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L’idée sortie : visiter une exploitation biologique de safran à Pouldreuzic

Ce samedi 3 novembre, la ferme d’Esprit Safran et compagnie ouvre ses portes aux visiteurs pour présenter le métier de safranier biologique !

Depuis 2011, la ferme de Pouldreuzic, en Pays Bigouden, plante et produit du Safran, de l’Aloe Vera, de l’Aloe Arborescens ainsi que des plants de Curcuma. Les plants et les produits dérivés sont ensuite vendu directement à la ferme, sur les marchés ou via leur boutique en ligne.

Ce samedi 3 novembre, la ferme ouvre ses portes aux curieux pour présenter le métier de safranier bio. Les visiteurs pourront également assister à la cueillette de la fleur de crocus sativus, ainsi qu’à l’étape d’émondage (extraction du pistil) et, pourquoi pas, y participer.

Une dégustation de produits safranés est également prévue. Les visites sont gratuites et sans réservation, la seule condition est d’être présent dès le début de la visite commentée, c’est-à-dire 10 h.

Une tenue d’extérieur est à prévoir, et des bottes sont vivement recommandés en cas de temps humide !




Une carte pour acheter bio près de chez soi

Trouver un producteur bio près de chez soi n’est pas toujours aisé ! Pour mieux s’y retrouver, un site existe : bonplanbio.fr. Proposé par le Réseau des Agriculteurs Bio de Bretagne et de Pays de la Loire, il référence plus de 1000 points de vente de produits bio locaux sur ces territoires.

36 691. C’est le nombre de producteurs bio présents en France en 2017. Un chiffre qui a augmenté de 13,7 % par rapport à l’année 2016. Ceci montre qu’au fil des années, le bio a su trouver sa place, notamment auprès des consommateurs, de plus en plus soucieux de leur alimentation. Circuits courts et vente directe sont également de plus en plus appréciés. Comment alors trouver les producteurs qui sont près de chez soi ? Tout simplement grâce à une carte ! Le site « Bon Plan Bio », créé par les Réseaux des Agriculteurs Bio de Bretagne et des Pays de la Loire, propose ainsi une carte interactive.

Référençant plus de 1000 points de vente de produits locaux en Bretagne et Pays de Loire, le concept du site est simple. Il propose une recherche selon plusieurs critères : type de produits (légumes, fruits, produits céréaliers, viande…), pouvant être par ailleurs précisés (variétés de fruits, type de viande, farines…), mode de vente (marché, à la ferme, amap…), et la distance de son domicile. Une fois les différents critères choisis, la carte affiche les producteurs correspondants. On peut également cliquer sur les lieux de vente, pour savoir quels sont les producteurs qui y participent, ou directement sur la fiche du producteur, pour connaître les lieux qu’il approvisionne. A noter que ce sont les producteurs eux-même qui alimentent la carte, en faisant une demande d’apparition auprès du Gab (Groupement d’Agriculteurs Biologique) de leur département. Disponible en Bretagne et Pays de Loire, le site sera bientôt élargi à la région Auvergne-Rhône-Alpes. L’objectif est de s’étendre ensuite sur tout le territoire français afin d’être outil disponible pour tous ceux qui veulent acheter bio près de chez eux.

Plus d’infos sur bonplanbio.fr




En finistère et Morbihan, participez à l’opération « Manger bio et local, c’est l’idéal ! 

Manger bio, c’est bien, mais c’est encore mieux si les produits proviennent de son territoire et n’ont pas à parcourir des centaines voire des milliers de kilomètre pour arriver dans l’assiette ! C’est là tout l’esprit de la campagne « Manger bio et local c’est l’idéal » qui se déroule du 22 au 30 septembre. Organisée par le Réseau FNAB (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique), elle se décline cette année en Bretagne dans le Morbihan et dans le Finistère. Son objectif est de sensibiliser le public à la consommation de produits bio et locaux, par le biais d’événements organisés directement dans les fermes ou dans les lieux de ventes en circuits courts (magasins de producteurs…).

C’est ainsi que dans le Morbihan, 13 évènements sont organisés. On pourra donc découvrir un grand marché bio à Saint-Avé mardi 25, avec animation, musique, manège à pédale pour les enfants, producteurs.. ; rendre visite aux différents magasins de producteurs de la région (Ciboulette et Compagnie à Sulniac, le Local Bio à Séné, Court-Circuit à Sarzeau, ou encore Aux Champs à Elven). Samedi 29, un marché festif aura lieu à la ferme « Au jardin des possibles » à Remungol-Evelys. Ce même week-end aura lieu à Muzillac la traditionnelle Foire Bio, avec pour thème cette année le zéro déchets et le recyclage. A noter aussi toute la semaine, des animations à la Bioccop Callune de Pontivy.

Dans le Finistère, ce sont 14 évènements qui sont au programme. A noter une conférence-débat à Brest au restaurant bio Le Jardin Partagé, à 18h30, autour du thème « Glyphosate, pesticides, perturbateurs endocriniens : leurs dangers et comment les éviter », avec Jean-Marie Lefort, médecin urgentiste retraité du CHU de Brest. On pourra également participer à des dégustations sur les marchés bio de Brest, Quimper, ou encore Tregunc, et participer dimanche prochain à une opération « ferme ouverte » à Trefflez. Pour encore plus de dates et d’informations, direction le site www.agrobio-bretagne.org




À Morlaix, un jardin partagé pour promouvoir la mixité et la solidarité

Dans les quartiers Est de Morlaix se trouvent 4000m² de « jardin communautaire ». Géré par l’association jardins Park Laouen, ce jardin partagé met un point d’honneur à promouvoir la mixité sociale et la solidarité, grâce au jardinage.

Le jardin proche du collège Mendès France a bien changé ces derniers temps. Laissé en friche depuis plus de 20 ans, c’est désormais l’association jardins Park Laouen qui s’en occupe depuis mai dernier. Une association récente, mais qui a de plus en plus d’adhérents, tant son concept change des jardins partagés que l’on peut croiser un peu partout.

Un jardin pour promouvoir la mixité sociale et la solidarité.

Ici, personne n’a de bout de terre personnel. Chacun bêche, plante et récolte le jardin commun. « On pourrait plutôt appeler ça un jardin communautaire », lance Hervé Tanguy, président de l’association. Et, ce qui semble en effet caractériser le projet, c’est la « solidarité et la mixité sociale ». Grâce au projet, les jardiniers en herbe laissent de côté leurs préoccupations et peuvent échanger sur leurs difficultés et ce qu’ils vivent… Et puis « on essaie de faire en sorte de faire profiter chacun de nos petits réseaux, de nos contacts », confie le président.

Tomates, salades, betterave rouge… Ici, les adhérents tirent des leçons de leurs erreurs. « On apprend sur le terrain. Certains s’y connaissent mieux que d’autres ». Parfois, les voisins viennent même donner quelques conseils. 

« On renoue avec la vie de quartier grâce à ce jardin ». 

Les outils nécessaires au jardinage, prêtés par des voisins ou des sympathisants, sont regroupés dans une grange, fermée par un cadenas. Les adhérents en connaissent le code et sont donc en autonomie. Les récoltes des légumes et des fruits « se font à la bonne franquette. Chacun est suffisamment lucide pour ne pas tout prendre ». 

L’esprit du projet est solidaire, mais également écologique : l’association jardins Park Laouen s’interdit d’utiliser des produits chimiques. Pour le moment, les plants présents n’ont pas le label bio, « mais l’objectif, dès l’an prochain, c’est de produire nos propres graines ». 

Des toilettes sèches seront bientôt construites avec des éléments de récupération. Des branches de noyers ont été récupérés à la déchetterie pour servir de tuteur et du mobilier à également été récupéré pour créer un espace d’accueil et de discussion. « On veut rendre cet endroit le plus beau possible », avoue Hervé Tanguy. En partenariat avec l’association Carré d’As, des jeunes en services civiques vont venir aider à certains chantiers, comme la rénovation du mur ou de la fontaine.

« Écologie, relation, solidarité… Ça a dépassé ce qu’on envisageait de meilleur ». 

Et pour aller encore plus loin dans cet esprit de solidarité et de mixité, l’objectif est de pouvoir mettre en place un accès pour les personnes à mobilité réduite. L’association sera bientôt amenée à fabriquer des plates-formes spéciales… Un beau projet en relation avec l’EPHAD d’à côté. 

Pour tous renseignements contacter Hervé Tanguy au 06 68 47 15 48 ou par mail à park-laouen@orange.fr. Page facebook de l’association : https://www.facebook.com/parklaouen/




En route pour la transition écologique avec la permaculture !

Qu’est ce que la permaculture ? Comment l’appliquer dans la vie quotidienne (et pas seulement au jardin!) ? Comment peut-elle être un levier pour un avenir plus durable ? Toutes ces questions sont abordées dans le livre « La permaculture – En route pour la transition écologique ! » paru aux éditions Terre Vivante.

« Permaculture ». Depuis une dizaine d’années, on entend beaucoup de la permaculture en France. Présentée très souvent comme une simple technique d’agriculture ou de jardinage, la permaculture est en réalité bien plus que ça. Et c’est ce que veut montrer Grégory Derville, enseignant à l’université de Lille, spécialiste des politiques environnementales, et animateur de conférences et de stages d’initiation à la permaculture, dans son ouvrage « La permaculture, en route pour la transition écologique », paru aux éditions Terre Vivante. Il explique ainsi que c’est « un état d’esprit qui consiste à intégrer de façon systématique et concrète le souci de la permanence dans nos choix individuels et collectifs ». « La permaculture, selon une définition synthétique, est une philosophie de vie, une science et une méthode, dont le but est de concevoir, d’aménager et de faire fonctionner des écosystèmes humains dotés des mêmes caractéristiques que les écosytèmes naturels (la résilience, la diversité, l’autonomie, la durabilité), qui produisent une une grande abondance de récoltes variées (nourriture, énergie, biodiversité, beauté), en utilisant des techniques efficaces et adaptées », nous détaille l’auteur.

Il explique ainsi que la permaculture peut être alors mise en œuvre dans n’importe quel domaine, au niveau individuel et social : jardinage bien sûr, mais aussi habitat, alimentation, santé, éducation, gouvernance…et qu’elle peut être également une réponse à la crise écologique. Tout en illustrant avec des exemples concrets ces applications, l’auteur détaille également les concepts clé (éthique, principes et techniques) de la permaculture, sans oublier le « design permaculturel », qui consiste en l’élaboration d’une stratégie qui permet de mettre en œuvre, in situ et avec des objectifs précis, les éthiques et les principes de la permaculture.

Un ouvrage très éclairant, très pédagogique et bien illustré pour comprendre tout ce qui se cache derrière le mot « permaculture » et pour comprendre ses différentes applications, qu’on peut tout à fait mettre en pratique dans bien d’autres domaines que le jardinage !




L’édition du Concours 2018 Innova’Bio est lancée !

Innova’Bio, concours porté par AgroBio35 et visant à récompenser les porteurs de projets autour du bio dans le Grand Ouest et à valoriser les innovations de la filière, vient d’être lancé. Pour cette huitième édition, il est possible de candidater jusqu’au 15 juin.

Organisé par AgroBio35, en partenariat avec la Banque Populaire Grand Ouest (BPGO), le CER France Brocéliance, l’Agence Bio, le site de financement participatif de projets agricoles Blue Bees, la BOSS, Biofil et Biolinéaires, la huitième édition du concours Innova’Bio est aujourd’hui lancé. Créé en 2010, cette opération organisée dans le Grand Ouest (Bretagne, Pays de Loire, Normandie) a pour objectif de « Valoriser l’innovation, entrepreneuriat, la créativité et encourager le développement d’un maillage économique favorable au développement de l’agriculture biologique », expliquent les organisateurs. Le concours a pour volonté également d’ « accompagner le développement des projets de la filière bio, qu’ils soient techniques, organisationnels, collectifs ou individuels, et de favoriser l’échange et les partenariats avec les professionnels de la bio ».

Sont donc invitées à participer les personnes physiques ou morales, producteurs, transformateurs, distributeurs ou fournisseurs, qui ont créé leur activité depuis le 1er janvier 2015 et avant le 31 décembre 2019. Sont également admis les participants développant au sein d’une entreprise une nouvelle activité innovante et créatrice d’emploi en lien avec le bio, depuis le 1er janvier 2015 et avant le 31 décembre 2019. Huit finalistes seront désignés. Le gagnant remportera un chèque de 2000 euros, un film promotionnel de 5 minutes libre de droit, et un accompagnement par Blue Bees. Le deuxième reportera un chèque de 1000 euros, et le troisième un chèque de 500 euros, ainsi qu’un accompagnement avec Blue Bees pour tous les deux.

La remise des prix du concours Innova ‘Bio aura lieu lors du salon professionnel« La Terre est notre Métier » qui se déroulera les 26 et 27 septembre 2018. Les candidatures peuvent être déposées dès aujourd’hui jusqu’au 15 juin !

Pour plus d’infos et candidater, direction le site salonbio.fr, onglet « Innova’Bio »