Deuxième édition du Printemps des Transitions le dimanche 23 mars à Saint-Martin-Des-Champs (29)

Dimanche 23 mars, un collectif de huit associations (En Vrac à l’Ouest, Resam, Pôle ESS du Pays de Morlaix, Bretagne Vivante, Héol-Agence Locale pour l’Energie et le Climat du Pays de Morlaix, Au Fil du Queffleuth et de la Penzé, Ulamir-CPIE et Eco-Bretons), en partenariat avec Morlaix Communauté, propose la deuxième édition du « Printemps des Transitions », au Roudour à Saint-Martin-Des-Champs (29). Au programme : des conférences, ateliers, animations, spectacle pour enfants…Ainsi qu’un « village des associations locales » réunissant les acteurs et actrices des transitions sur le territoire.

Cette année, le festival fait peau neuve, organisé par un collectif de huit acteurs associatifs du territoire, en partenariat avec Morlaix Communauté. Objectif de cette deuxième édition : être un événement encore plus ludique et interactif.

Au programme de la journée, qui se déroulera de 10h à 18h : conférences, animations, expos, ateliers, spectacle pour les enfants…

Les grands temps forts :

  • 10 h : Présentation du projet de Sécurité Sociale de l’Alimentation, par le Collectif SSA du Pays de Morlaix.
  • 11h30 : spectacle de la Drim Tim, troupe de théâtre d’impro de Morlaix.
  • 16h : Spectacle pour enfants « le super pouvoir de l’eau », par le Théâtre à Molette.
  • 17h : Conférence de Claire Cariou, alias l’Eclaireuz, fondatrice de l’association « Cote Waste », qui évoquera son tour de Bretagne à vélo à la rencontre de démarches zéro déchet mises en place par les professionnels.

Tout au long de la journée, le « village des associations » proposera des animations en continu. On pourra ainsi découvrir pas moins de 19 structures, et de nombreuses activités autour de la réduction des déchets (faire sa lessive, coudre son sac à vrac, faire un beewrap, découvrir le compost, comparer le poids de sa poubelle…), de l’énergie (décryptage des factures d’électricité, découvrir la production d’énergie citoyenne et renouvelable…), de l’alimentation (quizz sur le gaspillage alimentaire…), de la biodiversité (atelier de fabrication d’hôtel à insectes, découverte des plantes sauvages comestibles…)…Des temps d’échanges autour de l’eau, de l’habitat, de la monnaie… sont également prévus. un « repair café » permettra d’apprendre à réparer ses petits objets du quotidien (petit électroménager, jouets…).

Le jeune public ne sera pas oublié : des ateliers de fabrication d’instruments de musique avec du matériel de récupération, de décoration à partir d’éléments naturels, de pâte à modeler… sont au menu.

Eco-Bretons sera également de la partie, avec un stand partagé avec le Pôle ESS du Pays de Morlaix. Vous pourrez y retrouver notamment une présentation de différents titres de presse alternative et « pas pareille ».

A noter, deux nouveautés cette année : les paiements sur le festival se feront exclusivement en Buzuks, la monnaie locale. Il sera possible d’échanger des euros en Buzuks dès l’entrée, et ce, sans avoir à adhérer à l’association. Les Buzuks restants pourront être échangés en euros à la sortie.

Une « zone de gratuite » sera également installée pour la première fois. Le principe est le suivant : déposez un objet propre, réutilisable, et dont vous ne vous servez plus, et repartez avec un autre (jouet, livre, outil, vaisselle, vêtements…).

Voici le programme détaillé :


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La recyclerie Treuzkemm fait sa Treuz’volution à Quimper

Treuzkemm, recyclerie associative de Quimper, va acquérir cette année de nouveaux locaux plus grands et mieux adaptés à son activité et à l’accueil du public. Pour financer cette transition et les différents aménagements, un appel aux dons a été lancé.

Cela fait maintenant 11 ans que la recyclerie Treuzkemm collecte, trie et valorise des objets et des matériaux issus des particuliers et des professionnels, à Quimper. Dans la boutique, on peut trouver ainsi des vêtements, du mobilier, des livres, des cd, dvd, matériel de bricolage, de jardinage, vaisselle…à prix réduit.

L’association mène également des actions de sensibilisation au réemploi, grâce à des ateliers et des événements à destination du grand public.

En 2024, Treuzkemm employait 10 salarié.e.ss. La recyclerie a récolté 170 tonnes d’objets cette même année, et en a réemployé 140 tonnes, soit une économie de 166 tonnes de co2. L’équivalent de 166 vols Paris-New York !

Cette année, l’association est en train d’acquérir un nouveau local, pour la vente et la collecte, au 2 et 4 Rue Le Bon à Quimper. « Un déménagement attendu de longue date, pour accueillir le public, les bénévoles et salariés dans de meilleures conditions, augmenter le volume de collecte, créer une matériauthèque et développer les ateliers et événements de sensibilisation. », explique Anne-Sophie Lizon, chargée de la communication chez Treuzkemm.

Un financement participatif a été lancé, sur la plateforme bretonne Kengo. « Nous souhaitons collecter 50 000 € pour aménager le local de manière à permettre à nos salariés et bénévoles de travailler dans des conditions décentes, à offrir un meilleur accueil de nos usagers et à mettre en place de nouvelles activités pour apporter une dynamique en matière de sensibilisation au réemploi des objets et à la réduction des déchets. », précise l’association sur la page de collecte. Si l’objectif est atteint, une matériauthèque pourra aussi être crée, dans l’ancien local, à destination des particuliers et des professionnels engagés dans l’éco-construction.

Pour l’heure, le premier palier, fixé à 9500 euros, pourrait être atteint prochainement. Il reste 22 jours pour y participer ! Rendez-vous sur la page https://kengo.bzh/projet/4859/soutenez-la-treuzvolution




Botmeur se lance à son tour dans un projet d’éco-hameau d’habitats réversibles

La petite commune de Botmeur (29), dans les Monts d’Arrée, se lance dans un projet de création d’un éco-hameau d’habitat léger, accompagné par l’association Hameaux Légers. Sur un terrain de 5790 m2 vont pouvoir s’installer 8 foyers. Un appel est lancé pour trouver le collectif d’habitant.e.s qui occupera le lieu.

Après Commana et Plouigneau, c’est au tour de la commune de Botmeur, 225 habitants au cœur des Monts d’Arrée, de lancer un appel pour la création d’un éco-hameau d’habitats réversibles, «  à faible empreinte écologique et sans imperméabilisation des sols ».

Un terrain communal de 5790 m2 va être aménagé et loué grâce à un bail emphytéotique de 99 ans, pour permettre l’installation de huit foyers dans des habitats réversibles. Particularité de ce qu’on appelle des « habitats réversibles » : ils doivent être mobiles, biodégradables, transportables ou démontables, et sans fondation en béton, comme par exemple les tiny house, yourte, Kerterre, Ty Paille…

Si chaque foyer possédera son habitation, il faudra aussi partager« des espaces communs avec

ses voisins (buanderie, chambre d’amis, salle commune, etc) afin de réduire les coûts et l’impact

écologique tout en créant du lien. », précise l’association Hameaux Légers, qui accompagne le projet de Botmeur.

Pour trouver les habitant.e.s, de l’éco-hameau, un appel est lancé aux groupes constitués d’au moins trois foyers, et ce jusqu’au 16 juin 2025, pour une installation dès l’été 2026. L’association Hameaux Légers organise des temps de rencontres pour former des groupes, à distance. La prochaine visioconférence aura lieu le 17 mars, de 18h à 20h.

Un week-end spécial sera aussi organisé, les 5 et 6 avril, à Botmeur. Les groupes seront ensuite accompagnés par l’association pour monter leurs projets à remettre au plus tard le lundi 16 juin par mailet en papier en mairie.

Plus d’infos : https://hameaux-legers.org/projets/botmeur




Distro, la coopérative bretonne qui développe le réemploi des bouteilles en verre

La coopérative bretonne Distro travaille au développement du réemploi du verre en Bretagne. Dans la campagne de Grand-Champ, non loin de Vannes, elle trie les bouteilles en verre consignées, qu’elle collecte auprès de distributeurs et producteurs bretons, avant de les envoyer dans deux centres près de Nantes pour être lavées. Depuis 2021, plus de 400 000 bouteilles ont ainsi été réemployées. Distro s’apprête à l’expérimentation nationale lancée par Citeo, qui aura lieu dans trois régions françaises, dont la Bretagne. Rencontre.

Située dans la campagne de Grand-Champ, non loin de Vannes (56), la Ferme de l’Oncle Patate est un lieu atypique. De par son nom, déjà. Mais aussi par ses trois activités. La ferme n’est pas seulement un lieu de production de pommes de terre bio, on y trouve aussi la plateforme de la filière « légumes bio » du Morbihan, et, plus étonnant, la coopérative Distro. Celle-ci y a pris ses quartiers « depuis avril 2024 » raconte Robin Langiano, responsable logistique.

La Scic (Société coopérative d’intérêt collectif) Distro est née en 2022, après avoir été pendant quelques années une association. Son objectif : développer le retour de la consigne du verre en Bretagne. Elle structure une filière composée « de producteurs, de points de vente, d’imprimeurs, de citoyen.ne.s… », explique Robin. 

Distro gère ainsi la collecte des bouteilles consignées dans une soixantaine de points de distribution (cavistes, réseau Biocoop…), dans le Finistère, les Côtes-d’Armor et le Morbihan. « La collecte se fait également chez certains brasseurs ou cidriers », précise Robin. Dans le hangar de Grand-Champ, elles sont triées et « massifiées », c’est-à-dire stockées par format différent, avant de prendre la route pour deux centres de lavages situés à Clisson et Carquefou en Loire-Atlantique. « La rotation est rapide pour les bouteilles de 75 cl, les plus courantes, mais un peu plus longue pour les bouteilles de vin », analyse le jeune homme. Dans le hangar, des « pallox » sorte de grands casiers, permettent de stocker les bouteilles de bières, de cidre, de vin, de jus…, qui, pour celles du Morbihan, arrivent par casiers, du fait de collectes plus fréquentes. Entre 8000 et 10000 bouteilles transitent ainsi ici chaque mois.

Hormis la collecte et le lavage, Distro accompagne également les producteurs qui souhaitent se lancer dans l’aventure. La coopérative distille des conseils sur le contenant (choix de bouteilles pouvant résister à plusieurs dizaines de cycles) et sur les étiquettes, un enjeu important, car il faut qu’elles puissent se désagréger facilement dans le bain de lavage. Elle travaille pour cela avec des imprimeurs pour trouver la bonne formule.

S’installer à Grand-Champ est un choix intéressant du point de vue logistique, d’après Robin. « Distro collecte les bouteilles chez Biocoop, où sont livrés aussi les légumes via la plateforme de la filière légumes bio. Ceci nous permet de mutualiser les trajets des camions, car les points de livraisons de légumes sont également les points de collectes des bouteilles ». Un avantage économique et environnemental non négligeable pour la coopérative, qui est cohérent avec les valeurs qu’elle porte. « L’économie circulaire et les circuits courts font partie de l’ADN de Distro », affirme Robin. Sans oublier que « l’un des enjeux dans le réemploi est d’optimiser les boucles logistiques. L’objectif in fine est que les bouteilles réemployées reviennent moins cher, ce qui peut être aussi une incitation à y recourir pour le producteur ».

Et de plus en plus de professionnels semblent avoir recours au réemploi. Depuis 2021, ce sont ainsi 400 000 bouteilles qui ont été réemployées grâce à Distro.

A partir de mai, les chiffres devraient s’envoler, du fait du lancement avec Citeo d’une grande expérimentation nationale sur la consigne, dans trois régions de France, dont la Bretagne. Distro se prépare au changement d’échelle. Une activité d’achat groupé de verre neuf réemployable devrait également être lancée dans l’année.

Plus d’infos : https://distro.bzh




A Glomel (22), deux lieux atypiques s’unissent pour faire découvrir le territoire

Marie, créatrice de la maison d’hôtes éco-responsable Le Vert Nomade, et Dominique, fondatrice du tiers-lieu La Place des Ami.e.s, ont uni leurs forces pour proposer les « Escapades », des week-end de découverte de leur territoire. Au programme : des activités autour du vivant, du savoir-faire local et de l’écologie. Rencontre à Glomel, non loin de Rostrenen.

Première étape au Vert Nomade, dans le quartier de Saint-Michel, à Glomel. C’est là que s’est installée Marie Prévost, qui a ouvert en juillet 2022 son activité d’hébergement. Une reconversion professionnelle pour elle, originaire du Nord-Pas-De-Calais. Auparavant fonctionnaire, Marie travaillait dans le secteur des politiques européennes, à Lille et à Bruxelles. Se sentant « trop déconnectée et frustrée » par son métier, elle décide d’arrêter, de se poser, et d’expérimenter : elle entreprend une formation en savonnerie artisanale, s’intéresse à la permaculture, à la fabrication de tisanes, à l’habitat autonome, aux plantes comestibles… Elle part en Ardèche et dans le Sud-Ouest, puis en Bretagne, et découvre le domaine du Bois du Barde à Mellionnec, où elle fait du woofing. La vie en Centre Bretagne lui plait, et Marie décide alors de s’installer sur ce territoire « très riche en initiatives alternatives et dynamique ».

Au Vert Nomade, Marie dispose de deux chambres doubles et d’un dortoir de quatre lits, prisé des cyclistes qui circulent le long du canal de Nantes à Brest, à quelques kilomètres. L’une des chambres et le dortoir sont équipés de toilettes sèches. La cuisine commune permet les rencontres et les échanges, autour de petits déjeuners bio et/ou à base de produits locaux. Marie propose également des soirées tables d’hôtes, et des massages ayurvédiques.

La Place des Ami.e.s, « lieu de rencontres improbables »

Deuxième escale à deux kilomètres, toujours à Glomel, cette-fois ci au lieu dit Botcanou. Nous voici dans le tiers-lieu « La place des ami.e.s ». L’endroit est chaleureux, avec une ambiance « comme à la maison ». Un bar associatif permet de boire un verre ou prendre un café. On peut également y manger autour d’une grande table commune, comme c’est le cas ce mercredi, jour de l’atelier cuisine. Aux manettes, on retrouve Dominique, avec son mari Patrick, venus tout droit de Lorraine. « Je travaillais dans la santé naturelle », explique la retraitée. Ce qui les a décidés à changer de région ? La période covid, pendant laquelle un festival autour des Lamiacea (familles de plantes à laquelle appartiennent la lavande et le romarin, ndlr) sur lequel Dominique avait beaucoup travaillé a été annulé. La maison étant également devenue trop grande suite au départ des enfants, « c’était l’occasion de tourner la page », se rappelle Dominique. Le destin guide le couple jusqu’à Glomel, où ils achètent une maison mitoyenne, et décident de faire d’une partie de la bâtisse un lieu collectif. Cet « espace de rencontres improbables » comme ils aiment à le définir est géré par une association, qui a été accompagnée par le Tag22. Le lieu devrait être géré par une Scic (Société coopérative d’Intérêt collectif) par la suite. L’objectif, à la Place des Ami.e.s, est « d’observer les lois du vivant, et de se relier au monde qui nous entoure ». Et du vivant, ici, il y en a : de nombreuses activités sont proposées : des cours de cuisine végane, des café-philos, des ateliers cyanotypes, un jeu de piste en été… En projet : l’aménagement d’un atelier pour pouvoir bricoler et réparer, et du grand jardin de 5000 mètres carrés pour découvrir les plantes comestibles, médicinales… ou encore un atelier « musique concrète » pour créer le fonds sonore du lieu ! Les artisans et producteurs locaux sont également mis à l’honneur, aussi bien grâce à une petite vitrine qu’à travers l’activité restauration et bar.

A la découverte des « pépites » du territoire

Marie et Dominique, dont les lieux ne sont qu’à 20 minutes à pied l’un de l’autre, ont uni leurs forces pour faire découvrir et animer leur territoire du Centre-Bretagne qu’elles aiment tant. Elles ont développé ensemble « Les escapades » : « un programme commun mais proposé sous 2 formes :  un mode séjour tout compris incluant l’hébergement et l’ensemble des activités (Les Escapades du Vert Nomade) ou un mode à la carte proposant repas et activités (Nomades du Coeur de Bretagne ), sur un week-end par mois. », expliquent-elles. Après une première session en février autour de la laine, avec notamment la visite de la Petite Filature Bretonne, le deuxième week-end des escapades aura lieu les 8 et 9 mars. Cette fois, c’est le loup qui sera mis à l’honneur, avec le samedi une soirée contes et repas végétarien, et le dimanche un brunch et une lecture croisée, le tout animé par Hervé Jaquemeau. Les prochaines « escapades » seront consacrées à la botanique, en avril et mai.

Pour en savoir plus, direction le site de Vert Nomade ou de la Place des Ami.e.s




Dans le Pays de Lorient, l’Ecole de Résilience du Littoral lance un cycle de rencontres pour le grand public

« Nouveaux Rivages », ou l’Ecole de Resillience du littoral, a été créée en 2023. Elle est le fruit d’un partenariat entre Aloen, Agence Locale de l’Energie et du Climat de Bretagne Sud, l’UBS (Université de Bretagne Sud), l’organisme de formation Inspir4Transitions, et le tiers-lieu Maison Glaz, basé à Gâvres, et lauréat de l’appel à projets de la Région Bretagne Deffinov, sur les tiers-lieux apprenants. Objectif ? « Faire émerger les compétences nécessaires à l’adaptation de nos territoires littoraux face à l’évolution du trait de côte ». Elle a proposé ainsi à l’automne dernier deux sessions de formations à destination des personnes en recherche d’emploi, pour découvrir les métiers du littoral et le transport à la voile. Cette année, hormis le lancement d’un diplôme universitaire «  Résilience des territoires insulaire et littoraux » en septembre, l’école propose aussi un parcours de huit rencontres, destinés au grand public, afin de mieux comprendre le changement climatique et ses impacts sur les littoraux. Démarrage le 1er mars.

Nouveaux Rivages propose notamment des formations à destination des demandeurs d’emplois. « Le but, c’est de pourvoir remettre en selle des personnes éloignées du travail, tout en développement des compétences concernant la résilience des littoraux », expliquent Lisa Croyère et Lucille Hutchison, respectivement chargée de mission et chargée de communication chez Aloen. Deux sessions se sont déroulées à l’automne 2024. L’une, baptisée « stage de pré-qualification voilier de travail », permet de découvrir le métier de métier de marin à la voile, aussi bien dans les filières pêche, fret, transport des passagers, recherche scientifique… Six places sont disponibles.

L’autre, « Découverte des métiers du littoral de demain », est « plus large » et porte sur « l’ensemble des besoin de résilience des littoraux : alimentaire, mobilité, aménagement, biodiversité, travail du bois, tourisme responsable, adaptation du bâti »… développe Lisa. Camille, en stage chez Aloen, a suivi cette formation d’une durée de 4 semaines, qui lui a permis de «comprendre un peu mieux les enjeux », et aussi de « penser la gestion du territoire par l’expérimentation ». « Les participant.e.s avaient de 19 à 56 ans, et avaient un objectif de réorientation professionnelle », ajoute-elle. Une manière de « créer un réseau, de nous pousser à prendre contact avec des professionnels, se remettre en action, le tout dans une démarche différente d’une formation universitaire ». Désormais, Camille souhaite se diriger vers le domaine du réemploi, et plus particulièrement la valorisation des déchets issus du milieu maritime, ou encore vers le transport de passager ou de fret.

Hormis ces deux formation, un Diplôme d’Université « Résilience des territoires insulaire et littoraux » va ouvrir ses portes en septembre 2025.

Nouveaux Rivages a voulu aussi mettre en place un parcours ouvert à toutes et tous, « de 18 à 98 ans ! ». Un cycle de 8 rencontres à destination du grand public est actuellement lancé, et va démarrer le 1er mars, pour s’achever en juin. « Les sessions vont se dérouler à chaque fois le week-end », soulignent Lisa et Lucille. Les objectifs ? « comprendre les enjeux d’adaptation et de vulnérabilité d’un littoral bouleversé, acquérir des compétences pour mieux vivre ces bouleversements, coopérer face aux risques, devenir acteur et actrice dans la transformation du territoire ».

Les premières rencontres, samedi 1er et dimanche 2 mars, auront lieu à Maison Glaz, sur la presqu’île de Gâvres. Au programme le samedi: Le matin, un état des lieux des risques littoraux face au changement climatique avec Laurent Labeyrie, Océanographe et Climatologue au HCBC (Haut Conseil Breton pour le Climat) – Professeur associé à l’Université Bretagne Sud et ancien membre du GIEC, et un échange avec Akira Lavault, fondatrice de Maison Glaz. L’après-midi, place à des ateliers pour imaginer ensemble l’adaptation. Le dimanche matin, « jeu sérieux » Litopia, et l’après-midi, atelier de réflexion.

Il est possible de ne suivre que quelques journées de rencontres, et pas le parcours entier.

Il est aussi possible de dormir à Maison Glaz, qui propose des solutions d’hébergements.

Les partenaires intéressés, et les citoyen.e.s qui souhaitent participer, peuvent s’adresser à Nouveaux Rivages via le site suivant : (tarif des journées du 1er et 2 mars : 12 euros / jour)  https://nouveauxrivages.fr/ateliers-conferences/