Plufur : une ferme équestre engagée sur son territoire

Plufur : une ferme équestre engagée sur son territoire
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Kerbiriou, c’est le nom de la ferme équestre récemment créée par Perrine Lirzin, au lieu-dit du même nom, sur la commune de Plufur (22), petit bourg de 560 habitants niché dans le Trégor. Perrine a vécu son enfance ici. « Je suis la sixième génération à habiter là », explique-t-elle. Très attachée à son territoire, et passionnée de chevaux, elle a choisi de reprendre la ferme de ses parents, pour transformer l’élevage laitier en ferme équestre. « C’est un projet longuement mûri et réfléchi » affirme Perrine. Après des études en économie sociale et solidaire, elle a l’occasion de travailler au MRJC, une association d’éducation populaire, dans laquelle elle accompagne des jeunes qui souhaitent créer une activité en milieu rural. « Cela m’a donné des idées », glisse Perrine.

 

Monnaie locale, éco-construction et découverte de l’environnement

 

Après la création de l’entreprise agricole début avril, c’est depuis mi-juillet que les activités de la ferme sont lancées. Actuellement, huit chevaux et quatre poneys y sont établis, le tout sur les 22 hectares de l’exploitation, avec notamment un bâtiment en éco-construction et auto-construction. « Ils sont en pâture, nourris au foin de la ferme ou avec des céréales issues de producteurs du secteur », détaille Perrine, qui souhaite assurer aussi un accueil « le plus divers possible » en terme de public. « Des groupes, des colonies de vacances, mais aussi des personnes en situation de handicap, des jeunes en difficulté sociale.. », évoque Perrine, qui accepte également la future monnaie locale du Pays de Morlaix ! Mais parmi les activités que propose la jeune femme, l’équitation n’est pas une fin en soi. C’est aussi un moyen de découvrir l’environnement alentour. « Nous avons la chance d’être sur un secteur riche en patrimoine environnemental et culturel, alors autant en profiter pour découvrir par exemple la biodiversité, les milieux naturels. Cela permet également une autre relation avec l’animal, créatrice de davantage de liens », déclare Perrine, qui entend ainsi être véritablement une « actrice de son territoire ».

 

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Marie-Emmanuelle Grignon

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