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Les cigales, les fourmis, et l’entrepreneuriat féminin

Le 8 mars, c’est la journée internationale pour les droits des femmes. A cette occasion, l’association Cigales de Bretagne, avec le soutien d’ Entreprendre Au Féminin, co-organisent une édition de l’opération « Cigales cherchent fourmis », dédiée à entrepreneuriat féminin. Deux événements, l’un en présentiel, l’autre en distanciel, se dérouleront les 8 et 11 mars.

Connaissez-vous les CIGALES ? Ces Clubs d’Investisseurs pour une Gestion Alternative Locale et de l’Épargne Solidaire sont nés il y a 40 ans. Ils permettent le financement de projets de l’économie sociale et solidaire, grâce à l’épargne des citoyen.ne.s regroupé.e.s au sein d’un club. En Bretagne, on compte 27 CIGALES, regroupant environ 350 citoyen.ne.s cigalier.e.s investisseur.e.. Il et elles sont désireux/ses de financer des projets locaux en économie sociale et solidaire et développement durable, sur une durée de cinq ans. Par groupe de 5 à 20 personnes, en indivision volontaire, ils mettent en commun une partie de leur épargne personnelle.

Dans le cadre de la Journée Internationale pour le Droit Des Femmes, l’Association des Cigales de Bretagne et Entreprendre au Féminin, réseau de professionnelles qui accompagne les femmes dans leur projet entrepreneuriat, organisent une opération « Cigales cherchent Fourmis spéciale entrepreneuriat féminin » . L’objectif est de rapprocher les porteuses de projets/entrepreneures, et les cigaliers d’un même territoire. « Pendant 1h, une porteuse de projet ou un collectif représenté par une femme, évoluant dans le champ de l’Économie Sociale et Solidaire ou le développement local, aura l’occasion de présenter son projet à un binôme cigalier/cigalière de son territoire, quel que soit le stade d’avancée de son projet (idée, démarrage, développement, reprise…). L’objectif est de cerner le projet, d’en comprendre les enjeux et les besoins et de voir s’il s’inscrit dans le champ d’intervention des CIGALES. La rencontre pourrait déboucher sur un financement à court ou moyen terme. Une présentation du fonctionnement des CIGALES et des conditions de financement sera réalisée au début de la rencontre. », peut-on lire sur le site des Cigales de Bretagne.

Les rencontres du vendredi 8 mars auront lieu :

  • A Brest, entre 16h et 20h, dans les locaux de l’ADESS 
  • A Concarneau, entre 16h et 20h, dans les locaux de l’Ecopôle
  • A Rennes, entre 16h et 20h, à l’espace ESS Anne de Bretagne
  • A Saint-Brieuc, entre 16h et 20h, dans les locaux de RICH’ESS
  • A Vannes, entre 16h et 20h, à la Pépinière PRISME

 

Et le lundi 11 mars, de 16h à 20h, en visioconférence par Zoom.

 

Plus d’infos et inscriptions sur le site des Cigales de Bretagne




Les sorties nature du week-end pour découvrir les oiseaux

Samedi et dimanche, les associations Bretagne Vivante et LPO proposent des sorties nature pour découvrir les oiseaux, notamment ceux qui peuplent les zones humides. Une belle manière de faire un premier pas vers le printemps !

 

Un « Rendez-vous avec les oiseaux des zones humides » avec Bretagne Vivante

L’association Bretagne Vivante, dans le cadre de la Journée Mondiale des Zones Humides qui se déroule tous les ans le 2 février, propose tout un programme de sorties en lien avec cet événement.

Depuis le 4 février et jusqu’au 24 mars, 15 balades à la découverte des oiseaux peuplant les marais, les vasières, le littoral…sont organisées.

Pour ce week-end, deux sorties sont prévues :

  • Samedi 2 mars, à Nevez (29) : sortie ornithologique dans la vasière du Hénan, au bord de l’Aven, de 14h à 16h30.

    Inscriptions obligatoires, limitées à 25 personnes, au 07 70 01 23 45

    Tarif : 3 euros, gratuit pour les enfants et les adhérent.e.s à Bretagne Vivante

     

  • Dimanche 3 mars, à Sougéal (35) : balade nature et observation des oiseaux du marais

    Inscriptions obligatoires, limitées à 30 personnes : ornithologie.rance-emeraude@bretagne-vivante.org

    Tarif : 3 euros, gratuits pour les enfants et les adhérent.e.s à Bretagne Vivante

Tout le programme est disponible sur le site de Bretagne Vivante

 

 

 

Les sorties nature de la LPO Bretagne

La LPO Bretagne organise de nombreuses sorties pour observer les oiseaux, et ce tout au long de l’année.

  • Dimanche 3 mars : Sortie nature au Conquet (29), pour observer les oiseaux de la Ria

    Réservations obligatoire : reservation.bretagne@lpo.fr

    Bien mentionner le département de la sortie, le nom de la sortie, le jour, le nombre de personnes et l’âge si enfants, ainsi qu’un numéro de téléphone.

Le programme des sorties du premier semestre 2024 est disponible sur le site de la LPO Bretagne




Mamik, une boite à savons éco-conçue en Loire-Atlantique

A Nantes, Marie Lassara a créé « Mamik », une boite à savon fabriquée à base de liège issu du Sud de la France et de plastique 100% recyclé, provenant de la filière de tri des bouteilles. Un objet qu’elle espère être un « levier » pour utiliser davantage les cosmétiques solides et le zéro déchet dans la salle de bains.

186 millions. C’est le nombre de flacons de gels douche vendus en France chaque année. En cumulant avec les shampooings et autres bains douche, ce sont 16 000 tonnes d’emballages qui sont ainsi produits tous les ans, selon des chiffres de l’Ademe.

Mais depuis quelques années, la cosmétique « zéro déchet » se développe, et le savon ou le shampooing solides font leur grand retour (ou leur apparition, c’est selon) dans les salles de bains. Reste une question logistique : comment fait-on pour conserver ses produits sur le bord de la baignoire ou du lavabo ? Et pour les emmener avec soi quand on part en vacances ? Ce sont ces constats qui ont mené Marie Lassara, après 17 ans à travailler pour un grand groupe français, à lancer son projet Mamik, il y a maintenant 18 mois : une boite à savon en plastique 100% recyclé, fabriquée en France. « Des personnes peuvent être déçues en passant au savon solide, car ce n’est pas toujours évident de le conserver dans de bonnes conditions », explique Marie. « Cela peut être un frein à la cosmétique zéro déchet, et une raison pour repasser au gel douche liquide ».

Avec sa boite à savon en forme de beurrier, qui peut aussi contenir du shampooing, du déodorant, du dentifrice, du démaquillant… Marie Lassara n’a « rien inventé » affirme-t-elle. « On a redessiné ce qu’avaient nos grands-mères dans leurs salles de bains ». La boite Mamik est fabriquée à partir de liège issu du Sud de France, et de plastique 100% recyclé. « Il est issu de bouteilles, qui viennent du circuit traditionnel de tri. Nous n’utilisons aucun plastique vierge », précise la jeune femme. Dessinées dans le Jura, les boites sont fabriquées entre Angers et Nantes, et imprimées, conditionnées et expédiées de Vertou, en Loire-Atlantique.

Hormis la vente aux particuliers, l’entreprise propose aussi ses boites, et plus largement des contenants durables, aux professionnels, notamment aux laboratoires et aux marques de cosmétiques, qui peuvent les personnaliser, et des coffrets « zéro déchets ».

 

Plus d’infos

https://mamik.fr

 

 




Ecod’O, un programme régional pour économiser l’eau dans les entreprises

Après avoir été lancé dans le Morbihan par la Chambre de Commerce et d’Industrie du département en 2020, le programme Ecod’O est passé à la vitesse supérieure, et s’est étendu à la région depuis octobre 2022. L’objectif reste le même : Sensibiliser le monde économique à la préservation de la ressource en eau et aux bonnes pratiques hydro-économes.

 

«  Ecod’O  a démarré en 2020, d’abord uniquement sur le Morbihan, en expérimentation », rappelle Luc Guymare, chef de projet à la CCI du département. (Lire ici notre précédent article sur le sujet, ndlr).Une première session s’est ainsi déroulée entre janvier 2020 et fin mars 2021, qui a permis à 30 entreprises de se faire diagnostiquer (20 industriels et 10 professionnels du tourisme), du grand groupe à la TPE. Une deuxième session, « Ecod’O  2 », a eu lieu, toujours dans le Morbihan, jusqu’à juin 2022.

Le succès du programme a fait que celui-ci « s’est étendu sur toute la région Bretagne depuis octobre 2022 », précise Luc Guymare. L’objectif reste le même : « sensibiliser et accompagner les entreprises bretonnes dans la sécurisation de leur alimentation en eau et dans leurs démarches hydro-économes ». « La crise de la sécheresse à l’été 2022 a aussi donné un nouvel élan à Ecod’O », souligne le chargé de mission.

 

Ateliers, webinaires, séminaires, et échanges de bonnes pratiques

 

Qui dit régionalisation dit davantage de partenaires. Ils sont au nombre de 25 : Huit au niveau Bretagne (Région, Agence de l’Eau Loire-Bretagne, CCI Bretagne…et les trois gros opérateurs privés de distribution de l’eau), et 17 partenaires territoriaux. « Beaucoup d’EPCI ont été intéressés par la démarche et se sont manifestés, notamment pour contribuer financièrement et techniquement au dispositif », précise Luc Guymare.

Pour l’édition Ecod’O régionale de 2022-2023, ce sont ainsi 145 entreprises qui ont été accompagnées : 100 industriels, 25 professionnels du tourisme, et 20 représentant une autre activité.

Parmi les actions menées, on peut citer l’organisation d’ateliers, de webinaires ou de séminaires, comme par exemple une réunion de partage de bonnes pratiques entre campings bretons, ou encore des rencontres au sujet de la « crise sécheresse » de l’été 2022. Le « Guide des bonnes pratiques » créé par la CCI Morbihan a été mis à jour, passant de 35 à 50 fiches. Sept autres fiches « Petites Gouttes » ont été rédigées, par la CCI des Côtes-d’Armor. « Elles sont destinées aux petits consommateurs, et présentent des démarches hydro-économes pour les restaurants, les brasseries, les hôtels » relate Luc Guymare. Depuis janvier, elle sont en téléchargement gratuit sur le site de Bretagne Compétitivité, qui porte la démarche.

 

L’opportunité de la « Reut »

 

Autre volet du dispositif Ecod’O, à destination des territoires : la réalisation « d’études d’opportunité » sur la « Reut », la « Réutilisation des Eaux Usées Traitées », qui sont insuffisamment propres pour pouvoir être consommées, mais qui le sont suffisamment pour d’autres usages. Selon le chargé de mission, « L’idée est d’identifier les stations d’épuration où les opportunités de Reut sont les plus intéressantes, afin de créer des « boucles locales », et d’avoir une économie circulaire qui pourrait être mise en place ». Une expérimentation a ainsi été menée dans le Morbihan, sur les territoires de Pontivy Communauté et Lorient Agglomération. En 2024, d’autres communauté de communes et/ou agglomération devraient rejoindre le mouvement, comme celles de Dinan, Vannes, ou Saint-Brieuc.

Le programme Ecod’O est également utile pour accumuler des données consacrées à l’eau. Chaque année, les entreprises accompagnées l’année précédente sont interrogées sur leurs consommations et sur les actions mises en place pour économiser la ressource. « Sur les entreprises morbihannaises accompagnées en 2020 et 2021, nous avons eu 46 réponses. Elles font état d’un volume d’eau consommé de 7 millions de m3 en 2019. En 2022, elles sont passées à 5 900 000 m3, soit une économie de plus d’un million de mètres cubes. Certaines ont été pérennes, d’autres plus circonstancielles, liées aux arrêtés préfectoraux pris en raison de la sécheresse ». Parmi les mesures mises en place et qui reviennent le plus souvent, on peut citer l’installation de matériel « hydro-économes » et la sensibilisation des salarié.e.s aux économies d’eau dans l’industrie, et la récupération d’eau de pluie chez les acteurs du secteur du tourisme.

Une nouvelle édition régionale d’Ecod’O est d’ores et déjà lancée pour cette année. Objectif : continuer « l’essaimage » sur le territoire breton, et « accompagner plus d’entreprises, réaliser davantage de sensibilisation collective grâce à des ateliers. Sans oublier de développer les « boucles locales » autour de la Reut », conclut Camille Fraslin, qui va prendre le relais de Luc Guymare d’ici quelques jours sur le programme régional.

 

Plus d’infos :

www.bretagne-competitivite.fr/ecodo

 




La recette. Velouté de betteraves, chèvre frais et noix

Une recette qui convient aux végétarien.ne.s, et qui met à l’honneur la betterave, riche en potassium, les noix, qui contiennent du magnésium et le fromage de chèvre, qui permet de compléter les apports en calcium et phosphore.

 

Ingrédients :

  • 600 g de betteraves cuites
  • 1 échalotte
  • 60 cl d’eau
  • 150 g de fromage de chèvre frais
  • 1 c. à soupe de vinaigre de cidre
  • 2 c. à soupe d’huile de noix
  • 1 poignée de cerneaux de noix
  • 1 c. café rase de sel

 

Préparation :

  • Épluchez et hachez l’échalote.
  • Coupez les betteraves en cubes.
  • Mettez l’échalote et les dés de betterave dans une casserole ou un mixeur chauffant.
  • Ajoutez une cuillerée à café rase de sel et versez l’eau.
  • Faites cuire 15 minutes à feu vif (ou à 100°C au mixeur chauffant).
  • Poivrez, ajoutez le fromage de chèvre, le vinaigre et l’huile de noix.
  • Mixez et servez avec des noix concassées.

 

Recette issue du site https://www.cuisine-libre.org




Le futur hameau léger de Plouigneau cherche ses habitant.e.s

A Plouigneau, près de Morlaix, la commune s’est lancée dans un projet de hameau d’habitats légers, accompagnée par l’association Hameaux Légers. Sur un terrain de 4800 m2 vont pouvoir s’installer sept habitations réversibles, de type tiny houses, maison à conteneurs. Les futur.e.s habitant.e.s sont recherché.e.s.

Comme Commana dans les Monts d’Arrée, la commune de Plouigneau, a côté de Morlaix, est engagée dans un projet de création d’un « hameau léger », au bourg. Un terrain communal de 4800 m2 va être aménagé et loué grâce à un bail emphytéotique de 99 ans, pour permettre l’installation de sept habitats réversibles. Particularité de ce qu’on appelle des « habitats réversibles » : ils doivent être mobiles, biodégradables, transportables ou démontables, et sans fondation en béton, comme par exemple les tiny house, ou encore les maisons à conteneurs.

Sur le terrain de Plouigneau se trouve également une maison ancienne, baptisée « Maison Cohen », qui est en cours de rénovation par la municipalité. « L’Afpa de Morlaix a en charge une partie des travaux », précise Elsa Jejcic, de l’association Hameaux Légers, qui accompagne la commune dans le projet. Le bâtiment servira ainsi d’espace commun. On pourra y trouver une buanderie, une cuisine partagée, une salle commune, une chambre d’amis… « C’est un gros plus pour le projet », soutient Elsa. « D’autant plus que la maison pourra faire tampon entre la rue et le côté public qui sera devant, et l’arrière du terrain, réservé aux espaces privés ». Et les habitant.e.s pourront être accueilli.e.s dans un premier temps dans ce lieu, pendant la construction de leur habitation par exemple.

Des habitant.e.s justement qu’il faut trouver. L’appel à candidatures est relancé en ce début d’année 2024. Il faut se présenter par équipe. « Pour être éligible, une équipe candidate doit être constituée d’au moins 3 foyers souhaitant élaborer un projet de type “hameau léger” et y résider de manière permanente. Ces groupes pourront être complétés par la suite en choisissant de nouvelles personnes pour les rejoindre, notamment parmi les candidatures n’ayant pas été retenues. », peut-on lire sur le site de l’association Hameaux Légers.

Un « apéro-présentation » a été organisé le jeudi 15 février de 18h à 20h, au bar Le Tempo à Morlaix. Une vingtaine de personnes « très motivées » selon Elsa y ont participé. Et un week-end d’ateliers aura lieu les 9 et 10 mars à Plouigneau. L’occasion de « permettre aux personnes de se rencontrer, et de définir des projets communs », précise la jeune femme. : « L’idée, c’est de permettre de faire avancer les réflexions individuelles et collectives sur le hameau léger, et de préciser les besoins ». Et de découvrir le site, ce qui est plus facile pour se projeter dans ce type de projet, qui, en ces temps de grandes tensions sur le marché du logement, peut s’avérer une solution.

Suite au week-end et une fois le groupe lauréat choisi, celui-ci bénéficiera d’un accompagnement d’un an par l’association Hameaux Légers et la commune de Plouigneau, « afin de faciliter le fonctionnement du collectif dans le temps ». En fonction de l’avancée du projet, l’installation sur le terrain sera possible dès 2025, voir dès fin 2024.

 

Plus d’infos

https://hameaux-legers.org/