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Un défi pour jardiner « zéro déchet »

Vous avez beaucoup de déchets verts dans votre jardin et marre d’aller à la déchetterie tous les samedis ? Dans le Finistère, le Symeed29 (syndicat de gestion des déchets) et onze collectivités proposent aux habitants volontaires un « défi jardin zéro déchet ». Au programme, de mars à octobre 2022, des temps mensuels pour découvrir comment mieux gérer ses déchets verts et jardiner au naturel. Attention, les places sont limitées !

On connaissait les Défis Famille à Alimentation Positive, les Défis Famille à Energie Positive, les Défis Famille Zéro Déchet. Place désormais, dans le Finistère, au Défi Jardin Zéro Déchet. L’opération est à l’initiative du Symeed29, syndicat mixte pour la gestion durable des déchets, et de plusieurs collectivités : Brest Métropole, Concarneau Cornouaille Agglomération, Communauté de Communes Cap Sizun- Pointe du Raz, Communautés de Communes de Abers, Communauté de Communes Pays Bigouden Sud, Communauté de Communes Presqu’île de Cozon- Aulne Maritime, Communauté de Communes Pays de Landerneau-Daoulas, Communauté de Communes Pays de Landivisiau, Douarnenez Communauté, Morlaix Communauté et Quimper Bretagne Occidentale.

De Mars à Octobre 2022, les habitants volontaires et retenus par les collectivités (attention, il faut s’inscrire, le nombre de place est limité, ndlr) seront accompagnés dans la gestion de leurs déchets verts au jardin. « L’objectif de ce défi est d’aller vers une logique circulaire au sein de votre jardin en utilisant les déchets verts comme des ressources naturelles. Le défi jardin zéro déchet vous permet d’apprendre différentes techniques de jardinage au naturel pour diminuer le temps passé à entretenir votre jardin et éviter les trajets en déchèterie », peut-on lire sur le site du Symeed29.

Le principe est similaire aux autres défis : un état des lieux des pratiques au jardin aura lieu au départ, afin de définir des objectifs. Puis, des professionnels prodigueront astuces et conseils pour tendre vers un jardinage au naturel et sans déchet, lors d’un atelier mensuel (avec coupure en été) : compostage, paillage, broyage, mulching…Un autre bilan individuel aura lieu courant octobre pour faire un bilan du défi, suivi d’un temps d’animation pour clôturer l’opération.

 

Inscriptions possible jusqu’au 25 février

Pour plus d’infos et pour s’inscrire : https://www.symettre.bzh/agir-responsable/defi-jardin-zero-dechet/




Samedi et dimanche, on compte les oiseaux !

Ce week-end, comptez les oiseaux dans votre jardin !

Samedi et dimanche, Bretagne Vivante et le Geoca (Groupe d’Etudes Ornithologique des Côtes d’Armor), en partenariat avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) proposent aux Bretons de recenser les espèces d’oiseaux présentes autour de chez eux. Le but : sensibiliser, informer, et mieux connaître l’évolution des populations d’oiseaux dans la région.L’opération est aussi déclinée dans la France entière, grâce à la LPO et au Muséum National d’Histoire Naturelle.

 

« Le comptage des oiseaux des jardins est une opération nationale qui  vise à recenser de façon ponctuelle, l’abondance des principales espèces d’oiseaux fréquentant les jardins en hiver.

Cette opération de sciences participatives se veut à la fois un moment de sensibilisation et d’information sur les oiseaux les plus communs. Elle constitue également un outil de connaissance sur l’évolution des populations de ces espèces qui connaissent, pour certaines, de dramatiques chutes d’effectifs ces dernières années. Elle est donc reconduite chaque année à la même période. », peut-on lire sur le site de Bretagne Vivante.

 

Pour participer à l’opération, c’est simple : il suffit de choisir un lieu d’observation (son jardin, un parc, son lieu de travail, une école…) et de choisir une journée, le samedi ou le dimanche. Il faut ensuite observer durant une heure et noter tous les oiseaux observés dans ce lieu, grâce à un formulaire disponible sur internet. Pour ne pas comptabiliser deux fois le même oiseau, il suffit de ne compter que le nombre maximal d’oiseaux vu en même temps (exemple : si on voit 2 mésanges, puis 4, puis 2, il faut noter 4). Si l’on ne peut pas identifier un oiseau, pas de panique : il ne faut pas le noter, mais on peut néanmoins le prendre en photo et la poster sur la page Facebook de l’opération. Des ressources illustrées sont également à disposition, sur le site de Bretagne Vivante, pour reconnaître facilement les oiseaux.

Une fois les volatiles observés, plusieurs possibilités pour renvoyer les résultats :

Soit directement en ligne sur le site de Bretagne Vivante

Soit par mail à enquetes-geoca@orange.fr

Soit par courrier postal : Geoca, Espace Keraïa, 18c Rue du Sabot, 22440 Ploufragan

L’an dernier, ce sont 5836 personnes qui ont participé à ce grand comptage en Bretagne. C’est le rouge-gorge familier qui se retrouve en haut du podium en terme de fréquence, suivi par la mésange charbonnière. Concernant l’abondance, c’est le moineau domestique qui est le vainqueur. Le podium sera t-il le même cette année ? Pour le savoir il faudra compter !

 

Plus d’infos

https://www.geoca.fr/

https://www.bretagne-vivante.org/Actualites/Les-29-et-30-janvier-comptez-les-oiseaux-des-jardins-en-Bretagne-et-Loire-Atlantique-!




Vers des conventions citoyennes locales pour le climat ?

Depuis la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) d’autres expériences de ce type ont vu le jour en France : une Convention citoyenne (« pour réinventer notre modèle de société ») par la Région Occitanie en septembre-octobre 2020 et une Convention Citoyenne locale pour le climat en septembre 2021 par Est ensemble (9 villes à l’est du Grand Paris). Récemment, la région Bretagne a annoncé, à la suite de la Breizh Cop, le lancement d’un Haut Conseil pour le climat et d’une chambre citoyenne.

Ce débat a été l’occasion de s’interroger avec les intervenant-es convié-es, les membres du Réseau et d’autres sur la pertinence de décliner cette expérience à un niveau local (régional ou intercommunal) et sur l’implication que pourrait porter le réseau dans de tels processus.

Vous pouvez retrouver l’ensemble du débat en vidéo ci-dessous ainsi qu’un résumé des éléments qui ressortent de ces échanges.

Merci aux trois intervenant-es qui ont permis un débat de haute qualité :

    • Grégory Dos Santos, citoyen tiré au sort de la CCC et membre de la commission « Se nourrir »
    • Romane Rozencwajg, doctorante en Sciences Politiques et observatrice accréditée de la CCC
    • Aurélien Vernet, fondateur de la CLIC – Citoyennes.ens Lobbyistes d’Intérêts Communs > Tou-tes deux membres de Bascule Argoat, collectif du Centre Bretagne porteur d’une initiative d’assemblée locale auprès de Roi Morvan Communauté.

 

 

Un bilan mitigé de la Convention Citoyenne pour le Climat

 

D’octobre 2019 à juin 2020 s’est tenue une expérience démocratique inédite en France : une Convention Citoyenne pour le Climat (CCC)1 ayant pour objectif de « proposer des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40% d’ici 2030 dans une logique de justice sociale ». Cette initiative, prise par le Président de la République a la suite du Mouvement des Gilets Jaunes, a suscité de nombreux débats sur son utilité et sa pertinence. Gregory Dos Santos (38 ans ; électricien) a été surpris de recevoir un texto pour participer à la Convention (et a presque cru à un canular). Il rapporte qu’au sein même de la Convention Citoyenne le tirage au sort a aussi été utilisé largement : pour répartir les 150 dans les groupes thématiques, pour désigner les animateurs de ces groupes et les 2 citoyen-nes membres du comité de gouvernance (désignés à chaque session). Les 150 tiré-es au sort ont été formés afin de partir sur un tronc commun (session 1 et 2) sur le changement climatique, certaines personnes n’étaient pas bien informé-es sur ces questions avant de vivre la CCC et ont eu un choc de réaliser l’ampleur des enjeux climatiques. Ensuite, les sessions ont été dédiés au travail par groupe thématique avec les auditions nombreuses des expert-es, de tout bords possibles (par exemple le groupe « Se nourrir » a souhaité entendre la FNSEA en même temps que la Confédération Paysanne) et le travail sur les propositions.

Le groupe des 150 tire une conclusion mitigée de cette aventure. En effet, le processus a pu être décevant et contre-productif car le gouvernement est revenu sur l’engagement d’adopter sans filtre l’ensemble des propositions de la CCC. De plus, les mesures prises suite aux propositions de la CCC restent insuffisantes au regard des enjeux climatiques et des bouleversements déjà en cours2. Cependant l’association des 150 reconnaît que la CCC a renforcé la présence du sujet du changement climatique dans le quotidien des français et que ce type de processus serait pertinent à réitérer afin d’améliorer la vie démocratique du pays.

Les Conventions Citoyennes : de quoi parle-t-on ? Quels enjeux, quelles limites et comment les dépasser ?

La démocratie participative vise à associer les citoyen-nes aux processus de décisions politiques. La Convention Citoyenne prend place dans un contexte de déconnexion et de désintérêt des français-es avec la politique et de délégitimation des représentant-es. La participation ou non à la vie politique est dépendante de l’âge, du genre, du niveau d’étude et de nombreuses personnes restent en dehors des processus politiques, dans lesquels un groupe spécifique est sur-représenté : les hommes blancs, âgés et éduqués. Les décisions, même si elles sont sensées être prises dans le sens de l’intérêt général, vont donc être biaisées de par cette sur représentation. Les Conventions permettent de réunir des citoyen-nes ordinaires et des personnes habituellement éloignées de la politique, des personnes n’ayant pas le réflexe de s’investir dans les Conseils de développement, de quartier…

Le processus de construction de l’action publique inclus non seulement les élu-es mais aussi la société civile organisée (associations, lobbyistes, …). La Convention permet au groupe participant de se former et de délibérer afin d’arriver à une décision commune allant le plus dans le sens de l’intérêt général. Au niveau local l’avantage est que les personnes sont directement concernées et « expertes » de leur territoire.

Certaines conditions sont nécessaires pour qu’une Convention Citoyenne soit un outil efficace pour faire émerger des décisions partagées qui vont dans le sens de l’intérêt général :

le mandat doit être limité à un objet, une question, un enjeu en lien avec une décision politique

Avoir un minimum de 100 citoyen-nes tiré-es au sort représentatifs de la population

Former les citoyen-nes participant-es et les aider à s’investir dans la Convention

Avoir un engagement des élu-es : politique à adopter des propositions ou à soumettre par référendum les propositions.

Soumettre une délibération aux élu-es qui doivent être intégrés dans le processus.

Avoir une transparence du processus et des débats.

Connaître et débattre dans le périmètre de compétences de l’organe politique qui porte le processus.

Quelle forme d’activisme est nécessaire aujourd’hui pour faire bouger les lignes ?

Il faut de tout pour avancer :

> Des mouvements sociaux contestataires (gilets jaunes, nouvelles formes radicales – avec les jeunes générations très défiantes à l’égard des représentant.e.s politiques, – des rapports de forces médiatiques…) : ce sont ce type de mouvements qui qui ont mené à la Convention Citoyenne pour le climat

> Des processus de co-construction telles que les assemblées de citoyen.ne.s, de délibérations : cela fait parti des revendications de nombreux mouvements sociaux, ces processus permettent de légitimer des décisions radicales.

Les deux formes d’activisme sont complémentaires et s’articulent très bien.

Il est intéressant également de penser la manière de faire archipel entre les processus d’assemblées, les différentes expérimentations. Si des assemblées citoyennes locales qui fonctionnent se pérennisent, il faudra discuter de la manière dont ces assemblées pourront être connectées entre elles. Cela amène à se reposer la question de l’utilité de ces assemblées. Par exemple dans le cadre du Confédéralisme démocratique, la vie locale est gérée par des Assemblées auto-gérées, par des citoyen-nes qui désignent des représentant-es pour les échelons supra locaux. Dans ces processus il faut en tout cas faire attention au renouvellement des citoyen-nes qui interviennent pour éviter une forme de professionnalisation. En comparaison avec les Conseils de Développement, ces derniers sont consultatifs et les personnes qui participent sont les gens déjà intéressés et impliqués dans le territoire, on peut donc reprocher à ce qui en sort d’être biaisées. C’est une différence fondamentale avec les Conventions qui sont délibératives pour soumettre des propositions avec des personnes tirées au sort légitimes car représentatives et choisies au hasard.

Les Conventions citoyennes ou Assemblées sont un outil, notamment à disposition des élu-es, qui permet d’amener des grands changements car lorsque c’est trop difficile de répondre aux enjeux, ces processus donnent du poids en légitimant des mesures radicales.

CONCLUSION

En remerciant les intervenant-es et participant-es à ce débat, nous souhaitons aussi nous adresser aux représentant-es élu-es des Territoires, et plus particulièrement des intercommunalités ainsi qu’au Conseil Régional. Ce dernier a su faire preuve d’audace en proposant dans la précédente mandature la Breizhcop à l’occasion du Sraddet, en s’inspirant des moyens et méthodes de la COP21.

Si les associations environnementales et de biodiversité, non sans appréhension, ont répondu présentes et se sont engagées dans la démarche, elles n’ont pu que constater les résistances du monde agricole et industriel. A l’heure où les élu-es prennent conscience d’une nécessaire revitalisation de la décision politique, cela donnerait l’occasion d’organiser à l’échelle intercommunale ou régionale un processus de décision qui associe les citoyen-nes sur le modèle de la Convention Citoyenne. Le Réseau Cohérence souhaite continuer à travailler sur ce sujet et notamment dans la perspective de réussir à tenter une expérience de Convention Citoyenne locale dans un territoire en Bretagne avec des élu-es audacieux.

1 Site officiel de la Convention Citoyenne pour le Climat https://www.conventioncitoyennepourleclimat.fr

2 Avis remis par le Haut Conseil sur le Climat sur le projet de loi Climat et Résilience rendu le 23 février 2021  : https://www.hautconseilclimat.fr/actualites/le-hcc-presente-un-avis-portant-sur-le-projet-de-loi-climat-et-resilience

 

 

 

 




L’établi des mots, une librairie rennaise de quartier coopérative

Rencontre avec Nadège Lucas, libraire à l’Établi des mots, une structure rennaise née de l’ambition de créer une librairie à la fois intégrée dans son quartier et dans laquelle les habitants participent pleinement à la vie du projet.

Située à Rennes, dans le quartier populaire du Blosne, et plus précisément au Quadri (lieu dédié à l’Économie Sociale et Solidaire), l’Établi des mots est une agréable librairie indépendante, généraliste et surtout coopérative. Le principe de cette dernière est d’être ancrée dans son quartier et d’être participative : les coopérateurs et coopératrices peuvent s’impliquer facilement et de la façon dont ils le souhaitent dans le fonctionnement de la librairie.

En effet, le sociétaire peut décider de s’impliquer en soutenant financièrement le projet (la part sociale s’élève à 20 euros) et en participant s’il le désire, aux commissions mises en place. Celles-ci traitent de l’animation, de la communication et de l’activité au jour le jour de la structure. Ainsi, les sociétaires peuvent s’impliquer aux côtés des 3 salariés en prenant part à des actions telles que : la tenue d’un stand sur un salon, l’organisation logistique d’une rencontre avec un auteur, la rédaction de coups de cœur, la décoration du lieu… Mais ils peuvent également choisir eux-mêmes certains livres proposés à la librairie. C’est le principe même de la « Table des Coop’s », située à l’entrée de la librairie, sur laquelle sont mis en avant des livres sélectionnés par les coopérateurs sur des thématiques diverses qui changent tous les trois mois (ex : la danse, le sport..).

La « Table des Coop’s »

L’un des principes fondateurs de L’établi des mots repose sur le respect d’une la ligne éditoriale qui a été établie avec les collaborateurs. En effet, les libraires sélectionnent les livres en essayant toujours de respecter les six thématiques relatives à cette ligne éditoriale, à savoir :

  • « Jeunesses plurielles » : pour proposer aux jeunes et aux enfants des livres valorisant la pluralité des enfances et des structures familiales,

  • « D’ici » pour soutenir et diffuser la création artistique et littéraire locale,

  • « Faire soi-même et ensemble » pour promouvoir des livres qui ont pour objectif l’apprentissage et la transition de connaissances,

  • « Multiculturalisme » car la librairie a à cœur de bâtir un espace où tout le monde peut s’exprimer,

  • « les Renversants » qui regroupent des livres tous aussi faciles qu’agréables à lire et qui sont proposés à des prix abordables,

  • « Le monde qu’on veut » pour mettre en avant des ouvrages qui ont vocation à penser et à questionner le monde d’aujourd’hui pour mieux préparer celui de demain.

La librairie tient également à adapter son offre au quartier dans lequel elle est implantée. C’est pourquoi dès le départ, la structure a souhaité créer un rayon petits prix (notamment en littérature et en jeunesse). De plus, en jeunesse, les sociétaires et libraires souhaitent proposer des livres disposant d’une diversité culturelle, familiale et sociale afin que tous les enfants puissent se sentir représentés dans leurs lectures.

Toujours dans l’optique d’accompagner le plus grand nombre sur les chemins du livre, la librairie développe des actions culturelles à destination du jeune public. Elle travaille notamment avec les écoles et les Centres de Documentation et d’Information des collèges alentours ainsi qu’avec leurs professeurs. Elle est également partenaire du Pass Culture et participe au programme régional d’éducation artistique et culturelle « Jeunes en librairie » qui a pour ambition de sensibiliser les élèves à l’ensemble de la chaîne du livre car le biais de partenariats entre des classes et des librairies.

Outre la volonté de L’établi des mots d’offrir à ses clients une grande diversité dans son offre, la structure a également à cœur de les accueillir dans un espace agréable, propice à la détente et respectueux de valeurs écoresponsables. Ainsi, la librairie a choisi de travailler avec une décoratrice d’intérieur et une graphiste pour remplir cet objectif. L’aménagement de la boutique a été pensé autour de l’éco-construction et de l’éco-aménagement et utilise donc des matériaux écologiques et recyclés. Les coopérateurs, guidés par la décoratrice, ont également pu s’impliquer dans la décoration en confectionnant les lustres, en construisant des meubles de rangement en palettes avec l’entreprise Boby and Co, en contribuant à la peinture (dont la composition est à base d’algues) ou encore en créant des poufs avec des chutes de tissus de voiles et de montgolfières. L’aspect écologique de l’aménagement et le goût avec lequel il a été pensé ont été récompensés récemment par le prix honorifique de l’aménagement intérieur de la revue Livres Hebdo. Pour la libraire, « il s’agit là d’une vraie reconnaissance ».

Cadre du prix honorifique de l’aménagement intérieur de la revue Livres Hebdo

Nous l’aurons donc compris, l’Établi des Mots est un projet coopératif qui tient à promouvoir la diversité et la multiplicité à la fois sociale et culturelle, tout en transmettant des valeurs écologiques et en faisant de son ancrage local une véritable force.

Le récent Coup de cœur de Nadège:

Le Grand Procès des Animaux, de Jean-Luc Porquet et illustré par Jacek Wozniak, éditions du Faubourg, octobre 2021, 14€90.

Une fable satirique et une réjouissante leçon d’écologie qui invite le lecteur à porter un autre regard sur le monde animal.Un véritable plaidoyer pour la biodiversité.

Jean-Luc Porquet sera en rencontre à la librairie L’établi des mots le vendredi 21 Janvier 2022 à 19h.

 

 

 

 

 

 

L’auteur préféré  de Nadège :

Nadège Lucas a un véritable faible pour le talent de l’auteur japonnais Haruki Murakami. « Dans ses œuvres, Haruki Murakami est très direct, presque cru. Il a un certain détachement et la dimension quelque peu fantastique qui plane dans ses ouvrages instaure une ambiance unique. », affirme-t-elle.

L’établi des mots

51 avenue des Pays-Bas

35200 Rennes

https://www.facebook.com/letablidesmots/

Lilou Guitton.




La recette. Soupe de rutabaga à l’ail rôti

Le rutabaga est un légumes-racine, classé encore bien souvent dans la catégorie des « légumes anciens ». Il a été particulièrement consommé pendant la seconde guerre mondiale. Riche en fibres, potassium et vitamine C, il est aussi diurétique. On peut le manger cru ou cuit, en automne ou en hiver. Voilà justement une recette de soupe pour se réchauffer, qui mêle rutabaga, ail, carottes et thym.

 

Ingrédients pour 6 personnes

  • 1 c. soupe d’huile d’olive
  • 4 gousses d’ail
  • 3 belles branches de thym frais
  • 700 g de rutabaga
  • 600 g de carottes
  • 750 ml de bouillon de légumes
  • 250 ml de lait
  • 400 g de haricots blancs cuits
  • 1 pincée de sel

Préparation

Préparer les ingrédients. Peler et émincer finement l’ail. Éplucher les légumes et les couper en morceaux de la taille d’une bouchée (environ 1 cm d’épaisseur). Laver le thym. Rincer et égoutter les haricots.

Chauffer doucement l’huile dans une grande casserole et y faire fondre l’ail, avec une pincée de sel. Ajouter le rutabaga, les carottes et 2 branches de thym. Faire revenir une minute, sans brûler l’ail.

Ajouter le bouillon et le lait, porter à ébullition, puis laisser mijoter doucement et à couvert pendant 20 à 30 minutes. Les légumes doivent être tendres sans tomber en purée.

Ajouter enfin les haricots pour les réchauffer 3 minutes. Retirer les branches de thym. Goûter, ajuster l’assaisonnement

Servir très chaud et saupoudrer du reste de thym.




Une formation en ligne pour jardiner avec le vivant

La Maison de la Consommation et de l’Environnement (MCE) de Rennes lance, en compagnie de Bretagne Vivante, Eau et Rivière de Bretagne, la Maison de la Bio 29 et Vert Le Jardin, un Mooc (formation en ligne gratuite) sur le jardinage au naturel, baptisé « Jardiner avec le vivant ». Dès le mois de mars et durant six semaines, les participant.e.s pourront retrouver des contenus théoriques et pratiques, afin de changer de regard sur leur lien avec la nature et apprendre comment fonctionne un jardin et prendre soin du vivant dans celui-ci. Un financement participatif est lancé pour aider au soutien du projet.

29. C’est le nombre d’associations de consommateurs et de défense de l’environnement fédérées par la Maison de la Consommation et de l’Environnement. Basée à Rennes, celle-ci œuvre depuis 1983 à développer des missions autour de trois axes : le service aux associations, l’information du public et des professionnels sur les sujets liés à la consommation, l’environnement, le cadre de vie…et l’action collective. Dans le cadre d’un programme d’action en cours baptisé « NATURES » (Nos Actions pour des Territoires aux Usagers Respectueux de l’Environnement et de la Santé », la MCE s’est associé avec Bretagne Vivante, Eau et Rivières de Bretagne, la Maison de la Bio 29 et Vert Le Jardin, pour proposer un Mooc « Jardiner avec le vivant ».

Un Mooc (Massive Online Open Courses) est un cours ou une formation en ligne ouverts à toutes et tous, gratuits (en général), interactifs et collaboratifs, qui se déroule sur une période précise, et permettant à un grand nombre de personnes de se connecter Les premiers Moocs ont été initiés par les grandes universités américaines (Standfort, MIT…) à la fin des années 2000. En 2018, 20 millions de personnes s’étaient inscrits à au moins un Mooc dans le monde.

Un mooc en six modules sur six semaines

Le Mooc « Jardiner avec le vivant » a pour objectif de « découvrir le jardinage au naturel, comprendre le fonctionnement biologique d’un jardin, apprendre à connaître et à tenir compte de la biodiversité, et acquérir des techniques naturelles et des connaissances naturalistes et écologiques », selon la MCE. Destiné au grand public, sans pré-requis nécessaire, il comprendra six modules, et se déroulera sur six semaines, à partir de mars 2022. Contenus théoriques et contenus pratiques alterneront, avec notamment un exercice de réalisation d’un diagnostic du jardin. 18 vidéos seront aussi à visionner, réalisées avec des experts.

Le Mooc sera hébergé sur la plateforme Tela Formation, issue de l’association spécialisée dans la création de moocs collaboratifs Tela Botanica, qui accompagne aussi la Mce et les autres associations dans la réalisation du projet.

Un financement participatif est actuellement en cours sur la plateforme HelloAsso, avec pour objectif 10 000 euros. La cagnotte servira à « accompagner les dernières phases de travail et de diffusion du Mooc », peut-on lire sur la page internet dédiée. Pour y participer, rendez-vous sur https://www.helloasso.com/associations/maison-de-la-consommation-et-de-l-environnement/collectes/soutenez-le-mooc-jardiner-avec-le-vivant