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Porteurs de projets en ESS, candidatez pour les incubateurs des Tag !

Les incubateurs TAg BZH viennent de lancer un nouvel appel à candidature. Des porteur.euse.s de projets seront sélectionnés dans les quatre départements, afin de rejoindre les incubateurs et ainsi de pouvoir créer leurs entreprises, combinant utilité sociale et innovation sociale.

 

« Spécialisés dans l’accompagnement d’entreprises à impact positif sur le territoire, les TagBZH facilitent l’implantation d’activités non délocalisables, inscrites dans la durée, et à haute dimension éthique, innovantes tant sur le plan environnemental que social ». Les quatre structures lancent leur nouvel appel à candidatures pour rejoindre leurs « incubateurs », pour la promotion 2024-2025. Pour rappel, il existe un Tag par département, et un TagBZH est un outil qui comprend trois « fonctions » connectées entre elles : un « révélateur », pour inventer des solutions à partir des besoins du territoire, un « idéateur », pour passer de l’idée au projet, et « l’incubateur », qui accompagne les projets d’entreprises de l’ESS.

C’est pour intégrer cette dernière fonction qu’est lancé l’appel à candidatures aujourd’hui. Les entrepreneur.e.s sélectionné.e.s bénéficieront d’un accompagnement de 12 à 18 mois, avec notamment des formations et des ateliers collectifs.

 

Depuis 2016, ce sont ainsi 141 projets d’entreprises locales qui ont été propulsés par les Tag, ce qui représente 404 entrepreneur.e.s breton.ne.s.

Parmi les projets « incubés » des années précédentes, on peut citer Les Rennes du Compost, projet de trois jeunes rennaises qui collectent en vélo électrique auprès des professionnels (et des particuliers dans le futur) des déchets alimentaires pour les transformer en compost, Tikoantik, développé par Séverine Inkerman, qui veut faciliter l’achat de matériel d’occasion pour les futurs parents, l’Objethèque, prêt d’objets, collecte et réparation à Quimper, Norzh, tiers-lieu et éco-gîte tourné vers le tourisme durable et inclusif à Lilia (Plouguerneau-29), La Cantine des Halles, tiers-lieu créateur de lien social et aussi espace de restauration à Pontivy (56)…

 

 

Les exemples sont nombreux ! Pour faire partie de la nouvelle promotion des incubateurs, dirigez vous sur le site tag.bzh et les différents appels à candidatures par département :

 

Pour le Tag 22 : https://tag.bzh/actualite/tag22/entrepreneures-des-cotes-darmor-rejoignez-la-promo-2024-des-incubees-engagees

Candidatures ouvertes du 25 mars au 3 juin

 

 

Pour le Tag 29 : https://tag.bzh/actualite/tag29/entrepreneures-du-finistere-rejoignez-la-promo-2024-des-incubees-engagees

Candidatures ouvertes du 25 mars au 28 mai

 

 

Pour le Tag35 : https://tag.bzh/actualite/tag35/entrepreneures-dille-et-vilaine-rejoignez-la-promo-2024-des-incubees-engagees

Candidatures ouvertes du 25 mars au 12 mai

 

 

-Pour le Tag 56 : https://tag.bzh/actualite/tag56/entrepreneures-du-morbihan-rejoignez-la-promo-2024-des-incubees-engagees

Candidatures ouvertes du 25 mars au 3 juin

 

 

 

Plus d’infos

www.tag.bzh

 




Saint-Martin-Des-Champs : Retour sur le Printemps des Transitions

A l’approche du Printemps, la nature se réveille. Les arbres bourgeonnent, les fleurs pointent le bout de leurs pétales, les oiseaux chantent. Une belle occasion aussi pour découvrir toutes les initiatives en matière de transition écologique qui essaiment du côté de Morlaix, pour ensuite passer à l’action. C’était l’objectif du « Printemps des Transitions » qui s’est déroulé le dimanche 24 mars, au Roudour de Saint-Martin-Des-Champs, à l’initiative de l’association En Vrac à L’Ouest, avec le soutien de Morlaix Communauté. Reportage.

Dans les allées de la grande salle du Roudour à Saint-Martin-Des-Champs, on discute, on rit, on déambule en famille au gré des nombreux stands. Ici, on apprend comment fabriquer sa lessive maison, là-bas on peut découvrir un jeu sur l’eau, un peu plus loin, c’est une grande maquette en carton représentant un bateau sur lequel se conjuguent autonomies alimentaire et énergétique, réalisé par les élèves du lycée de Suscinio avec l’artiste Charles Vergnolle, qui attire le regard… Bienvenue à la première édition du Printemps des Transitions, qui s’est déroulée le dimanche 24 mars, à l’initiative de l’association En Vrac à l’Ouest, et de Morlaix Communauté. Au programme de cette journée, qui a rassemblé pas moins de 700 visiteuses et visiteurs, et une vingtaine de structures locales agissant en faveur de la transition écologique : des ateliers, des conférences, des expos, des jeux…

Dès 10h, le public arrive. Les animations démarrent, ainsi que la première conférence de la journée, qui a pour thème l’organisation de la gestion de l’eau sur le territoire. C’est Guy Pennec, président de la Commission Locale de l’Eau Léon-Trégor, qui l’anime. Il explique que celle-ci « est le parlement local de l’eau, qui pilote le Sage (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux). C’est aussi l’occasion de faire un focus sur An Dour (1), la régie publique de l’eau créée par Morlaix Communauté début 2024. « Une innovation unique en France », déclare l’élu, car An Dour a en charge les actions liées à la fois au grand et au petit cycle de l’eau : par exemple eau potable, assainissement, mais aussi lutte contre les pollutions et protection de la biodiversité.

Une fois les questions du public terminées, direction les différents stands qui se situent dans l’espace à côté. L’Apav (2) est là, et va proposer une « vélorution » qui ne va pas tarder à s’élancer pour quelques kilomètres. Le fameux Vhélio est également disponible dehors, pour des séances de test. Un peu loin, la monnaie locale Le Buzuk (3) propose sur son stand des informations sur son fonctionnement, et invite le public à s’interroger sur « ce qui nous manquerait le plus si on n’avait plus la possibilité de le faire ». « Danser », « Observer la nature », « la convivialité » figurent parmi les réponses proposées.

Le Gase de la Baie (4) est également présent. Ce « Groupement Achat Service Epicerie », dont le concept est né à Rochefort-En-Terre dans le Morbihan en 2008, fonctionne sous statut associatif. « L’idée, c’est d’acheter ensemble des produits d’épicerie, en gros volume, ce qui nous permet de bénéficier de prix attractifs lié au circuit-court », détaille Nadège, bénévole de l’association. Une trentaine de foyers du secteur y adhèrent, et chacun.e y consacre deux heures par semaine. On trouve dans le Gase 76 références de produits secs et non périssables : des pâtes, du riz, des légumineuses, de la farine, du café… issus de producteurs locaux ou du grossiste Terra Libra. Une bonne façon de « remettre des valeurs dans son alimentation », souligne Nadège.

L’alimentation, il en est aussi question sur l’espace dédié à l’Ulamir-Cpie (5), qui fête par ailleurs ses 50 ans cette année. La structure y présente notamment le bilan de son projet expérimental de « Paniers suspendus », auquel ont été associés deux CCAS (Morlaix et Lanmeur) et cinq producteurs bio : 14 paniers ont pu être distribués à 37 bénéficiaires, qui ont pu ainsi bénéficier d’une alimentation saine et locale.

Thomas Bassoulet, animateur environnement, présentant aussi sur le stand le jeu « simul’eau ». Développé par l’Union Nationale des CPIE, il permet de mieux comprendre comment l’aménagement du territoire peut impacter la qualité et la quantité de la ressource en eau. Thomas était également à la recherche de volontaires pour participer à « L’Observatoire Citoyen de la Pluviométrie en Pays de Morlaix ». « Il s’agit d’installer un pluviomètre, fourni, sur chaque commune du territoire, dans les jardins, afin de mesurer sur la durée la quantité de précipitations », précise-t-il. Les participant.e.s pourront également bénéficier d’ateliers et de visites de site, en lien avec l’opération, qui est financée par l’Agence de l’Eau-Loire-Bretagne.

Au même moment, sur le stand du Repair (6), la recyclerie de matériaux du Pays de Morlaix, on peut s’essayer au « vélo mixeur », pour réaliser un jus ou un smoothie à la force des pédales ! Un peu loin, il était possible d’apporter de petits appareils ménagers, jouets, matériels informatique ou textile pour participer à un atelier « Repar’action » avec Aller Vert et le centre social Ti An Holl (7).

 

Du côté d’Heol, l’Agence Locale de l’Energie du Pays de Morlaix (8), Nolwenn Ragel est sur le pont pour accueillir le public désirant décrypter ses factures d’énergie. Tandis que du côté des bénévoles d’En Vrac à l’Ouest, on s’active pour proposer différents ateliers, comme par exemple la fabrication de Bee Wrap avec Nadège ou de poudre pour lave-vaisselle.

Après une intervention de Phlippe Munier, jardinier bien connu des auditeurs et auditrices de France Bleu, sur l’utilisation des déchets verts au jardin, suivie d’une conférence sur les énergies renouvelables citoyennes, place à la clôture de la journée. C’est Nicolas Ulrich, bien connu sur le territoire, désormais Manageur de la Transition écologique à l’Ademe Bretagne, qui s’en charge. Il présente les quatre scénarios développés par l’Ademe afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 (9). Le public, nombreux, est invité à participer et à se positionner sur celui qu’il pense être le plus atteignable. De quoi donner de l’espoir et l’envie de s’engager pour un futur désirable, partout au niveau local pour infléchir le niveau global.

(1) https://www.andour.bzh/

(2) https://www.facebook.com/APAVMorlaix

(3) https://www.facebook.com/BuzukMorlaix

(4) https://gasieresdelabaie.wordpress.com/

(5) https://www.facebook.com/cpie.paysdemorlaixtregor

(6) https://www.facebook.com/lerepairrecyclerie

(7) https://www.facebook.com/TianOllPlourin

(8) https://www.heol-energies.org/

(9) https://www.ademe.fr/les-futurs-en-transition/les-scenarios/

 




Et si on passait au « zéro phyto 100% bio » ?

Le film du réalisateur Guillaume Bodin « Zéro Phyto 100 % bio » est actuellement disponible en accès libre sur Youtube, à l’occasion de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides, et ce jusqu’au 30 mars . Il met en valeur plusieurs collectivités françaises qui n’ont pas attendu la loi pour se passer de produits phytosanitaires, et part à la rencontre de ceux qui travaillent au développement du bio dans la restauration collective. 

Miramas, Versailles, Grande-Synthe mais aussi Laurénan et Langouët en Bretagne…Ces communes de toutes tailles n’ont pas attendu la loi Labbé interdisant l’utilisation des pesticides dans les espaces publics à partir du 1er janvier 2017 pour se passer des produits phytosanitaires. Elles utilisent au quotidien des techniques de jardinages naturelles. Ce sont ces communes, leurs élus et leurs techniciens qu’a rencontré le réalisateur Guillaume Bodin, pour son  film « Zéro phyto 100% bio », qui succède à « Insecticide mon amour ». Au travers des témoignages et de la mise en lumière des expériences des uns et des autres, il montre que souvent l’adoption de nouvelles pratiques de jardinage permet aussi bien de réaliser des économies, que de préserver la santé des habitants et de réfléchir de façon plus globale à une gestion écologique de la ville.

De même, Guillaume Bodin choisit également de montrer les acteurs qui œuvrent au développement du bio dans la restauration collective, via notamment l’exemple de la commune de Langouët en Bretagne. Le maire, Daniel Cueff, explique que cela fait maintenant 13 ans que la cantine est passée au bio et que finalement « ce n’est pas si compliqué que ça » à mettre en place, même si les temps de préparation peuvent être plus long, et qu’il n’y a « pas de surcoût », voir même « un coût inférieur ».

Tout au long du film, des chiffres éloquents sur les pesticides, le bio, l’agriculture, permettent de bien saisir les enjeux du passage à des pratiques plus naturelles, que ce soit dans l’alimentation ou dans le jardinage. Eclairant, le documentaire nous permet de comprendre que même les communes de petites tailles peuvent être celles qui montrent l’exemple. Un film à retrouver ici en accès libre, jusqu’au 30 mars : https://www.youtube.com/watch?v=q8yx_Vs3OG0&ab_channel=GuillaumeBodin

Pour aller plus loin

http://www.dahu.bio/

 




Le Printemps est là, les transitions écologiques aussi, à Saint-Martin-Des-Champs ce dimanche

Dimanche 24 mars, l’association En Vrac à l’Ouest et Morlaix Communauté s’unissent pour proposer le « Printemps des Transitions », au Roudour à Saint-Martin-Des-Champs (29). Au programme : des conférences, ateliers, animations, spectacle pour enfants…Ainsi qu’un « village des associations locales » réunissant les acteurs et actrices des transitions sur le territoire.

L’association En Vrac à l’Ouest a été créée par des participant.e.s au « Défi Famille zéro déchet » organisé par Morlaix Communauté. Elle a déjà organisé plusieurs éditions de son festival « Kazi 0 déchet », qui avait pour objectif de partager des astuces, des recettes, des ateliers participatifs autour de la démarche zéro déchet chez soi.

Aujourd’hui, le festival se réinvente, élargit sa thématique, s’associe à Morlaix Communauté et devient « Le Printemps des Transitions ».

 

Au programme de la journée, qui se déroulera de 10h à 18h : conférences, animations, expos, ateliers, spectacle conté pour les enfants…

  • A 11h : Conférence de Guy Pennec, Président de la Commission Locale de l’Eau Léon-Trégor, sur l’organisation de la gestion de l’eau sur le territoire
  • A 14h : Intervention du jardinier Philippe Munier, chroniqueur jardin sur France Bleu, « Comment ne plus aller à la déchetterie en valorisant ses déchets verts ? »
  • A 15h30, conférence « Agir ensemble pour des énergies renouvelables citoyennes », avec Brendan Riou, Breizh alec, chargé de mission et animateur du réseau Taranis, Fanny Kernen, HEOL, Chargée de mission collectivités, et le Collectif Citoyen de Pleyber-Christ
  • A 16h : Spectacle pour enfants, « Petite pousse, contes des herbes folles », par France Quatromme
  • A 17h : Conférence participative « Quels modèles de société pour atteindre la neutralité carbone en 2050 ? », par Nicolas Ulrich, manager de la transition écologique et solidaire

 

Tout au long de la journée, le « village des associations » proposera des animations en continu. On pourra ainsi retrouver l’Ulamir-Cpie avec ses idées pour lutter contre le gaspillage alimentaire et consommer plus durable et responsable et un jeu sur l’eau, Le Gase de la Baie, En Vrac à l’Ouest qui proposera de découvrir les plantes sauvages comestibles de 10h à 12h, Bretagne Vivante avec des conseils pour amener de la biodiversité dans son jardin, Morlaix Communauté avec des informations sur le compostage et la mobilité (Ehop Covoiturage), Heol, l’Agence Locale de l’Energie et du Climat du Pays de Morlaix pour décrypter ses factures d’énergie, Goupil pour des infos sur le réemploi informatique, Aller Vert et son atelier de « répar’action » de 10h à 13h, le Buzuk la monnaie locale du Pays de Morlaix, Au Fil du Queffleuth et de la Penzé pour une sensibilisation à l’empreinte environnementale de nos vêtements, Le Repair pour pédaler sur un « vélo mixeur » et s’initier au tour à bois, Ti Mx et sa drôle de maison qui flotte et qui roule, les Chiffonniers de la Joie pour un atelier « Cheminement de l’objet de A à Z ». On pourra aussi s’initier au Vélo à Assistance Electrique et découvrir la réparation de vélo et le Vhélio avec l’Apav, réfléchir à l’intégration des questions de transition dans les projets sociaux avec Projets Echanges et Developpement, s’informer sur le Conseil de Développement et le Contrat Local de Santé avec le Pays de Morlaix, en savoir plus sur les actions d’Emmaüs, calculer son empreinte carbone et prendre connaissance du PCAET (Plan Climat Air Energie Territorial) de Morlaix Commuauté.

Le jeune public ne sera pas oublié : des ateliers de fabrication de pâte à modeler, de plantation de graines, de découverte du compostage, de déco au naturel ou encore de test du jeu Terrabilis seront proposés par Le Kbaret Des Simples, Morlaix Communauté, et En Vrac à l’Ouest, qui organisera aussi des ateliers pour les plus grands (faire ses lingettes et son essuie-tout lavables, son kéfir, sa lessive, sa poudre pour lave-vaisselle etc…).

Eco-Bretons sera également de la partie, avec un stand de présentation de nos activités et notre exposition de « portraits d’Eco-Bretonnes » !

 

Pratique :

Dimanche 24 mars

De 10h à 18h

Au Roudour à Saint-Martin-Des-Champs (29)

Entrée libre

Restauration sur place

Programme détaillé disponible sur la page Facebook de l’association En Vrac à l’Ouest




A voir. Un documentaire sur les low-tech en France

Adrien Bellay, réalisateur du film « L’éveil de la permaculture », revient avec un nouveau documentaire, cette fois autour des low tech. Il y effectue un « tour de France » à la rencontre des acteurs et actrices de ce mouvement : associations, mais aussi ingénieure.s., agriculteurs, entrepreneurs…dont le Low Tech Lab de Concarneau.

Le film sera diffusé ce jeudi 21 mars au Cinéma La Salamandre de Morlaix, à 20h30. Echanges après la projection avec Le Repair et l’Eco-Centre du Trégor. Une soirée animée par Eco-Bretons.

Les Low Tech, qu’est ce que c’est ? Par opposition aux « high tech », ces nouvelles technologies que peuvent être l’intelligence artificielle, les implants cérébraux, la voiture électrique, ou encore la fabrication de viande cellulaire, les low techs sont des « technologies douces » et écologiques, qui veulent consommer moins de ressources, tendre vers plus de sobriété, de durabilité, en étant accessibles au plus grand nombre. Mais que représente ce grand mouvement en pleine expansion et dont on parle de plus en plus ? Qui en sont les acteurs et actrices ? Comment les utiliser au quotidien ? Tous ces questionnements, et bien d’autres, sont au cœur du documentaire « Low Tech, les bâtisseurs du monde d’après », d’Adrien Belllay, qui avait déjà réalisé en 2017 le film « L’éveil de la permaculture ».

Cette fois, Adrien part pour un « tour de France » des low tech, à la rencontre d’associations, d’ingénieur.e.s, d’agriculteurs, d’entrepreneurs, qui veulent démocratiser ces technologies « basse consommation ». Parmi les rencontres les plus marquantes, on peut citer l’association Ping, qui anime dans le quartier du Breil à Nantes un atelier partagé de réparation d’appareils. L’occasion de parler d’obsolescence programmée avec les habitant.e.s. Ou encore Alice Bodin et Aurélie Guibert, toutes deux ingénieures et investies dans l’association L’Atelier du Zéphir. Elles forment des groupes à la construction d’éoliennes de type Pigott.

Adrien va également jusqu’à Concarneau (29), pour découvrir le Low Tech Lab, une association qui fait la promotion des low techs. Deux ingénieurs, Clément Chabot et Pierre-Alain, ont vécu un an dans une tiny house qu’ils ont construit, aménagé et équipé avec une dizaine de low techs : chauffe-eau solaire, toilettes sèches, poêle de masse., phyto-épuration, récupération d’eau de pluie…L’occasion de montrer de façon concrète comment ces techniques peuvent s’intégrer dans un habitat durable.

Autre personnage marquant du documentaire : Barnabé Chaillot, youtubeur, devenu expert dans la gestion de l’énergie. Grâce à ces expériences et tutos, il arrive à « rendre sexy » une certaine « sobriété heureuse », et montre que c’est possible.

Documentaire très inspirant, « Low Tech, Les bâtisseurs du monde d’après » est à voir au cinéma, notamment le 25 mai en avant-première à Rezé (44), et le 6 juin, toujours en avant-première, à Rennes (35).

Pour plus d’infos sur le film, organiser une projection, ou connaître les dates de diffusion dans les cinémas : https://lowtech-lefilm.com/voir-le-film/




A voir. « Vivre avec les loups » de Jean-Michel Bertrand

Après s’être intéressé à l’aigle, et avoir réalisé deux documentaires sur le loup, le réalisateur Jean-Michel Bertrand boucle son trytique sur l’animal avec son nouveau film « Vivre avec les loups ». Il part ainsi à la rencontre du carnivore sur un de ses territoires, dans les Alpes, et s’interroge sur la manière dont les professionnels cohabitent avec lui et s’adaptent à sa présence, qui s’étend maintenant dans tout le pays. Ce beau documentaire naturaliste est encore visible en Bretagne en ce mois de mars.

 

Après « La vallée des loups » et « Marche avec les loups », « Vivre avec les loups » est le volet qui clôt le triptyque du réalisateur Jean-Michel Bertrand. Né dans les Hautes-Alpes, tour à tour moniteur de ski ou salarié de l’Office National des Forêt, passionné de voyages, il se lance dans la réalisation d’un premier documentaire en Islande. Il part ensuite à Belfast et Dublin, pour témoigner avec sa caméra de la misère des enfants des rues qui survivent en élevant des chevaux. Il part ensuite pendant un an suivre des nomades mongols.

De retour en France, Jean-Michel Bertrand s’intéresse à l’aigle, un oiseau qui le fascine depuis son enfance, avec le documentaire « Vertige d’une rencontre », tourné sur ses terres.

En 2015, il part à la découverte du loup, avec « La Vallée des loups », qui sera suivi en 2020 par « Marche avec les loups ».

Dans son troisième documentaire « Vivre avec les loups », le réalisateur a voulu évoquer l’animal « d’une manière totalement nouvelle et inattendue ». « Cette idée qu’il faudrait à tout prix éliminer les prédateurs sous peine de les voir pulluler et tout détruire est totalement fausse car les prédateurs se régulent eux-mêmes afin de préserver leur garde-manger… L’un des moyens pour y parvenir est la dispersion. Chaque année certains jeunes partent en quête de territoires disponibles pour s’installer », nous explique-t-il d’ailleurs dans le film. On le suit alors, au fil des saisons, en pleine montagne, installé dans une cabane au confort rudimentaire, point de départ de ses explorations sur la piste d’une famille de loups nouvellement installée. A l’aide de pièges photos, il parvient à les filmer dans leur habitat naturel et dans leurs scènes du quotidien. Jean-Michel part à la rencontre également de professionnels, comme par exemple des éleveurs et de jeunes berger.e.s en formation, ou encore de chasseurs. Toutes et tous expliquent comment leurs pratiques ont changées et comment ils et elles doivent s’adapter à la présence du loup sur leur territoire. Il faut « composer avec » cet animal, qui se déplace et arrive également dans d’autres régions, comme par exemple la Bretagne désormais. Etre « pour » ou « contre » la présence du loup est aujourd’hui un débat dépassé.

« Ce sont ces gens du terrain que j’ai voulu mettre en avant en leur donnant la parole, c’est là un des buts principaux de ce nouveau film. Les actions positives de ces éleveurs à l’esprit ouvert ne manquent pas, j’aborde ainsi la problématique des loups à travers le regard de ceux qui vivent à leur proximité au quotidien et qui réussissent pourtant, par leur professionnalisme et leur intelligence de travail, à imposer au prédateur des limites à ne pas dépasser. », précise le réalisateur dans sa note d’intention.

Des solutions sont ainsi mises en avant dans le documentaire, comme l’arrivée des « patous » (chiens) pour garder les troupeaux. Les citoyen.ne.s sont également mis.e.s à contribution, grâce à l’opération « PastoraLoup », organisée depuis 1990 par l’association Ferus, qui a pour but la conservation des ours, des lynx et des loups à l’état sauvage en France. Ce programme permet ainsi de « renforcer la présence humaine près des troupeaux » et de « soutenir les éleveurs/éleveuses soumis.e.s à la prédation ». Plus de 800 bénévoles ont ainsi été mobilisé.e.s pour dissuader l’animal de s’approcher des troupeaux. Depuis 2023, Pastoraloup a été mis en place dans le Jura. Avant de peut-être essaimer dans d’autres régions qui voient elles-aussi le loup revenir ? La question est posée.

 

Le film « Vivre avec les loups » est encore diffusé en Bretagne :

 

  • Le samedi 16 Mars à 14h30 au Cinéma La Club à Douarnenez (29)
  • Le samedi 16 mars à 17h00 au Cinéma l’Aurore à Maure-De-Bretagne (35)
  • Le mardi 19 mars à 20h30 au Cinéma Des Familles à Groix (56)
  • Le mercredi 20 mars à 20h30 au Cinéma Beaumanoir à Josselin (56)
  • Le mercredi 20 mars à 17h30 à l’Emeraude Cinémas à Dinan (22)
  • Le mercredi 20 mars à 20h15 à l’Etoile Cinéma à Chateaubourg (35)
  • Le samedi 23 mars à 20h30 à l’Emeraude Cinémas à Dinan (22)
  • Le dimanche 24 mars à 15h00 à l’Emeraude Cinémas à Dinan (22)
  • Le mardi 26 mars à 16h15 au Cinéma Le Club à Douarnenez (29)
  • Le mercredi 3 avril à 20h30 au Cinéma Les Korrigans à Romillé (35)
  • Le mercredi 10 avril à 15h00 au Cinéma Le Celtic à Saint-Méen-Le-Grand (35)

 

Plus d’infos

https://vivre-avec-les-loups.lefilm.co

 

 

La bande-annonce du film :