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FoodCoop, le film sur la coopérative qui « hacke » la grande distribution !

Ce documentaire retrace l’histoire et le fonctionnement de la Park Slope Food Coop, un supermarché coopératif qui a vu le jour en 1973 aux Etats-Unis. 

17000. C’est le nombre de membres de la Park Slope Food Coop, qui en sont aussi les propriétaires et les travailleurs. Fondée en 1973, le supermarché coopératif, qui se situe dans le quartier de Brooklyn à New-York, a le vent en poupe. Son modèle économique est simple, mais à contre-courant du modèle de la grande distribution actuel. Chaque membre de la coopérative travaille 2h45 par mois, et bénéficie en échange de produits alimentaires de bonne qualité (dont du bio), à des prix bas. Dans cette coopérative, pas de PDG, pas d’actionnaires, mais une myriade de bénévoles et 80 employés, pour un chiffre d’affaire de 51 861 762 dollars de chiffre d’affaires. Et une économie moyenne de 250 dollars par ménage en allant y faire ses courses, comparé aux supermarchés traditionnels.

Dans le film, on découvre ainsi durant une heure et demie les coulisses de la Park Slope Food Coop : comment travaillent les bénévoles, quelles tâches ils accomplissent, comment ils le vivent, pourquoi ils viennent y faire leurs courses…un modèle qui fait a fait désormais des petits en France, car il y a aujourd’hui des supermarchés coopératifs de ce type qui ont ouvert sur le territoire, comme par exemple Scopeli à Nantes (dont on vous parlera bientôt sur eco-bretons, ndlr) depuis mars 2016, D’autres ouvriront prochainement comme La Louve à Paris (dont l’un des fondateurs est Tom Boothe, réalisateur de FoodCoop!), SuperCoop à Bordeaux, La Chouette Coop à Toulouse, SuperQuinquin à Lille…A Rennes, l’épicerie coopérative et participative Breizhicoop a ouvert ses portes. Il en sera bientôt de même à Brest avec l’ouverture en février 2020 de Ti Coop. Avant peut-être le tour de Morlaix où un projet du même type est en train de voir le jour !

Food Coop – Film Annonce from LARDUX FILMS on Vimeo.

Pour aller plus loin

https://foodcooplefilm.com




Mamie Mesure. Une épicerie zéro déchet ouvrira ses portes à Douarnenez en fin d’année

En fin d’année, une épicerie vrac et zéro
déchet ouvrira ses portes
dans le centre ville de
Douarnenez. Son nom ? Mamie Mesure. Un
espace qui accueillera à la fois une épicerie vrac zéro déchet,
une droguerie, un espace café mais également des ateliers
éco-responsable.
Pour financer son mobilier pour le
vrac, l’épicerie à récemment lancé une campagne
de
financement
participatif.


En France et en
Bretagne, de nombreuses initiatives émergent un peu plus chaque jour
en faveur d’une consommation plus durable et plus responsable.
Salomé Cadic a décidé de faire sa part en ouvrant une épicerie
pas tout à fait comme les autres. Dans son épicerie, qui ouvrira
ses portes en fin d’année dans le centre ville de Douarnenez près
des Halles, on pourra à la fois venir faire ses courses en vrac,
acheter ses produits d’entretien biologiques, participer des
ateliers eco-responsable et même s’y détendre autour d’un thé
ou d’un café.

La jeune femme a
décidé d’agir à son échelle après avoir pris conscience de
l’urgence de la situation écologique et des ravages de la
surconsommation. Au travers de son épicerie, elle souhaite proposer
au plus grand nombre la possibilité de pouvoir consommer des
produits de qualités en vrac, sans emballage plastique et surtout à
prix abordable. Anciennement secrétaire médicale dans une
clinique, la jeune femme s’est associée à Maud et Amandine, les
fondatrices de Mamie Mesure, une épicerie sans emballage à Vitré
et une droguerie zéro déchet à Rennes. Une reconversion à 360
degrés pour cette jeune femme qui souhaite sensibiliser un maximum
de personnes aux enjeux environnementaux et à la démarche zéro
déchet.

Pour
financer son mobilier pour le vrac, Mamie Mesure a lancé récemment
une campagne de financement participatif
qui
se terminera le 3 novembre. Un
financement

avec des contreparties pour les donateurs, qui se verront proposés une boisson chaude et une gourmandise dans l’épicerie et pour les plus généreux, un kit de voyage zéro déchets ainsi que des réductions à l’épicerie.

Lien de la campagne de financement participatif: https://www.miimosa.com/fr/projects/une-epicerie-vrac-zero-dechet-a-douarnenez




L’idée sortie. Le Bio en fête à Muzillac

Samedi 28 et dimanche 29 septembre, Muzillac accueille sa foire bio. Marché de producteurs locaux, ateliers, conférences, concerts: les visiteurs sont invités à découvrir toutes les initiatives locales en faveur de la transition écologique et solidaire. Seul(e) ou à plusieurs, venez découvrir ou redécouvrir cet événement convivial et festif!

Ce week-end, l’association Terre en vie organise la 24e édition de la foire bio de Muzillac. Le thème de cette année? « Jetez, c’est réchauffer » ! Pendant deux jours, petits et grands sont invités à participer à de nombreuses animations sur les thèmes de l’alimentation, de l’habitat, de l’énergie ou encore du bien-être. De 10h à 18h, près de 120 exposants seront présent pour un marché en plein air face à la médiathèque de Muzillac.

Lancé à l’initiative de quelques jeunes muzillacais engagés et désireux de faire connaître une agriculture respectueuse de l’homme et de son environnement, l’association Terre en Vie œuvre pour le développement d’une planète plus responsable et plus solidaire. L’événement, qui a pris de l’ampleur au fil du temps, s’apprête à accueillir près de 6000 visiteurs ce week-end.

Curieux ou averti, chacun pourra trouver l’activité qui lui convient: conférence sur le zéro déchets sans prise de tête ou sur l’impact des pesticides sur notre environnement avec le sénateur Joel Labbé et Fabrice Nicolino le dimanche. Déambulation orchestrale et jonglerie avec la compagnie Little Big Swing le samedi. Et pour les amateurs de chanson française et de poésie chantée, Emily Loizeau le dimanche.

Le programme détaillé du week-end:

Sur place, une zone de gratuité sur place vous permettra de prendre ou laisser les objets que vous ne vous servez plus.


Pratique:

Tarif : 3euros, gratuit pour les moins de 16 ans

Lieu: Devant la médiathèque de Muzillac (56)

Plus d’infos: https://www.facebook.com/events/592970431207994/

https://www.terreenvie.com/la-bio-en-fete-2019/



La recette. Gaspacho à la portugaise

En ce dernier week-end du mois d’Août, prolongeons l’été avec une soupe froide, le gaspacho à la portugaise ! Une recette signée Loïc de Cuis’Ethique !

Le
gaspacho est une soupe froide qui est préparée à base de légumes
coupés et de pain croustillant. En plus d’être inconnue et
inhabituelle pour beaucoup de gens, cette soupe est particulièrement
délicieuse et très rafraîchissante quand il fait très chaud.

Ingrédients

  • 60
    cl de coulis de tomate

  • 10
    cl de vinaigre de vin vieux

  • sel
  • poivre
  • 1
    concombre

  • 3
    tomates

  • 1/2
    poivron vert

  • 1/2
    poivron jaune

  • 1
    oignon rouge

  • 3
    gousses d’ail

  • 120 g de mie de pain

Matériel

  • Un
    blender ou un mixer plongeant

  • Une
    planche à découper

  • Un
    couteau éminceur

  • Un
    couteau d’office

  • Une poêle pour les croutons

Préparation

  1. Couper les tomates en 4 dans
    le sens de la hauteur, enlever la chair et les graine à l’aide d’un
    couteau fin en laissant une épaisseur de 5 mm sur la peau.
  1. Couper le concombre en deux
    dans le sens de la longueur et le vider de ses graines.
  1. En couper la moitié en gros
    cubes et les mettre au blender avec la chair des tomates, la moitié
    de la mie de pain, le coulis de tomate et le vinaigre. Assaisonner,
    mixer et réserver
    au frais.
  1. Hacher
    finement l’ail au couteau, découper les demi-poivrons, le demi
    concombre restant, l’oignon rouge et le reste des tomate en petits
    cubes de 5mm de côté.
  1. Incorporer
    ces cubes de légumes au coulis de tomate et concombre et laisser au
    frais jusqu’au service.
  1. Durant ce temps tailler
    la mie de pain rassie en petits croutons de 5mm et les poêler avec
    très peu d’huile d’olive. Servir le gazpacho en coupe, bol ou
    verrine et parsemer de pain croustillant et tiède.

Cuis’Ethique

Loïc, à travers Cuis’Ethique, propose des ateliers cuisine, afin de « promouvoir la gastronomie par une consommation raisonnable et raisonnée, en aidant les personnes le désirant à la transition vers une nourriture plus saine, et plus éthique. », comme il l’explique en détails sur son blog. Lutte contre la malbouffe, contre le gaspillage alimentaire, cuisine écocitoyenne et locavore sont au cœur de sa démarche. Il accompagne les particuliers, mais aussi les associations, les écoles, les maisons de retraite…On peut le retrouver aussi lors d’ateliers à la MJC de Morlaix tout au long de l’année.

Pour en savoir plus : http://cuisethique.eklablog.fr




Mon Restau Responsable® : l’outil qui rend la restauration collective plus eco-responsable !

Le mardi 2 juillet, la Cuisine Centrale gérée par la ville de Morlaix ainsi que plusieurs établissements scolaires de la ville présentaient leurs engagements par l’intermédiaire de la garantie Mon Restau Responsable®. Cette séance d’engagement collectif, qui s’est tenue au restaurant scolaire de Ploujean, regroupait les élus locaux, les employés de la restauration collective ainsi que les écoles engagées.

Mme Agnès Le Brun, Maire de Morlaix introduisant la séance d’engagement Mon Restau Responsable

Gérée par la ville de Morlaix, la cuisine centrale propose chaque jour 3500 repas qui sont distribués principalement dans les écoles, les collèges, les lycées ainsi que dans les maisons de retraite. Dans ces repas, «  80 % des ingrédients utilisés proviennent de l’agriculture locale et 20 % sont issus de l’agriculture biologique. » souligne Mme Agnès Le Brun, Maire de Morlaix

Souhaitant valoriser les pratiques existantes mais également se voulant être porteur d’une dynamique d’amélioration continue, la ville, accompagnée par le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement du pays de Morlaix-Trégor, a décidé de s’engager avec l’outil Mon Restau Responsable®. Proposé par la Fondation Nicolat Hulot, cet outil permet d’accompagner toutes les structures de restaurations collectives souhaitant s’engager dans une démarche de cuisine saine, de qualité et respectueuse de l’environnement en améliorant les prestations envers leurs usagers.

Ce sont ainsi douze établissements scolaires qui se sont engagés à Morlaix comme les écoles Diwan Montroulez et Saint Joseph ou encore le lycée de Suscinio.

La garantie Mon Restau Responsable® s’obtient après savoir suivi quatre étapes

Une
auto-évaluation basée sur quatre piliers

Le résultat de l’auto-évaluation basée sur quatre piliers

Tout d’abord, une
auto-évaluation a été
réalisée par l’ensemble
des
responsables et des
salariés des différentes structures ainsi
que les usagers de
la Cuisine
Centrale.
Cette auto-évaluation
s’est
bas
ée
sur quatre piliers
:
le bien-être
dans l’accueil et le confort des utilisateurs du restaurant, les
eco-gestes
réalisés,
l’assiette eco-responsable
,
à savoir l’origine et
la qualité
des aliments achetés
ainsi que
l’engagement social
et territorial.

Une
visite technique

Puis,
une
visite technique
a
été
réalisée
par un pair du réseau
Mon
Restau Responsable, lui-même engagé dans une démarche de
restauration collective responsable. L’objectif
était
de faire
le point sur les pratiques actuelles

des établissements de
restauration collective et
les progrès envisagés à l’avenir.

La
définition des pistes d’améliorations

Par la suite,des objectifs chiffrés ou non sont définis collectivement. Par exemple, la Cuisine Centrale souhaite réduire de 50 % le gaspillage alimentaire par rapport aux mesures prises en 2015. De plus, elle souhaite former son personnel à fabriquer et utiliser des produits d’entretien naturels. Quant au lycée de Suscinio, son objectif est de proposer toutes les deux semaines des repas à base de protéines végétales ainsi que de mettre en place des piques-niques zéro-déchets pour ses étudiants en BTS Gestion et Protection de la Nature.

Une
séance d’engagement

Les représentants des établissements scolaires ainsi que les membres de la restauration collective

Pour terminer, une séance d’engagement publique a été organisée le mardi 2 juillet et a permis d’officialiser la garantie Mon Restau Responsable®. Les établissements scolaires, les élus ainsi que les employés de la restauration collective étaient conviés à faire part de leurs engagements.

L’attribution de la garantie Mon Restau Responsable® sera réexaminée dans deux ans lors d’une séance publique participative et après avoir effectué une nouvelle visite technique.

Plus
d’informations :
Www.mon-restau-responsable.org




Les P’tites Graines, une épicerie ambulante finistérienne de vente en vrac

« Les P’tites Graines « , c’est le nom de l’épicerie mobile de vente en vrac et zéro déchets de Christelle Paugam. On la retrouvera à partir de Mai sur certains marchés du Finistère Nord. Afin de s’équiper, elle a lancé un financement participatif sur la plateforme Kengo. Il reste quelques jours pour contribuer.

Une épicerie mobile qui proposera de la vente en vrac et du zéro déchet, et qui se déplacera de marché en marché dans le Finistère. Voilà le projet de Christelle Paugam. Un projet qui est issu d’abord d’un constat : auparavant paysanne à Sizun, elle a eu l’habitude de vendre le résultat de sa production sur les marchés. Mais sans y avoir vu de vente en vrac. C’est donc le déclic. L’épicerie mobile lui apparaît alors « comme une alternative innovante ».

Son épicerie itinérante sillonnera ainsi des marchés finistériens : Le Faou, Sizun, Ploudalmézeau, Plouguerneau…et également au marché à la ferme de Goasven.On y trouvera des produits en vrac, complémentaires à l’offre existante déjà sur les marchés (céréales, pâtes, riz, amandes, huile, farine…), mais aussi de quoi réaliser soi-même des produits ménagers, des sacs à vrac, des bocaux, des serviettes hygiéniques lavables…et même de la bière ! « Pour le démarrage, je pense proposer une gamme de 150 produits, pour arriver à 250 en fin d’année », souligne la jeune femme. Des produits bios, équitables, et locaux dans la mesure du possible. Le tout présenté dans des silos fabriqués en France, qui sont 25% plus cher que des contenants classiques. Ce qui explique en partie l’opération de financement participatif lancée par Christelle sur le site breton Kengo. Avec cette cagnotte, elle a pour objectif d’acheter ces fameux contenants, et une balance connectée. En contrepartie des dons, les participants recevront des bons d’achat, à dépenser à l’épicerie. Des courses payées d’avance ! Christelle a pour projet également de se déplacer au sein d’entreprises, ou dans des hameaux dans lesquels les voisins se seront organisés pour sa venue par exemple. De quoi sans doute conquérir conquérir de nouveaux adeptes de la vente en vrac et zéro déchets !

Pour contribuer au financement participatif, direction https://kengo.bzh/projet/1642/les-ptites-graines

Et pour en savoir plus sur le projet, direction Facebook : https://www.facebook.com/Les-ptites-graines-%C3%A9picerie-ambulante-329351947676901/