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Le long métrage Warrior Women en avant première à Rennes

Le long-métrage Warrior Women sortira en salles le 16
octobre et sera diffusé en avant première au cinéma Arvor de
Rennes le mardi 15 octobre. L’occasion unique de rencontrer une
femme exceptionnelle, Madonna Thunder Hawk, qui se bat depuis plus
de 50 ans pour les droits des autochtones, des femmes et de la terre.

Warrior Women est le portrait d’une femme, Madonna Thunder Hawk,
née en 1940, au travers de ses nombreux combats pour les droits des
peuples Amérindiens depuis les années 1960. Elle est l’une des
fondatrices de l’American Indian Movement et à menée différents
combats tels que l’occupation de la prison d’Alcatraz en 1969 ou
encore la lutte contre le pipe-line de Standing Rock en 2016. Au
travers d’un style de récit circulaire propre aux contes racontés
par les amérindiens, Warrior Women navigue entre l’activisme
politique et le fait d’être mère – et nous montre comment les
outils militants sont transmis de génération en génération dans
un contexte particulièrement agressif, où le gouvernement
colonisateur rencontre la résistance amérindienne.

Pour cette avant première, Madonna Thunder Hawk sera
exceptionnellement présente au Cinéma Arvor de Rennes. Sa fille
Marcy, co-protagoniste du film, et Elisabeth Castle coréalisatrice
seront également présentes pour rencontrer le public.

Cet événement est organisé est co-organisé par l’association
Attac Rennes, le Comité De Solidarité avec les Indiens d’Amériques,
Lardux films et Warrior Women, le film.

Bande annonce du long métrage :

Où ? cinéma d’art et essai Arvor, 29 rue d’Antrain

Quand ?
mardi 15 octobre à 20h15

Durée :
1h04, version originale sous-titrée français

Tarifs habituels :

  • Tarif plein: 9,00 €
  • Tarif réduit: 7,50€
  • Etudiants, lycéens, collégiens: 6,60€
  • Demande d’emploi: 6,80€
  • Moins de 14 ans: 4,50€

  Pour plus d’informations: https://www.facebook.com/events/317225125778845/




« Bulles de vie », une ode à l’eau en photos

« Saut(e)
dans l’eau ! » et « Chante la mer » sont les
titres des deux derniers tomes de « Bulles de vie », une
collection d’ouvrages photographiques publiés par Johanne Gicquel.
Photographe, peintre et ancienne paysanne bio, elle a pour objectif,
à travers ces ouvrages, de « montrer à voir la nature toute
proche, celle sous nos pieds ». Mais aussi « interpeller,
interroger, faire rêver aussi…Susciter l’intérêt et dès lors,
donner envie de connaître . ».

Les deux livres ont pour dénominateur commun l’eau. Préfacé par Jean-Claude Pierre, militant de longue date et co-fondateur de l’association Eau et Rivières de Bretagne, « Saut(e) dans l’eau » est consacré aux zones humides. A travers l’œil de Johanne, on découvre ainsi des frayères, des tourbières, des zones humides, mais aussi des libellules, des plantes (la balsamine, plante ornementale devenue envahissante, ou encore l’osmonde), des traces de passages de mammifères…Beaucoup de photos ont été prises du côté de Saint-Nicolas-Des-Eaux, village traversé par le Blavet, dans le Centre Morbihan. D’autres proviennent du Finistère, vers le Moros, cours d’eau qui rejoint la mer vers Concarneau.

Préfacé
par Pascale d’Erm, auteur et réalisatrice, « Chante la mer ! »
est dédié quant à lui au littoral. Dunes, laisse de mer, sable,
orchidées, griffes de sorcière…sont ainsi à l’honneur.

Chaque ouvrage, édité en format « à l’italienne » comprend entre 200 et 300 photos, de tailles différentes, et dont la plupart prises en « macrophotographie », au plus près de la nature. A la fin des deux livres, Johanne explique sa démarche, et propose aussi un glossaire se rapportant aux thématiques des photos.

La rédaction d’Eco-Bretons vous conseille les deux ouvrages, qui donnent à voir, via de magnifiques photo, toute la beauté, la richesse, et la fragilité des milieux liés à l’eau en Bretagne !

Pour commander les ouvrages et découvrir le travail de Johanne : https://www.johannegicquel.com/




Un guide pour jardiner bio dans sa maison !

Envie de vous lancer dans le jardinage, mais vous n’avez pas de balcon ni de jardin ? Découvrez la culture en intérieur, grâce au guide « Un potager bio dans ma maison ! »

Avoir un potager au sein de son habitat…si l’idée aurait pu paraître saugrenue il y a quelques années, elle a fait du chemin depuis et commence à s’imposer. Ceci semble être le fruit de deux tendances : une volonté de se réapproprier et de faire attention à son alimentation, cultiver soi-même, favoriser le local et le « de saison », ainsi que le bio. Et inventer de nouvelles formes de culture, de mieux en mieux adaptées à l’environnement urbain. C’est dans cet esprit que le guide « Un potager bio dans ma maison » vient de paraître aux éditions Mama.

Il est possible et facile de cultiver des plantes alimentaires chez soi. Il existe des solutions pour tous les types d’espaces et de budgets, même les plus modestes. Ensemble, nous explorerons ce que peut être un potager dans la maison, comment et où l’installer, comment l’entretenir et qu’y faire pousser. », explique l’auteur, Léon-Hugo Bonte.

Il nous propose plusieurs types de jardins d’intérieurs : par exemple, un jardinet avec des plantes aromatiques exotiques en jardinière, des plantations de fleurs et plantes pour tisanes, ou encore un petit potager de fruits, fleurs, et légumes-feuilles. Il décrit aussi, avec des photos, les différents types de jardin qu’on peut trouver chez soi : microjardin design, tente de jardinage, salles de culture…Semis, lombricompost, aquaponie, hydroculture…toutes ces techniques, et bien d’autres, sont abordées. Un chapitre entier est consacré à la présentation des différentes plantes qu’on peut accueillir dans son potager d’intérieur, avec des conseils de culture, de récolte, et d’utilisation en cuisine. Sans oublier, en fin d’ouvrage, des recettes !

Agrémenté de jolies photos, le guide « un potager bio dans ma maison » explique tout sur le jardinage intérieur. Vraiment très complet, il prodigue de nombreuses informations et conseils. A conseiller cependant aux initiés, ayant déjà un peu de pratique, même si les explications sont très claires.




Le festival de films Pêcheurs du Monde revient le 24 mars pour sa 11e édition

Le festival de films Pêcheurs du Monde revient pour sa 11e édition du 24 au 31 mars, à Lorient et dans plusieurs communes du Morbihan. 43 films seront projetés, 7 prix seront distribués, une quinzaine de rencontres sont prévues et 3 000 personnes sont attendues.

Le festival de films Pêcheurs du Monde est « toujours au cœur des actualités qui secouent notre planète, avec la mer comme approche et le cinéma comme vecteur pour changer les regards ». En donnant à voir des fictions et documentaires de plus d’une quinzaine de pays, le festival souhaite aborder les misères, les révoltes, les mouvements migratoires engendrés pas des pressions écologiques, climatiques, politiques qui bouleversent les sociétés littorales.

Les pêcheurs et les migrations

Cette année, quelques nouveautés seront proposées au public. Face à la proportion croissante de films consacrés aux pêcheurs face à la tragédie des migrants, une soirée entière sera consacrée à l’Afrique et aux migrations. Des documentaires produits en Algérie, Tunisie et Turquie seront également diffusés. Pour les plus pressés, de nombreux films ultra-court de dix minutes maximum seront proposés.

De nouveaux thèmes sont à retrouver lors des nombreuses séances, comme la jeunesse, car la mer attire de plus en plus les jeunes, ainsi que les liens entre terre et mer.

« Le festival de films Pêcheurs du Monde est un rendez-vous unique pour découvrir en images d’autres regards sur l’Homme et la mer. »

Pour seulement 6 euros (tarif plein), de nombreux films sont à découvrir dans les villes-escales : Lanester, Larmor-Plage, Ploemeur, Riantec, Pontivy et Vannes. Des expositions sont également proposées, tel que « Pêcheurs d’Iroise, mémoire des métiers de la mer ».

Plusieurs prix seront décernés à l’issu de ce festival, à la salle Ricoeur au Lycée Dupuy de Lôme : 2 prix du long-métrage et 2 prix du court-métrage, décernés par le jury professionnel et le jury jeune, le prix des collégiens, le prix Chandrika Sharma (récompensant un film mettant en valeur le rôle des femmes dans la pêche) et le prix du public.

En ce qui concerne les prix, le pass festival est à 28 € (16 € en tarif réduit), le pass journée est à 12 € (8 euros en tarif réduit), et la séance est à 6 € (4 € en tarif réduit). Retrouvez la programmation sur le site internet www.pecheursdumonde.org.

 




A voir. « Les invisibles », une comédie sociale et humaniste

Après « Discount » sur les méthodes de la grande distribution et le gaspillage alimentaire, et « Carole Mathieu » sur la souffrance au travail, « Les invisibles », le nouveau film de Louis-Julien Petit, est sur les écrans de cinéma. Il met en lumière des femmes SDF qui vont lutter contre se réinsérer, accompagnées par des assistantes sociales, alors que le centre social qui leur est dédié est en passe de fermer. Une comédie dramatique sociale dans laquelle on passe du rire aux larmes.

L’Envol est un centre d’accueil pour femmes SDF, dans le Nord. La journée, il reçoit des femmes qui vivent dans la rue, et qui trouve là un lieu pour faire une pause, prendre une douche, recharger leur portable…Les deux assistantes sociales, Manu (Corinne Masiero) et Audrey (Audrey Lamy), épaulées par Angélique (Déborah Lukumuena) et Hélène (Noémie Lvovsky) assurent l’accompagnement de ces femmes vers la réinsertion. Mais un jour, la municipalité leur annonce que le centre va fermr, du fait du manque de résultat…Il ne leur reste plus que 3 mois pour réinsérer les femmes dont elles s’occupent. Elles vont prendre alors tous les risques pour atteindre leur objectif.

Après « Discount » (dont Eco-Bretons vous avait déjà parlé ici) qui évoquait l’inhumanité de la grande distribution et le gaspillage alimentaire, Louis-Julien Petit réalise ici une comédie sociale, réalisée à partir d’un documentaire de Claire Lajeunie, qui met à l’honneur les « invisibles », ces femmes SDF qu’on ne voit pas dans la rue, obligées bien souvent de se cacher pour assurer leur sécurité. Les « invisibles », ce sont aussi ces travailleuses sociales, qui luttent tous les jours pour aider ses femmes à sortir de la rue. Pour jouer les rôles des femmes SDF, le réalisateur est allé chercher des femmes qui ont connu la rue et qui sont désormais stabilisées, ou hébergées en foyer d’accueil. Un casting atypique, qui est une des forces de ce film engagé, avec sa mise en scène, particulièrement juste. On oscille entre comédie et drame, avec des scènes particulièrement fortes, pleines d’émotion. C’est également un film sur un sujet de société dramatique, mais qui est plein d’espoir, qui montre des femmes engagées, au service des autres, et qui se battent pour trouver des solutions, ensemble, en « hackant » le système en place. Une bouffée d’humanisme qui fait du bien !




« Nouveau Monde », un road-movie écologique à voir sur Internet

« Nouveau Monde », c’est le nom d’un road-movie écolo, réalisé par Yann Richet. Pendant 4 ans, il est parti à la découverte d’initiatives de transition (économie circulaire, Fablab, villes en transition…) en France. A visionner gratuitement jusqu’au 28 janvier sur le site du Greenpeace Film Festival !

Durant 4 ans, Yann Richet, père de deux enfants, a parcouru la France à la recherche des initiatives locales formant le « nouveau monde », un monde meilleur pour sa progéniture, dans le contexte actuel de crise, de pessimisme ambiant, et de craintes exacerbées pour le futur. « Pollution, chômage, inégalités, crise financière, réchauffement, malbouffe, pillage des ressources, tensions sociales, désaveu de la politique, radicalisation…[… ] Qu’est ce que je vais leur raconter à mes enfants, moi ? », s’interroge ainsi le réalisateur au début du film. Qui découvre alors que bien des alternatives sont d ‘ores et déjà en place, imaginées par des citoyens, des élus, des entrepreneurs…

Le film devient alors un « road movie ». Armé de sa caméra, Yann Richet part à la rencontre de ceux qui imaginent le « nouveau monde », grâce notamment à Internet et aux nouvelles technologies. Il part ainsi à Loos-En-Gohelle dans les Hauts-De-France, 6500 habitants et ville-pilote du développement durable. De rencontres en recontres, il découvre l’institut Respire, spécialisé dans l’économie circulaire, lors d’un colloque à Fos-Sur-Mer, le bio-mimétisme avec l’exemple de la phytoépuration, des spécialistes de l’intelligence collective, s’inspirant des abeilles, dans le Var, le milieu des « makers », Fablabs et du Do It Yourself, notamment dans le secteur agricole avec l’Atelier Paysan dans les Alpes, les Incroyables Comestibles, les potagers collectifs en mileux urbains, les monnaies locales, le revenu de base…

Ce qui relie toutes ces initiatives, c’est avant tout la mise en avant de l’humain et la création de lien social. Même si le film « survole » certains sujets et n’approfondit pas tout, il donne un premier aperçu, utile pour les néophytes, sur le grand mouvement des transitions. Une jolie respiration, qui redonne espoir.