La vie d’un éco-village australien

Des valeurs communes

C’ est en Tasmanie, une île au Sud de l’ Australie qu’ est né ce village pas comme les autres. Mais qu’a-t-il de si particulier ? D’abord, ses habitants sont unis par les mêmes valeurs écologiques et humaines. Différentes actions sont mises en place : potager collectif biologique, récupération de l’eau de pluie, aide à la préparation des repas, entraide au quotidien, covoiturage … Ensuite, autant que possible, la production locale est privilégiée, par exemple, les légumes viennent du potager et la viande d’une ferme voisine. Le but cette communauté de 7 à 77 ans est donc de partager un mode de vie harmonieux et respectueux.

Une organisation spécifique

Chaque éco-village a ses propres règles. Ici, l’idée est de vivre ensemble mais en respectant l’intimité de chacun. Au centre du village se trouvent les lieux communs : la cuisine communautaire, le foyer, la piscine, le café-restaurant. Puis, autour se trouvent de petites maisons où vivent les résidents. Chacun est propriétaire et paye une taxe annuelle qui couvre l’ensemble des frais divers. A tour de rôle, chacun apporte son aide, soit en cuisine, soit en jardinage, soit encore pour l’ entretien des espaces communs. Un planning permet à chacun de s’y retrouver.

Des activités pour tous

La communauté n’est pas fermée sur le monde, bien au contraire ! Les nombreuses activités proposées (yoga, danse du ventre, soirée cinéma, pêche, etc.) sont ouvertes à tous. Libre ou non aux résidents d’y participer. Les habitants de Nubeena – commune de 300 âmes où est situé l’éco-village – sont aussi les bienvenus. Une participation financière est parfois demandée.
Un futur prometteur
Comme pour toute association, un bureau est élu. Les membres mais aussi tous les propriétaires prennent ensemble les décision. Des logements sont encore disponibles et la communauté espère bien s’agrandir d’ici les prochaines années.

 

 

Emilie COZ, Bretonne de 20 ans, originaire de Plouvorn dans le Finistère a passé plusieurs mois en voyage : 7 mois en Australie, 1 mois en Nouvelle-Zélande et une semaine au Japon. De nombreuses découvertes et rencontres comme celles de Tasman Ecovillage et bien d’autres à retrouver sur son blog :
https://destinationaustralie.wordpress.com/




Ecocum : construire et vivre ensemble, dans le respect de son environnement.

La construction de l’éco-village finistérien, Ecocum, approche de son terme avec l’arrivée d’un acquéreurs pour le neuvième et dernier emplacement, qui demeurait vacant depuis 2011. Si tous les acquéreurs ne sont pas encore installés, déjà plusieurs résidents y vivent, appréciant cette manière d’habiter autrement malgrè les difficultés auxquelles ils ont du faire face dans la réalisation du projet. Celui-ci a été initié en 2005, lorsqu’un petit groupe de quelques brestois a commencé à se réunir autour d’une « bonne bouffe » pour réfléchir à une autre façon d’habiter ensemble et autrement. « Au fil du temps le groupe a évolué. Au moment de la réalisation les choses se sont compliquées car chacun avait des projets personnels en cours. Certains ont quitté le projet et d’autres l’ont rejoint. », explique Mona Houssais, résidente de l’éco-village. Le groupe a acquis un terrain de 6100 hectars dans la commune de Loperhet, près de Brest, et rénove l’unique maison présente en maison commune (buanderie et lieu pour les machines à laver). La rénovation du bâtiment a été réalisée collectivement, en ouvrant le projet aux intéressés, notamment par l’organisation de stages d’autoconstruction.

 

La diversité des résidents pour mieux vivre ensemble

 

La charte d’Ecocum s’appuie sur des principes et valeurs tels que la gestion démocratique, la mixité sociale et intergénérationelle et la préservation de l’environnement. Celles-ci font l’unanimité au sein du groupe de résidents et sont observées, autant dans la réalisation du projet que dans la vie de tous les jours. Concrètement, la gestion déocratique se traduit par une prise de décision collective quant à la gestion du village et le règlement des conflits. Le souhait de mixité sociale et intergénérationnelle a aussi été réalisé : Des enfants aux séniors, des ouvriers aux ingénieurs, des personnes de tous ages et de toutes catégories sociales co-habitent et s’entraîdent. « Il se passe beaucoup de choses autour des enfants, rapporte Mona. Par exemple, une septagénaire anglophone organise des cours pour les jeunes. Aussi, les parents s’organisent entre eux pour garder les enfants des autres quand il y a besoin. Nous organisons le co-voiturage pour certains déplacements, comme pour aller au travail, par exemple. Tout cela se fait de façon plutôt spontanée. »

 

Constructions écologiques et économie d’énergie

 

Pour ce qui est de la question de préservation de l’environnement, la construction de l’éco-village s’est faite de manière à réduire au mieux l’impact de l’habitat sur l’environnement. Les maisons ont toutes été construites en bois et sont très bien isolées. Pour l’isolation, certains ont opté pour l’utilisation de laine de bois et ouate de celullose quand d’autre ont préféré la paille et l’enduit en terre. Des cloisons en terre-paille ont aussi été montées. Les maisons sont exposées au mieux et disposent de chauffes-eau solaires. Les panneaux solaire recouvrant le toit d’une des maisons lui permettent d’être parfaitement autonome en énergie. Toutes sont équipées d’un poêle à bois pour le chauffage, hormis une qui est passive et ne nécessite donc pas de chauffage. Pour économiser l’eau, les résidents ont installé des toilettes sèches dans chaque maison ainsi qu’un système de récupération de l’eau de pluie pour le jardin et la maison commune. Aussi, un puits est présent sur le terrain mais n’est pas encore utilisé. Le traitement des eaux usées se fait par phyto-épuration. Les résidents vont désormais se pencher sur l’amélioration et la valorisation de la maison commune, ainsi que sur la création d’un potager.




Ils récupèrent l’eau tombée du ciel !

Olivier et Leïla, parisiens d’origine venus habiter Peillac dans le Morbihan, rénovent une maison sur la commune. Férus d’écologie, ils pratiquent le jardinage au naturel, ont acquis un poêle un bois et ont enduit leurs murs avec de la chaux. Ils ont également fait le choix d’installer leur système de récupération d’eau de pluie.
Leur consommation annuelle totale d’eau « peut être estimée à 70 m3 », chiffre Olivier. Le volume d’eau utilisée par le couple pour les toilettes, le jardin, le lavage des voitures et la machine à laver, s’élève d’après leurs calculs à 32 m3 d’eau, soit à peu près la moitié de leur consommation annuelle totale. Autant dire que l’eau directement tombée du ciel leur permet de réaliser des économies non négligeables. Tout ceci grâce à l’installation qu’ils ont mis en place avec l’aide de professionnels. Ce dispositif se compose de plusieurs éléments essentiels :

Quelle cuve choisir ?

La cuve de récupération d’eau sert à stocker les eaux pluviales. Celle choisie par Leila et Olivier s’apparente à une cuve en béton, d’une capacité de 5 m3, enterrée dans le sol. Elle a été installée lors d’une opération de terrassement, réalisée par un spécialiste. « On trouve ce type de cuve béton très facilement, il n’est pas forcément nécessaire d’aller l’acheter chez un spécialiste de la récupération d’eau de pluie », précise Olivier Spadi.
Côté tarif, Olivier a dû débourser 460 euros hors taxes pour son acquisition. Pour information, sachez qu’il existe également des cuves de récupération d’eau de pluie en inox, plastique et bois, qu’on peut également laisser à l’air libre. Du côté des prix, tout dépend de l’utilisation (enterrée ou non, pour le jardinage ou une utilisation domestique) et du volume choisi. On trouve de petits récupérateurs d’eau de pluie d’une capacité de 210 litres à placer sous une gouttière pour arroser son jardin à partir de 20 euros. Et des cuves plus perfectionnées à enterrer, d’une capacité de 7 500 litres, coûtant aux alentours de 4 000 euros.
Le choix est donc vaste…

Opérer les bons raccordements

Ici, l’eau s’évacue des gouttières en convergeant vers un tuyau qui conduit directement à la cuve en béton. Le tuyau par lequel circulent les eaux pluviales est équipé d’une grille empêchant les feuilles et débris divers de s’accumuler dans la cuve de récupération. Le trop perçu d’eau est redirigé vers un puits perdu qui existait déjà. De cette façon, toute l’eau est récupérée. La cuve est également raccordée pour le pompage de l’eau, par le surpresseur, ainsi qu’à un dispositif permettant d’évaluer le niveau d’eau de pluie restant dans la cuve.

Le pompage de l’eau, un point clé

L’eau de pluie stockée dans la cuve en béton est pompée grâce à un appareil appelé « surpresseur ». Installé dans la buanderie, celui-ci est muni d’un clapet, d’une vanne et d’un filtre. « Ce dernier ne permet pas la potabilisation de l’eau, mais plutôt l’élimination des dernières macro-particules, ce qui convient notamment pour la machine à laver », explique Olivier. Le supresseur permet la redistribution de l’eau de pluie pompée vers les toilettes, le lavabo de l’atelier attenant et la machine à laver. A noter également, la nécessité de prévoir un raccordement au réseau d’eau potable, au cas où la cuve d’eau de pluie serait vide. Ce basculement du réseau de récupération d’eau de pluie au réseau d’eau potable peut se faire automatiquement, mais Olivier et Leïla l’activent manuellement.

Au total, Olivier estime le coût de son installation de récupération d’eau de pluie à 2 700 euros hors taxe, et hors crédit d’impôt de 700 euros dont il bénéficiera l’année prochaine. Un tarif qui s’explique par les travaux importants de plomberie nécessaires. Soit in fine, environ 2 000 euros. Les économies réalisées pourront être chiffrées d’ici quelques mois, l’installation de la récupération d’eau de pluie ne fonctionnant que depuis deux mois.

 

Droits et usages de l’eau de pluie

L’eau de pluie peut être utilisée en extérieur et intérieur, mais uniquement pour l’usage des toilettes, du lavage du sol et du lave-linge. Les deux réseaux – eau de ville, eau de pluie – doivent être totalement séparés et les robinets porter un pictogramme « eau non potable ». Si l’eau de pluie vient à manquer, le groupe de pompage doit être prévu pour basculer automatiquement sur l’eau de ville avec un dispositif de déconnexion physique aux normes, et ce pour empêcher tout retour d’eau dans le réseau d’eau potable.
Si l’utilisation des eaux de pluies entraîne un déversement d’eau dans le réseau d’assainissement, la mairie doit en être prévenue, via un formulaire de déclaration. Le rejet de ces eaux entraînera le paiement de la redevance d’assainissement, soit entre 0,9 et 1,20 euros/m3 d’eau. Un compteur spécifique est alors obligatoire.

 

Des astuces pour économiser l’eau

Outre la chasse aux fuites, la fermeture des robinets quand on se savonne sous la douche ou quand on se lave les dents et la récupération d’eau de pluie, il existe d’autres astuces pour réaliser des économies d’eau. L’ADEME publie à ce sujet sur son site une fiche pratique qui donne quelques « tuyaux » pour réduire sa consommation d’eau. On peut ainsi installer un limitateur de pression sur son arrivée d’eau pour limiter les débits aux robinets, installer des réservoirs de chasse d’eau moins volumineux ou encore mettre en place des embouts limitateurs de débits sur les douchettes ou nez de robinet.
Plus d’infos : http://www.ademe.fr/bretagne/actions_phares/energie_maitrise/conseils_eau.asp

 

Plus d’infos

Le blog d’Olivier et Leïla

Un livret en PDF édité par le Tour de l’Energie Bretagne sur la récupération d’eau de pluie

http://www.eau2pluie.com/

http://www.bhell-environnement.fr/




C’est qui les grenouilles ?

Présentation du label RGE

Initié en 2011, le dispositif RGE, d’abord nommé « Reconnu Grenelle de l’Environnement » puis « Reconnu Garant de l’Environnement », est un label certifiant de la qualification en matière de travaux d’amélioration de la performance énergétique des entreprises. Il est depuis le 1er septembre 2014 devenu obligatoire pour toutes les entreprises souhaitant faire bénéficier à ses clients de l’éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ) et du Crédit d’impôt pour la Transition Énergétique (CITE), anciennement appelé Crédit d’Impôt Développement Durable (CIDD), qui permet de se faire rembourser jusqu’à 30% des travaux réalisés.

Les objectifs de ce dispositif sont « d’augmenter le niveau de qualification des entreprises pour la réalisation des travaux de rénovation énergétique et d’orienter l’argent des contribuables vers des professionnels mieux qualifiés, c’est l’éco-conditionnalité. » explique Jean-Louis « l’intention est bonne, mais sa mise en œuvre n’est pas sans poser de questions. »

Le Collectif et ses revendications

Le collectif constitué de professionnels « mais pas seulement, puisque ça concerne tout le monde », est aujourd’hui organisé en association loi de 1901, et elle dénonce un certain nombre de points. En effet, actuellement, l’ADEME dénombre environ 15 000 entreprises RGE et l’objectif a été fixé à 30 000 pour la fin 2014. Un chiffre en augmentation mais le secteur compte près de 370 000 entreprises, « cela va tuer les petits artisans qui n’auront ni le temps, ni les moyens de compléter leur dossier de qualification. » ajoute Jean-Louis.

« Cette qualification purement administrative crée une obligation de moyens qui désavantage les petites entreprises, sans imposer de réelle obligation de résultat. La formation qui s’étale sur 3 jours n’est pas à la hauteur des ambitions affichées et le retour des professionnels n’est pas très bon, elle ne garantit nullement les compétences des entreprises. En même temps, les compétences acquises par des entreprises dont les pratiques étaient déjà performantes en matière de rénovation énergétique ne sont pas prises en compte. » explique-t-il.

L’association dénonce également « l’effet d’aubaine pour les grosses entreprises qui vont monopoliser les travaux et les clients ». Il pose donc cette question : « Quand on sait que les entreprises sont déjà soumises à l’obligation de respecter les réglementations thermiques et les règles de l’art, on est en droit de se demander à qui va vraiment bénéficier le label RGE ? »

Les moyens d’actions

Pour se faire entendre, l’association dispose de plusieurs outils, « dans un premier temps, nous avons déposé un recours en annulation auprès du Conseil d’État et dans un deuxième temps, nous déposerons un référé en suspension toujours auprès du Conseil d’État. » Mais au-delà des actions juridiques, l’association a lancé « une cyberaction, c’est à dire, qu’à chaque signataires de la pétition, un email est envoyé aux députés. ». Une lettre ouverte à Ségolène Royal, ministre de l’environnement, et un cahier de doléances ont également été envoyés. 

Plus d’info

http://www.rge-info.fr




Des conceptions et structures bio-diversifiées pour habiter au naturel




L’architecture des infinies perceptions

Dans le courant des années 60-70 a émergé aux Etats-Unis le mouvement hippie, avec son point culminant : le Festival de Woodstock en 1969. Contre-culture qui s’est par la suite largement développée et ramifiée, notamment en Europe. Fruit de ce symbole du non respect des règles préétablies, l’habitat alternatif en tous genres a pris son envol, fortement lié à un style de vie en marge (attention : marginal n’est pas un synonyme d’inadapté) du système de la grande consommation.

L’ère des rêves

Durant cette période, favorisés par une créativité débridée liée à la chute des interdits sociaux et la popularisation des substances psychédéliques, de nombreux concepts d’architecture ont émergé. Pour une grande partie d’entre eux aux Etats-Unis. C’est à cette époque que l’architecte américain Michael Reynolds invente le concept des earthships, structures innovantes entièrement réalisées en matériaux recyclés et autonome en nourriture, énergie et eau. Le modèle des earthships combine une grande diversité de matériaux pour la construction (pneus, bouteilles de verre, terre…). Ils sont séparés en plusieurs parties, une consacrée à l’agriculture de subsistance, une partie habitable et une partie abritant les filtres et pompes à eau et le système de production d’énergie. Bien entendu les concepts sont variables et la construction d’un earthship dépendra en grande partie de l’environnement dans lequel il se trouvera.

L’aventure des premiers earthships dans la communauté de Taos au Nouveau Mexique est retracée dans le film documentaire garbage warrior

D’autres concepts apparaissent ou se développent aussi, comme les zômes portés par Steve Durkee et Steve Baer ainsi que les dômes géodésiques développés notamment par l’architecte Richard Buckminster Fuller, même si le concept était apparu une trentaine d’années auparavant, créé par le Dr Waltner Bauersfeld, ingénieur allemand ayant travaillé sur les premiers prototypes de planétariums. Ces deux types de structures sont composés de formes géométriques, hexagones ou triangles pour les dômes géodésiques et losanges pour les zômes. Ils sont en quelque sorte une évolution occidentalisée du modèle millénaire de la yourte mongole. Leur intérêt réside essentiellement dans le fait qu’il n’ont pas besoin de pilier central et donc tout l’espace interne est libre.

 

Très spacieux, le zome paraît petit d’extérieur et se fond ainsi dans le paysage. © Emmanuel Jean

 

Retour à la réalité

Mais de nombreuses critiques émergent, et sur les earthships en particulier. En effet, même si l’intention de Reynolds était de faire des structures entièrement recyclées et accessibles à tous, il s’avère que dans les faits ce n’est pas aussi simple. Le earthship n’est pas adapté à tout type d’environnement et à tout type de climat. Il a tout d’abord été pensé pour un climat désertique, mais son adaptation à d’autres régions du globe n’est pas évidente.

Par exemple, les pneus utilisés dans la construction des murs se dégradent progressivement en libérant des gaz qui finissent par former des poches dans les murs, ce qui est dangereux et pour l’environnement et pour les habitants. Les mécanismes de l’earthship sont composés de pièces spécifiques et il est impossible de trouver du rechange, il faut donc savoir tout réparer soi même. De plus le coût total d’un earthship, entre la conception et la construction peut au final facilement excéder le million de dollars. Sachant que ce type de structure est très difficilement assurable, l’investissement semble risqué.

Cependant durant les quarante dernières années, de nouveaux types de structures ont commencé à émerger, intrinsèquement liés à l’évolution des modes de construction et de l’architecture.

Un concept émergeant intéressant, popularisé par Simon Dale au cours des années 2000 est celui de l’habitat intégré qui englobe l’architecture naturelle de David Wright et l’idée de constructions bioclimatiques presque entièrement réalisées avec des matériaux trouvés sur place. La volonté est de créer un habitat pensé du point de vue de la nature pour qu’il s’intègre totalement à son environnement tout en répondant aux besoins humains.

Les idées ne manquent pas, et parmi elles se trouve peut-être la maison de demain…

 

Le dossier:

Article 1: L’architecture des infinies perceptions

Article 2: Des conceptions et structures biodiversifiées pour habiter au naturel

Article 3: Ecocum: Construire et vivre ensemble, dans le respect de son environnement

Article 4: La maison bioclimatique: adapter l’habitat à son environnement

Article 5: Portfolio: Habitat écologique