1

Porteurs de projets en ESS, candidatez pour les incubateurs des Tag !

Les incubateurs TAg BZH lancent un nouvel appel à candidature. Des porteurs de projets seront sélectionnés cette année dans les quatre départements, afin de rejoindre les incubateurs et ainsi de pouvoir créer leurs entreprises, combinant utilité sociale et innovation sociale.

 

« Les incubateurs des TAgBZH accompagnent des projets d’entreprises de l’économie sociale et solidaire pour qu’elles fonctionnent de manière autonome et soient créatrices d’emplois locaux et durables. », peut-on lire sur le site des TagBZH. Ces projets, collectifs et socialement innovants, doivent aussi imaginer des réponses locales à des problématiques qui le sont aussi.

Depuis 5 ans, ce sont ainsi 110 projets d’entreprises locales qui ont accompagnés par les TAg. On peut citer parmi celles-ci la coopérative funéraire de Rennes, portée par 16 citoyennes et citoyens (projet sur lequel Eco-Bretons a réalisé un article, à retrouver ici) ; Maison Glaz, un tiers-lieu d’expérimentation écologique à la pointe de Gâvres, qui propose un service d’hébergement, un espace de coworking, des espaces d’accueil de groupes; Ti Coop, le premier supermarché coopératif brestois ; Hello Waste, basée sur le territoire de Saint-Brieuc, qui produit et vend des objets à partir de déchets recyclés, notamment le plastique, ou encore la recyclerie de matériaux Le Repair à Pleyber-Christ, à côté de Morlaix.

 

Les TAg BZH lancent actuellement leur nouvelle campagne afin de recruter des porteurs de projets. L’accompagnement démarrera en septembre et durera de 12 à 18 mois. Le processus de candidature débutera à partir du 1er avril.

Des réunions d’informations sont organisées par chaque Tag départemental :

 

TAg35 – Ille et Vilaine :

  • Vendredi 25 mars de 16 à 18h
    Le Quadri, 47 avenue des Pays Bas, Rennes
  • Mercredi 30 mars de 16h à 18h
    En visioconférence
  • Mardi 19 avril de 12h à 14h
    En visioconférence
  • Vendredi 22 avril de 16h à 18h
    Le Quadri, 47 avenue des Pays Bas, Rennes
  • Mercredi 4 mai de 18h à 20h
    En visioconférence

>> Lien d’inscription 

>> Contact : ludovic.thomas@TAg35.bzh

 

 

 

TAg56 – Morbihan

  • Vannes : lundi 28 mars de 17h30 à 18h30
    Pôle E2S Pays de Vannes / 47 rue Ferdinand le Dressay 56000 Vannes
  • Auray : mardi 29 mars de 17h30 à 18h30
    L’Atelier des Entreprises / Porte Océane, Place de l’Europe 56400 Auray
  • Pontivy : lundi 4 avril de 17h30 à 18h30
    Pôle Adess Centre Bretagne / 1 Place Ernest Jan 56300 Pontivy
  • Lorient : mardi 5 avril de 17h30 à 18h30
    TAg56 – 65 rue de Beauvais 56000 Lorient
  • En visioconférence – Mercredi 6 avril de 18h à 19h

>> Lien d’inscription

>> Contact : incubateur@tag56.bzh

 

 

TAg29 – Finistère

  • Lundi 4 avril à 18h
  • Vendredi 15 avril à 12h
  • Mardi 26 avril à 9h
  • Jeudi 12 mai à 18h
  • Vendredi 20 mai à 12h

>> Contact : juliette.henry@tag29.bzh

TAg22 – Côtes d’Armor

>> Contactez directement le TAg : contact@tag22.bzh

 

 

Plus d’infos

tag.bzh




Le Festival Kazi 0 Déchet, enfin la deuxième édition

Fortes du succès de la première édition il y a maintenant 3 ans avec plus de 200 participants, l’association En Vrac à l’Ouest et l’ULAMiR-CPIE coorganisent le festival Kazi 0 Déchets 2ième édition le Dimanche 27 Mars de 14h à 18H dans la salle Steredenn de Lanmeur.

Cet évènement a pour objectifs de partager des astuces, des recettes et le quotidien des familles zéro déchet qui composent l’association En Vrac à l’Ouest. Elles animeront les différents stands proposés. Ces ateliers participatifs seront organisés comme une maison : salle de bain, cuisine, couture, puériculture, salle de jeux, jardin, courses, buanderie.

Ces familles étant engagées dans une démarche plus globale dans la préservation de l’environnement, l’ULAMiR-CPIE développera la thématique des transitions écologique avec des jeux et des démonstrations autour des économies d’eau et d’énergie, des transports et de l’importance de la préservation de la biodiversité.

Cet évènement, pensé autour de la convivialité vous permettra de voir ce que vous faite déjà et ce que vous pourriez mettre en place pour préserver notre environnement.

Cet évènement gratuit sera bien entendu réalisé dans le respect des règles sanitaire  

Pour en savoir plus, direction Facebook : https://fb.me/e/2kjCzRBaJ




Le porc sur paille, une alternative écologiquement responsable

Norbert Lesné est installé à Plélo (22) et élève depuis 2010 des porcs sur paille. Membre de la filière « Porcs authentiques élevés sur paille », initiée par le Réseau Cohérence, il a reçu dans son exploitation une classe de première STAV du Lycée agricole de Suscinio (29) pour présenter son mode de production.

En Bretagne, la production porcine, après avoir connu une forte industrialisation, est aujourd’hui sous le feu des projecteurs. Algues vertes, revenus faible des producteurs, défiance vis à vis des abattoirs, prise de conscience du mal être animal…sont autant de problématiques qui questionnent le mode de production intensif et hors-sol. Depuis ses débuts, le réseau Cohérence, qui fédère plus d’une centaine d’adhérents (associations, syndicats, particuliers…), accompagne un collectif d’éleveurs de porcs sur paille, labellisés « Porcs Durables ». Une filière a été co-construite, regroupant éleveurs et bouchers, et baptisée « Porcs authentiques élevés sur paille ».

C’est chez l’un de ces éleveurs, Norbert Lesné, basé à Plélo (22), qu’une classe de 1e STAV (Sciences et Technologies de l’Agronomie et du Vivant) du Lycée Agricole de Suscinio s’est rendue, afin de découvrir comment élever des porcs de façon plus durable.

Pierre Le Roux, chargée de mission « porcs sur paille », a d’abord rappelé les grandes lignes du label « Porcs Durables » : pour se faire certifier, les éleveurs doivent respecter un cahier des charges stipulant entre autre une utilisation de paille, une alimentation sans OGM ni antibiotique (sauf à titre curatif), et enrichie en lin, le tout dans une exploitation à taille humaine. L’apport de l’azote dans l’épandage doit également être limité afin d’éviter la pollution de l’eau (140 unités d’azote/hectare contre 170 unités dans la réglementation). Cette certification est également participative : les consommateurs et consommatrices sont invitée.e.s à y prendre part, via des sessions spéciales.

Norbert Lesné est installé depuis 2010. Il élève 400 porcs par an, sur paille. « Je suis à la fois naisseur et engraisseur », explique-t-il. « Tous les cochons nés ici sont engraissés ici ». Il élève des naisseurs et reproducteurs, à savoir 20 truies et un verrat, et gère la gestation et la mise bas des porcelets. Dans son élevage, Norbert ne coupe pas les queues des cochons, pratique très répandue dans les élevages intensifs pour éviter qu’ils ne mordent celle de leur congénère. « J’essaie de favoriser le bien-être animal, c’est important », souligne l’éleveur.

Pour l’alimentation de ces bêtes, dont la production est labellisée Label Rouge et Bleu Blanc Coeur, Norbert Lesné essaie d’être autonome au maximum. Celle-ci est fabriquée sur place, à partir de 70% de produits issus de son exploitation, cultivés sur ses 32 hectares de terre. « Je nourris les porcs avec un mélange d’orge, avoine, blé et pois pour 70%, auquel j’ajoute un complément alimentaire pour 30% », précise-t-il. « Je ne suis pas en bio, mais j’essaie d’être au maximum autonome et d’avoir un faible impact en terme de CO2 », poursuit-il.

La viande issue des bêtes que Norbert Lesné élève est vendue ensuite à des bouchers, dans une zone allant de Plestin-Les-Grèves à Saint-Caast-Le-Guildo, toujours dans les Côtes-d’Armor. Comme quatre autres éleveurs, il fait partie de la filière « Porcs authentiques sur paille », qui promeut le circuit court, de meilleurs prix pour les producteurs et une meilleure valorisation de leur production, un mieux-être pour l’animal et une réduction du volume d’azote issu des élevages.

Afin de donner envie aux potentiel.le.s futur.e.s éleveur.euse.s, le réseau Cohérence va publier une fiche avec un réflérentiel pour informer sur ce mode de production porcin plus durable, d’ici la fin de l’année. De quoi donner peut-être envie aux élèves de Suscinio qui souhaitent s’installer plus tard, en plus de la visite, d’adopter la paille…

 

Plus d’infos

https://www.porc-authentique.com

 




Look Up ! Marche pour le climat et la justice sociale en Bretagne

Le 12 mars, partout en France nous marchons pour faire de 2022 l’année où la France a enfin pris le chemin d’un avenir juste et soutenable pour toutes et tous. Nous n’attendrons pas 5 ans de plus.

Le samedi 12 mars, rejoins une marche près de chez toi ! 👉 https://marcheclimat.fr/12mars/

Des rendez-vous à Langueux, Lannion, Lorient, Nantes, Quimper, Rennes, Saint-Nazaire, Vannes.

En janvier 2022, le film Don’t Look Up dressait un parallèle évident et glaçant avec le dérèglement climatique et ses conséquences catastrophiques sur nos vies. Il a ainsi permis de remettre dans le débat public plusieurs enjeux majeurs : À l’heure de la publication du 2ème volet du dernier rapport du GIEC, l’urgence climatique est désormais indéniable ; mais au lieu de regarder la vérité en face et de prendre leurs responsabilités, les dirigeants politiques et les multinationales détournent le regard voire sabotent tout espoir d’un avenir juste et soutenable.
Car oui, en France en 2022, la plus grande menace que l’humanité ait jamais connue est passée sous silence en pleine période électorale, alors que notre avenir est en jeu. Alors que les mobilisations et initiatives pour le climat et la justice sociale n’ont jamais été aussi fortes ces dernières années, le débat est étouffé par la crise sanitaire et les polémiques alimentées par certain·es candidat·es.
Ne laissons pas nos droits et notre futur rester otages de celles et ceux qui nous mènent à la catastrophe.
Les seul·es à pouvoir faire face à la crise climatique et sociale, les seul·es à pouvoir enclencher le changement majeur dont nous avons besoin, c’est nous. Plus que jamais nous disons “Ouvrons les yeux !” et reprenons notre avenir en main.
Avec leur passivité irresponsable, les gouvernements nous disent qu’on ne peut plus rien. C’est faux.
Nous pouvons agir si nous en avons la volonté.
Nous pouvons changer nos vies maintenant.
Nous pouvons bâtir un avenir juste et soutenable pour toutes et tous.
Nous pouvons faire payer les responsables.
Et les 5 prochaines années seront décisives pour redresser la barre.
*Levez les yeux



Relevez le défi de la transition au sein de votre foyer sur La Roche-Aux-Fées Communauté (35)

Le Réseau Cohérence et La Roche-Aux-Fées-Communauté proposent aux habitant.e.s de participer à un projet baptisé « Sur les chemins de transition ». Durant cinq mois, vingt foyers seront accompagnés individuellement et collectivement afin de changer et/ou renforcer leurs pratiques du quotidien en faveur des transitions, dans les domaines de l’alimentation, du logement, de l’énergie, de la mobilité, de la biodiversité, de la solidarité… 

« Sur le chemin de la transition », c’est le nom du projet qui est proposé aux habitant.e.s de la Roche Aux Fées Communauté, regroupant seize communes au Sud-Est de l’Ille-Et-Vilaine (Amanlis, Arbrissel, Boistrudan, Brie, Chelun, Coësmes, Eancé, Essé, Forges-La-Forêt, Janzé, Marcillé-Robert, Martigné-Ferchaud, Retiers, Saint-Colombe, Le-Theil-De-Bretagne, Thourie). La collectivité et le Réseau Cohérence proposent ainsi aux citoyens du territoire de rejoindre un collectif d ‘une vingtaine d’habitant.e.s afin de participer à ce « défi des familles en transition ». Un projet qui prend place parmi un panel d’actions mises en place par La Roche aux Fées Communauté, dans le cadre de l’appel à projets régional « Mobilisons les bretons pour la transition ». « Vingt foyers vont être accompagnés », explique Solenne Boiziau, chargée de mission transition écologique et solidaire au sein du Réseau Cohérence. Durant cinq mois, à partir de mars, les habitant.e.s auront droit à des actions individuelles, afin de faire un points sur sa situation, « à l’aide d’un outil développé par Cohérence et baptisé l’Agenda des Transitions », précise Solenne.

Des temps collectifs seront ainsi proposés, comme par exemple des ateliers, des visites, des conférences…

Un programme encore « en construction, qui se fera en fonction des besoins et envies du groupe », selon la chargée de mission. Le tout « dans une démarche de bienveillance », afin « de s’entraider et de partager ». C’est dans cet esprit que c’est ainsi engagée Bénédicte Tourneux, habitante de Janzé. Fondatrice de l’association « Les Colibiris de la Roche Aux Fées Communautée, elle participe au défi pour « rencontrer des gens qui ont la même sensibilité, voir ce qu’ils font de plus, de moins, le collectif permet également de se sentir moins seule et de se remotiver ». Elle poursuit, « j’ai envie d’apprendre à faire mes produits ménagers et à trouver des solutions en matière de transport, parfois contraignant. »

Même son de cloche pour Hajar Bequet, qui vit à Amanlis. Elle est consultante en permaculture humaine en entreprise, et les accompagne à mettre en place une gouvernance collective. Hajar et sa famille font déjà des choses : côté jardin, le composteur et le poulailler faits maison permettent de réduire considérablement les déchets, et en plus de profiter d’œufs frais et également d’un potager. Ils tentent de consommer local au maximum, en se rendant sur le marché, auprès des producteurs locaux. Ils ont également fabriqué une réserve d’eau bénéficiant aux animaux et aux plantes. Ils font le tri, essayent de réduire leur consommation d’eau, mais il y a encore des améliorations à faire de ce côté-là… C’est donc pour en apprendre d’avantage que Hajar rejoint la démarche « Sur le chemin des transitions. » Via ce projet, elle et sa famille souhaitent apprendre pour « améliorer leur responsabilité, pérenniser leurs actions du quotidien pour que ça devienne des réflexes ». Habitant à la campagne, la mobilité est au cœur de leur problématique. Ils se demandent également « comment limiter la consommation d’eau, et comment réduire encore plus les déchets. »

La participation au défi « sur le chemin de la transition » est gratuite. Il reste encore des places, en particulier pour les habitant.e.s de « Forges, Martigné, Chelun, Sainte-Colombe, Coesme, Thourie, Arbrissel et Marcillé », souligne Solenne.

Pour plus d »infos et inscriptions : https://www.rafcom.bzh/actualites/sur-le-chemin-des-transitions-relevez-le-defi




Norzh, un éco-gîte d’étape qui veut s’ancrer à Plouguerneau (29)

A Lilia-Plouguerneau (29), dans le pays des Abers, l’éco-gite d’étape Norzh s’apprête à ouvrir ses portes ce printemps. Imaginé et conçu de façon écologique, le lieu veut aussi être un acteur engagé sur son territoire, et un créateur de liens entre touristes et habitants. Il fait partie des projets incubés au sein de la promotion en cours du Tag29. Et fait partie des cinq lauréats bretons retenus dans le cadre de l’appel à projets « Slow Tourisme » lancé par l’Etat.

Audrey Cousquer et son conjoint sont installés à Lilia, sur la commune de Plouguerneau. Il y a 10 ans, ils ont rénové une petite maison avec des matériaux et techniques écologiques, dans laquelle ils ont habités jusqu’à la naissance de leurs enfants. Leur logement devenu trop étroit, ils déménagent à côté et transforment la petite maison en « éco-gîte. ». « Nous voulions proposer un lieu pour les personnes recherchant un endroit réalisé avec des matériaux biosourcés et des énergies renouvelables », souligne Audrey.

Une poignée d’années plus tard, un terrain se libère près de la maison. L’occasion pour le couple de poursuivre l’aventure de l’accueil touristique écologique. Ils l’achètent et décident d’y ériger un nouveau gîte, dédié cette fois à l’itinérance, et qui peut aussi accueillir des personnes à mobilité réduite, car labellisé Tourisme et Handicap. « Cela répond à une demande », explique Audrey. Concrètement, le logement sera imaginé comme « un refuge de montagne, avec des pièces à partager, comme le séjour ou la cuisine », précise la jeune femme. « Mais il n’y aura pas de dortoir, cela ne correspond plus aux envies d’aujourd’hui ». A la place, on y trouvera des cabines individuelles, comprenant de une à quatre bannettes. Le lieu sera également adapté pour l’accueil des vélos et des tentes.

Du côté de la construction, le matériau privilégié est le bois, « du pin douglas », précise Audrey. La toiture bi-pente est en ardoise, et un porche aura un toit végétalisé. L’isolation est en fibre de bois, les sols en joncs et en bois brut qui va être huilé. Du côté de l’énergie, on y trouvera un poêle à granulé, et l’eau sera chauffée grâce au soleil. L’idée à l’intérieur du logement, est d’être « Dans une découverte sensible de l’estran, via une architecture écologique et iodée, grâce notamment aux cartes marines présentes sur les murs, aux hublots, ainsi qu’au filets de catamarans qui font mezzanine », détaille Audrey.

L’éco-gîte Norzh, qui se définit comme un « tiers-lieu écotouristique » veut aussi être un support pour accueillir du coworking, ainsi que des activités proposées par des associations locales. « On veut permettre une interconnaissance entre les touristes et les habitants. Par la suite, on espère pouvoir accueillir des prestataires et pouvoir proposer des animations autour de l’écologie, du milieu marin, de la langue bretonne… », commente Audrey, qui a par ailleurs intégré la promotion en cours de l’incubateur Tag29. « On veut vraiment faire de Norzh un acteur du tourisme durable, qui s’inscrit dans le territoire », conclut la jeune femme, qui prévoit l’ouverture du gîte au printemps.