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Ehop, on partage ses trajets en voiture en Bretagne

Connaissez-vous « l’autosolisme » ? D’après le dictionnaire en ligne Wiktionnary, c’est « le fait de circuler seul dans une automobile ». Selon les chiffres du dernier Baromètre Vinci Autoroutes, ce sont ainsi de 86 % des conducteurs et conductrices français.e.s qui utilisent seul.e.s leur voiture le matin aux heures de pointe. 100 voitures sur la route ne transporteraient en réalité que…106 personnes ! En matière de covoiturage, les progrès sont encourageants, notamment en Bretagne, mais il y a encore à faire !

C’est là qu’intervient l’association Ehop. Basée à Rennes, cette structure régionale souhaite « mailler tout le territoire breton, pour que le le covoiturage deviennent un automatisme », explique Emma Le Borgne, salariée de l’association, rencontrée sur le Forum Seisme à Rennes.

Pour cela, Ehop met en place des partenariats avec des collectivités locales bretonnes, notamment des communautés de communes, ce qui leur permet de trouver de nouvelles solutions pour améliorer la mobilité sur leurs territoires. Mais également avec des entreprises, par exemple dans le secteur de l’agroalimentaire « qui sont souvent situées en milieu rural, et donc compliqué pour un accès en transport en commun, ce qui peut freiner les embauches pour les personnes non véhiculées », explique Emma.

L’association a donc créé des outils, comme « Ehop Solidaires », qui existe depuis 2017. Ce service permet de mettre en relation des personnes en recherche d’une solution de déplacement pour accéder à une mission et une formation, et d’autres qui disposent de place dans leur véhicule. Le tout par téléphone, pour celles et ceux qui souffrent de difficultés avec l’usage du numérique. « On peut aussi se transformer en guichet de la mobilité », précise Emma, qui travaille pour ce service. « On peut jouer le rôle de prescripteur, et on travaille aussi en lien avec les acteurs de l’insertion qui accompagne les demandeurs et demandeuses, comme par exemple la Mission Locale ».

Pour les petits déplacements ponctuels « de proximité » (médecin, coiffeurs, courses…) « Ehop près de chez moi » a été mis en place, sur trois collectivités pilotes au départ (Concarneau Cornouaille Agglomération, Bretagne Romantique, et Ploërmel Communauté). Là aussi, on peut appeler l’association pour trouver un trajet, ou aller sur le site OuestGo, plateforme publique et mutualisée dans le Grand Ouest, qui ne prend pas de commissions, et qui est partenaire de Ehop. De quoi se lancer dans le partage de trajets en voiture, même pour les adeptes les plus fidèles de l’autosolisme. Un geste loin d’être anodin quand on sait que la pollution de l’air, issue de l’utilisation des voitures, fait encore entre 40 000 et 48 000 morts par an….

Plus d’infos

https://ehop.bzh




Sur le Pays de Morlaix, Le Buzuk lance de nouveaux billets

Depuis 2016, le Buzuk, monnaie locale citoyenne, circule dans le Pays de Morlaix. Après 8 ans d’utilisation, l’association qui développe le projet souhaite imprimer de nouveaux billets, dont un billet de 29 buzuks, en hommage au Finistère. Un financement participatif est lancé.

Depuis octobre 2016, on peut régler ses achats dans le Pays de Morlaix avec des billets de Buzuk, dans les commerces qui l’acceptent. La monnaie locale lancée il y a maintenant huit ans poursuit son chemin, et compte aujourd’hui 1200 familles, associations, entreprises ou collectivités utilisatrices. 800 000 Buzuks ont ainsi été dépensés sur le territoire. 162 000 euros ont été échangés pour des Buzuks au cours de l’année 2023. Une bonne nouvelle pour l’équipe de bénévoles qui travaille d’arrache-pied pour développer cette monnaie locale, accompagnés par Nicolas Makeiew, le salarié de l’association.

Mais voilà, au bout de huit années d’utilisation, les billets, sécurisés, commencent légitimement à vieillir, et donc a être retirés de la circulation. Il va falloir en réimprimer ! C’est pourquoi la monnaie locale lance un financement participatif spécial, via le site HelloAsso, et le fonds de dotation SDH (Solidarité pour un Développement Humain), qui permet la défiscalisation des dons à hauteur de 66%.

Grâce à cette campagne, l’association espère récolter au moins 3000 euros, qui serviront à rémunérer la graphiste (qui a oeuvré sur les précédents billets), et à payer l’impression des devises, ainsi que les frais de communication pour le lancement.

Nouveauté pour cette édition 2024 : la création d’un billet de « 29 buzuks », en hommage au département du Finistère. Une façon aussi pour le Buzuk de démontrer concrètement « que la monnaie est une convention sociale, qui peut (et devrait !) être modifiée, pour l’intérêt général et le bien commun. » « Et en plus, ça nous permettra de travailler notre table de 29 en l’utilisant pour payer ! », ajoute l’association sur un communiqué.

A noter aussi si les finances le permettent, l’introduction du breton sur les billets !

Alors, si vous voulez travailler votre calcul mental, votre pratique de la langue bretonne, et utiliser une monnaie qui aide à relocaliser les échanges, sans spéculation financière, vous pouvez contribuer au financement des nouveaux billets ici : https://www.helloasso.com/associations/solidarite-pour-un-developpement-humain-sdh/collectes/buzuk-campagne-2024

A découvrir en vidéo, le fonctionnement du Buzuk et le but du financement participatif :


La Bretagne fête ses monnaies locales le 12 octobre

Le samedi 12 octobre, douze monnaies locales de Bretagne historique organisent, chacune sur leur territoire, une grande journée de fête.

Le Buzuk propose dans ce cadre une conférence participative « Argent et climat : nos comptes à rebours ? », au Stal Café, à Plounéour-Menez, à 16h.

Dans le reste de la Bretagne, on pourra retrouver des animations à Saint-Malo-De-Guersac (44) avec les monnaies locales « Le Rozo » et « Moneko », à Lorient (56) avec « Le Segal », à Questembert (56) avec l’Ourse, à Louvigné-du-Désert (35) avec La Galette, dans le Trégor (22) avec Le Pezh…

Tout le programme est disponible sur la page Facebook de l’événement




L’Atelier des Transitions, une tiny-house pour bricoler et réparer à Rennes

A Rennes, dans le quartier de Villejean, une Tiny House propose à la fois un atelier de réparation mobile et une bibliothèque d’outils. L’Atelier des Transitions, c’est son nom, propose, moyennant une adhésion très modique, des ateliers d’auto-réparation, de bricolage, et la possibilité d’emprunter des outils. L’inauguration officielle aura lieu demain mercredi 2 octobre, Square de Guyenne. Rencontre avec ce drôle d’atelier mobile sur le Forum Séisme qui a eu lieu les 25 et 26 septembre à Rennes.

Installée Place des Lices à Rennes, dans l’enceinte du Forum Seisme, une jolie Tiny House intrigue. La porte ouverte invite à y rentrer. A l’intérieur, on retrouve Paola Mollet, devant une machine à coudre, et Vincent Grison. Tous deux font partie de « L’atelier des transitions ». La Tiny est en fait à la fois un atelier de réparation mobile, et une bibliothèque d’outils. « C’est une initiative de l’association Lamas Production », explique Paola, qui est médiatrice technique. « L’idée, c’est de mutualiser des ressources et aussi d’inciter à la réparation pour faire diminuer la consommation », ajoute Vincent Grison, « explorateur low tech », qui coordonne notamment des expéditions au Groënland avec des scientifiques et des artistes avec Artic Lab. Il souhaitait cette fois lancer une « action concrète pour provoquer des changements positifs ».

La Tiny House, dont la base a été réalisée par des étudiants du quartier de Maurepas et le bardage par les Compagnons Batisseurs de Bretagne, stationne généralement Place de Guyenne, dans le quartier de Villejean. Et chaque mois, durant une semaine, l’atelier se déplace dans le secteur pour rejoindre le Tri Troc Mobile, une déchetterie itinérante.

Concrètement, l’Atelier des Transitions, « Est un peu comme un repair café et un Fab Lab », précise Paola. Une fois qu’on a adhéré à l’association (1 euro), on peut venir gratuitement avec un objet à réparer, pour lequel on peut avoir de l’aide. On peut aussi emprunter de nombreux outils : à mains (tournevis, pinces, scies, marteaux…), mais aussi de l’électroportatif (visseuse-dévisseuse, meuleuse, scie sauteuse…). Des ateliers d’auto-réparation et des formations sont aussi organisés : couture, informatique, bricolage, mécanique…tout comme des chantiers collectifs. De quoi participer également « à la création de lien social dans le quartier », un autre objectif important pour l’atelier mobile.

Plus d’infos

https://sites.google.com/view/atelierdestransitions/


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L’idée sortie. « Transition environnementale, est ce qu’on dépasse les bornes ? » à Rennes

Ce samedi 28 septembre, l’Hotel Pasteur à Rennes accueille une après-midi autour de la transition environnementale. Baptisée « Est ce qu’on dépasse les bornes? », c’est le premier événement grand public du projet IRIS-E, piloté par l’université Rennes2, et qui a pour objectif de «faire de la métropole rennaise et de la région Bretagne le laboratoire européen pour la transition environnementale ». Au programme de ce rassemblement gratuit : des animations, expos, fresques…pour s’interroger sur la situation environnementale sur le territoire.

Le projet IRIS-E, labo européen de la transition environnemental, a été lancé en 2023, et s’étend sur 10 ans. Il est porté par l’Université Rennes 2, et fédère 19 partenaires et soutiens, tels que l’Insa Rennes, Sciences Po Rennes, la Région Bretagne, l’Inrae, Rennes Métropole, Eau du Bassin Rennais…

Son ambition : faire de la métropole rennaise et plus largement de la région Bretagne « e laboratoire européen pour la transition environnementale. ».

Le projet s’articule pour cela autour de 3 axes :

  • Un Hub pour les sciences participatives
  • Le financement de projets de recherches
  • La transformation des formations, pour faciliter le passage à l’action

L’événement de samedi 28 septembre, baptisé « Est ce qu’on dépasse les bornes ? », est le premier événement grand public organisé par IRIS-E. Il viendra « alimenter une démarche de recherche action, inspirée de la théorie du Donut », peut-on lire sur le site internet du projet.

Au programme de l’événement de ce samedi, qui se déroulera de 14h30 à 20h, à l’Hotel Pasteur de Rennes : des animations, des expos, des fresques, des temps d’échanges…pour s’interroger collectivement sur la situation sur le territoire : quelles limites environnementales sont dépassées à Rennes ? Les besoins essentiels sont-il garantis ? Comment retrouver un équilibre ?

On pourra ainsi assister à des « conversations croisées » de 14h à 19h : une « université flottante » permettra de recueillir les témoignages des participant.e.s sur 7 grandes thématiques : habiter, manger, boire, prendre soin, se déplacer, travailler, coopérer. De 14h à 18h30, on pourra participer à une fresque « la bouée des transitions ». l’association brestoise Le Lieu Dit animera un « stand des transitions » en continu de 14h à 19h, on l’on pourra identifier et partager des solutions locales. L’Etabli des Mots, librairie indépendante coopérative, sera également sur place et proposera des ouvrages en lien avec la transition écologique.

Les enfants ne sont pas publiés : il pourront participer à un atelier « Rêver, créer et habiter un territoire en commun », dédié au 6-12 ans.

Pour voir le programme complet : https://ondepasselesbornes.bzh/


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Des éco-aventuriers à vélo sensibilisent les enfants à la protection des arbres

Du 6 au 22 septembre, Philomène Le Lay, éco-aventurière et artiste itinérante, a parcouru les routes d’Ille-et-Vilaine, de la Loire-Atlantique et du Morbihan, à vélo, accompagnée par Gemma Anglesio. Un tour de Bretagne de 520 kilomètres entrecoupé d’escales dans les écoles pour des ateliers pédagogiques et ludiques de sensibilisation autour de l’arbre et la forêt, et qui s’est terminé par une opération de plantation. Rencontre avec les deux jeunes femmes engagées, et avec Charlie, éco-aventurier lui aussi, qui les a rejoint sur la dernière étape de la tournée, au Faouët (56).

Le rendez-vous est donné ce vendredi après-midi, à l’école primaire Notre-Dame du Sacré Coeur, dans le bourg du Faouët. Située au Nord de Lorient, sur la route qui mène à Carhaix puis Roscoff, la commune est connue pour ses deux chapelles et ses magnifiques halles. Et le cadre sauvage qui l’entoure, notamment la Forêt de Pontcalleck et la Vallée du Scorff.

C’est bientôt l’heure de la sortie des classes. Quelques parents attendent déjà leurs enfants près de l’entrée. A l’intérieur, l’ambiance est calme. Mais méfions-nous des apparences… Au fond d’un couloir, une porte s’ouvre sur une petite salle où l’ambiance est à la bonne humeur. Des élèves de CM1 sont en train de peindre sur une grande toile tendue sur un mur. Une fresque est ainsi en train de prendre vie. On peut y voir un bel écureuil, un chêne, un geai, quelques glands, l’esquisse d’un sanglier… Le résultat d’ateliers à la fois pédagogiques et ludiques animés par Philomène Le Lay, accompagnée de Gemma et Charlie. « On essaie de les faire parler des arbres, de ce qu’ils connaissent sur le sujet », glisse Philomène. C’est autour de ceux-ci que la jeune femme a choisi d’axer son nouveau périple en vélo à travers la Bretagne, et baptisé « (Re)Tour vert le vivant », soutenu par la Fondation de la Mer. Parties de Beignon, non loin de la forêt de Brocéliande, Philomène et Gemma ont ainsi parcouru l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique et le Morbihan, à la force des mollets. Le soir venait le temps des bivouacs, ou des nuits chez l’habitant. Une manière d’être « en immersion dans la nature », et de laisser place à l’imprévu. Un tour qui a été ponctué d’escales dans des écoles, afin de sensibiliser les élèves à l’importance des arbres, des forêts, et de leur protection. « Les enfants ont un attrait très naturel pour tout cela, et il faut le cultiver », souligne Philomène.

Celle qui se définit comme « éco-aventurière » a une formation d’artiste, et a voulu mêler ses compétences à sa passion pour le vélo. Une passion qui n’a pourtant pas été évidente. « Quand j’étais petite, mon père me faisait faire beaucoup de vélo. J’étais asthmatique alors c’était très difficile, j’ai complètement arrêté. Par contre, j’ai toujours eu envie de découvrir le monde », se remémore-t-elle. Fascinée par l’Amérique Latine et l’Amazonie, elle rêve d’y partir, sac au dos, comme dans une histoire qu’elle lisait étant petite. Son frère la persuade alors de se remettre à la bicyclette. Les voilà donc partis une semaine en France à vélo, puis un mois au Canada. Le déclic pour Philomène, qui devient « complètement mordue ». Elle part alors au total un an et demi en Amérique Latine, en Océanie (Nouvelle-Zélande, Australie, Tasmanie) en 2021, et en Asie du Sud-Est en 2023. A chaque fois elle sillonne les différents pays à vélo. « Maintenant, j’ai beaucoup de mal à me déplacer autrement », affirme-t-elle ! Tout ce que j’ai pu voir dans la nature, les animaux, en France ou ailleurs, c’est grâce à la lenteur, au calme et au silence procuré par le vélo ».

De ses odyssées en deux roues sont nés trois livres : le premier en solo, sur l’Amérique Latine, le second en duo avec son frère, sur leur voyage en Océanie, et le troisième, toujours à deux, sur l’Asie du Sud-Est.

Philomène a aussi rejoint le collectif Projet Azur en 2021, une association majoritairement féminine créée en 2020 qui organise des éco-aventures sur différents territoires, en mobilité douce, sur plusieurs semaines ou mois, avec un objectif de sensibilisation. Elle a ainsi descendu le cours de la Loire en 2022, à la nage et en vélo, pour alerter sur la protection de la biodiversité.

« Un beau challenge »

L’éco-aventurière a réussi à embarquer Gemma dans son aventure bretonne à la rencontre des plus jeunes. Pas spécialement adepte du vélo, la jeune femme, en service civique, a eu l’occasion de faire se rencontrer sa passion pour la photo et la vidéo, la découverte de l’animation, et sa sensibilité au vivant. « C’était un beau challenge, je suis très contente de l’avoir fait », raconte-elle.

Charlie, qui a participé à cette dernière étape, est lui plus aguerri. C’est durant le premier confinement qu’il a pris conscience « de ce à quoi pourrait ressembler le monde si on continuait à vivre dans cette surconsommation totale ». A l’époque étudiant en ingénierie aéronautique, il regarde des vidéos sur la permaculture, la vie en yourte… et les voyages en vélo, qui provoquent chez lui une remise en question. « Surtout sur mon futur métier et sur l’utilisation de l’avion qui contribue au réchauffement climatique ». Il décide alors de partir six mois en vélo pour un premier tour de France en solitaire, et découvre par la suite « la famille des éco-aventuriers français ». Depuis, il part tous les étés sur les routes, et désire dorénavant se reconvertir en professeur. « Aller sensibiliser dans les écoles, c’est une bonne expérience », estime-t-il. « Ce que j’aime, c’est le fait de voyager, et de parler aux jeunes de valeurs qui me sont chères, comme par exemple la sobriété heureuse ou l’importance de la biodiversité ». Et ainsi planter une petite graine auprès des enfants, qui portera sûrement ses fruits dans le futur.


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Les Journées Européennes du Patrimoine, une bonne occasion de parler aussi transition écologique

Une nouveauté à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine : l’organisation par le Ministère de la Culture et l’association 2Tonnes d’ateliers inédits et gratuits, baptisés « Cultivons notre avenir », sur une cinquantaine de sites en France, dont 2 en Bretagne. Objectif : créer des temps d’échanges avec le public pour « trouver des solutions et agir ensemble », et parler d’écologie de manière concrète. Explications.

Les désormais traditionnelles Journées Européennes du Patrimoine ont lieu ce week-end, les 21 et 22 septembre. L’occasion pour beaucoup de découvrir ou redécouvrir des sites ou monuments locaux, parfois accessibles exceptionnellement, tels que châteaux, phares, manoirs, musées, chapelles… 28 000 lieux sont ainsi ouverts au public.

Cette année, le Ministère de la Culture propose avec l’association 2Tonnes une nouveauté : des ateliers « Cultivons notre avenir », ouverts à toutes et tous, pour « parler d’écologie de manière concrète et positive, en créant des espaces de dialogue et d’échange pour trouver des solutions et agir ensemble. ».

2Tonnes est une association créée en 2021. Pourquoi ce nom original ? Car c’est « l’empreinte carbone moyenne par habitant.e que nous devrions atteindre en 2050, notamment pour respecter l’engagement de l’Accord de Paris. », explique l’association sur son site internet. Elle est connue pour avoir créé les ateliers immersifs du même nom, qui permettent, en 3 heures et en équipe, de se projeter en 2050 et de découvrir quels peuvent être les leviers à activer individuellement et collectivement pour arriver à une société bas carbone.

Ce week-end, on pourra retrouver des bénévoles de l’association 2Tonnes sur une cinquantaine de sites en France Métropolitaine et dans les Dom-Tom. Ils et elles animeront des ateliers « Cultivons notre futur », auxquels le public pourra assister gratuitement, sans inscription préalable. En groupe, on pourra ainsi participer à des quizz interactifs de 45 minutes, « permettant la prise de conscience des moyens d’action les plus efficaces pour réduire son empreinte carbone et donner envie d’agir, à son échelle et avec ses moyens », explique l’association.

En Bretagne, deux sites sont concernés :

Dans le Finistère : à la Bibliothèque de Gouesnac’h

Dans le Morbihan : à Arzon, et au calvaire monumental de Guéhenno

Plus d’infos : https://www.2tonnes.org/journees-europeennes-patrimoine-2024-public



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