourra supporter une capacité de 35 tonnes. Avec quatre traversées par an, cela équivaut ainsi à 70 tonnes de marchandises par an. A bord, le maximum de passagers sera de 5 personnes dont 3 membres d’équipage et 2 personnes en plus disponibles avec cependant des bases de navigation en mer.

Le but de cette manœuvre est de moderniser le transport à la voile pour remplacer le transport par cargo, certes peu onéreux mais très polluant.

La finalisation de ce bateau achèverait une étape importante dans le développement de l’entreprise.

A terme, Jacques Barreau et son équipe veulent créer un réseau européen décarboné consistant à utiliser ce genre de voilier. Ils veulent ainsi dupliquer cette idée et créer une flotte de bateaux de ce type qui seront avec évolution de plus grande taille et avec une capacité plus importante. Grain de Sail veut donc dupliquer son entreprise partout dans le monde. De même, ce voilier servirait à exporter du vin vers les Etats-Unis.

C’est donc un voyage à travers l’Amerique et l’Europe qu’attend les navigateurs.

Le bateau est en pleine construction et des essais devraient débuter début 2019

D’autre part, Grain de Sail n’oublie pas la dimension sociale du développement durable, en travaillant en partenariat avec l’Esat de Lanmeur, un centre d’aide par le travail pour handicapés.

C’est à Lanmeur qu’a lieu la transformation du chocolat liquide en tablettes.Grain de Sail a donc permis à de nombreux handicapés de travailler tout en faisant attention à leur charge de travail et en permettant de garder une constante de production.

Il ne reste plus que le pilier économique qui lui vient d’une rentabilité simple avec une surveillance du budget, des dépenses, des achats de la part de l’entreprise lui permettant ainsi de garder une certaine stabilité.

De fait l’entreprise Grain de Sail remplit les caractéristiques du développement durable avec un équilibre entre social, économie et environnement, avec le bateau, sa rentabilité et son aide locale. On peut ainsi dire que Grain de Sail est une entreprise durable et qui nous l’espérons le restera…




Et si on passait un mois sans aller au supermarché ?

Arrêter de faire ses courses dans la grande distribution pendant un mois pour privilégier les circuits courts et les producteurs locaux, voilà l’objectif du défi « Un mois sans supermarché » qui aura lieu durant tout le mois de février. Lancé par des suisses, il est décliné en Bretagne et piloté par Les Jeannettes morlaisiennes !

Après le défi « Rien de neuf » pour essayer de se passer de produits neufs en 2018, voilà un nouveau défi auquel on peut s’essayer au mois de février 2018 : « Un mois sans supermarché ». Le challenge a été lancé par le site suisse En Vert et Contre Tout, qui propose un tas d’informations et d’astuces écologiques. Après avoir essaimé dans toute la Suisse Romande, le défi dépasse les frontières helvétiques pour arriver cette année en France. Objectif de l’opération : privilégier durant un mois les alternatives aux achats en supermarché. « Durant le mois de février, fuyons les grandes enseignes pour privilégier les petits commerçants, les maraîchers, les épiceries de village, les producteurs locaux, les magasins vrac, etc…Un mois pour tester d’autres habitudes de consommation et pour voir celles que nous pouvons adopter dans notre vie quotidienne ou pas… », peut-on lire sur la page Facebook de l’événement, qui a ses déclinaisons dijonnaise, savoyarde, bérichonne, haute-savoyarde…mais aussi bretonne ! Le groupe facebook « Février sans supermarché – le défi breton » a ainsi été lancé. Et ce sont les Jeannettes, les deux morlaisiennes Pauline et Chloé dont Eco-Bretons vous a déjà parlé, qui ont été chargées de gérer ce défi dans la région ! Le groupe servira à échanger adresses et conseils. Actuellement, ce sont déjà plus de 2000 bretons qui se sont montrés désireux de participer au grand défi collectif !

Pour participer, rendez-vous sur la page Facebook « Février sans supermarché, le défi breton »




Brest Coop : bientôt un supermarché coopératif et participatif ?

C’est le lancement d’un projet qui s’étalera sur deux ans : la création d’un supermarché coopératif et participatif à Brest ! La première réunion aura lieu le mercredi 31 janvier au Patronage Laïque du Pilier Rouge, ce sera le moment de découvrir le fonctionnement d’un supermarché collaboratif, de venir avec sa boîte à question et son envie de s’associer à l’équipe. Des commissions sur les différents sujets seront créées et chacun sera libre de rejoindre l’une d’entre elles.

Y’a t’il des salariés ? Faut-il être adhérent pour acheter des produits dans ce supermarché ? Dans quelle mesure doit-on s’investir ? Quels sont les avantages de ce type de fonctionnement ? Qui choisit les produits ? N’y a t’il vraiment aucun salariés ? Mélanie, une des porteuse du projet, en interview sur RCF le 18 janvier dernier [le podcast est à retrouver sur leur site internet] répondait à quelques unes de ces questions.

« Il n’y a pas de client, c’est des adhérents, des membres. Ils achètent des produits de ce supermarché, ils participent au fonctionnement de ce supermarché et ils peuvent également avoir des parts de ce supermarché. Tout est à définir, chaque supermarché définit son propre fonctionnement.« 

La jeune femme n’a pas manqué de rappeler que plusieurs expériences de supermarchés coopératif existaient, notamment la plus connue d’entre elles, celle de New York à Park Slope qui compte aujourd’hui plus de 16 000 membres. En France on pense notamment à Scopéli à Nantes, Superquinquin à Lille, Otsokop à Bayonne, La cagette de Montpellier, l’élèfan de Grenoble et quelques autres. Libre à chacun de s’en inspirer mais de construire un fonctionnement qui s’adapte à la demande locale.

Les autres questions seront à poser à la réunion du 31 janvier ! Pour les curieux, pour les âmes engagées, pour les personnes un peu perdues, pour ceux qui ne savent plus comment consommer : le rendez-vous est à ne pas manquer !

 >> En clair

> Réunion le 31 janvier de 20h à 22h au Patronage Laïque du Pilier-Rouge
L’événement est à retrouver sur Facebook.

Interview de Mélanie, une des porteuse du projet Brest Coop, sur RCF, le 18 janvier dernier

Pour en savoir plus sur les supermarchés coopératifs on vous invite à jeter un coup d’oeil au film Food Coop, qui a été diffusé en novembre 2017 au cinéma Les Studios. Le film présente la coopérative alimentaire de Park Slope où 16 000 personnes y travaillent 3 heures par mois pour payer des produits alimentaires à un prix abordable




A Morlaix, on glane solidaire !

Récupérer les légumes laissés dans les champs après la récolte, et en faire dons à des associations d’aide alimentaire, tel est le principe du « glanage solidaire ». Déjà en place sur Saint-Malo et Rennes, ce type d’opération voit aujourd’hui le jour sur le territoire de Morlaix. Une première opération-test, portée par l’Adess du Pays de Morlaix, a eu lieu au lycée agricole de Suscinio il y a quelques jours.

En ce jeudi après-midi d’automne, nous avons rendez-vous sur l’exploitation du lycée agricole de Suscinio, à Morlaix. C’est là que se tient la première opération de « glanage solidaire » organisée sur le secteur. Une « opération-test, afin de voir comment ça fonctionne », explique Baptiste Bertrand, chargé de mission « économie circulaire » à l’Adess (Association de Développement de l’Economie Sociale et Solidaire) du Pays de Morlaix. Une expérimentation qui prend exemple sur des campagnes de glanage solidaire déjà menées à Saint-Malo, par le pôle ESS du secteur, depuis 2015, et depuis 2016 à Rennes. Là bas, des campagnes de glanage sont organisées deux à trois fois par semaine !

Le principe du « glanage solidaire » est simple : il s’agit de ramasser les légumes qui restent dans les champs après la récolte. Tout ce qui est ainsi récupéré va à une association. « Ici,nous récoltons pour le Secours Populaire », précise Baptiste. Une partie des légumes servira également pour un ciné-débat sur l’économie circulaire organisé le lendemain. Le glanage solidaire est ouvert à tous. Ce jeudi à Suscinio, des bénévoles de l’association morlaisienne des Temps-Bouilles, qui porte un projet de ressourcerie alimentaire sur le territoire, sont par exemple de la partie. « L’idée est aussi, avec ce type d’opération, outre la lutte contre le gaspillage alimentaire, de favoriser l’inclusion et la mixité sociale. Les glaneurs peuvent être des personnes suivies par des structures sociales, en insertion, bénéficiaires de l’aide alimentaire, en situation de handicap, ou toute personne volontaire. On souhaite d’ailleurs travailler avec des structures d’insertion du territoire. Don Bosco, le CCAS et la Mission Locale se sont déjà montrées intéressés », détaille Baptiste. Lors de cette première opération, ce sont 20 kilos de tomates, 16 kilos d’aubergines, 5 kilos de poivrons, et 180 kilos de potimarrons qui ont été récoltés ! Un résultat encourageant qui devrait amener l’organisation d’autres campagnes de glanage. Un appel aux producteurs du territoire intéressés est lancé !