L’idée sortie. Bienvenue dans ma maison presque zéro déchet dans le Finistère !

Ce week-end, une cinquantaine de maisons finistériennes ouvrent leur porte gratuitement pour faire découvrir au plus grand nombre leur démarche zéro déchet au quotidien  !

Pour
la première fois, des dizaines de maisons du Finistère vont ouvrir
leur porte aux citoyens afin de faire connaître leur démarche zéro
déchet, dans le cadre de l’événement « Bienvenue dans ma
maison presque zéro déchet ». Un événement inédit porté
par le Symeed 29 (Syndicat Mixte d’Etude pour une Gestion Durable
des Déchets), en collaboration avec 7 collectivités et associations
locales. Les objectifs, pour cette première édition,sont de
découvrir de façon concrète les pratiques zéro déchet, créer du
lien avec des personnes qui s’engagent, ou encore échanger sur la
consommation responsable.

Les
8 et 9 février, ce sont ainsi une cinquantaine de foyers qui
ouvriront leurs portes, du nord au sud Finistère. Pour visiter les
maisons ouvertes, il suffit de se rendre sur la carte interactive et
cliquer sur l’habitation qui nous intéresse. Pour les visites,
deux possibilités : soit elles sont libres sur un créneau
défini, soit elles se font sur réservation, en contactant alors
directement la famille dont les coordonnées sont affichées. De
nombreuses familles proposent tout au long du week-end des animations
et ateliers : ateliers desserts, lessive, shampooing, goûter
zéri déchet…les propositions sont nombreuses !

Toutes les infos et la liste des maisons à visiter se trouve sur https://bienvenue.symettre.bzh/




Février, retour du défi sans supermarché !

Arrêter de faire ses courses dans la grande distribution pendant un mois pour privilégier les circuits courts et les producteurs locaux, voilà l’objectif du défi « Février sans supermarché» qui aura lieu durant tout le mois de février, pour la quatrième année consécutive, en France, Suisse, Belgique, au Quebec et même en Espagne !

« Le but de ce défi? Encourager les commerces indépendants, redécouvrir les épiceries de quartier, soutenir les petits producteurs, favoriser la vente en vrac et le commerce local, repeupler les marchés ou encore réapprendre à n’acheter que l’essentiel. », peut-on lire sur En Vert Et Contre Tout, site internet suisse qui sensibilise les internautes à l’écologie et au développement durable, et à l’origine du développement du défi en Suisse et en France depuis 2017. De fil en aiguille, de nombreux groupes régionaux ont été créés sur Facebook, afin d’échanger trucs, astuces, et encouragement pour participer au mieux au défi. En 2018, ce sont ainsi près de 20 000 citoyens suisses et français qui se sont ainsi engagés à ne pas aller dans les supermarchés durant un mois ! Des groupes existent désormais un peu partout en France : Picardie, Vosges, Paris, Béarn, Normandie, Maine-Et-Loire…La Bretagne innove cette année en proposant non plus une page commune pour l’événement, mais des groupes départementaux permanents, afin de favoriser les achats chez les commerçants de proximité toute l’année !

Voici
la liste des groupes bretons :


Côtes-d’Armor
sans supermarché


Finistère
sans supermarché


Ille-et-Vilaine
sans supermarché


Morbihan
sans supermarché

Le groupe « Loire-Atlantique sans supermarché »

Plus
d’infos sur le défi Février sans supermarché :
https://envertetcontretout.ch/2020/01/12/4e-edition-du-defi-fevrier-sans-supermarche/




L’idée sortie : les zones humides à l’honneur dans le secteur de Morlaix

Le
2 février, c’est la Journée Mondiale des Zones Humides. Pour
l’occasion, de nombreux événements sont organisés ce week end un
peu partout sur le territoire. C’est le cas notamment du côté de
Morlaix, avec plusieurs sorties au programme.

Les
zones humides recouvrent un large panel de milieux. Ruisseaux,
marais, mais aussi prairies humides, estuaires ou tourbières en font
partie. Des milieux qui abritent une biodiversité floristique et
faunistique intéressante. Pourtant aujourd’hui en danger. Depuis
1900, on estime que 64 à 71% des zones humides de la planète ont
disparu. En France, c’est 48% des milieux humides qui se sont
dégradés entre 2000 et 2010. Ces chiffres montrent le danger qui
pèse sur ces milieux, confrontés à l’urbanisation, au
développement des infrastructures, à la pollution, ou encore à
l’intensification de l’agriculture.

Le
2 février, ces milieux sont mis à l’honneur lors de la Journée
Mondiale des Zones Humides. Une date qui rappelle la signature de la
Convention de Ramsar, le 2 février 1971, un traité
intergouvernemental qui sert de cadre à l’action nationale et à
la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation
rationnelle des zones humides et de leurs ressources.

En
France, où l’on a ratifié le traité en 1986 et où l’on célèbre
le 2 février depuis 2001, de nombreuses animations sont organisées
à cette occasion.

C’est
le cas notamment du côté de Morlaix, où les associatons
environnementales locales et Morlaix Communauté se mobilisent.

Au programme :

Samedi 1er février, découverte des landes et des tourbières au Cloitre-Saint-Thégonnec, avec Bretagne Vivante. Rendez-vous à Ty Butun, 14h, place de l’église devant la mairie. Plus d’infos au 02 98 79 71 98 – monts-arree@bretagne-vivante.org

Dimanche 2 février : trois sorties sont programmées.

– Lanmeur : Randonnée de 3km (2 heures) à la découverte des zones humides de la vallée du Lapic, avec l’Ulamir-CPIE Pays de Morlaix-Trégor. Rendez-vous à 10h devant la mairie, sur la place de l’église

Plus d’infos au 02 98 67 51 54 – ulamir.association.lanmeur@wanadoo.fr

Locquénolé : sortie ornithologique en baie de Morlaix avec Bretagne Vivante – Rendez-vous place des Otages à Morlaix à 9h15 et à Locquénolé au parking au bord de l’eau à 9h30

Plus
d’infos : 02 98 62 12 42 – morlaix@bretagne-vivante.org

Plourin-Les-Morlaix : « Riboul Potic, découverte dans la vallée du Queffleuth », balade animée par Au Fil du Queffleuth et de la Penzé.

Rendez-vous au parking Pleen 14h ou
au parking de l’église de Pleyber-Christ à 13h45.

Inscriptions obligatoires : 02 98 78
45 69 – eedd.afqp@gmail.com

Prévoir des vêtements chauds et
des chaussures adaptées

Plus d’infos sur https://www.morlaix-communaute.bzh/Actualites/Journees-mondiales-des-zones-humides




Vers des festivals « zéro plastique » ?

En
France, des festivals s’engagent vers le zéro plastique. En
Bretagne, ils sont déjà 20 à avoir signé la charte d’engagement
du dispositif Drastic On Plastic.

Couverts
en plastiques, barquette de frites, pailles, goodies…en festival,
le plastique à usage unique est encore bien présent. A l’heure où
la planète croule sous les déchets, comment réduire les plastiques
à usage unique dans les événements festifs ? Le dispositif
« Drastic On Plastic » est là pour aider les
organisateurs à réduire et à bannir le plastique de leurs
festivals, « dans une démarche et de mise en commun des
pratiques à l’échelle nationale » . Il est inspiré d’une
initiative anglaise lancée en 2018 par l’AIF (Association Of
Independant Festivals) et la Raw Foundation. Chez nous, c’est le
collectif R2D2 qui porte la démarche. Ce collectif est la réunion
informelle des réseaux régionaux d’accompagnement au
développement durable des événements, dont fait partie pour la
Bretagne Le Collectif des Festivals.

Drastic
On Plastic a été officiellement lancé le 22 janvier à Nantes lors
des Biennales Internationales du Spectacle. 60 festivals français
ont déjà signé la charte d’engagement, dont 20 festivals
bretons : Belle Ile On Air, Les Bordées de Cancale,
DésARTiculé, Don Jigi fest, EMGAV, le Festival photo de la Gacilly,
le Grand Soufflet, Horizons Open Sea, Kann al Loar, Maintenant, le
Motocultor festival, O Jardins Pestaculaires, Panoramas, La P’Art
Belle, les Pieds dans la vase, Quartiers d’été, Temps Fête, les
Trans, Travelling, les Tombées de la nuit.

Le dispositif est ouvert à tous les festivals qui le souhaitent, quelque soit leur taille, leur configuration ou les degré d’avancement dans la démarche d’avancement de réduction du plastique. Les organisateurs intéressés doivent contacter la structure membre du réseau R2D2 de leur territoire. Une fois la charte d’engagement signée, un atelier collectif est organisé afin de lancer le travail et pourra bénéficier de retour d’expériences, d’outils…A noter que sur le site internet Drastic On Plastic, on trouve une carte localisant les festivals engagés, ainsi qu’un « guide des festivals zéro plastique » à télécharger.

Plus d’infos sur drastic-on-plastic.fr




Votez pour votre documentaire préféré avec le Greenpeace Film Festival !

Du
13 au 27 janvier, c’est le Greenpeace Film Festival. Son
originalité ? Etre un festival de documentaires sur
l’environnement se déroulant entièrement en ligne, et permettant
au public de choisir son film préféré !

Un
festival de films documentaires sur l’environnement 100% en ligne.
Voilà ce qu’est le Greenpeace Films Festival. Son objectif ?
« Sensibiliser le public aux enjeux environnementaux et mettre
en avant les initiatives positives ». Le festival se veut aussi
être « un outil de sensibilisation à l’écologie et à la
consommation raisonnée ».

Durant
15 jours, ce sont ainsi 15 films documentaires sur des thématiques
variées (agriculture, finance, pêche, mer…) qui sont en libre
accès. Chacun est invité à voter pour son film préféré. A la
fin, le « Prix du public » sera décerné au film ayant
récolté le plus vote, qui sera ensuite diffusé dans plusieurs
villes françaises.

Cette
année, les films sélectionnés sont : « Pauvres poulets,
une géopolitique de l’oeuf » de Jens Niehuss, sur le système
agraire européen et la production industrielle d’oeufs et de
poulets, « Amazonia : le réveil de Florestania » de
Christiane Torloni & Miguel Przewodowski, sur le sort réservé à
la forêt Amazonienne depuis le début du 20ème siècle, « De
paris à Pittsburgh » de Sidney Beaumont et Michael Bonfiglio,
sur les efforts réalisés par des individus qui luttent contre les
menaces du changement cliamtique, « Metamorphose » de
Nova Ami et Velcrow Ripper, sur la transition écologique, « L’arche
d’Anote » de Mathieu Ritz, sur la montée des eaux aux ïles
Kiribati, « Cargo, la face cachée du fret », de Denis
Delestrac, sur l’industrie du transport maritime, « Hondar
2050 », de Cesare Maglioni, sur les déchets dans l’océan,
« Chemins de travers » de Sébastien Majonchi, sur des
alternatives agricoles locales dans les Monts du Lyonnais, « Le
temps des forêts », de François-Xavier Drouet, sur
l’industrialisation de la forêt française, « Le cas
Bornép », de Dylan Williams et Erik Pauser sur l’histoire
de la destruction de la forêt tropicale de l’île de Bornéo,
« L’Europe à la
reconquête de la biodiversité », de Vincent Perazio, sur
l’histoire et les raisons de la perte de la biodiversité sur le
territoire européen et ses conséquences, « Vivre le
changement », de Jordan Osmond et Antoinette Wilson, sur
des solutions individuelles mises en place au quotidien pour changer
de modèle, « Mer de vie » de Julia Barnes, sur la
protection des océans, « L’homme a mangé la Terre »,
de Jean-Robert Viallet, sur l’histoire du progrès et de
l’exploitation des ressources, « Les défis d’une autre
agriculture » de Tatjana Mischke et Caroline Nokel, sur de
nouvelles solutions agricoles pour changer de paradigme.

Tous ces films sont visibles gratuitement sur le site du festival, jusqu’au 27 janvier !




Appaloosa, une agence de communication en Scop

Suite et fin de notre série d’articles réalisés en collaboration avec l’Adess du Pays de Morlaix sur les acteurs locaux de l’économie sociale et solidaire. Aujourd’hui, rencontre avec Appaloosa, agence globale de conseil en communication. Une Scop (société Coopérative et Participative) basée à Plouigneau.

Histoire

Créée
en 1985 sous le nom d’Agrimages et installée depuis 1991 à
Plouigneau,, l’agence de communication Appalosa est passée sous
statut Scop (Société Coopérative) en 2009, après une reprise par
deux de ses salariés. « Notre patron partait en retraite »,
explique Olivier Lemaire, directeur artisqtique et l’un des
fondateurs de la Scop, « Il nous a proposé de reprendre
l’entreprise en Scop. Avec Bertrand, l’idée nous convenait ».
Au fur et à mesure, des collègues, et d’autres, ont embarqués
dans l’aventure, pour devenir eux aussi salariés-coopérateurs.

Activités

Actuellement,
Appaloosa emploie huit personnes, dont deux alternants. Les activités
de l’agence sont tournées vers la communication : web,
marketing, design, relations presse, vidéo, digital… « 60%
de notre activité se fait vers le monde agricole », précise
Olivier. Des clients qui viennent du territoire, mais aussi de la
France entière, voir même de l’étranger. « On a aussi bien
des client qui font du bio en local, que des entreprises qui essaient
de conquérir la Planète ! C’est ce qui est passionnant dans
notre activité », explique Olivier. Ceci explique par ailleurs
le double profil de certains salariés, qui sont à la fois
ingénrieur-agronome et spécialistes en communication.

La gouvernance

Appaloosa
est une Scop depuis 2009. Elle compte actuellement six associés,
tous salariés. Même si des coopérateurs ont quitté l’entreprise,
le statut Scop permet « d’avoir une trésorerie solide on peut
faire face à certains aléas, même si il faut rester vigilant »,
commente Olivier. Chez Appaloosa, la participation est débloquable
et permet de monter au capital. Pour devenir coopérateur, il faut
poser sa candidature, qui est votée lors d’une réunion
d’associés, et participer au capital à hauteur de 2,5 % du
salaire annuel. Le fait de devenir coopérateur n’est pas
obligatoire, et est possible au bout d’un an d’ancienneté.

Ici,
le gérant change tous les quatre ans, après un vote des
coopérateurs. Des réunions d’associés ont lieu tous les deux mois
pour faire un bilan et « pour que tout le monde soit
sensibilisé aux problématiques de l’entreprise », rapporte
Olivier. « On est acteurs ». Des sessions de formation
sont également organisées. Ainsi, l’année dernière, un séminaire
sur l’intelligence collective a eu lieu. Un temps nécessaire selon
Olivier, car dans une Scop comme dans toute entreprise, « le
facteur le plus compliqué à gérer, c’est l’humain ».

Parmi
les avantages accordés aux salariés figure le compte-épargne
temps. « Si on ne peut pas prendre toutes nos RTT, on peut les
stocker suivant un plafond précis, et soit les récupérer en
argent, soit en temps », explique Olivier.

En parallèle, Olivier et Bertrand Le Coq, le gérant, sont tous deux engagés dans le mouvement coopératif : Union Régionale des Scoops pour Bertrand Le Coq et le CEFR (Comité d’Engagement Financiers Régional) pour Olivier, ce qui lui apporte beaucoup. « J’apprends énormément de choses, et cela permet de sortir de l’entreprise, de voir comment cela se passe ailleurs dans d’autres Scop. On peut mettre en perspective sa propre entreprise, c’est vraiment un privilège », conclut Olivier.

Pour en savoir plus :

Appaloosa
en vidéo :
http://www.eco-bretons.info/ecomaginitiativevoyage-au-coeur-scop/