Pétition : Pas de tomate bio en hiver : non aux serres chauffées !

(Plume Citoyenne) Non à l’industrialisation de la Bio !

Monsieur le Ministre de l’Agriculture, il faut interdire la production de fruits et légumes bio hors saison !

Le marché bio se
développe et les appétits aussi. Avec l’arrivée de nouveaux
acteurs économiques poussant des pratiques incompatibles avec le
cahier des charges bio, c’est tout le système qui est menacé !

Halte aux
rendements à tout prix, oui aux saisons !

Depuis quelques
mois, on voit se développer des projets de conversion biologique de
serres chauffées pour la production de fruits et légumes hors
saison (Pays de la Loire, Bretagne…). Ces projets en gestation vont
permettre de retrouver sur les étals de la tomate bio française en
plein mois de mars. Une aberration gustative, agronomique et
environnementale !

Le chauffage
des serres est incompatible avec le label bio

Le cahier des
charges bio impose le « respect des cycles naturels » et une «
utilisation responsable de l’énergie ». Chauffer sa serre pour
produire des tomates ou des concombres en plein hiver ne peut donc
pas être compatible avec l’agriculture biologique. Selon les
régions et les années, la saison de la tomate peut aller de
mai/juin à octobre/novembre, mais certainement pas en hiver.

Pour rentabiliser
leurs serres chauffées, les industriels se spécialisent sur un ou
deux légumes à forte valeur ajoutée. En diminuant la diversité
des cultures, ils appauvrissent leurs sols et ainsi contreviennent
encore aux principes de l’agriculture biologique.

Mobilisons-nous
pour lutter contre l’industrialisation de la bio !

Nous avons jusqu’au
11 juillet 2019, prochaine date du Comité national de l’agriculture
biologique, pour convaincre le Ministre de l’Agriculture de lutter
contre l’industrialisation de la bio en limitant le recours au
chauffage des serres à la production de plants et au maintien hors
gel, garantissant ainsi que la production reste de saison.

Ne
discréditons pas le label bio : soutenons les paysannes et paysans
bio qui respectent les saisons, pas de serres chauffées pour
produire à contre-saison !

Signez la pétition
pour demander au Ministre de l’Agriculture de soutenir un
encadrement strict du chauffage des serres en bio afin d’interdire
la production de fruits et légumes bio hors saison.

Pour signer la pétition : https://www.change.org/p/didier-guillaume-pas-de-tomate-bio-en-hiver-non-aux-serres-chauff%C3%A9es

FNAB, Réseau Action Climat, Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, Greenpeace.




Une porte-ouverte à la ferme pour une agriculture plus vertueuse

Ce jeudi, les agriculteurs du Trégor sont invités à participer à une porte-ouverte sur la ferme d’Alan Goaziou, à Ploubezre (22), qui est passé en 4 ans d’un système très intensif à une exploitation basée sur le pâturage d’herbe pour ses vaches. Un événement proposé par les Bassins Versants du Léguer, de la Lieue de Grève et du Jaudy-Guindy-Bizien, avec le Cedapa (Centre d’Etude pour un Développement Agricole plus Autonome).

Dans le cadre des différentes actions d’accompagnement des agriculteurs vers des pratiques plus durables, autonomes et respectueuses de l’environnement, les Bassins Versants du Léguer, de la Lieue de Grève et du Jaudy-Guindy-Bizien invitent, en compagnie du Cedapa, à une porte-ouverte de ferme à Ploubezre, chez Alan Goaziou. Cet agriculteur a un parcours particulier. Il s’installe en 2014 sur la ferme familiale. Il agrandit et intensifie alors l’exploitation que son père conduisait depuis 1979 : il passe de 100 à 160 hectares, dont 70 hectares de maïs dédiés à l’alimentation des 125 vaches. La place laissée au pâturage est à l’époque très peu importante, et le temps de travail élevé. Il vend ainsi 900 000 litres de lait la première année.

Peu de temps après son installation, son père tombe gravement malade d’un cancer lié à l’utilisation des produits phytosanitaires sur la ferme. Alan souhaite alors radicalement changer de système. Il se fait alors accompagné par le Cedapa, visite des fermes herbagères qui ont une surface équivalente à la sienne, ce qui lui donne des idées. Il choisit alors de faire progresser la part des hectares pâturés, de 15 à 35 hectares, et intègre notamment le groupe « Herbe » du Cedapa en 2017. Il diminue sa production de lait de 100 000 litres, ne distribue plus de concentré de mi-avril à mi-août, améliorant de ce fait la santé des vaches et permettant la division des frais vétérinaires par deux. Avec les économies réalisées, il a pu embaucher.

En 4 ans, avec l’appui du Cedapa, l’agriculteur est passé d’une exploitation très intensive basée sur le maïs pour l’alimentation des vaches à une exploitation basée sur le pâturage d’herbe. Il entame également une conversion en agriculture biologique !

Il
invite désormais les agriculteurs du secteur à venir découvrir son
exploitation et son parcours jeudi à Ploubezre, au lieu-dit Guirec,
dès 14h.




Porc sur paille : actions dans le bassin versant de la Rance

La Bretagne les pieds dans l’eau !


La Bretagne, c’est 21 bassins versants en contrat de territoire, soit 21 zones sur lesquelles un ensemble d’affluents se jettent dans la mer au même endroit (grâce au même estuaire, par la même embouchure…). Ces territoires définissent aussi bien souvent des délimitations administratives, en tout cas pour ce qui est de la gestion de l’eau. En Bretagne, l’eau est un élément très surveillé, notamment à cause du phénomène des algues vertes et de la forte activité agricole. Des dispositifs sont mis en place pour lutter contre cela.

Un partenariat avec COEUR Émeraude


EN 2013, l’état d’une majorité des cours d’eau sur le bassin versant de la Rance Aval Faluns était considéré comme médiocre par l’Observatoire de l’Environnement en Bretagne (OEB). Pour améliorer la situation, l’association COEUR Émeraude, et les intercommunalités du territoire doivent mettre en place des actions permettant la reconquête de la qualité des eaux. C’est dans ce contexte que 2 élevages certifiés Porc Durable Cohérence ont été lieux de rencontre pour découvrir les bienfaits environnementaux (et pas que !) du porc sur paille.

 

Un après-midi porte ouverte et certification


En décembre dernier, de nouveaux éleveurs ont adhéré au cahier des charges Porc Durable. Pour cette nouvelle arrivée chez Cohérence, l’association et COEUR Émeraude ont organisé de concert un après-midi porte ouverte lors duquel leur certification a été validée par des citoyens. Découverte des valeurs familiales, du fonctionnement de l’élevage de porcs sur paille, balade au milieu des truies et des porcelets élevés en plein air… Le froid n’aura pas découragé les consommateurs ! Engagés ou curieux, tout le monde a apprécié la sortie, et surtout la dégustation de produits en fin de journée.

Un échange technique pour les professionnels


Une deuxième action a été planifiée, cette fois-ci, à la ferme de la Lande, chez Yannick Denoual, Certifié Porc Durable depuis 2010, et adhérent à la filière Porc Authentique élevé sur Paille depuis 2013. Il a pu mettre ses années d’expérience à profit pour accueillir et animer un échange technique avec plusieurs professionnels. Qu’ils soient déjà dans le milieu porcin ou non, qu’ils fassent du porc sur paille ou non, tous étaient présents pour découvrir le fonctionnement de la ferme, les atouts du porc sur paille, et ses impacts environnementaux. Bientôt un article dans le magazine PorcMag pour en découvrir plus sur cette journée ! Restez connectés !

Vous souhaitez découvrir les avantages environnementaux du porc sur paille ? Rendez-vous sur notre site internet : http://www.porc-sur-paille.org/lefficacite-economique-et-environnementale-de-la-production-de-porcs-sur-paille-en-bretagne/ !




10 jours pour se passer de pesticides !

Tout le programme en Bretagne est disponible sur le site de la Semaine des Alternatives aux Pesticides, et retrouvez également des événements dans l’agenda sur notre site !




« Nous sommes les sentinelles de l’environnement » : Caroline Madec, ostréicultrice à Prat Ar Coum


Un site unique

L’huître, un filtre naturel

à gauche : huître creuse, à droite : huître plate

coupelles à naissain

uile est enduite de chaux et de sable et offerte au naissain pour qu’il vienne s’y fixer. Avant d’être transférés dans les poches à huîtres, les bébés doivent être détachés, ndlr). Même avec de telles mesures de protection, la mortalité est de 70% sur les huîtres creuses, plus encore sur les huîtres plates. Une recrudescence des pertes a d’ailleurs pu être observée ces dernières années.

A 18 mois, les huîtres sont sorties des poches, triées et ressemées au fond du parc. Chaque espèce a ses préférences et les huîtres plates sont élevées plutôt dans des eaux profondes, dans des conditions différentes des huîtres creuses.

La controverse des huîtres triploïdes

Les sentinelles de l’environnement

Une femme dans un monde d’hommes




« Un repos pour tous » : un eco-lieu autosuffisant dans les Monts d’Arrée

Voici un projet complet, porté par un jeune couple : « Un repos pour tous ». Léa et Erwan ont l’envie de transformer leur mode de vie et par la même occasion celui de beaucoup d’autres personnes. Comment ? En créant un lieu autosuffisant en plein centre du Finistère, dans les Monts d’Arrée.

Le projet n’en est qu’à ses prémisses et une cagnotte est lancée pour permettre d’acquérir les terres nécessaires à la réalisation de ce projet. « Nous avons fixé la fourchette de prix les plus bas que nous ayons pu trouver concernant les terrains ». Le couple a donc fixé la cagnotte à 9 000 euros minimum.

Une fois les terres acquises, des maisons y seront construites grâce à des matériaux de récupération, provenant « d’entreprises, de démolisseurs de bâtiment ou de liquidations judiciaires ». Pour qu’elles soient autosuffisantes en énergie, les habitations seront équipées de panneaux solaires, de récupérateurs d’eau de pluie et de puits, d’éoliennes, d’hydroliennes, de systèmes de phyto-épuration et de filtres à sédiments, de tuyaux de chauffage par le sol, de systèmes d’abreuvement en eau de la maison par la pente pour la pression, de chaudières suédoises…

« Partager et faire aimer cette manière de vivre et pour lutter contre une agriculture polluante et des commerces farfelus qui font du profit sur nos dos »

En ce qui concerne l’autosuffisance alimentaire, elle sera atteinte grâce à la création de jardins intelligents, de serres, de laiteries, de piscicultures, de ruches et de vergers, dans un esprit biologique et de permaculture.

Enfin, un projet de reforestation de la région et la sauvegarde de la faune et de la flore sauvage sera mis en place. Pour cela, des terres environnantes seront acquises afin d’y planter des arbres de façon écologique. Les animaux domestiques ne sont pas en reste et auront leur place dans ce projet, puisqu’il est envisagé de créer des refuges pour ceux qui ont été abandonnés.

Si vous souhaitez contribuer financièrement au projet, ça se passe sur la cagnotte Leetchi « Un repos pour tous ».