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Ramasser les déchets sur la plage, ça coule de source !

En ce matin de mars, il flotte un air de printemps le long de la promenade qui surplombe la plage de Primel-Trégastel. Malgré la brise un peu insistante, le soleil et les rayons réchauffent l’air. Un temps idéal pour fouler le sable, ce que fait d’ailleurs un groupe d’enfants, encadré de jeunes et d’adultes. Munis de sacs et de panneaux, portant des gants, ils arpentent la plage. Ce sont des élèves de l’école maternelle et primaire Emile Cloarec de Ploujean, labellisée « eco-école », venus en voisins pour une opération de sensibilisation à la lutte contre les déchets aquatiques. Un événement qui fait partie des « Initiatives Océanes », organisées chaque année depuis 18 ans par Surfrider Foundation, et qui se déroulent cette année du 20 au 23 mars. Vingt-huit élèves, de la maternelle au CP, sont ainsi répartis sur deux plages. Ici, sur la grande plage se trouvent les plus petits, douze au total, accompagnés d’institutrices et d’étudiants du lycée agricole de Suscinio, en BTS Gestion et Protection de la Nature.

Des arrivages de plastique toute l’année

Brandissant un panneau de bois sur lequel sont inscrits des explications et dessins sur les déchets, Vincent essaie de sensibiliser six d’entre eux. Pas toujours évident avec les tout-petits, plus intrigués par les algues ou les coquillages que par la bouteille en plastique que le jeune homme leur montre dans les rochers. « Comment des objets comme ça peuvent-ils arriver sur la plage ? », demande Vincent au groupe. « Avec les hommes ! », répond du tac au tac un petit garçon, qui a bien compris d’où provenait la pollution.

Un peu plus loin, un autre groupe, accompagné cette fois de Gwaldys, elle aussi étudiante, en deuxième année de BTS. « Nous avons organisé cette opération dans le cadre d’un MIL (Module Initiative Locale, ndlr) consacré au littoral, et qui dure deux ans. L’année dernière, nous avions travaillé avec l’association Reder Mor à la réalisation d’une plaquette sur les déchets en mer, à destination des élèves du primaire. Cette année, nous organisons une opération de nettoyage de plage », explique-t-elle, alors qu’une élève arrive pour déposer un bouchon en plastique dans le grand sac. « Aujourd’hui, il n’y a pas énormément de déchets, la plage a été nettoyée depuis les dernières tempêtes », explique Vincent qui tente d’expliquer maintenant le fonctionnement des marées. « Mais il y a des arrivages continuels toute l’année, surtout de plastique », commente-il.

« Le message passe mieux grâce aux enfants ! »

Alors que le petit groupe se dirige vers l’une des extrêmités de la plage, il s’arrête, découvrant un morceau de plastique à demi caché dans le sable. Hop, direction le sac, fourni par la Surfrider Foundation. « L’idée, avec cette opération, c’est de sensibilsier les enfants et leur faire prendre conscience que ce sont avant tout les déchets terrestres, qui, jetés dans la nature, finissent par arriver au bout de la chaine dans la mer et sur les plages », développe Gwaldys. « Et le message passe mieux quand ce sont les enfants qui l’expliquent ensuite aux parents ! », poursuit-elle. Les étudiants ont également pris des photos qui serviront à réaliser un petit film sur l’opération, qui aura par ailleurs des suites en classe, puisque Vincent, Gwaldys et les autres reviendront pour apprendre aux élèves à réaliser des objets à partir de déchets !

 

Les Initiatives Océanes

Les Initiatives Océanes se déroulent du 20 au 23 mars, dans toute l’Europe. En Bretagne, 61 initiatives sont recensées cette année. Toutes les infos sont sur le site http://www.initiativesoceanes.org/

 

 

 

                      

 




Il est allé dormir chez les candidats aux municipales !

Quel a été votre objectif en réalisant ce tour de France des candidats aux municipales ?

 

Je l’ai fait pour plusieurs raisons. La première, c’est que j’ai l’impression que nous sommes aujourd’hui dans une phase de transition, entre un modèle avec une gouvernance à bout de souffle, et un modèle qui est en train d’émerger, de se réinventer, avec des politiques locales incluant davantage les citoyens. Les élections municipales sont un moment charnière, durant lequel les idées émergent, les questions aussi. J’avais envie de voir ce qu’il se passait sur le terrain, de repérer les bonnes pratiques.

La deuxième raison est que je fais partie du collectif  Démocratie Ouverte , qui cherche à instaurer une démocratie participative. Nous avons créé une plate-forme internet, baptisée « Parlement et citoyens », afin de permettre des co-construction de loi avec la participation des citoyens. Des candidats aux municipales nous ont contacté à ce sujet et ont évoqué la possibilité de co-construire leur programme avec des citoyens. Cela a été pour moi l’occasion de mettre un premier « pied » dans la campagne pour les municipales, et d’avoir encore plus envie d’aller à la rencontre des candidats.

 

 
Comment s’est déroulé votre tour des candidats, et notamment votre passage en Bretagne ?

 

Je suis parti de Paris, pour passer un peu de temps dans chaque région. C’est cependant un peu frustrant de ne pas rester longtemps dans chaque territoire. En général, j’ai été très bien reçu, de manière très simple. Certains ont néanmoins refusé de me voir. En Bretagne, je suis resté un bon mois et demi. J’y ai rencontré une quinzaine de candidats. Nous avons notamment parlé, en plus de la question de la démocratie et des pratiques innovantes, de régionalisme, et de la question des bonnets rouges.

 

 

Qu’est ce qui vous a particulièrement marqué en Bretagne ?

 

Un de mes souvenirs les plus marquants restera mon passage dans la commune de Trémargat (22), où j’ai rencontré le maire, Eric Bréhin. Ce qui se passe là-bas est particulièrement intéressant, notamment la recherche d’une certaine forme de consensus et la mise en place de chantiers participatifs, notamment pour la rénovation du bourg. C’est intéressant quand l’élu ne se considère pas comme un maire « bâtisseur », mais plutôt comme un animateur de la vie locale, qui incite les citoyens à agir eux-mêmes, réveille des envies, dans la logique d’une dynamique citoyenne qui prenne le pas sur une logique de service public.

 

 
Qu’avez-vous noté, au fil de vos rencontres, concernant la démocratie ?

 

L’ère du « maire bâtisseur » semble en voie d’extinction. On travaille moins sur la conception de de grands projets, de gros bâtiments pour la ville par exemple, comme on le voyait beaucoup avant. On voit désormais plus de modèles de gouvernance co-construits avec les citoyens. Beaucoup ont cette envie, mais restent encore démunis sur la manière d’y parvenir. Il y a encore des choses à faire, notamment en terme de formation des élus et des citoyens, notamment par le biais de l’éducation populaire.

 

 
Et concernant les liens entre internet, démocratie et élus ?

 

Il y a plusieurs façons d’aborder cette question. Premièrement, les élus sont confrontés au numérique de par l’équipement, les possibilités de connexion et la qualité de celle-ci, dans leur commune. Dans un second temps, de plus en plus d’élus se posent aussi la question de la dématérialisation des services, facilitées par l’utilisation du numérique. Et enfin ils réfléchissent également à l’utilisation du web pour la démocratie, sur la façon de l’utiliser dans ce cadre.

 

Visionnez l’entretien d’Armel Le Coz avec Eric Bréhin, maire de Trémargat (29).

 

 

 

Plus d’infos

Le blog d’Armel Le Coz, où des vidéos de rencontres avec les candidats sont disponibles




Avec C.A.M.T.A.R, en route vers la participation citoyenne géo-poétique !

C.A.M.T.A.R. Derrière cet acronyme se cache une initiative originale, menée par Cécile Demessine, installée à Rennes (35). Avec son fourgon vert, la jeune femme entend bien proposer « un atelier mobile à mi-chemin entre art relationnel et démocratie participative ». Un projet qui est « le fruit d’un parcours, et remonte à plusieurs années », explique-t-elle. Issue de l’école des Beaux-Arts, Cécile s’intéresse depuis longtemps à la question du lien social et de l’urbanisme, à la création artistique… « J’ai aussi découvert, au fil de mes rencontres, le milieu militant et celui de l’éducation populaire », précise la jeune femme. Arrivée il y a 2 ans à Rennes, elle décide alors de monter son propre projet, un atelier mobile avec pour objectif d’aller à la rencontre des habitants en proposant des outils à la fois militants et artistiques. « A l’image du couteau suisse, il propose une gamme d’outils modulables suivant le contexte. Il s’insère au cœur des lieux de vie pour rester accessible à tous : le territoire et ses habitants sont ses matières premières. C’est un espace de rencontre et de partage, un lieu où la découverte et la transmission sont une priorité. », raconte Cécile.

Le camion du projet C.A.M.T.A.R  © CD

 

 

 

Des animations d’ateliers en partenariat avec des associations

 

Actuellement, le camion vert est en plein aménagement. « Cela va permettre d’avoir tout sous la main ». Car Cécile compte bien se déplacer avec son fourgon sur les routes, dans un premier temps autour de Rennes, avec l’arrivée des beaux jours. Elle a déjà travaillé avec les enfants de l’école de Laillé (35) dans le cadre d’un atelier « géo-poétique », avec la collaboration de la fédération Léo Lagrange. « Il s’agissait de questionner le rapport entre les élèves et l’espace public », rapporte Cécile. « Ils ont trouvé 17 idées pour animer une petite place désertée près de l’école, qu’ils vont soumettre aux élus ».

Outre la participation à la journée autour de la transition citoyenne du 1er février en association avec les Colibris et Incroyables Comestibles, Cécile s’est aussi investie dans une autre opération, à Guichen (35) cette fois, avec l’association Culture Bio. « Il s’agissait d’un « dimanche convivial au jardin », durant lequel j’ai animé un atelier de construction de jardinières avec des palettes, à destination du tout nouveau groupe des Incroyables Comestibles de Bruz (35) », relate-elle. Et les projets sont encore nombreux. Le camion vert n’a donc fini de sillonner les routes bretonnes !

 

 




La Bretagne ne manque pas d’air… pollué

Des records battus, non pas de pluie ni de chaleur, mais de pollution aux particules fines. Le seuil d’alerte, qui est de 80 microgrammes/μg par mètre cube d’air, a été dépassé jeudi dans la plupart des villes bretonnes. Avec par exemple 96μg à Brest, 88 μg à Lorient et Saint-Brieuc, ou encore 80 μg à Rennes. Le facteur déclencheur étant un anticyclone situé au-dessus du pays. « Les conditions météo jouent un rôle, avec un courant venant d’est qui nous apporte du beau temps, et de l’air déjà chargé de polluants. De plus, l’absence de vent fait que les particules ne se dissipent pas », explique Frédéric Vénien, président de l’association Air Breizh, chargée de la surveillance de la qualité de l’air en Bretagne.

Les Bretons mal informés ?

Quelques mesures ont été mises en œuvre : la préfecture de région recommande ainsi aux automobilistes de diminuer la vitesse de 20 kilomètres/heure, limiter l’usage des véhicules diesel non équipés de filtres à particules, pratiquer le covoiturage et préférer l’utilisation des transports en commun. La vigilance est également recommandée pour les personnes présentant des problèmes respiratoires, les enfants en bas âges ainsi que les personnes âgées. « Les particules fines descendent dans les poumons, jusque loin dans les bronches », explique Frédéric Vénien. « Leur accumulation dans l’organisme et la répétition des expositions posent problème, et elles sont reconnues cancérigènes par l’OMS depuis peu », poursuit-il. Mais la population bretonne aurait-elle pu être mieux informée et préparée à ce phénomène ? C’est ce que pense le Collectif Urgence Réchauffement Climatique d’Ille-Et-Vilaine (Curc 35), estimant que « les Bretons sont à nouveau les derniers à être prévenus et protégés ». « Faux », répond Frédéric Vénien, « La Bretagne a été touchée après les autres par cette pollution de l’air. Nous avons déclenché le seuil d’information à la population, et le seuil d’alerte, dès que nos capteurs l’ont détecté, conformément à notre rôle », précise-t-il.

Plusieurs causes pointées du doigt

Mais y-a-t-il d’autres causes, au-delà de la météo? Si la circulation automobile joue bien rôle dans cette pollution, d’autant plus que la France est un pays « accro » au diesel, l’utilisation du chauffage – notamment au bois –  peut être également mise en cause. La faute aussi aux épandage agricoles ? Si la préfecture de Bretagne recommande de « les reporter », rien ne permettrait d’affirmer qu’ils jouent un rôle dans le phénomène actuel. Ce n’est pas l’avis de certains associatifs :  « Oui, l’agriculture joue un rôle dans la pollution de l’air », affirme Jacques Caplat, agronome breton et administrateur de l’association Agir pour l’Environnement. « Dans la période actuelle, il est peu probable que les pesticides soient très présents. Ils sont certes souvent volatils et se retrouvent bel et bien dans les brouillards, l’eau de pluie… et donc, en amont, dans l’air. Mais nous ne sommes pas encore dans une période où ils sont pulvérisés, et il n’y en a donc probablement pas beaucoup actuellement », poursuit-il. De son côté, la Coordination Verte et Bleue, indique quant à elle dans un communiqué faisant suite à un article du Télégramme, que  « [Les] associations qui luttent contre les effets de l’élevage intensif en Bretagne (algues vertes et bleues, pollution de l’eau, toxicité des coquillages) rappellent que les épandages de ces dernières semaines dans une région qui élève 70 % des porcs français ont une lourde responsabilité dans les dépassements des seuils d’alerte ». « Il faut prendre en compte la spécifité agricole de la Bretagne », estime Frédéric Vénien, d’Air Breizh. « On peut retrouver dans l’air des pesticides, mais aussi de l’ammoniaque et de l’hydrogène sulfuré », poursuit-il. Quoiqu’il en soit, la situation ne devrait s’améliorer qu’à partir de ce début de semaine sur la région, alors qu’à Paris, la ciculation alternée vient d’être mise en place ce lundi.

 

Question à… Jacques Caplat, agronome et administrateur de Agir pour l’Environnement

Quelles peuvent être les causes de la pollution par particules fines sur la Bretagne ?

Les pratiques agricoles actuelles jouent un rôle dans la pollution de l’air. Mais c’est assez difficile à quantifier, faute de mesures ciblées (= au sens premier : mesurer). Les organismes de mesure de la qualité de l’air sont concentrés sur les villes et ciblent le monoxyde d’azote, l’ozone, etc. Dans la période actuelle, il est peu probable que les pesticides soient très présents. Ils sont certes souvent volatils et se retrouvent bel et bien dans les brouillards, dans l’eau de pluie… et donc, en amont, dans l’air. Mais nous ne sommes pas encore dans une période où ils sont pulvérisés. Il n’y en a donc probablement pas beaucoup actuellement. Ce serait différent si nous étions au printemps.

Les lisiers, quant à eux, dégagent notamment de l’ammoniac et du protoxyde d’azote (gaz à effet de serre) à court terme, et conduisent les sols à dégager des oxydes d’azote à long terme. Ils ont des conséquences sanitaires, même si leur proportion dans l’alerte actuelle est difficile à évaluer. Il serait logique de mesurer les émanations dues au lisier, notamment l’ammoniac. Il faut en effet savoir que l’ammoniac se combine avec les oxydes d’azote et constitue des cristaux de nitrate d’ammonium, qui sont des précurseurs des particules fines.

Les oxydes d’azotes qui sont actuellement excessivement présents dans l’air ne sont probablement pas issus de l’agriculture, car leur dégagement par un sol chargé en lisier prend du temps (les microorganismes du sol ne sont pas encore assez actifs à cette période). Le pic actuel est sans doute essentiellement provoqué par l’industrie et par les voitures, camions et tracteurs, et notamment par les véhicules diésel. Les voitures à moteur diésel sont bel et bien une source majeure de particules fines. Mais la présence d’ammoniac issue de l’épandage massif de lisier aggrave fortement la situation, car la présence simultanée d’oxydes d’azote et d’ammoniac produit des particules fines, comme je viens de l’indiquer. L’élevage hors-sol et l’utilisation du lisier comme engrais en sortie d’hiver participent bien à la crise actuelle. Et c’est sans doute dans les zones périurbaines ou proches des 4-voies, où se rencontrent les oxydes d’azote automobiles et l’ammoniac agricole, que la situation est la pire.

Mais il faut ajouter un autre gros émetteur : les feux, pour lesquels il y a deux aspects à prendre en compte. Le premier, c’est le chauffage au bois. Pour ceux dont ce n’est pas le mode de chauffage principal, il est hautement recommandé de ne pas l’allumer actuellement. Pour ceux qui n’ont pas le choix, c’est le « bruit de fond » inévitable… Le deuxième aspect, qui me choque énormément, ce sont les feux dus au débroussaillage, c’est-à-dire tous les bûcherons qui brûlent les branchages des arbres qu’ils débitent (ils sont très actifs actuellement notamment sur les haies), tous les propriétaires de terrains qui brûlent les ronces, branchages et autres déchets verts de l’entretien de leur terrain. Ces feux sont interdits, il est obligatoire d’apporter ces branchages et déchets d
‘entretien dans les déchetteries pour qu’ils soient compostés, ou alors de les broyer pour en faire des plaquettes ou du BRF (bois raméal fragmenté). Autant le chauffage au bois est parfois inévitable, autant les feux de broussailles et branches sont interdits et parfaitement évitables. De plus, c’est un gâchis : ces matières organiques sont bien plus utiles comme fertilisant que parties en fumée et réduites en cendres.

 




Les recettes de la Cantine de la Fourmi : velouté de poireau au cumin, et brioche perdue

Velouté de poireaux au cumin

En général, pour une soupe pour 5-6, compter 1,2 kg entiers ou 600-700 grammes épluchés, dont 1/4 d’oignons et 1/4 au moins de légumes peu aqueux (pommes de terre, potimarrons, butternut…)

Ici, il y a 150 grammes d’oignons, 150 grammes de pommes de terre et 400 grammes de poireaux.

Faire revenir dans de l’huile d’olive accomodée d’une cuillère à café bien plein de cumin moulu les oignons émincés, les poireaux en fines rondelles et les pommes de terre en petits morceaux.

Ajouter un litre d’eau.

Faire cuire environ 30 minutes, tous les légumes doivent être fondants

Mixer, saler, poivrer, allonger d’eau suivant la texture désirée et servir bien chaud !

 

Brioche perdue

Pour 8 tranches de brioche : 2 oeufs, 40 grammes de sucre en poudre, 200 ml de lait, 1 trait d’extrait de vanille, beurre ou huile d’olive (pour la poêle)

Battre les oeufs en omelettes avec le sucre. Dans un bol mélanger le lait et la vanille. Faire chauffer un peu de graisse dans la poêle. Tremper les tranches de brioche d’abord dans le lait vanillé, puis dans le mélange oeuf-sucre. Faire revenir les tranches de brioche à la poêle.

 




Foire bio de Landerneau : un salon sous le signe de l’ « aliment’action »

C’est la 16 ème édition de la foire bio cette année. Comment tout cela a-t-il démarré ?

 

Il y a 15 ans, le Comité de soutien de l’école Diwan de Landerneau (29) a voulu se lancer dans l’organisation d’un événement régulier, afin de collecter des fonds. Les parents étant sensibles à la thématique du bio, et celui-ci étant en plein développement, ils décidèrent de mettre sur pied une foire dédiée à ce mode de culture et de production, et dont tous les bénéfices iraient à l’école. Au fil des années, l’organisation s’est affinée, institutionnalisée, et aussi professionnalisée pour devenir un événement régulier qui s’apprête à accueillir cette année plus de 2 500 visiteurs sur deux jours.

 

 
Le bio semble être une thématique chère au mouvement Diwan…

 

Si le comité des parents d’élèves de l’école Diwan de Landerneau regroupe des parents de motivations diverses, on retrouve beaucoup de personnes intéressées par le bio, les circuits courts, le développement durable en général, et tout ce qui est lié à ces problématiques. Nous avons des intérêts en commun : démarches économes en énergie, éco-construction, sans oublier évidemment la défense de nos racines et d’une langue ancienne à faire perdurer et développer… le tout dans une ambiance familiale.

 

 

Quel est le fil conducteur de cette nouvelle édition ?

 

Tous les ans, il y un nouveau thème. Cette année, le salon sera dédié à l’ « Aliment’action ». Nous avons choisi de remettre l’alimentation en question, et de nous demander quels sont les moyens dont dispose le consommateur pour faire que celle-ci soit à la fois simple, pas chère, saine, variée et positive pour la santé, en privilégiant les circuits courts et les producteurs locaux.

 

 
Quels vont être les grands temps forts ?

 

Il y aura six conférences/débats/forums, toujours autour du thème de l’ « aliment’action », dont une analyse de l’olfaction avec la dégustation d’une bière bio bretonne et une intervention de Lylian Le Goff, médecin, autour de l’alimentation des enfants et de la santé. Au programme également, des conférences avec Jean-Claude Berton, chocolatier, qui abordera la nutrition, le bien-être, le plaisir et la prévention, et de Hubert Jouan, spécialiste de l’alimentation. Un groupe de producteurs locaux ainsi que ceux de l’agriculture paysanne de Goasven à Logonna-Daoulas (29), viendront faire partager leur expérience en matière de circuits-courts. Certaines conférences seront à la fois en breton et en français. Sans oublier des chants pour enfants ou des sessions de chorales, proposant des chants engagés et liés à la terre. 110 exposants seront présents, dont une dizaine de nouveaux, dans les domaines de l’alimentation, mais aussi l’éco-habitat, l’hygiène-bien-être… tous rigoureusement sélectionnés par une commission. Nous essayons d’être cohérents de bout en bout dans notre démarche.

 

 

A lire aussi…

Nos précédents articles consacrés à Lylian Le Goff, qui interviendra lors de la foire bio samedi à 14h30, pour une conférence intitulée « La santé des enfants passe par l’assiette ».

Lylian Le Goff « Il faut réduire sa consommation de viande »

Lylian Le Goff : « Prendre du plaisir dans son régime alimentaire »

– « Plus de bio, de plaisir, pour être en bonne santé »

Et sur Hubert Jouan, spécialiste de cuisine, qui interviendra dimanche 16 mars à 16h30 pour un débat intitulé « Cuisinez votre santé ».

« Le goût de vivre simplement »