1

L’idée sortie. Climat de fête à Vannes

Ce dimanche 13 novembre, l’association Clim’Actions Bretagne Sud organise, à Vannes, un après-midi festif intitulé Climat de fête. Avec, entre autre, au programme, de nombreuses animations, des projections de films, des dédicaces et des rencontres avec des acteurs locaux qui agissent en faveur du climat.

Dimanche 13 novembre, de 14h à 20h30, Clim’Actions Bretagne Sud organise Climat de fête, au palais des arts à Vannes (56). « Une trentaine d’acteurs du territoire seront réunis pour présenter leurs actions en faveur du climat. Les huit projets bretons lauréats du concours national 100 projets pour le climat seront présents », nous explique le collectif.

logo_clim

Au programme de cet après-midi festif, un spectacle pour enfants, un apéro climat avec des improvisations théâtrales, un forum Village, des présentations d’initiatives locales en faveur du climat, le lancement de l’atelier climat et santé animé par Clim’actions Bretagne Sud, des dédicaces de livres d’auteurs (Paul Jorion, Jean-Claude Pierre, Laurent Labeyrie et Raphaël Souchier), des projections de films comme La belle d’Ilur, de Sylvain Huet, ou, en avant-première, le nouveau film de Marie-Monique Robin Qu’est-ce qu’on attend ?, avec la participation de Joël Labbé.

L’association Clim’Actions Bretagne Sud est un collectif citoyen dont le but est de « mobiliser, le plus largement possible, les acteurs sociaux, économiques et politiques pour réduire l’impact de notre territoire sur le climat et l’aider à s’adapter aux conséquences déjà visibles des changements climatiques ».

Pour aller plus loin

Climat de fête, dimanche 13 novembre. Ouverture des portes à 13h30. Participation libre.

www.climactions-bretagnesud.bzh




Idée sortie. C’est parti pour le mois de l’ESS !

A partir du 03 novembre débute le mois de l’Économie Sociale et Solidaire. Véritable rendez-vous national, il est l’occasion de mettre en avant les multiples initiatives qui foisonnent sur le territoire. Le mois de l’ESS, ce sont ainsi des événements organisés partout en France, avec un seul objectif : revendiquer une autre économie.

Promouvoir l’Économie Sociale et Solidaire

L’année 2016 marque la neuvième édition du mois de l’Économie Sociale et Solidaire. Organisée par les Chambres Régionales de l’Économie Sociale et Solidaire (CRESS) et le Conseil National des CRESS (CNCRESS), elle a pour but de faire découvrir à un large public l’existence d’un modèle économique alternatif. Pour cela, de nombreuses initiatives sont mises à l’honneur au travers de manifestations diverses et variées : projections, fêtes, conférences, marchés, formations, etc.

Comme un avant goût de cet événement, les prix de l’ESS précèdent le mois de l’ESS de quelques jours. Il en constitue le lancement : le 25 octobre, quatre entreprises se sont ainsi vu remettre des prix. Et pour le prix de l’impact local, c’est une initiative bretonne qui a été récompensée. Humaid, une plateforme de financement participatif basée à Nantes, a en effet été élue par les internautes parmi une sélection de quinze candidats.

Une sélection d’événements à venir en Bretagne

Dans les Côtes d’Armor, un événement festif et solidaire est prévu le samedi 05. Le collectif disco soupe de Saint Brieuc organise ainsi une disco soupe à Lamballe. Le principe : préparer ensemble une soupe géante à partir de légumes invendus. Un rendez-vous sur le thème de la collaboration et du partage, qui débutera à 17h.

En Ille et Vilaine, une conférence gesticulée aura lieu à Rennes le lundi 7 novembre. Intitulée « et si je refusais de m’insérer ? Itinéraire d’un motard en colère ou une autre histoire de l’économie sociale », elle est animée par William Tournier. Ce salarié de l’association d’éducation populaire « la boîte sans projet » retrace au cours de sa conférence l’Histoire du mouvement coopératif et de l’économie sociale.

Et plein d’autres rendez-vous à découvrir sur le site internet du mois de l’ESS.




Le bio, trop cher ? À Lorient, le défi familles veut démontrer le contraire !

Depuis 2012, un nouveau concept a vu le jour : le défi Familles à Alimentation Positive. Inspiré des défis Familles à Énergie Positive (FAEP), il vise à modifier les habitudes de consommation des foyers. Grâce à une formule ludique et conviviale, des familles découvrent ainsi qu’il est possible de manger biologique et local sans se ruiner.

Quatre équipes en lice dans le secteur de Lorient

S’étalant de décembre 2016 à juin 2017, le défi familles à Alimentation Positive de Lorient verra concourir quatre équipes. « L’idée, c’est que des familles augmentent la part du bio dans leur alimentation sans augmenter leur budget », expose Lise Allain, animatrice du Groupement d’Agriculteurs Biologique 56 (GAB 56). Pour cela, des équipes de douze foyers sont constituées dans plusieurs zones du territoire. Et dans chaque secteur, des structures relais assurent le lien avec les participants. « Notre rôle va être de recruter les familles et de les accompagner sur les temps forts », explique Carole Tual, salariée d’Aloen et référente sur la commune d’Hennebont et alentours.

Le défi débute par une soirée de lancement, durant laquelle les familles rencontrent leur équipe. Les foyers se retrouvent ensuite régulièrement lors de rencontres pédagogiques: conférence diététique, atelier cuisine, atelier jardinage, visite de ferme. « La visite de ferme est importante » commente Lise Allain, « ça nous rapproche du processus de production dont on s’est éloigné ». Pour mesurer l’évolution des équipes au cours du défi, le GAB mène des analyses de 14 jours à début parcours, mi parcours et fin parcours. « On se base sur des relevés d’achats en prenant en compte ce qu’ils ont acheté et combien ils étaient à table », explique Lise Allain. La part de produits bios, le budget mais aussi les logiques de consommation sont analysés. Un bilan convivial a lieu durant la soirée de clôture, qui est également le temps de la remise des prix.

photofamillealimpos

Manger plus de produits bio pour moins cher, c’est possible !

Ce que met en évidence le défi familles à Alimentation Positive, c’est que l’achat biologique dépend davantage d’habitudes de consommation que du prix des produits. « On montre que si on en a envie, c’est possible de consommer bio et moins cher », confirme Lise Allain. « Ce sont des changements d’habitudes », ajoute-t-elle, « ça demande un effort ». Un effort qui porte ses fruits. Lors du défi organisé sur les Pays de Vannes et Ploërmel en 2015, les familles ont réussi à augmenter de 20 % la part des produits bio dans leur alimentation. Tout en diminuant de 36 centimes par personne le prix de chaque repas. Sur l’année, cela permet une économie de 330 euros.

Le défi familles, c’est donc un processus de réapprentissage pour les participants. « C’est un accompagnement au changement de comportement », précise Carole Tual, « on leur donne tous les outils pour faire leur conversion ». Et les clés de réussite sont diverses. Il y a tout d’abord le choix des lieux d’achats : limiter les intermédiaires permet de réduire le coût des produits. Les participants sont donc invités à se tourner vers la vente directe et les magasins de producteurs. L’origine géographique des produits est également prise en compte, l’achat de produits locaux et de saison étant encouragé. Et surtout, pour consommer bio tout en réduisant ses dépenses, il faut arrêter les plats préparés. « Il faut se remettre en cuisine », insiste Lise Allain, « et acheter un maximum de produits frais et en vrac». Enfin, remplacer les familles de produits est un facteur essentiel de réussite. Il s’agit de réduire la consommation de produits carnés tout en augmentant la part de légumes. « On est dans une démarche globale » conclut Lise Allain, « il faut donc arrêter de regarder le prix produit par produit ».

Pour aller plus loin

Le site internet des défis famille à Alimentation Positive

Le guide des bons réflexes pour manger bio sans se ruiner




L’idée sortie : Libres en littérature 2016

Ce weekend débute la sixième édition de l’événement littéraire Libres en littérature. Organisée par la Fédération des cafés-librairies de Bretagne, cette manifestation propose des débats, des rencontres avec des auteurs, des projections de films et de documentaires ou encore des expositions. En 2015, le thème retenu était « au bout du monde ». Cette année, ce sera « rêvons demain ».

Le programme en 2016

En lien avec l’actualité, le thème de l’année 2016 invite à réfléchir à l’avenir commun de nos sociétés. Partant du constat de l’apparition de crises successives -sociales, écologiques, économiques- les organisateurs ont choisi de faire la part belle aux alternatives et aux transitions. « Partout en France et dans le monde, des hommes et des femmes souhaitent un monde plus juste, un monde partagé, un monde respectueux de la Terre », écrivent-ils dans le texte présentation de l’événement. Au programme de l’édition 2016, de nombreuses rencontres sont prévues avec des auteurs engagés. Rendez-vous donc avec Bénédicte Manier, journaliste ; Marc Petit Jean, photographe et cinéaste ; Hervé Kempf, journaliste ; Aram al Masri, poétesse syrienne, et bien d’autres encore. Des projections sont également organisées, notamment celle du désormais célèbre film « Demain ». Et à chaque fois, la rencontre se tient dans un café-librairie breton.

Les prochaines dates à retenir

La première de ces rencontres a lieu à Gavres (56) avec Paul Jorion, chercheur en sociologie et anthropologie. Les discussions porteront sur son nouvel essai, intitulé « le dernier qui s’en va éteint la lumière, essai sur l’extinction de l’humanité ». L’auteur y dénonce le désastre environnemental causé par les activités humaines et y prône le bien commun.

Le mercredi 26 octobre à Nantes (44), le café-libraire « Les biens aimés » accueille Pascal Greboval, rédacteur en chef du magazine Kaizen. Cette revue met en avant les initiatives en faveur d’une société plus juste et écologique. Elle est notamment très proche du mouvement Colibris.

Sur l’île de Groix (56), deux artistes syriennes seront mises à l’honneur le samedi 29 octobre. Le café-librairie « L’écume… » reçoit ainsi Maram al Masri et Maryam Samaan, la première poétesse et la seconde, plasticienne. La soirée sera rythmée par la projection du documentaire « la poétesse aux pieds nus » consacré à Maram al Masri, par un débat, la lecture de poèmes mais aussi la présentation du travail de plasticienne de Maryam Samaan.

Pour aller plus loin

Le programme de Libres en littérature 2016




La Boulette 56 : un food truck différent dans le Morbihan

Depuis deux ans, un foodtruck original, La Boulette 56, sillonne les routes du Morbihan. Sa caractéristique ? Le menu est réalisé à partir de matières premières bios et locales. Tout en restant accessible financièrement. Ce projet rare a vu le jour grâce à la volonté sans faille de sa créatrice, Sandrine Légaud.

Un projet original et audacieux

« Je voulais créer un menu équilibré, à moins de dix euros et bio » : voilà comment Sandrine Legaud présente son projet. Passionnée par la cuisine, elle a lancé en septembre 2014 un food truck baptisé La Boulette 56. Elle y propose des galettes de blé garnies de boulettes de poisson, de légumes ou de viande. Un foodtruck comme les autres ? Pas vraiment. Suivant sa première idée « un peu folle », Sandrine Legaud cuisine dans son camion des produits biologiques et locaux. Tout en essayant de les rendre accessibles à tous les budgets. Pour cela, l’entrepreneuse a du sortir des sentiers battus et faire appel à son imagination.

Dans un premier temps, elle a tenté de se baser sur un financement participatif. Faute d’un réseau suffisant, La Boulette 56 émerge finalement grâce aux économies de sa créatrice et l’aide de son entourage. « J’essaye d’être ingénieuse », explique-t-elle, « ça me permet de réussir à être moins chère tout en proposant du bio ». L’entrepreneuse a ainsi acheté un camion d’occasion qu’elle a aménagé elle-même, se détachant du modèle préconçu qu’on lui indiquait. Entre astuces et Do It Yourself, elle a réussi à démarrer son activité pour 13000 euros, quand la plupart investissent plutôt entre 30000 et 60000 euros.

photolaboulette4

Sandrine Légaud et son food truck

Cuisiner avec des produits bio et locaux

Avant d’ouvrir son food truck, Sandrine Légaud était déjà une adepte du bio, pour sa consommation personnelle. C’est donc tout naturellement que son projet s’est construit autour de produits issus de l’agriculture biologique. Un choix qui n’a pas été de tout repos. « Je n’avais absolument pas de réseau », retrace Sandrine Légaud. « Et c’est dur de se fournir en bio », souligne-t-elle. Encore une fois, la créatrice de La Boulette 56 a misé sur la débrouille. Pour ses matières premières, elle navigue ainsi entre plusieurs producteurs locaux et coopératives bio. « Je suis mes convictions », confie-t-elle, « et c’est très difficile ».

Sandrine Légaud relativise pourtant. Par rapport aux restaurateurs issus de filières professionnelles classiques, elle a un avantage certain. « Ils ont appris à aller chez un fournisseur unique », déplore-t-elle, « pour eux, c’est un tel effort de faire autrement ». « Moi je ne connaissais pas ça, je n’ai pas eu à m’en dégager », analyse-t-elle. Pourtant, si elle se fournit exclusivement en bio, l’entrepreneuse n’a pas choisi de demander le label. « Avec la certification, on entre dans une autre forme d’industrialisation », explique-t-elle. Sur son camion, les provenances et labels de ses matières premières sont précisés pour les clients. « Ils me font vraiment confiance », précise la cheffe. Une confiance qui se traduit par une hausse de la fréquentation. « Ça augmente depuis six mois », se réjouit Sandrine Légaud, « le bouche à oreille commence à vraiment bien marcher ».

Pour aller plus loin

Le facebook de La Boulette 56




Les passeurs d’images et de sons, l’association qui fait rimer audiovisuel, expression citoyenne, et territoire 

Basée à Sérent dans le Morbihan, l’association « Les passeurs d’Images et de Sons » a pour objectif de développer les activités liées à l’audiovisuel en milieu rural, notamment via la projection de documentaires et l’organisation d’ateliers de création ouverts à tous. Le tout avec la volonté d’impliquer les habitants du territoire. 

Fondée en 2005 par des passionnés d’audiovisuel, l’association morbihannaise « Les Passeurs d’Images et de Sons » travaille autour de la création audiovisuelle et de l’expression citoyenne participative. Basée à Sérent, en milieu rural, elle s’appuie notamment sur la diffusion d’œuvres documentaires sur le territoire. « Une vingtaine de projections sont organisées à l’année. Tous les ans, nous choisissons un thème pour un cycle de projections ayant lieu à l’automne. Cette année, c’est « le bonheur en question » », explique Quentin Lejas, salarié de l’association. D’autres types d’événements sont également au programme, comme par exemple des « docu-barbecue » ou « docu-concert », en partenariat avec des associations du territoire, telle que celle qui porte la monnaie locale complémentaire du Pays de Ploërmel, le Galais.

Des ateliers de création audiovisuelle pour les habitants du territoire 

Le thème choisi pour les projections est également le fil conducteur des ateliers mis en place par Les Passeurs D’images et de Sons. Car, outre la diffusion de documentaires, l’association organise aussi des ateliers de création audiovisuelle pour les habitants du territoire. « Vingt personnes, de tous âges, accompagnés de Françoise Bouard et Régis Blanchard, réalisateurs professionnels, réalisent par binôme 10 à 12 portraits », précisent Quentin. Des portraits qui font ensuite l’objet de projection dans des cinémas associatifs du secteur, et qui sont ensuite édités en DVD. Lors des projections de la série de portraits, les réalisateurs amateurs sont généralement présents, ce qui permet de créer un temps d’échange avec la salle. C’est ainsi que les habitants ont pu discuter autour de la série de portraits « L’autre e(s)t moi » l’année dernière, (sur la notion de différence, de normalité, d’intégration…) « le travail, pourquoi faire ? » en 2014 (sur le travail, sa perception et sa signification), « habiter »en 2013 (sur le lien au territoire) ou encore « Vie réelles, vies rêvées » en 2012 (sur le quotidien des habitants en zone rurale, leurs difficultés, leurs rêves…). « Nous proposons également un atelier « permanent », destiné à ceux qui sont déjà passés par les ateliers classiques, et qui veulent aller plus loin dans la démarche, tout en étant là aussi accompagnés », ajoute Quentin. Des films documentaires de courte durée ont ainsi été réalisés sur des acteurs ou événements locaux : les bénévoles du festival Au Pont Du Rock, le déménagement de l’Ehpad de Sérent, une série sur les vieux métiers…Et puisque l’association a pour volonté de faire toujours plus participer les citoyens à la vie du territoire, elle propose en octobre une nouvelle aventure : un atelier théâtre, avec le metteur en scène Oscar Castro, du «Théâtre Aleph ». Il s’agira de jouer la pièce « Vous prendrez bien un cocktail Molotov ? », après trois jours de répétition ! L’expérience est ouverte à tous et à toutes les générations.

Les inscriptions pour la prochaine sessions d’ateliers « portraits » auront lieu début 2017.

Plus d’infos et contact : http://www.lespasseurs.fr