L’Atelier paysan essaime en Bretagne

Vous présenter à la fois les raisons d’être, organisation et quelques-unes des actions foisonnantes de l’Atelier paysan, à différents endroits du pays, en particulier dans notre région, ne peut pas se faire en quelques paragraphes. Car il ne s’agit rien moins que de reconquérir « l’autonomie des communautés paysannes et alimentaires grâce à l’entraide directe en milieu rural », à travers l’autoconstruction en mode low-tech et toujours collectif. Aussi y consacrons-nous un sujet plus long que nos formats habituels avec, outre une présentation de l’Atelier paysan, principalement issue de son site internet, un petit reportage dans une ferme maraîchère de Trémel (22) membre de l’un des groupes locaux des essaims récemment constitués en Bretagne, qui s’y réunissait. Et avec des interview audios de quelques participant.es à cette réunion ainsi qu’une interview écrite de l’un des coordonnateurs de l’essaim, David Billamboz, de l’Atelier Tro-heol, une coopérative d’ingénierie artisanale. A butiner sans modération !

L’Atelier paysan, une initiative d’autonomisation technique et politique

Accompagner partout en France les agriculteurs et agricultrices dans la conception et la fabrication de machines et de bâtiments adaptés à une agroécologie paysanne : « En remobilisant les producteurs et productrices sur les choix autour de l’outil de travail des fermes, nous retrouvons collectivement une autonomie technique. En analysant les ingrédients du verrouillage de l’agriculture industrialisée dans laquelle nous enferment les politiques publiques et les intérêts particuliers, nous nous donnons les moyens de transformer nos campagnes et notre alimentation. »

Tel est l’objectif général de l’Atelier paysan une initiative d’autonomisation technique et politique née au tournant des années 2010. Structuré d’abord sous forme associative (ADABio autoconstruction, 2011-2013) puis sous forme coopérative de 2014 à 2024, il se décline désormais en trois entités distinctes, dotées chacune de leurs instances dirigeantes, aux finalités et modes d’action complémentaires :

  • La SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) porte le cœur commercial des activités, notamment la formation des paysan-nes et des porteurs et porteuses de projet agricole, ou encore l’achat-revente de métal via sa filiale KAP (Kits de l’Atelier Paysan). Elle appartient à ses sociétaires, personnes morales ou physiques ayant souhaité détenir des parts de cet outil de production.
  • Communs Paysans est une association loi 1901 destinée depuis 2024 à gérer les communs de l’Atelier Paysan, en veillant aux règles indispensables à leur promotion et à leur préservation (notamment en évitant toute appropriation commerciale) ; elle contribue également à organiser les activités bénévoles du groupe l’Atelier Paysan en vue de la diffusion nationale de son projet technique et politique.
  • « Soudons, fermes ! » est le réseau des essaims de l’Atelier Paysan, issus de la dynamique d’essaimage initiée en 2023 par la SCIC pour porter à l’échelle de leur territoire tout ou partie du projet de l’Atelier Paysan. Autonomes dans la mise en œuvre de leurs activités, les structures adhérentes à cette association de personnes morales bénéficient de la force du réseau tout en contribuant à sa consolidation.

Ici et là, en France, des essaims naissent déjà d’initiatives locales

La coopérative a ainsi décidé de franchir un pas de plus dans la réappropriation des savoirs-faire en accompagnant la formation « d’essaims », c’est à dire de relais d’autonomie à des échelles adaptées aux territoires. Aujourd’hui, une vingtaine d’essaims sont fédérés au sein de l’association Soudons Fermes.

Les missions de ces relais locaux sont à définir par celles et ceux qui les font vivre. Pour exemple : exprimer les besoins du coin en outils sur un itinéraire technique particulier, contribuer à mettre en place une démarche de R&D, proposer (ou organiser) des formations, être force de proposition pour mettre en valeur les savoirs-faire paysans, s’investir dans le projet politique, ou tout simplement s’informer et contribuer à la vie de la coopérative.

Des essaims dans le Grand Ouest, dont la Bretagne

Ainsi, l’Atelier Paysan déploie ses activités depuis plusieurs années, avec des essaims dans les régions Bretagne, Normandie et Pays de la Loire, à travers son antenne Grand Ouest, située à Saint-Nolff, à cheval entre le Morbihan et la Loire-Atlantique.

Toujours en Bretagne, un essaim s’est constitué autour de la Vilaine Fabrique, un atelier d’artisanat durable (ou low-tech), basé dans le pays rennais, qui œuvre à l’autonomie de son territoire : «  On y travail le bois, le métal, la couture, l’électronique, la plomberie… Par la mutualisation d’outils et de savoir-faire, des formations et sessions d’auto-construction, des temps de réflexion sur notre avenir technique, nous participons à redessiner notre avenir. Mais aussi on imagine d’autre manières de vivre et travailler, on questionne la place de la technique en collectif ! ».

Entre le Finistère Nord et l’ouest des Côtes d’Armor, un essaim a récemment vu le jour, impulsé et coordonné par l’Atelier Tro-heol, une coopérative d’ingénierie artisanale, en partenariat avec le MRJC 22, le GAB29, Les CIVAM29, le CEDAPA et l’UDSEA du Finistère (Confédération paysanne). Avec une première rencontre fructueuse le 9 mars dernier à Commana, où près de 100 personnes se sont mobilisées, accueillies par le collectif La Friche, dans son lieu qui met en lien trois dimensions : l’agricole, le social et l’artistique, soutenu par le Tag29, propulseur d’entrepreneuriat collectif du Finistère dans le champ de l’ESS.

Comme pour la plupart des premières rencontres constitutives d’un essaim de l’Atelier paysan, celle-ci a permis aux participant.es de discuter de leurs projets et envies (autoconstruction, développement d’outils, de formations, partage sur le projet politique, entraide entre pairs, repérage des outils présents sur les fermes…), puis de se fixer quelques objectifs et échéances pour concrétiser l’action locale en termes de structuration, de mobilisation partenariale et de calendrier d’activités. Des groupes thématiques émergent également.

Chaque essaim est dynamique, avec des spécificités de territoire et beaucoup d’envies. L’essaim 29/22 s’est structuré en six groupes locaux répartis sur les deux départements.

Lancement du groupe local du Trégor

S’inscrivant dans la dynamique du 9 mars à Commana, une rencontre de lancement du groupe Trégor était organisée mardi 8 avril dernier, dans la ferme maraîchère bio en vente directe de Tyguidou, chez Clémence Gourtay et Thibault Androuin, à Trémel (22).

Reportage – En cette journée printanière placée sous un très beau soleil trégorrois, une douzaine de personnes sont attablées en extérieur, autour de Clémence et Thibault, installé.es ici depuis deux ans, et au parcours atypique  : « passionné.es de nature et sensibles à l’environnement, avant de devenir maraîchers, nous étions tous deux chercheurs en biologie marine : les poissons pour Clémence et les petites bêtes du fond de la mer pour Thibault » !

Un tour de présentation permet de se situer rapidement les unes les autres :

– Les trois animateurices du groupe, David Billamboz de l’Atelier Tro-heol, Madeline Gicquel du MRJC22, Géraldine Gabillet, de l’ULAMIR-CPIE du Pays de Morlaix, qui porte avec d’autres partenaires locaux un projet de Sécurité Sociale de l’Alimentation (SSA).

– Mathieu Cirou de la ressourcerie Le Repair à Pleyber-Christ (29), qui souligne l’intérêt de la démarche à faire avec des matériaux de réemploi et des outils en open source ; Cyril, pépiniériste fruitier en mention Nature & Progrès à Plougonver ; Adrien, porteur de projet en grande culture AB et conservation des sols ; Jérôme, porteur de projet d’un atelier poules pondeuses et four à pain ; Laetitia, maraîchère en recherche d’autonomie avec un projet en traction animale chevaux ; Juliane, maraîchère à Locquémeau ; Aurélien, maraîcher AB à Guerlesquin et Laurent Aubertin, formateur à Nerzh Nevez, association basée à Plomeur-Bodou qui propose des formations d’auto-construction, notamment à l’Ecocentre du Trégor. Ce dernier présente ainsi Laurent sur son réseau social : « véritable fondu d’énergie durable et de système D, il propose depuis plusieurs années des stages autour du travail du métal pour construire différents objets. Issus pour la plupart de vieilles bouteilles de gaz, ces butaphones, rockets stoves ou encore barbecues sont de réels bijoux d’ingéniosité tout en permettant de gagner en autonomie. Des règles de sécurité à l’utilisation de l’objet fini en passant par toutes les étapes de fabrication, Laurent accompagne avec pédagogie et bienveillance les stagiaires toujours enchantés par ces expériences enrichissantes ! ».

Recherche d’autonomie mais aussi de liens afin de sortir de l’isolement et de s’intégrer dans un réseau local, faire des choses ensemble, fabriquer des outils adaptés aux pratiques, monter en compétences… tels sont quelques-uns des motifs entendus et qui reviennent à plusieurs reprises durant cette matinée, principalement consacrée à la présentation de la structuration et du fonctionnement de l’essaim, ainsi qu’au rôle des groupes locaux. L’objectif étant de rassembler un large réseau d’acteurs : paysan·nes, structures locales, recycleries, fablabs et ateliers partagés, monnaies locales, groupe SSA, Agences locales de l’énergie et du climat, CUMA, financeurs, centres de formation, syndicats, artisan·es, collectivités… autour de l’autonomie technique des paysan·nes de notre territoire. 

Ecoutez le reportage audio :

Après un casse-croûte collectif et la confection de galettes par Laurent et Jérôme (sur la photo), avec l’une des fameuses galettières à bois de Laurent, l’après-midi est plus axée sur un moment de bricolage entre paysan·nes.

Et cela tombe bien puisque Clémence et Thibault ont notamment besoin d’un coup de main collectif pour déplacer leur serre mobile que tout le monde découvre en se retroussant les manches. Le couple présente également son projet de chambre chaude et froide sur lequel David revient dans l’interview ci-dessous.

Séchoir hybride, solaire, auto-constructible et open-source, chambre chaude et froide… les projets de manquent pas ! Interview de David Billamboz, de l’Atelier Tro-heol (atelier-troheol.bzh), coopérative d’ingénierie artisanale.

Peux-tu nous parler de votre projet de séchoir hybride, solaire, auto-constructible et open-source ?

Depuis plus de 6 mois, avec Mewen MICHEL au sein de la coopérative, nous préparons ce projet d’un séchoir paysan destiné à sécher des aliments issus des productions paysannes. C’est un projet assez ambitieux que l’on porte avec plusieurs partenaires : l’INTI (association de solidarité internationale basée à Nantes, qui fait la promotion des énergies renouvelables en diffusant la cuisson écologique), l’Atelier Paysan, le GAB et le réseau de recycleries du Finistère. 

Nous avons un dossier INNO EXPÉ Sobriété (une aide de la Région visant à soutenir les produits et services innovants appliqués aux filières stratégiques de la Bretagne pour favoriser la sobriété et la résilience du territoire) en cours, pour obtenir une subvention ainsi qu’un dossier régional auprès des Cigales permettant le financement de l’expérimentation du séchoir hybride alimenté en solaire. Nous devrions avoir la réponse du comité incessamment sous peu. La phase expérimentale solaire démarrera cet été sur 4 fermes du réseau. Le premier prototype devrait émerger d’ici fin mai.

Ce séchoir sera auto-constructible lors de formation collective, par le biais de kits à assembler ou par des plans open-source. Les premiers séchoirs hybrides auto-construits sont prévus à partir de la fin d’année. Nous essayons d’en faire un projet de territoire en impliquant le maximum de structures, artisan.nes, paysan.nes et expert.es techniques.

Vous avez également un projet de chambre chaude et froide

Nous travaillons en effet avec le GAB 29 depuis plusieurs mois à l’émergence d’un nouvel outil paysan auto-constructible : la chambre chaude/froide. C’est un projet « cas d’école » pour l’Atelier Tro-Heol : il existe des ressources techniques pour fabriquer des chambres chaudes & froides, il y a une demande forte sur le territoire, le GAB confirme le besoin à travers son réseau d’adhérent.es.

Pour illustrer ce que permet un groupe local, lors du lancement du groupe du Finistère Sud, nous avons visité la ferme des B.A-BA à Bannalec avec des paysan.nes, Cigales (de Concarneau) et Dafarnaum (recyclerie de matériaux de Pont-Aven). Alexandre des B.A-BA nous a présenté.es sa chambre chaude/froide et Dafarnaum nous a informé.es qu’une grande quantité de panneaux sandwich, de portes frigo étaient actuellement disponibles.

Nous avons donc pu faire le lien avec la ferme de Tyguidou à Trémel qui est en train de fabriquer la sienne : en approvisionnement de matériaux locaux en réemploi, avec une solution technique adaptée et en mettant en lien avec un expert technique local (dans ce cas un frigoriste). Tout ceci s’est passé en 48h.
L’idée serait donc de faire des fiches techniques à destination du réseau pour faciliter la mise en oeuvre de projets similaires dans le maximum de fermes.

Enfin, dans le cadre du projet séchoir et de chambre chaude/froide, l’Atelier Tro-Heol travaille avec le GAB sur le programme Fabacéé pour la structuration d’un groupe de travail constitué d’une quinzaine de paysan.nes du Finistère autour de la réduction des consommations d’énergie sur les fermes. »




Kub’Tivez vous ! Sélection d’Avril

Dans le cadre de notre partenariat avec KuB, le web média breton de la culture, nous vous proposons une nouvelle sélection à découvrir gratuitement sur leur site internet. Au programme ce mois-ci : une conversion en bio !

 

« Les apprentis en herbe »

52 minutes

A voir en accès libre sur https://www.kubweb.media/page/les-apprentis-en-herbe-agriculture-bio-reconversion-patrice-gerard/

 




« Terre- relier nos forces pour la préserver », un livre à la rencontre des acteurs et actrices du maraîchage bio breton

22 maraîchers et maraîchères, quatre futur.e.s installé.e.s dont une éleveuse bovine. Toutes et tous ont été interviewé.e.s par Isabelle Deval, pour son ouvrage « Terre – relier nos forces pour la préserver », qui sort en cette fin octobre aux Editions Coop Breizh. Un projet « collectif et collaboratif », mené avec une équipe de photographes, par cette jeune femme de 37 ans, elle-même salariée en maraîchage bio. Elle a souhaité mettre en lumière les témoignages de ces acteur.rice.s du monde agricole, afin de rapprocher les métiers de la terre des « consommateur.rice.s que nous sommes tous et toutes ». Les droits d’auteur du livre seront reversés à l’association Terre de Lien Bretagne, qui œuvre pour l’accès à la terre en agriculture. On pourra découvrir l’ouvrage, préfacé par Jacques Caplat, ce dimanche à la Fête de la Châtaigne au Jardin des Mille Pas à Rennes.

 

Terre – relier nos forces pour la préserver, d’Isabelle Deval, préfacé par Jacques Caplat, 192 pages, éditions Coop Breizh, 25 euros.

Plus d’infos : https://www.coop-breizh.fr/11551-terre-relier-nos-forces-pour-la-preserver-9782843469695.html




Samedi et dimanche, rendez-vous dans le Centre Bretagne pour Biozone

C’est reparti pour Biozone ! La célèbre foire biologique de Mûr-de-Bretagne, organisée par l’Association Produire et Consommer Biologique (APCB) et ses 150 bénévoles, se déroulera ce week-end. Pour cette édition 2023,, ce sont 180 exposants qui sont attendus : associations militantes, producteurs, paysans transformateurs, viticulteurs, commerçants…  « tous ont des produits certifiés 100% bio ou une activité éthique vérifiée et validée par la commission exposants composée de responsables bénévoles », précise l’APCB.

Des projections de documentaires, films (dont « Algues Vertes » et « Secrets toxiques ») et animations pour les petits et grands sont également au menu du week-end, qui sera aussi placé sous le signe du « zéro déchet ». Laetitia Crnkovic de Zéro Déchet Trégor animera ainsi plusieurs ateliers durant lesquels on pourra apprendre à fabriquer son cake vaisselle, son shampooing solide ou son dentifrice. Biozone est aussi engagée dans un « défi zéro déchet » : le public est invité à apporter sa gamelle, son gobelet, ses couverts, et ses contenants pour les achats en vrac !

 

Pratique

Samedi 9 et dimanche 10 septembre, de 10h à 19h, bourg de Mur-De-Bretagne (commune de Guerlédan)

Tarif : plein : 4 euros / réduit 2 euros / gratuit pour les -15 ans

Toutes les animations sont gratuites après paiement de l’entrée

Plus d’infos : https://foire-biozone.org/

 

 




Des artisans bouchers à la découverte d’une ferme de Porcs sur Paille.

(Plume Citoyenne) Jean-François Viel est à la tête de la ferme du Ty Viel à Illifaut. Quand il reprend la ferme familiale en 2022, il souhaite travailler localement et faire des produits de qualité respectueux du bien-être animal et de l’environnement.
Située aux confins des Côtes d’Armor, du Morbihan et de l’Ille-et-Vilaine et sur le bassin versant de la Haute-Rance, la ferme du Ty Viel produit des vaches Angus, du jus de pomme bio, du miel, des moutons des landes de Bretagne et du porc sur paille !

Pour l’élevage de porcs sur paille, Jean-François s’est tout de suite rapproché de Cohérence et de Terres de Sources, qui travaillent à la mise en place de filière locale avec des pratiques qui respectent la qualité de l’eau. La filière de porc sur paille Terres de Sources fournit notamment les cantines de la région rennaise. L’approvisionnement en direct des artisans bouchers-charcutiers permet de diversifier les circuits de distribution, très complémentaires avec la restauration collective.
La « ferme ouverte » organisée début juillet a permis aux artisans bouchers-charcutiers de découvrir les pratiques agroécologiques de la ferme : une production sur paille, plus d’espace pour les porcs, une recherche d’autonomie, une limitation de l’azote produit et de l’utilisation de produits phytosanitaires, une alimentation sans OGM, sans antibiotique et certifiée Bleu-Blanc-Coeur. Ces pratiques sont certifiées par le Cahier des charges Porcs Durables et le label Terres de Sources. Les bouchers déjà partenaires ont également pu témoigner en direct de la qualité de la viande de la ferme. Une viande persillée, goutteuse et juteuse qui ne réduit pas à la cuisson, très appréciée de leur clientèle




Secrets toxiques : une campagne et un film pour alerter sur la sous-évaluation de la toxicité des pesticides autorisés

Plusieurs dates sont programmées en Bretagne, notamment dans le Finistère :

  • co-organisée avec l’association Ty Pouce, en présence d’Isabelle Georges, membre du Conseil d’Administration de Secrets Toxiques.
  • Projection co-organisée avec les PIG bigoudens. En présence d’Isabelle Georges, membre du Conseil d’Administration de Secrets Toxiques et de Virginie Hervieux (ingénieure agronome), Ilpide Charly (Éleveur et membre du Civam) et Alexis Lapert (Maraîcher bio, Confédération Paysanne)
  • Le vendredi 30 juin à Brest au cinéma Les Studios à 20h, En présence d’Isabelle Georges, membre du Conseil d’Administration de Secrets Toxique, et de Jill Quillevere de la direction collégiale de PIG BZH (Pisseurs involontaires de glyphosate). Projection co-organisée avec Canal Ti ZEF

A noter également, un colloque, « « Évaluation de la toxicité des produits pesticides : carences, conséquences» le mercredi 28 juin à 14h à Quimper, dans la salle 1 des Halles.

Au programme :

Exposés de 14h à 15h30 puis échange avec la salle
– Andy Battentier, directeur de campagne de Secrets Toxiques – La non évaluation des
pesticides en tant que produits complets : présentation de l’enquête réalisée par Secrets
Toxiques.
– Annick Le Mentec pour le Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest
– Pierre Mollo biologiste marin spécialiste de l’impact des pesticides sur la biodiversité
marine et le plancton
– Gérald Jungers, co-auteur avec le professeur Seralini de l’étude à l’origine de Secrets
Toxiques, chercheur associé au pôle risques de la MRSH de l’université de Normandie.

http://secretstoxiques.fr

 

 


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