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A Plaintel (22), une association prend soin des lavoirs et des fontaines

L’association « Lavoirs et fontaines » travaille depuis 2019 à la restauration et à l’entretien du petit patrimoine bâti lié à l’eau sur la commune de Plaintel. Les bénévoles organisent des chantiers hebdomadaires de maçonnerie, de travaux hydrauliques, d’aménagements paysagers…

Ils et elles mettent tout en œuvre pour préserver la biodiversité des lieux, qui sont importants pour la vie et la reproduction des amphibiens notamment. L’association développe aussi des actions de suivi de la flore aquatique et d’inventaire des populations faunistiques. Reportage audio avec Gilles Camberlein, président de l’association, qui nous emmène sur trois lavoirs de la commune.

 

45. C’est le nombre de lavoirs qu’on trouve sur la commune de Plaintel. Un chiffre qui peut sembler important. « A priori, on pense que c’est beaucoup », explique Gille Camberlein, président de l’association Lavoirs et Fontaines. « Mais je suis de plus en plus persuadé que c’est la situation générale. Il faut faire un travail de prospection ». Avec ses bénévoles, l’association, qui a pu bénéficier au départ du recensement des édifices effectués par la commune, en a déjà restauré 26. Un patrimoine important du point de vue historique, mais aussi primordial pour la préservation de la biodiversité, faune et flore. Insectes aquatiques et amphibiens, espèces protégées, peuplent les lavoirs : tritons palmés, tritons alpestres, crapaud épineux, salamandre…côtoient lentilles d’eau, cresson ou ache des marais. Un véritable écosystème, qui est aussi un excellent support pédagogique, selon Gilles : « C’est un patrimoine qu’on a à portée de mains, qui n’est pas très difficile à restaurer. Et ce sont des zones humides qui sont accessibles, on peut observer sans faire de dégâts. Ce sont des sites formidables. On peut aussi faire un travail de sensibilisation des enfants à la protection de l’eau avec les lavoirs par exemple ».

 

Ecoutez le reportage audio :

Eco-BZH · Association Lavoirs et Fontaines Plaintel

 

 

Plus d’infos

La page Facebook de l’association Lavoirs et Fontaines à Plaintel

 

Pour télécharger le guide édité par l’association : https://www.vivarmor.fr/2024/02/27/un-guide-pour-une-restauration-et-une-gestion-ecologiques-des-lavoirs-et-fontaines-en-bretagne/

 




La Maison de la Consommation et de l’Environnement de Rennes fête ses 40 ans

Depuis 1983, la Maison de la Consommation et de l’Environnement est installée à Rennes. Ce lieu unique en France, qui fédère 28 associations de consommateurs, de protection de l’environnement, naturalistes, et de défense du cadre de vie, fête ses 40 ans. Au programme : permanences associatives, projections, ateliers durant toute cette semaine…et une grande journée spéciale le samedi 20 avril.

Née en 1983 à Rennes, la Maison de la Consommation et de l’Environnement est une « association d’associations ». A l’époque, trois associations environnementales et six associations de consommateurs cherchaient un local. Sur suggestion de la ville, elles s’installent dans un espace commun. Aujourd’hui, la MCE regroupe 28 structures membres : des associations de consommateurs (CLCV, CGLC, Confédération Syndicale des Familles…), des associations naturalistes et de protection de l’environnement (Eau et Rivières de Bretagne, Bretagne Vivante, le Gretia, Société Mycologique de Rennes…), et d’autres sur des thèmes liés au cadre de vie (Rayon d’action sur le vélo, Empreinte sur l’éco-habitat, La Bonne Assiette sur l’Alimentation…). Une quinzaine de salarié.e.s travaillent à la MCE, aussi bien sur des missions d’animation que d’administration. Un lieu unique en France ! Et qui fête ses 40 ans.

 

Au programme de ce bel anniversaire, des animations chaque jour durant une semaine, ponctuée par une journée spéciale le 20 avril.

  • Lundi 15 avril : de 9h à 12h et de 14h à 17h, permanence à la MCE avec Familles Rurales et Afoc 35 pour « connaître et faire valoir mes droits ».

    De 14h à 16h, permanence avec AlterOndes 35 pour tout savoir sur les antennes relais et les ondes électromagnétiques.

     

  • Mardi 16 avril : de 10h à 12h et de 14h30 à 16h, permanence avec CNL 35 et Indecosa CGT pour « Connaitre et faire valoir mes droits ».

    De 12h30 à 14h, atelier jardin « Semis et Grelinette »

    De 14h à 16h, permanence avec AlterOndes 35 pour tout savoir sur les antennes relais et les ondes électromagnétiques.

    De 18h30 à 20h30, permanence avec Parasol35 sur les habitats légers et participatifs

    A partir de 19h30 : Table-Ronde « Qui aura l’argent du beurre » à la Ferme de Quincé, par Alternatiba Rennes, avec Charlotte Kerglonous de la Confédération Paysanne 35, Julie Lalloueët-Geffroy de Splann! et Harold Levrel, professeur à AgroParisTech.

     

  • Mercredi 17 avril : de 14h à 17h, animation aux Prairies Saint-Martin « Les petites bêtes de la mare » avec Eau et Rivières de Bretagne et le Gretia.

    De 14h à 17h : Fête du Printemps au Hangar de l’association Vert Le Jardin

    De 14h à 18 h : « Les visages du vélo », animations et projection à la MCE avec Rayons d’Action et Autiv

    De 14h à 17h et de 17h à 19h : permanence à la MCE avec Familles Rurales et Afoc 35 pour « connaître et faire valoir mes droits ».

    De 17h à 19h : Permanence à la MCE avec Bretagne Vivante « Agir pour la biodiversité au quotidien »

    De 18h30 à 21h : En Route ! Porte-ouverte à la MCE avec Rayons d’action

     

  • Jeudi 18 avril : De 14h à 17h : permanence à la MCE avec Familles Rurales pour « connaître et faire valoir mes droits ».

    19h45 : ciné-débat de la Mce au Cinéma l’Arvor autour du film « Dark Waters », avec Sortir du Nucléaire Pays de Rennes, Eau et Rivières de Bretagne, La Bonne Assiette, Alternatiba, Amap D’Armorique, Collectif de soutien aux Victimes de Pesticides et les ColocaTerre.

    De 18h30 à 20h30 : Fresque de la Mobilité à Acigné avec Rayons d’Action

     

  • Vendredi 19 avril : De 9h à 12h et de 13h à 16h : permanence à la MCE avec Familles Rurales et la CLCV pour « connaître et faire valoir mes droits ».

    De 14h à 16h : Café Jardinier « Les jardinières sur le bord des fenêtres » avec la Société d’Horticulture 35.

    De 17h45 à 19h30 : Projection du film « Autant que faire se peut » à la MCE suivi d’un débat avec Empreinte.

 

Et au menu de la journée spéciale du Samedi 20 Avril qui aura lieu à la MCE de 14h à 18 h :

De ateliers, animations, démonstrations en continu : les ondes au quotidien, construire en paille, découverte de l’apiculture, mycologie au microscope…ainsi que des visites de la MCE, un concours de dessin en terre, de la musique…

Une grande table-ronde « Environnement et consommation, pourquoi associer les deux thématiques » aura lieu avec les initiateurs de la MCE, des chercheurs et des bénévoles. Sans oublier une balade à la découverte des insectes avec le Gretia, le jeu de « l’Oietruche » nucléaire avec Sortir du Nucléaire Pays de Rennes, et la projection du film « Women don’t Cycle » avec Rayons d’Action.

 

 

Toutes les infos et le programme détaillé sont sur le site de la MCE




L’idée sortie. La Fête du Printemps dimanche à Loudéac (22)

Ca y est le printemps pointe le bout de son nez ! L’occasion d’aller faire un tour du côté de Loudéac où se tient dimanche 14 avril la « Fête du Printemps ». Au programme : démonstration, animations, balades, autour de la biodiversité et de l’environnement.

Des animations et des rencontres autour du thème de l’environnement et de la biodiversité, voilà en quoi consiste la Fête du Printemps de Loudéac,qui aura lieu ce dimanche 14 avril à Aquarev, grand parc de 30 hectares qui comprend un étang. Le thème retenu pour cette édition : « Le microcosme – les insectes d’Aquarev ».

Au programme : des stands et expositions : photos de papillons avec Louvafilms, information sur le greffage avec Plantous et Greffous du Cac Sud 22, exposition sur les insectes du jardin avec Le Campus de Merdrignac, un troc de plantes avec Les Mains Vertes de Guerlédan et Les Troqueurs de Lin de La Motte, de la lecture autour des insectes avec la Médiathèque, des jeux en bois avec la Ludothèque, information sur les ruches et vente de miel et de pain d’épices avec Les Butineuses de Loudia, échanges de graines avec Les Incroyables Comestibles, découverte du projet de jardins partagés en centre-Bretagne avec le réseau Cooperaterre…

Des créations paysagères et artistiques seront également à découvrir sur tout le site : modélisation d’insectes réalisée par les élèves de la MFR, décoration et gravures par l’ALSH et le dispositif Tam-Tam..

A noter également, la présence de Charles Guillerot, étudiant en biodiversité et écosystème, en stage à Loudéac, et qui étudie l’impact de l’élodée dense, une plante invasive qui a pris ses quartiers dans l’étang d’Aquarev. Il proposera une animation autour de son travail. Le service environnement de Loudéac Communauté Bretagne Centre sera aussi sur place et animera un échange sur les insectes et les plantes invasives. On pourra également découvrir la flore du parc au détour de deux balades contées. Sans oublier des spectacles de théâtre d’improvisation, des animations musicales, et un « salon de coiffure végétal à ciel ouvert » par la Compagnie Quignon Sur Rue.

Le programme complet et les horaires des différentes animations sont à retrouver sur le site de la Mairie de Loudéac : https://www.ville-loudeac.fr/agenda/fete-du-printemps-2/




Solaire photovoltaïque : le choix de l’autoconsommation

Dans un projet solaire photovoltaïque, le particulier peut choisir de revendre son électricité ou bien d’autoconsommer sa production, de manière totale ou partielle.

Dans le cas de l’autoconsommation totale, le porteur de projet s’engage à ne rien injecter sur le réseau public, c’est pourquoi il doit s’assurer de bien dimensionner ses besoins fixes en électricité pour définir la puissance de l’installation. Il doit aussi œuvrer à faire correspondre les heures de production d’électricité, plus importantes en plein jour et en été, avec les heures de consommation. Cela peut représenter un défi, quand on sait que les consommations d’électricité sont généralement plus importantes le matin et le soir, ou lorsqu’il fait froid.

L’installation est soumise à plusieurs démarches administratives : déclaration préalable de travaux, demande de raccordement auprès d’Enedis, ou encore passage obligatoire d’un consuel pour valider l’installation électrique. Il est possible de la relier à des batteries de stockage pour garder puis restituer l’électricité aux moments les plus opportuns, mais ce choix alourdit de façon considérable le coût et l’impact environnemental du projet.

Dans le cas de l’autoconsommation avec vente du surplus, il est nécessaire de passer par un contrat d’obligation d’achat à prix fixe, proposé le plus souvent par le fournisseur d’énergie historique EDF (via son entité EDF Option d’Achat) ou dans de rares cas par une régie locale de distribution de l’électricité. Le prix, déterminé par la Commission de la Régulation de l’Energie (CRE) est réévalué chaque trimestre, mais une fois le contrat signé, il est valable pendant toute la durée du contrat, à savoir généralement 20 ans. Selon la puissance (kWc) de panneaux installés, il varie entre 7,8c€ et 13c€/kWh (tarifs en vigueur entre le 01/11/23 et le 31/04/24). A cela s’ajoute une prime à l’autoconsommation qui varie entre 100 €/kWc et 370 €/kWc selon la puissance installée.

Côté raccordement, il est nécessaire de disposer d’un compteur communiquant, car c’est lui qui se charge de mesurer l’électricité injectée dans le réseau. Seuls des frais de mise en service de 50 euros environ sont facturés, à moins que l’installation ne soit trop grosse ou trop éloignée d’un poste de distribution publique, ce qui fait augmenter le coût.

Dans tous les cas, une étude préalable poussée est recommandée pour tout particulier qui envisage d’installer des panneaux photovoltaïques sur son habitation. Il convient aussi de rester prudent face à des offres trop alléchantes et ne pas se précipiter dans la signature d’un devis.

L’agence locale de l’énergie et du climat HEOL œuvre pour la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique en Pays de Morlaix. Elle offre notamment des conseils neutres et gratuits sur la rénovation thermique, les énergies renouvelables et les économies d’énergie. Plus d’infos sur 02 98 15 18 08 et www.heol-energies.org .




Atlas socioculturels de l’eau : « Faire comprendre que la culture fait aussi partie du dialogue environnemental »

L’association Eau et Rivières de Bretagne, avec la Région Bretagne, l’Assemblée Permanente des Présidents des Commissions Locales de l’Eau en Bretagne, et le soutien de l’Office Français de la Biodiversité, s’est engagée dans une démarche de mise en place d’Atlas Socio-culturels de l’Eau. Après une première expérimentation sur le Belon en 2021-2022, la Région Bretagne a lancé un Appel à Projets. Quatre nouveaux projets sont en place aujourd’hui, sur le Léguer, Le Lapic, La Rade de Lorient-Estuaire du Blavet et du Scorff, et dans les Marais de Vilaine. Explications avec Aurélie Besenval, chargée de mission « Eau et Culture » chez Eau et Rivières de Bretagne.

 

D’où est venue l’idée de mise en place de ces Atlas ?

Tout est parti d’une réflexion d’Eau et Rivières de Bretagne, suite à la célébration des 50 ans de l’association en 2019. Lors de cet événement, deux éléments ont émergé : Premièrement, malgré 50 ans d’actions, les rivières bretonnes ne sont malheureusement toujours pas en bon état, il faut donc trouver de nouveaux leviers d’actions. Deuxièmement, on constate une forme de « technicisation » de l’association, qui était à l’origine un regroupement de pêcheurs, d’habitant.e.s, créé dans les années 70, à l’époque de combats culturels et environnementaux importants, et dans une dynamique autour de l’approche culturelle des territoires. L’association a grandi, s’est spécialisée : est ce qu’on assiste pas à une perte du lien sensible avec le territoire ? Comment retravailler ce lien, qui a été le premier vecteur de mobilisation dans l’association ?

De plus, lors des 50 ans de l’association, deux représentants néo-zélandais sont venus parler de leur bataille pour la reconnaissance juridique de leur fleuve sacré, le Whanganui.

Tout ceci a mené à la volonté de se ressaisir du lien à la rivière, de développer une approche sensible, et à l’idée de la mise en place d’Atlas socio-culturels des rivières, dans lesquels on pourrait interroger l’attachement multiple des habitant.e.s à celles-ci.

Un lien s’est alors créé avec la Région Bretagne, et une première démarche a été lancée à titre expérimental sur le Belon, dans le Finistère, sur le territoire de Quimperlé Communauté, entre 2021 et 2022.

Fresque de l’Atlas de la Rade de Lorient par Kizzy Sokombe -DR

 

 

Comment se déroule un Atlas Socio-Culturel ? Quelle est la démarche ?

Il y a deux dynamiques dans la démarche:

  • La collecte des attachements à la rivière et de ses usages, via des échanges et des entretiens, des « causeries » où l’on pose les questions suivantes : Quelle est votre relation au cours d’eau ? A quelle fréquence y allez-vous? Que faites-vous en lien avec la rivière ? Petit à petit, ce travail sert aussi à comprendre pourquoi certain.e.s ne sont finalement pas lié.e.s à celle-ci. Souvent, ce sont des questions d’accessibilité et de temps.
  • Les « Traversées » : ce sont des « balades » dans, sur, et autour de la rivière. C’est l’occasion aussi de faire venir des habitant.e.s qui n’ont pas ou plus de liens avec elle, pour un temps de découverte. On le construit avec les personnes qui ont participé aux causeries. Cela permet aussi de travailler autour du patrimoine lié à l’eau, naturel et culturel, comme les lavoirs ou les fontaines par exemple.

L’idée, à terme, avec les Atlas, c’est de recréer une communauté d’acteurs et d’actrices plus mobilisé.e.s, plus concerné.e.s. Partir d’une balade et devenir par la suite membre d’une Commission Locale de l’Eau par exemple. Partir d’une action plus sensible pour aboutir à une action plus politique et/ou technique.

 

Traversée réalisée pour l’Atlas des Marais de Vilaine et animée par Ter Lieux – DR

 

 

Où en est-on dans le déploiement de ces Atlas en Bretagne ?

Dans la région, il y a des démarches d’Atlas socio-culturels sur le Lapic (29), la rade de Lorient/Scorff (56), le Léguer (22), et les Marais de Vilaine (35), ainsi que sur le Belon (29). Chaque territoire est différent, a ses propres enjeux et histoires. Les manières de faire s’inventent. Il faut être flexible, agile et adaptable. Par exemple sur le Léguer, l’Atlas s’articule avec le label « Sites Rivières Sauvages » et le programme d’actions Bassin Versant Vallée du Léguer. L’Atlas vient dynamiser les démarches existantes.

Les Atlas Socio-Culturels, ce sont des points de départ lancés par Eau et Rivières de Bretagne. L’idée, c’est qu’ils ne se terminent pas, c’est que la démarche continue. Nous, on accompagne, on coordonne la dynamique régionale, on met en avant des problématiques. Par exemple, l’Atlas du Belon n’est pas arrêté, il y a maintenant un projet de Centre d’Interprétation, en lien avec la labellisation Pays d’Art et d’Histoire du territoire.

Au sein d’Eau et Rivières, ce qu’on veut faire, c’est coordonner une dynamique, un réseau. On veut faire comprendre que la culture fait aussi partie du dialogue environnemental. Si notre rapport à la nature et à l’eau ne change pas, on aura beau promulguer encore et encore des lois, la situation mettra du temps à évoluer. Alors que si on travaille la question de nos relations et de la manière dont on habite les écosystèmes, on gagnera du temps. C’est tout le sens du travail que l’on mène en s’appuyant sur les Atlas, et sur la commission « culture » qui a été créée au sein de l’association.

 

 

Plus d’infos

https://atlas-rivieres.bzh/

https://www.eau-et-rivieres.org/




Porteurs de projets en ESS, candidatez pour les incubateurs des Tag !

Les incubateurs TAg BZH viennent de lancer un nouvel appel à candidature. Des porteur.euse.s de projets seront sélectionnés dans les quatre départements, afin de rejoindre les incubateurs et ainsi de pouvoir créer leurs entreprises, combinant utilité sociale et innovation sociale.

 

« Spécialisés dans l’accompagnement d’entreprises à impact positif sur le territoire, les TagBZH facilitent l’implantation d’activités non délocalisables, inscrites dans la durée, et à haute dimension éthique, innovantes tant sur le plan environnemental que social ». Les quatre structures lancent leur nouvel appel à candidatures pour rejoindre leurs « incubateurs », pour la promotion 2024-2025. Pour rappel, il existe un Tag par département, et un TagBZH est un outil qui comprend trois « fonctions » connectées entre elles : un « révélateur », pour inventer des solutions à partir des besoins du territoire, un « idéateur », pour passer de l’idée au projet, et « l’incubateur », qui accompagne les projets d’entreprises de l’ESS.

C’est pour intégrer cette dernière fonction qu’est lancé l’appel à candidatures aujourd’hui. Les entrepreneur.e.s sélectionné.e.s bénéficieront d’un accompagnement de 12 à 18 mois, avec notamment des formations et des ateliers collectifs.

 

Depuis 2016, ce sont ainsi 141 projets d’entreprises locales qui ont été propulsés par les Tag, ce qui représente 404 entrepreneur.e.s breton.ne.s.

Parmi les projets « incubés » des années précédentes, on peut citer Les Rennes du Compost, projet de trois jeunes rennaises qui collectent en vélo électrique auprès des professionnels (et des particuliers dans le futur) des déchets alimentaires pour les transformer en compost, Tikoantik, développé par Séverine Inkerman, qui veut faciliter l’achat de matériel d’occasion pour les futurs parents, l’Objethèque, prêt d’objets, collecte et réparation à Quimper, Norzh, tiers-lieu et éco-gîte tourné vers le tourisme durable et inclusif à Lilia (Plouguerneau-29), La Cantine des Halles, tiers-lieu créateur de lien social et aussi espace de restauration à Pontivy (56)…

 

 

Les exemples sont nombreux ! Pour faire partie de la nouvelle promotion des incubateurs, dirigez vous sur le site tag.bzh et les différents appels à candidatures par département :

 

Pour le Tag 22 : https://tag.bzh/actualite/tag22/entrepreneures-des-cotes-darmor-rejoignez-la-promo-2024-des-incubees-engagees

Candidatures ouvertes du 25 mars au 3 juin

 

 

Pour le Tag 29 : https://tag.bzh/actualite/tag29/entrepreneures-du-finistere-rejoignez-la-promo-2024-des-incubees-engagees

Candidatures ouvertes du 25 mars au 28 mai

 

 

Pour le Tag35 : https://tag.bzh/actualite/tag35/entrepreneures-dille-et-vilaine-rejoignez-la-promo-2024-des-incubees-engagees

Candidatures ouvertes du 25 mars au 12 mai

 

 

-Pour le Tag 56 : https://tag.bzh/actualite/tag56/entrepreneures-du-morbihan-rejoignez-la-promo-2024-des-incubees-engagees

Candidatures ouvertes du 25 mars au 3 juin

 

 

 

Plus d’infos

www.tag.bzh