1

Le réseau « Nous » ouvre sa deuxième épicerie anti-gaspi à Saint-Malo

À l’occasion de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, le réseau « Nous » a ouvert une deuxième épicerie anti-gaspi le 23 novembre, à Saint-Malo.

La première épicerie « Nous » a eu du succès : plus de 7 000 clients par mois, 150 fournisseurs qui jouent le jeu de l’anti-gaspi et 180 tonnes de nourriture valorisées et sauvées de la poubelle. Ouverte au mois de mai à Rennes, cette épicerie un peu spéciale ne vend effectivement pas les même produits que ceux que l’on peut retrouver dans les autres supermarchés… Enfin pas exactement.

« 10 millions de tonnes de nourritures sont jetées chaque année en France. »

Dans cette supérette, les produits vendus auraient dû aller à la poubelle. Une vraie aberration quand on sait qu’ils sont encore consommables. Ce sont des produits qui présentent un défaut d’emballages, des produits issus des aléas des transporteurs, des fins de séries, des produits dont la DLUO (Date Limite d’Utilisation Optimale) est dépassée ou des dates courtes. Bref, ce sont des produits de qualité, refusés par les circuits traditionnels de distributions pour des petits défauts.

Cette épicerie permet non seulement de proposer aux producteurs et aux fabricants de revaloriser leurs invendus à un prix juste, mais également d’offrir aux consommateurs un nouveau mode de consommation. Les fruits et légumes (biologiques, locaux, conventionnaux), les produits frais et surgelés, les produits d’épicerie, d’hygiène et les produits en vrac que l’on peut y retrouver sont vendu en moyenne 30 % moins cher que dans les autres supermarchés. Charles Lottmann, co-fondateur du projet, déclare à l’Info Durable que « quand on sait que le budget alimentaire moyen en France selon l’Insee est de 3600 euros par an et par personne, un magasin comme le nôtre permet à une famille de 4 personnes de faire jusqu’à 2 000 euros d’économie ».

Une deuxième épicerie « Nous » à Saint-Malo

Une deuxième épicerie « Nous » a donc ouvert ses portes, à Saint-Malo cette fois-ci, dans la zone commerciale de St-Jouan-des-Guérêts (derrière le magasin Action), le 23 novembre. « Nous retrouvons dans ce magasin tout ce qui a fait le succès de notre première épicerie », comme la décoration en matériaux recyclés, assure Anthony Mauduit.

Des épiceries anti-gaspi « Nous » verront le jour très prochainement à Angoulême, Caen, Vannes et en région nantaise, « puis dans toute la France avec 20 magasins en 2020 ».




Pesticide, lobby et malbouffe au programme de la 8e édition de « Libre en littérature »

La fédération des café-librairies de Bretagne organise la 8ème édition de « Libre en littérature ». À Berrien, ce week-end, le café-librairie l’Autre Rive propose de réfléchir et de débattre sur l’état de notre planète.

Malbouffe, pesticides, lobby, écologie, le programme de « Manifeste pour la planète » s’annonce chargé. Dans le cadre de l’édition « Libre en littérature », deux temps forts auront lieu au sein des Monts d’Arrée.

Le samedi 10 novembre, à la salle Asphodèle de Berrien, venez à la rencontre d’Hervé Kempf, journaliste, auteur de nombreux essais et fondateur du web média Reporterre. Fabrice Nicolino sera également de la partie : récemment, ce journaliste et essayiste (auteur de Lettre à une petiote sur l’abominable histoire de la bouffe industrielle), a co-écrit le manifeste Nous voulons des coquelicots.

« Ecocide »

Le dimanche 11 novembre, le documentaire « Le Roundup face à ses juges », de Marie-Monique Robin, sera projeté au cinéma Arthus de Huelgoat. Ce documentaire a pour objectif d’entendre les témoignages des victimes et des experts, afin de prouver la dangerosité du roundup pour l’écosystème et pour notre santé. Ensuite, au café-librairie l’Autre Rive, une rencontre avec la réalisatrice est organisée.

Le programme de cette 8ème édition de « Libre en littérature » est à retrouver ICI.

Information & réservation :

L’Autre Rive, Restidiou vraz, 29690 Berrien
02 98 99 72 58
lautre-rive@hotmail.fr
http://autrerive.hautetfort.co




La recette du week-end. Cake au potiron et aux pommes.

Ingrédients :

– 2 pommes

-100g de potiron

-250g de farine

-15cl de crème liquide

-1 sachet de levure

-110g de sucre roux

-90g de beurre

-3 oeufs

 

Préparation

-Préchauffer le four à 180°

-Laver les pommes, les épépiner, les couper en morceaux.

-Peler le potiron, le couper en morceaux.

-Faire fondre à la poêle 30 grammes de beurre, y déposer pommes et potiron avec 30g de sucre, laisser cuire 5 minutes.

-Verser dans un saladier le reste de sucre, le reste de beurre (préalablement fondu), les oeufs entiers, et fouetter.

-Incorporer la farine et la levure, bien mélanger, ajouter la crème liquide et le contenu de la poêle.

-Verser dans un moule à cake et enfourner pour 45 minutes de cuisson.

 

 

Plus d’infos

http://pm22100.net/JDC/JDC-Dinan.html

 




A Quimper, Ils veulent ouvrir le premier café-salon de thé 100% bio cet automne

A Quimper, Pina et Geoffrey ont pour projet d’ouvrir le Yuva Organic Coffee dès cet automne. Un coffee shop 100% bio avec des boissons issues du commerce équitable, où l’on pourra également manger le midi à base de produits frais et locaux. Le couple a lancé un financement participatif, indispensable à la réalisation du projet.

Cappucino, Latte, Machiatto, thé…mais aussi brownie, cookie, cheesecake, le tout 100% bio…voilà ce qu’on pourra (entre autre!) trouver au Yuva Organic Coffee à Quimper. Prévu pour ouvrir à l’automne, l’établissement sera le premier de ce type dans la ville. A l’origine du projet : Pina et Georffrey un jeune couple, basé dans le Sud Ouest. Tous les deux psychologues de formation et amoureux de la Bretagne, ils ont souhaité se réorienter professionnellement afin d’être « acteurs à part entière dans le domaine de la consommation durable », confie Geoffrey.

Le Yuva Organic Coffee proposera ainsi toute une gamme de thé et café issus de l’agriculture biologique et du commerce équitable. Des jus de fruits, pâtisseries faites maison, et salades, quiches, sandwichs pour le midi, seront également au menu. En plus d’être 100% bio, les produits seront majoritairement issus de fournisseurs locaux. Une offre sera également proposée pour les personnes ayant des régimes spécifiques ou des intolérances alimentaires (vegan, sans gluten…).

Hormis la nourriture, le Yuva Organic Coffee a aussi voulu axer ses efforts sur la réduction des déchets, la décoration,l’énergie et l’eau. Ainsi, Pina et Geoffrey précisent que les déchets seront recyclés et compostés, et que pour la vente à emporter, les emballages seront écologiques et biodégradables. Les clients seront également invités à emporter leurs boissons dans des « ecoffee Cup » réutilisables. La décoration sera issue de récup’, ou fabriquée grâce à des palettes. L’eau sera filtrée, et l’électricité utilisée sera issue des énergies renouvelables. A noter également, l’organisation d’événements pour donner de la vie au lieu.

Afin de mener le projet à bien, le couple, qui est suivi par la Chambre des Métiers et de l’Artisant du Finistère et par Intiiative Cornouaille, a lancé une opération de financement participatif. Le but : récolter 6000 euros, afin de compléter leur apport personnel, pour pouvoir obtenir un prêt d’honneur et un prêt bancaire. Les frais d’enregistrement, de matériel et de mobilier pourront être ainsi couverts grâce à la cagnotte. Il reste 25 jours pour y participer ! Pour cela, rendez-vous sur la page Ulule du projet : https://fr.ulule.com/yuva-organic-coffee/

Plus d’infos

La page Facebook Yuva Organic Coffee




Un projet européen autour de l’alimentation durable avec Al’Terre Breizh

L’association Al’Terre Breizh, basée à Quimper, travaille depuis quelques années autour de l’alimentation durable. Elle a décidé d’aller plus loin en lançant un projet européen, en compagnie de deux organismes anglais. Baptisé « Coo-L Food », il vise à réduire l’empreinte carbne liée à l’alimentation grâce à des changements de comportements et de consommation, grâce notamment à un outil qui permet de prendre des engagements et d’en mesurer l’impact.

Le 21 juin, 70 personnes se sont réunies à l’invitation de l’association Al’Terre Breizh à Quimper, autour d’un « banquet zéro gaspi ». C »est l’une des activités de la structure : travailler à partir d’invendus, afin de proposer des recettes colorées et originales, le tout sans viande. L’occasion également pour l’association de présenter le projet « Coo-L Food ». Un projet européen, mené avec deux organismes anglais, qui travaillent autour de l’alimentation durable et de la réduction de l’empreinte carbone : Cornwall Food Foundation, et Pect. Car l’objectif du projet est de « réduire son empreinte carbone liée à l’alimentation grâce à des changements de comportements et à de choix de consommation plus respectueux de la nature et de la santé », explique Audrey, chargée de mission chez Al’Terre Breizh.

Le projet a démarré dès 2015, avec la mise en place d’outils pédagogiques autour de l’alimentation. En 2016, l’association créé le « compteur gourmand », outil qui permet de chiffrer les « petits » changements de comportement alimentaires : l’utilisateur choisi sur quoi s’engager dans son foyer durant un an parmi 3 propositions : lutter contre le gaspillage de pain, combattre le gachis de yaourts périmés, manger un certain nombre de repas sans viande ni poisson par semaine.

C’est cet outil qui va être développé de façon plus ambitieuse grâce au projet Coo-L-Food, qui bénéficie du soutien du fonds européen Interreg France-Angleterre. « Le projet se construit autour de trois grands axes sur deux ans », détaille Audrey. « On va ainsi travailler sur un nouvelle version du « compteur gourmand », qui comprendra 10 engagements : manger bio, local, de saison, à base de produits vendus en vrac, préparés maison, préparation à l’avance, manger davantage de cru… ». Le deuxième axe va se concentrer sur le suivi des participants, qui sera quasi-automatisé : chacun enverra les résultats de son « défi », ce qui « permettra de calculer de façon réelle les gains au niveau de l’empreinte carbone », d’après Audrey.Un groupe de 10 familles sera suivi également en France, de même qu’un groupe de 10 familles en Angleterre, comme ce qui se fait pour les « Défis Familles à Alimentation Positive » ou le « Défi Familles Zéro Déchet » à Morlaix. Enfin, le troisième axe de travail consistera au déploiement de l’outil, pour qu’il soit « le facilement réplicable, à moindre coût, pour d’autres associations », selon Audrey. L’idée est alors de former d’autres structures à l’utilisation de l’outil pour en faire des « ambassadeurs ». Seize structures françaises et anglaises devraient être de la partie. Et pour clôturer le projet, un « challenge » inter-Manche devrait être organisé, avfin de montrer que tous ensemble par de petits gestes il est possible de faire baisser l’empreinte carbone liée à son alimentation. Bon pour la planète, mais aussi pour la santé et le porte-monnaie, car changer de comportement permet également des économies !

Découvrez les buffets anti-gaspi d’Al’Terre Breizh en vidéo :

Buffets zéro-gaspi d’Al’Terre Breizh from Penn Ar Web on Vimeo.




Que mettre dans son assiette et dans son verre aux Vieilles Charrues ?

Quatre jours de festival, ça creuse et ça donne soif, surtout quand le soleil est de la partie. Mais il est possible de manger autre chose que de la saucisse et de boire autre chose que de la bière industrielle sur le site de Kerampuilh ! Le festival, malgré sa taille de mastodonte, essaie de diversifier son offre alimentaire et intègre du bio et du durable.

 

Si la programmation musicale est le plat de résistance, impossible de faire l’impasse sur la nourriture. Pour tenir durant quatre jours, il faut manger ! Traditionnellement, on opte pour les frites, les chipos, les merguez et autres kebabs qui « tiennent au corps ». Ca nourrit, mais c’est gras ! Et puis pas très original ni forcément bon…

Depuis quelques années, les Vieilles Charrues ont diversifié les stands alimentation présents sur le site. Cela va de pair avec un accueil du public qui s’améliore au fil des années. Sur les 1040 m2 de stands, on trouve ainsi depuis quelques temps de la cuisine du monde (plats asiatiques, paella, couscous…), mais aussi un stand végétarien, une saladerie, des fruits frais…De quoi changer du traditionnel sandwich. Le tout dans une démarche qui se veut un peu plus soucieuse de l’environnement et de l’économie locale, puisque la régie alimentaire du festival privilégie « dans la mesure du possible » les produits bio, locaux, et issue d’une agriculture durable (utilisation des pesticides et des polluants limitée). Cette année, nouveauté : des chefs étoilés et des meilleurs ouvriers de France bretons ont été invités à concocter des plats (wraps frais, burgers (dont des burgers végétariens), tapas…) pour le public. De quoi rajouter encore un peu de choix dans l’offre déjà bien garnie ! Idem pour les boissons. Au fil des ans, le bar breton a su trouvé sa place, avec au menu un large panel de bières issues de brasseries situées aux quatre coins de la Bretagne, dont des bio là encore. Idem pour les vins : on trouve aujourd’hui un bar à vins bio. Reste un point sur lequel travailler : le gaspillage alimentaire !