A lire. « Changer d’ère l’air de rien », un guide pour réussir sa transition écologique
« Changer d’ère l’air de rien, le guide pratique pour réussir sa transition », par Valère Corréard, 224 pages, Editions Rue de l’Echiquier, 19 euros.
« Changer d’ère l’air de rien, le guide pratique pour réussir sa transition », par Valère Corréard, 224 pages, Editions Rue de l’Echiquier, 19 euros.
En
ce début 2020, ça bouge pour le Buzuk, la monnaie locale
complémentaire et citoyenne du Pays de Morlaix ! Hormis
l’arrivée de la monnaie numérique prévu pour le deuxième
semestre, l’association a recruté son premier salarié, épaulé
par un service civique. Elle vient également de mettre en place le
« 3 % associatif », un système de parrainage qui
permet de soutenir le tissu associatif du territoire via la monnaie
locale. Explications.
Lancée en 2016, la monnaie locale complémentaire et citoyenne « Le Buzuk » s’utilise sur le Pays de Morlaix (Léon, Trégor, Monts d’Arrée), sous la forme de billets de 1, 2, 5, 10 et 20 Buzuks. Un Buzuk vaut un Euro. Les utilisateurs (qui sont obligatoirement des adhérents) peuvent échanger leurs Euros en Buzuks dans des « comptoirs de changes » répartis un peu partout sur le territoire, mais aussi sur les stands Buzuk sur les marchés ou lors d’événement. Une fois des Buzuks en poche, le citoyen peut alors procéder à ses achats dans des prestataires du réseau.
Après 4 ans de circulation, le bilan de la monnaie locale est positif, selon Jean-Yves Quiviger, trésorier de l’association « Depuis 2016, le nombre de prestataires acceptant le Buzuk a été multiplié par 2. Actuellement, le réseau est constitué de 140 professionnels ». On y trouve de tout : du boulanger au cordonnier, en passant par l’ostéopathe, le salon du thé, le coiffeur, le centre équestre ou encore le festival de musique. « On estime aussi que 700 familles ont déjà utilisé au moins une fois le Buzuk », complète Jean-Yves.
Un réseau en pleine évolution, qui, soutenu notamment par le fonds européen Leader, la Région Bretagne, et Morlaix Communauté, a procédé à l’embauche d’un premier salarié. Iwan Le Clec’h est ainsi venu depuis décembre renforcer l’équipe, composée auparavant uniquement de bénévoles. « Je suis chargé notamment de développer le réseau de prestataires sur le secteur sud », explique-t-il. Il est épaulé par Simon Guyot, en service civique.
Autre nouveauté pour la monnaie locale : le « 3 % associatif ». Un système qui permet de soutenir les associations du territoire. Le principe est simple : les adhérents ont la possibilité de parrainer une association du territoire (elle aussi adhérente au Buzuk). Si 20 parrains sont comptabilisés, l’association recevra 3 % des Buzuks échangés par an par les parrains. Exemple : si un utilisateur échange 100 euros, il recevra 100 Buzuks. Ses 100 Euros seront placés à la coop financière de la Nef pour soutenir des projets solidaires, il pourra dépenser ses 100 Buzuks chez les prestataires du réseau, et l’association qu’il parraine recevra alors 3 Buzuks. Ainsi, si une association a 20 parrains qui échangent 150 Euros par mois en Buzuks, elle recevra sur une année plus de 1080 Buzuks, qu’elle pourra dépenser dans le réseau. Ce parrainage, inspiré par ce qui fait dans le Pays Basque avec la monnaie locale l’Eusko, est financé par la commission de 4 % que les prestataires paient si ils convertissent leurs Buzuks en Euros. « L’objectif, avec le 3 %, est aussi de voir le nombre de particuliers adhérents au Buzuk augmenter, élargir le cercle des convaincus, grâce à l’implication des associations », précisent Jean-Yves, Iwan et Simon.
Des nouveaux adhérents qui seront peut-être également tentés par la monnaie numérique, qui devrait faire son apparition au second semestre. Elle fonctionnera de façon similaire au sans contact, grâce à une application sécurisée. Des tests seront réalisés prochainement.
En
attendant, l’équipe du Buzuk espère pouvoir développer l’usage
de la monnaie locale auprès des collectivités, comme c’est déjà
le cas dans d’autres villes, comme à Bayonne par exemple, ou à
Brest, où l’on peut payer son ticket de téléphérique en Héol,
la monnaie locale du secteur !
Un environnement préservé où s’épanouit le plus vieux bouleau de France
L’éco-domaine
du Bois du Barde développe d’autres activités agricoles, dont
celles de pommes à cidre. C’est suite à des difficultés
financières que Gilles et Anne-Laure Nicolas se sont lancés dans la
récolte de Sève de bouleau. « Nous
avons rencontré des difficultés économiques dû à des calamités
agricoles de plus en plus fréquentes. Nous devions trouver une
solution, sans quoi nous devrions vendre la ferme. Nous avons en
premier lieu cherché autour de nous, dans notre environnement très
préservé. L’abandon des zones humides et des petits parkoù dans
les années 1970, dû
à
la mécanisation intensive sur des terrains plus accessibles, a
permis à certaines zones de se développer en bois et sous bois. Le
bouleau prend sa place en premier dès qu’un terrain est à
l’abandon. C’est ainsi que depuis 40/50 ans il se développe au Bois
du Barde. Nous connaissions les vertus de la sève de bouleau et
avons décidé de nous lancer dans cette nouvelle activité. »
Parmi
les 300 bouleaux de l’éco-domaine du Bois du Barde deux sont classés
« remarquables ». L’un d’entre eux est recensé comme le plus vieux
bouleau de France, avec une circonférence de 3,6m.
Des
vertus reconnues depuis le XIIème siècle
Si les plantes médicinales et la naturopathie ont le vent en poupe depuis quelques années en France, consommer de la sève de bouleau n’est pas un simple effet de mode. En effet, les premiers écrits sur les bénéfices de cette boisson naturelle dateraient du XIIème siècle. Vous avez abusé de raclette, tartiflette et/ou de week-end au chaud dans le canapé sans mettre le nez dehors durant l’hiver ? Détoxifiant, antioxydant et anti-inflammatoire léger, la sève de bouleau vous aidera à nettoyer votre corps et à vous préparer au changement de saison. Elle aiderait également pour les problèmes de peau comme l’acné ou l’eczéma.
Une
cure de 3 semaines suffit
La sève de bouleau se boit fraîche, à jeun chaque matin. Une cure de trois semaines est recommandée. Les produits de l’éco-domaine du Bois du Barde sont vendus en contenant de 1,5L , 3L et 5L. Vous en trouverez dans la plupart des Biocoop de Basse Bretagne, sur le site www.leboisdubarde.bzh ou www.sevedebouleaubiodebretagne.bzh Et la vente directe à la ferme tous les vendredis et samedis de 14h à 18h.
A
l’approche des élections municipales, le Réseau d’Education à
l’Environnement en Bretagne (Reeb) se mobilise et diffuse un
argumentaire à destination des candidats.
Le
Réseau d’Education à l’Environnement en Bretagne a rédigé un
argumentaire à destination des candidats aux élections municipales.
En effet, « En Bretagne, comme partout, les élections
municipales arrivent et sont l’occasion d’expliquer aux candidats
combien il est nécessaire d’accroitre la mise en place d’actions
en éducation à l’environnement et au développement durable sur
nos territoires » explique-t-il.
L’argumentaire,
sous forme de lettre, contient sept propositions d’application de
l’éducation à l’environnement et au développement durable
(EEDD) :
–
Inscrire l’ éducation à l’environnement dans les objectifs
de la commune et des intercommunalités
-S’appuyer
sur les associations locales
–
Décloisonner les actions et promouvoir la culture du « faire
ensemble »
-Faire
de l’éducation à l’environnement à partir des axes
stratégiques de la commune
–
Amplifier l’éducation à l’environnement dans les temps
scolaires, périscolaires et de loisirs
–
Substituer les relations de marché public par des conventionnements
de partenariats pluri-annuels (subventions)
-Communiquer
et valoriser ce qui est fait et ceux qui font
Ces
propositions ont été élaborées en se basant sur des écrits du
Collectif Français de l’Education à l’Environnement et du
Mouvement Associatif de Bretagne.
L’argumentaire est disponible ici : https://drive.google.com/file/d/1yrNrQiGbKrSLIdFNX2NitCuiloBxqd3d/view
Depuis
quelques mois, une nouvelle association a été lancée sur le
territoire de Morlaix Communauté. Baptisée « En Vrac à
l’Ouest », créé par des participant.e.s au Défi Famille
Zéro Déchets, elle a pour objectif de promouvoir le mode de vie
zéro déchet comme étant un levier de transition écologique.
Le
zéro déchet a le vent en poupe du côté de Morlaix ! Après
le Défi Familles Zéro Déchet, l’épicerie de vente en vrac Les
Jeannettes, l’association Les Temps Bouilles, les Chiffonniers ou
encore le projet de recyclerie de matériaux Le Repair, place à
l’association En Vrac à l’Ouest, fondée par des familles ayant
participé au Défi Familles Zéro Déchets de Morlaix Communauté.
Celles-ci avaient organisé un festival du zéro déchet à Lanmeur
au printemps 2019, et s’interrogeaient sur la suite à donner à
leur engagement une fois sorties du dispositif du défi. C’est
ainsi qu’après une première réunion en septembre 2019,
l’association fut officiellement créé début novembre, et s’est
réunie pour sa première Assemblée Générale fin janvier. « Une
vingtaine de personnes étaient présentes, et un bureau a été élu,
avec un fonctionnement en collégiale », indique Nicolas
Jubeau, l’un des co-présidents.
L’objectif
de l’association En Vrac A l’Ouest est ainsi de « promouvoir
le mode de vie zéro déchet comme étant une clé pour entamer une
transition écologique », précise Nicolas. Un objectif qui se
décline en 5 axes, qui sont autant de commissions de travail :
« formation et partage d’expériences », « organisation
d’événements », « bureau », « recherche
et expérimentation » et « communication ».
Hormis
ce travail interne à l’association, En Vrac à l’Ouest a
participé à de nombreux événements sur le territoire, en
proposant notamment des atelier széro déchet : Festisol,
Faites Noël chez les Chiffonniers de la Joie en décembre, troc des
plantes à Guimaëc et Loc-Envel (22), vide-chambre avec
l’Association des Parents d’Elèves de l’école de
Garlan…sans oublier « Bienvenue dans ma Maison Zéro Déchet »
le week-end dernier.
Pour 2020, outre la participation à l’Urban Trail de Morlaix ou encore au festival Panorama, l’association organisera la nouvelle édition du Festival Kazi 0 Déchet à Lanmeur le 29 mars. Et parmi les projets en cours, la recherche d’un local, « avec hangar et terrain, afin de travailler autour des low-techs et de développer un jardin en permaculture », précise Nicolas. L’appel est lancé !
Pratique
L’association
est ouverte à tous, quelque soit le niveau de pratique dans le zéro
déchet. Des ateliers sont régulièrement en interne.
L’adhésion
est fixée à 10 euros par personne, 20 euros pour une famille.
Possibilité d’adhésion libre en cas de difficulté financière.
Contact :
envracalouest@lilo.org
25 g de bicarbonate de soude
Pour faire 60 cl de liquide vaisselle maison
Mélangez légèrement avant chaque usage.