Consultation sur l’eau : et si vous donniez votre avis ?

Jusqu’au 25 mai, le public est invité à participer à la nouvelle Consultation sur l’Eau. Objectif : « savoir si le public approuve les actions et moyens mis en œuvre pour améliorer l’état des eaux du bassin Loire-Bretagne ».

Ca se passe quand ?

 Du 25 novembre 2024 au 25 mai 2025

C’est quoi ?

Dans chaque bassin (ici en Bretagne nous sommes dans le bassin Loire-Bretagne), la population et les organismes sont consultés et invités à donner leur avis sur la gestion de l’eau. Cela se passe régulièrement (il y avait déjà eu une consultation en 2021 par exemple) aux différentes étapes d’élaboration des politiques qui définissent la gestion de l’eau (SDAGE), et une telle opération dure six mois.

Pour quoi faire ?

L’objectif, avec une consultation, est d’associer les citoyens aux décisions concernant la gestion de l’eau sur le bassin versant, et qu’ils puissent donner leur avis sur les grands problèmes à résoudre pour retrouver une qualité de l’eau qui soit optimale. Depuis 2005, et conformément à la loi européenne, les citoyens sont consultés lors de l’élaboration des SDAGE. Un SDAGE est un Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux. Concrètement, c’est un plan d’action pour la reconquête de la qualité des eaux à l’échelle d’un bassin hydrographique. (ici, Loire-Bretagne). Un SDAGE. définit pour une durée de six ans des objectifs et des moyens afin d’améliorer la qualité de tous les types d’eaux : rivières, nappes souterraines, lacs, mais aussi les eaux littorales. Au bout de six ans, on évalue les résultats, et on réfléchit au prochain SDAGE..

Sur quoi porte la consultation actuelle

La consultation porte sur 8 enjeux identifiés (questions importantes) auxquels il faut répondre pour les années 2028 à 2033, dans :

• Le plan de gestion des eaux (ou schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux – Sdage),

• Le plan de gestion des risques d’inondation (PGRI).

Ces enjeux sont :

  • Le climat : La politique de l’eau à la hauteur des enjeux d’atténuation et d’adaptation au dérèglement climatique
  • La connaissance : La connaissance et la communication au service de la prise de conscience pour éclairer les choix, accompagner les transitions et affronter les ruptures
  • La gouvernance : Les politiques territoriales porteuses des nécessaires solidarités entre les acteurs et les territoires autour de la gestion de l’eau
  • Les milieux aquatiques : La préservation et restauration des fonctionnalités des sols, des milieux aquatiques, des zones humides et du cycle naturel de l’eau l’eau
  • La quantité : La sobriété des usages, au cœur d’une gestion quantitative équilibrée, partagée et durable de l’eau
  • La qualité : Une eau de qualité, pour la santé humaine et la préservation de la biodiversité
  • Le littoral : La préservation des estuaires et de la mer en conciliant les activités terrestres et marines
  • Les inondations : Plan de gestion des risques d’inondation (PGRI)

Comment participer à la consultation ?

 Le but du questionnaire sera de savoir si le public approuve les actions et moyens mis en œuvre pour améliorer l’état des eaux du bassin.

On peut y répondre par internet, via le lien suivant : https://lc.cx/MonAvis-Eau-Inondation

A quoi ça sert ?

Les avis seront étudiés par le Comité de Bassin et l’Etat, qui les prendront en compte dans l’élaboration des propositions qui seront faites.

Plus d’infos : https://sdage-sage.eau-loire-bretagne.fr/home/consultation-eau/consultation—les-enjeux-2028-2033-questions-importantes/consultation-sur-les-enjeux-de-leau-et-les-risques-dinondation.html




Ça roule pour le réemploi et les vélos chez Roold

Dans leur atelier de Loc-Eguiner Saint-Thegonnec (29), Ronan Prudhomme et Vincent Crenn ont relancé la marque finistérienne Roold. Avec leur entreprise agréée Esus, ils collectent des vélos hors d’usage et « refabriquent » des cycles, musculaires et électriques, avec des cadres en acier issus du réemploi.

Roold. Les plus anciens fans de cyclisme se souviennent certainement de cette marque finistérienne, née dans l’entre deux-guerre à Quimper, qui a connu ses heures de gloire sur les routes de l’Ouest jusqu’au début des années 90. Disparue, elle renaît aujourd’hui, toujours dans le Finistère, sous la houlette de Vincent Crenn et Ronan Prudhomme, et ce depuis septembre 2023. Auparavant dans la construction et guide de haute-montagne, le duo s’est rencontré après un changement de vie professionnelle, « lors d’une formation en mécanique et vente de cycles », précise Ronan. Ils décident alors de lancer leur projet autour du vélo, mais de manière plus respectueuse de l’environnement et en voulant réduire les déchets. Et choisissent de faire renaitre une marque historique et locale. Ils rejoignent alors la promotion 2023-2024 de l’incubateur du Tag29*, qui les aide à se lancer.

Chez Roold, entreprise agréée Esus (« Entreprise solidaire d’utilité sociale »), on ne « fabrique » pas des vélos, mais on les « refabrique ». En effet, dans leur atelier situé à Loc-Eguiner Saint-Thégonnec, les deux entrepreneurs ont choisi de faire la part belle au réemploi en ré-utilisant des cadres acier. « Nous collectons des bicyclettes hors d’usage, via la filière de réemploi, des articles de loisirs et de sports, créée par Ecologic. Nous nous intéressons uniquement aux vélos qu’on peut transformer pour répondre aux normes actuelles », explique Ronan. Les cadres, en acier uniquement, ouverts ou droits, sont ainsi ré-utilisés par le duo. «Il arrive même que nous récupérions des anciens cadres de vélos Roold » s’amuse Ronan. Les autres pièces non utilisées repartent en filière de recyclage ou sur le marché de l’occasion. Rien n’est perdu !

Une fois démontés des supports de pompes et autres composants, les cadres sont envoyés à Plouezoc’h, afin d’être traités par sablage, et thermolaquage, avec une peinture sans solvant. Ils rejoignent enfin de nouveau l’atelier de Roold, prêts à être assemblés avec des composants neufs, et à faire partie de l’une des trois séries de cycles disponibles : le Roold Single, vélo classique, le Roold 50, plus polyvalent, et le E-Roold, vélo électrique. On peut acheter ces cycles au design épuré via le site internet de Roold, et des magasins partenaires comme par exemple La Clef Morlette (https://www.laclefamorlette.com/), atelier de réparation de vélo à Morlaix. « On propose aussi des offres de location de vélos pour les professionnels, dans le cadre d’une activité saisonnière, pour du tourisme par exemple » , ajoute Ronan. On pourra aussi retrouver Roold grâce à la friterie mobile « On perd pas le nord », car la remorque de Clément et Léa (voir l’article d’Eco-Bretons), au châssis inox et électrifiée, a été fabriquée dans l’atelier !

Plus d’infos :

*https://tag.bzh/nous-connaitre/tag/tag29

https://roold.fr




Ce week-end, observez et comptez les oiseaux dans votre jardin !

Samedi et dimanche, Bretagne Vivante et le Geoca (Groupe d’Etudes Ornithologique des Côtes d’Armor), en partenariat avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) proposent aux Bretons de recenser les espèces d’oiseaux présentes autour de chez eux. Le but : sensibiliser, informer, et mieux connaître l’évolution des populations d’oiseaux dans la région.

« Le comptage des oiseaux des jardins est une opération nationale qui vise à recenser de façon ponctuelle, l’abondance des principales espèces d’oiseaux fréquentant les jardins en hiver. Cette opération de sciences participatives se veut à la fois un moment de sensibilisation et d’information sur les oiseaux les plus communs. Elle constitue également un outil de connaissance sur l’évolution des populations de ces espèces qui connaissent, pour certaines, de dramatiques chutes d’effectifs ces dernières années. Elle est donc reconduite chaque année à la même période. », peut-on lire sur le site de Bretagne Vivante.

Pour participer à l’opération, c’est simple : il suffit de choisir un lieu d’observation (son jardin, un parc, son lieu de travail, une école…) et de choisir une journée, le samedi ou le dimanche. Il faut ensuite observer durant une heure et noter tous les oiseaux observés dans ce lieu, grâce à un formulaire disponible sur internet. Pour ne pas comptabiliser deux fois le même oiseau, il suffit de ne compter que le nombre maximal d’oiseaux vu en même temps (exemple : si on voit 2 mésanges, puis 4, puis 2, il faut noter 4). Il ne faut compter également que les oiseaux posés, pas ceux en vol au dessus du jardin. Si l’on ne peut pas identifier un oiseau, pas de panique : il ne faut pas le noter, mais on peut néanmoins le prendre en photo et la poster sur la page Facebook de l’opération. Des ressources illustrées sont également à disposition, sur le site de Bretagne Vivante, pour reconnaître facilement les oiseaux.

Une fois les volatiles observés, plusieurs possibilités pour renvoyer les résultats :

– Soit directement en ligne sur le site de Bretagne Vivante

– Soit par mail à enquetes-geoca@orange.fr

– Soit par courrier postal : Geoca, Espace Keraïa, 18c Rue du Sabot, 22440 Ploufragan

L’an dernier, ce sont 3952 personnes qui ont participé à ce grand comptage en Bretagne, dont 40% pour la première fois ! La ville où les participant.e.s ont été les plus nombreux et nombreuses est Brest, avec 120 jardins. 104189 oiseaux ont été dénombrés au total sur la région, soit 27 observés pour 9 espèces en moyenne par jardin. C’est le rouge-gorge familier qui se retrouve en haut du podium en terme de fréquence (0,85%), comme l’année dernière, suivi par la mésange charbonnière et la mésange bleue. Concernant l’abondance, c’est le moineau domestique qui est le vainqueur (4 individus en moyenne par jardin), suivi de l’étourneau sansonnet, et de la mésange bleue. Le podium sera t-il le même cette année ? Pour le savoir il faudra compter !

Plus d’infos : https://www.bretagne-vivante.org/decouverte-de-la-nature/comptage-oiseaux-des-jardins/




A Ploudalmézeau, cette usine utilise de l’eau de pluie grâce à la low-tech

Basée dans le Nord Finistère, à Ploudalmézeau, l’entreprise ETT (Energie Transfert Thermique) fabrique des systèmes de climatisation, chauffage, ventilation et déshumidification. Elle a fait appel à l’atelier Tro Heol, coopérative d’ingénieurs, d’artisans et d’entreprises, spécialisée dans les low-tech, afin de créer un système de récupération et de recyclage d’eau de pluie sur-mesure. L’objectif : ne plus utiliser d’eau potable pour réaliser les tests d’étanchéité des châssis des appareils, et faire des économies d’eau. 

L’entreprise ETT (Energie Transfert Thermique), qui compte 380 salariés, est spécialisée dans la conception, la production, ainsi que les prestations de service, de systèmes de climatisation, ventilation et chauffage. Elle fabrique ainsi des pompes à chaleur à haute performance énergétique et des systèmes de traitement d’air à récupération d’énergie. « Nous équipons les grands magasins, les piscines, les cinémas, les salles de spectacles, les industries… » explique Antoine Guengant, responsable Méthodes au sein de l’entreprise.

Afin de tester l’étanchéité des châssis des appareils qu’elle produit, ETT utilise de l’eau. « On met sur toute la surface un volume de 2 centimètres d’eau » précise Stéphane Anelli, responsable RSE. Mais cette eau, issue du réseau d’eau potable, était ensuite rejetée après chaque utilisation à l’extérieur « sans avoir été souillée ». Une pratique qui, lors de la grande période de sécheresse à l’été 2022 et des restrictions d’eau, a interpellé les salariés. L’entreprise fait alors appel à l’Atelier Tro Heol et à Mewen Michel, son co-fondateur. « Notre coopérative existe depuis deux ans » explique-t-il. « Notre but, c’est de travailler sur la sobriété avec les entreprises : comment économiser de l’eau, de l’énergie, des ressources… ». Le tout grâce à la low-tech.

C’est ainsi que l’Atelier Tro Heol et ETT ont travaillé ensemble sur un système low-tech sur-mesure. De l’eau de pluie est ainsi récupérée dans des cuves mobiles issues du réemploi, directement sous les gouttières. Cette eau est ensuite utilisée dans l’usine pour les tests d’étanchéité des châssis. Puis elle est recyclée, car elle est récupérée par le biais d’un aspirateur-pompe qui permet de la faire retourner dans la cuve mobile. Un système en circuit fermé, fonctionnant depuis l’été 2024 et qui permet « une économie d’eau de l’ordre de 65m3 par an, soit 6 à 8% de la facture d’eau annuelle de l’entreprise ». Plusieurs centaines de litres d’eau potable sont ainsi préservés. « C’est un système très simple, très pratique pour la maintenance », précise Stéphane Anelli, qui souligne également le travail effectué en coopération avec les salariés qui ont été impliqués dans le processus. 

ETT travaille également avec le G4DEC, service d’économie circulaire partagée créé par les communautés de communes du Pays des Abers, du Pays d’Iroise Communauté, de la Communauté Lesneven Côtes des Légendes et la Communauté d’Agglomération du Pays de Landerneau-Daoulas, à destination des collectivités et des entreprises. Un travail a ainsi été mené sur la réduction des déchets avec notamment la fin des bouteilles d’eau, sur la sobriété et les économies d’énergies, sur le bilan carbone des machines, les performances énergétiques. « Plusieurs pistes sont à l’étude » évoque Stéphane Anelli, « comme par exemple la vente de matériel reconditionné, la pose de panneaux solaires sur le toit de l’usine… ». Peut-être de nouvelles occasions de travailler avec l’Atelier Tro Heol et d’utiliser le vaste potentiel des low-tech !

Plus d’infos

Le site de ETT

atelier-troheol.bzh




Kub’tivez-vous ! Sélection de janvier

Dans le cadre de notre partenariat avec KuB, le web média breton de la culture, nous vous proposons une nouvelle sélection à découvrir gratuitement sur leur site internet. Au programme : le film « Terra Luna », qui met en lumière quatre paysannes bretonnes. A voir en accès libre jusqu’au 23 janvier !

Elles s’appellent Aurélie, Gwendoline, Anne et Maïwenn. Toutes les quatre sont installées en Bretagne, et sont paysannes. Aurélie élève des vaches laitières avec son compagnon et fait du pain, Maïwenn fabrique du fromage, Gwendoline cultive des plantes aromatiques et médicinales, et Anne élève des moutons. Toutes témoignent dans le film « Terra Luna », de la réalisatrice Aurélie Du Boys. « Elles ne se connaissent pas et viennent d’horizons différents, mais toutes sont habitées par cette force, cette détermination contagieuses. Au-delà des doutes et des sacrifices, ces femmes sont reliées par le sens de leurs vies et de leurs actes, en réfléchissant à leur façon de produire et de faire, à leur façon de consommer, à leur impact sur le territoire. Elles ont décidé d’être actrices du changement, et c’est pour moi un acte politique puissant. Ensemble elles s’engagent pour une autre forme de vie, une autre cohabitation avec toutes les formes du vivant. Terra Luna, La Pachamama, la Terre-Mère, les englobe et elles savent écouter son chant. », explique-t-elle sur la plateforme KuB.

Dans le film d’Aurélie, on les suit toutes les quatre aux champs, dans la bergerie, dans le fournil. Mais aussi dans leurs cuisines, lieu où elles se confient au détour d’un café. L’occasion de partager leurs espoirs, leurs doutes, mais aussi leur vision du métier et du milieu agricole. Elles aussi ont entendu la fameuse phrase « Il est où le patron ? » alors que ce sont bien elles les patronnes. On perçoit aussi leur rapport au vivant, et leurs liens avec les animaux et les plantes dont elles s’occupent au quotidien.

Un beau documentaire qui montre des femmes engagées et inspirantes, fières de porter les valeurs d’une agriculture plus respectueuse de la terre et de l’humain.

Pour voir le film Terra Luna : https://www.kubweb.media/page/terra-luna-agricultrice-paysane-respect-bretagne-aurelie-du-boys/




Ehop, on partage ses trajets en voiture en Bretagne

Connaissez-vous « l’autosolisme » ? D’après le dictionnaire en ligne Wiktionnary, c’est « le fait de circuler seul dans une automobile ». Selon les chiffres du dernier Baromètre Vinci Autoroutes, ce sont ainsi 86 % des conducteurs et conductrices français.e.s qui utilisent seul.e.s leur voiture le matin aux heures de pointe. 100 voitures sur la route ne transporteraient en réalité que…106 personnes ! En matière de covoiturage, les progrès sont encourageants, notamment en Bretagne, mais il y a encore à faire !

C’est là qu’intervient l’association Ehop. Basée à Rennes, cette structure régionale souhaite « mailler tout le territoire breton, pour que le covoiturage devienne un automatisme », explique Emma Le Borgne, salariée de l’association, rencontrée sur le Forum Séisme à Rennes.

Pour cela, Ehop met en place des partenariats avec des collectivités locales bretonnes, notamment des communautés de communes, ce qui leur permet de trouver de nouvelles solutions pour améliorer la mobilité sur leurs territoires. Mais également avec des entreprises, par exemple dans le secteur de l’agroalimentaire « qui sont souvent situées en milieu rural, et donc compliqué pour un accès en transport en commun, ce qui peut freiner les embauches pour les personnes non véhiculées », explique Emma.

L’association a donc créé des outils, comme « Ehop Solidaires », qui existe depuis 2017. Ce service permet de mettre en relation des personnes en recherche d’une solution de déplacement pour accéder à une mission et une formation, et d’autres qui disposent de place dans leur véhicule. Le tout par téléphone, pour celles et ceux qui souffrent de difficultés avec l’usage du numérique. « On peut aussi se transformer en guichet de la mobilité », précise Emma, qui travaille pour ce service. « On peut jouer le rôle de prescripteur, et on travaille aussi en lien avec les acteurs de l’insertion qui accompagne les demandeurs et demandeuses, comme par exemple la Mission Locale ».

Pour les petits déplacements ponctuels « de proximité » (médecin, coiffeurs, courses…) « Ehop près de chez moi » a été mis en place, sur trois collectivités pilotes au départ (Concarneau Cornouaille Agglomération, Bretagne Romantique, et Ploërmel Communauté). Là aussi, on peut appeler l’association pour trouver un trajet, ou aller sur le site OuestGo, plateforme publique et mutualisée dans le Grand Ouest, qui ne prend pas de commissions, et qui est partenaire de Ehop. De quoi se lancer dans le partage de trajets en voiture, même pour les adeptes les plus fidèles de l’autosolisme. Un geste loin d’être anodin quand on sait que la pollution de l’air, issue de l’utilisation des voitures, fait encore entre 40 000 et 48 000 morts par an….

Plus d’infos

https://ehop.bzh