Paysâmes : aller à la rencontre des femmes « qui ont épousé la terre »

Johanne Gicquel est une ancienne paysanne et boulangère bio. Elle est aujourd’hui artiste et photographe. Après des ouvrages de photos autour de l’eau, elle lance aujourd’hui un financement participatif pour un nouveau projet, baptisé « Paysâmes », autour des femmes agricultrices bretonnes.

Mettre en lumière les femmes agricultrices, dans un livre artistique, grâce à des photos et des textes. Tel est l’objectif de Johanne Gicquel avec son projet « Paysâmes ». Un projet qu’elle mûri depuis longtemps, elle qui a été auparavant elle-même paysanne-boulangère bio. « J’avais envie de leur donner la parole », précise-t-elle. De montrer leur quotidien, leur métier, leurs joies, leurs difficultés. Le tout grâce à des photos en noir et blanc, accompagnées de texte. Johanne y ajoutera également des éléments contextuels, afin de permettre de mieux cerner le métier, la filière et les enjeux. Dix portraits seront au total réalisés, de femmes agricultrices, qu’elles soient en bio ou en conventionnel. Un travail qu’elle a amorcé dès 2018, en allant à la rencontre de plusieurs femmes, éleveuse ou maraîchère.

Un financement participatif est d’ores et déjà lancé sur la plateforme Ulule. Objectif : atteindre la somme de 4500 euros. 67 % de la collecte ira à l’impression, 10 % à la correction du livre par une correctrice professionnelle, 9 % aux frais d’infographie, et 8 % pour les frais de la plateforme. Des contreparties sont prévues pour les participants (affiches dédicacées, livre, tote bag, et même atelier photo). Le prix du livre est fixé de façon à être « éthique et rémunérateur » : « Paysanne, je revendiquais de vivre de mon métier. Artiste et auteure : même nécessité. », explique Johanne sur sa page de collecte sur Ulule.

Pour soutenir le projet : https://fr.ulule.com/paysames/

Et pour retrouver le portrait que nous avions consacré à Johanne : http://www.eco-bretons.info/portait-de-femmes-johanne-gicquel/




L’idée sortie. Foire aux plantes ce week-end à l’Arboretum des Arbres du Monde à Huelgoat

Ce week-end, rendez-vous à l’arboretum des Arbres du Monde à Huelgoat (29) pour un événement placé sous le signe des plantes !

L’arboretum des Arbres du Monde à Huelgoat s’étend sur 22 hectares, et est entièrement dédié à la biodiversité végétale mondiale. On peut y voir pas moins de 3600 espèces d’arbres et arbustes originaires des quatre continents, dont des collections d’érables, chênes, saules, rosiers botaniques…et un verger de pommiers de variétés anciennes.

Ayant rouvert ses portes au public depuis le 16 mai, l’Arboretum propose ce week-end une foire aux plantes baptisée « Un arbre en été ». En effet, depuis 2014, le lieu accueille des pépiniéristes locaux sur deux jours. Cette année, en raison de la situation sanitaire et de la météo, les exposants seront cependant moins nombreux. Au programme, la venue des professionnels suivants : Pépinière Bellec, De la Ronce au Pré, Cactuseraie de Cresmeas, Pépinière Vert’tige, Herbes Vagabondes et Jardins Sauvages, Jardin du Crocus Bleu, Un Simple Jardin, Flora Rocaboy et les Pépinières Botaniques Armoricaines, Carnibreizh, Pépinière de Keryel, Et le Vent Soufflera…avec ses girouettes.

En plus de ces professionnels qui proposeront de la vente de plants de jardins, de potager, d’agréments, et aromatiques, et des conseils, on pourra également découvrir un nouveau circuit dans le parc.

Pratique : Ouvert de 14h à 19h samedi, et 10h à 19 h dimanche. Entrée libre.

Plus d’infos sur la page de l’événement sur Facebook




Pour des ports « propres » en Bretagne

Lutter contre la pollution portuaire, c’est l’objectif de la certification « Ports Propres », délivrée par l’Afnor. En Bretagne, la Région, l’Ademe et l’association des Ports de Plaisance soutiennent la démarche.

25 %, c’est ce que représente au niveau national la flotte de plaisance en Bretagne historique. Un poids non négligeable qui pèse sur le milieu naturel et la qualité des eaux littorales. Même si 80 % de la pollution marine provient des activités terrestres, toute activité en milieu naturel a un impact. C’est le cas avec l’activité portuaire, qui génère ainsi des déchets tels que piles, batteries, solvants, huiles de synthèse, eaux issues de carénage…

Afin d’améliorer la qualité environnementales des ports, concernant les déchets, l’énergie, les pollutions ou encore la qualité de l’eau, l’Ademe Bretagne s’engage avec la Région Bretagne et l’Association des Ports de Plaisance de Bretagne. La démarche « Ports Propres » permet d’obtenir une certification officielle délivrée par l’Afnor.

Concrètement, les ports voulant prétendre à la certification doivent répondre à différents critères, qui sont regroupés en cinq « phases » :En premier lieu, une étude « diagnostic environnemental » qui se décompose en 3 parties : état des lieux des pratiques existantes, hierarchisation des sources de pollutions, et un programme d’actions. Vient ensuite la phase dite de « moyens de lutte contre les pollutions chroniques », puis la « mise en place de moyens de lutte contre les pollutions accidentelles, économies d’eau et économie d’énergie », suivie d’une phase de formation du personnel portuaire à la gestion environnementale, et enfin la sensibilisation des usagers du port. Dans les ports certifiés, on trouvera des équipements tels qu’un « point propre » qui est un lieu de collecte et de tri des déchets portuaires produits, des containers à tri et à ordures ménagères, ou encore des blocs sanitaires pour éviter les rejets d’eaux usées provenant de bateaux directement dans la mer. En Bretagne, on compte à l’heure actuelle neufs ports certifiés : Gâvres, Lorient Centre, Lorient Port à Sec, Port-Louis, Guidel, Port de Plaisance du château à Brest, Roscoff et Morlaix. D’autres ports sont engagés dans la démarche, comme Combrit-Sainte-Marine, Perros-Guirec, Tréguier, Lézardrieux, Saint Quay-Port Armor, le Port du Dahouet à Pléneuf-Val-André, Saint-Malo (Sablons et Vauban), ou Vannes.

Plus d’infos : http://www.ports-propres.org




Aventure sur l’estran : Alternative numérique pour un groupe d’étudiants.

Alors qu’ils organisaient dans le cadre de leur BTS GPN (Gestion et Protection de la Nature) un projet de sensibilisation concernant le littoral, Marion, Théo, Emma et Alix ont dû repenser leur projet. «Aventure sur l’estran» avait été construit en partenariat avec un EHPAD et un centre de loisirs et avait pour objectifs de transmettre des connaissances sur le littoral et de rassembler enfants et anciens pour un temps de découverte en extérieur suivi d’un moment d’échange et de création collective.

Face aux mesures de confinement, leur projet qui devait se tenir début avril à Carantec a été annulé. Les étudiants ont donc décidé de transférer leur projet sur le réseau social Instagram. Ces derniers ont donc créé un compte nommé «aventure_sur_lestran», sur lequel seront régulièrement postées des publications concernant l’estran, la faune et la flore que l’on peut y trouver. L’alternative numérique s’est présentée aux étudiants comme l’opportunité de transmettre des connaissances à un tout autre public que celui prévu initialement.

Si le confinement a contraint les étudiants à annuler leur projet de départ, l’adaptation numérique qu’ils proposent a permis d’apprendre de nouvelles choses sur le littoral pendant cette période quelque peu spéciale. D’ailleurs, leur projet peut encore profiter aux personnes éloignées des côtes bretonnes !

Compte Instagram : aventure_sur_lestran




Mady & Co : un système alternatif alimentaire sur le Pays de Lorient

Ca bouge dans le Pays de Lorient au sujet de l’alimentation ! Si la crise sanitaire a changé les habitudes de certains consommateurs, découvrant par exemple l’approvisionnement en circuits courts, d’autres se sont mobilisés bien avant afin de développer une autre vision de l’alimentation. C’est le cas avec le projet Mady & Co.

A l’origine du projet, on trouve Hélène Bourguignon. Conseillère en création d’entreprise pour la Boutique de Gestion et ensuite pour le Tag56, elle fait le constat, en accompagnant des porteurs de projets dans l’alimentaire, que beaucoup voulaient s’approvisionner en local, mais se heurtaient à des difficultés logistiques. De même, beaucoup de personnes voulant lancer des projets se heurtaient à des difficultés financières, notamment de mobilisation de prêts bancaires. Hélène décide alors de lancer un projet permettant la mise en place d’une logistique de proximité, et la création de lieux permettant aux entrepreneurs de sécuriser leurs parcours professionnels et de lancer leur activité.

Hélène Bourguignon, fondatrice du projet Mady & Co

Ainsi nait Mady & Co, qui a pour objectif, selon Hélène, de « Remettre l’homme et l’écologie au cœur du système alimentaire », et dont la finalité est de permettre à tous un accès à une alimentation durable, abordable et de qualité.

Concrètement, ce concept de système alimentaire alternatif sur le Pays de Lorient s’appuie notamment sur les MADY, qui sont des « Modules d’Alimentation Durable Interprofessionnel et Intergénérationnel ». Ces modules ont quatre fonctions : la production, la transformation, la commercialisation et l’éducation. Ces modules « sont des espaces ressources, des tiers-lieux qui permettent aux porteurs de projets de se tester. On pourrait y trouver un labo, une cuisine partagée… » précise Helène.

Plan d’une Mady

Exemple à Hennebont, dans le quartier prioritaire de Kerihouais, où Mady & Co a pour volonté de s’installer dans une supérette actuellement en vente. Un projet pilote, qui pourrait ensuite être décliné suivant les territoires, sur le territoire du Pays de Lorient, mais aussi au-delà. Mady & Co, c’est aussi une organisation ouverte aux citoyens : ils sont actuellement nombreux à participer à l’aventure, organisés en plusieurs commissions : communication et animation, économique et juridique, informatique, logistique etc…A terme, Mady & Co pourrait ainsi devenir une Scic, afin d’avoir une gouvernance multipartenariale, dans laquelle les collectivités locales pourraient également s’investir.

Pour en savoir plus : https://www.facebook.com/madynco.fr/




Bienvenue dans mon jardin au naturel…virtuel !

En raison de la crise sanitaire, l’évènement « Bienvenue
dans mon jardin au naturel », organisé par l’Union National
des CPIE, qui a lieu traditionnellement en juin se déroule cette
année de façon virtuelle.

Cette année, en raison de la crise sanitaire, impossible d’aller visiter les jardins participant à l’opération « Bienvenue dans mon jardin au naturel ». Mais qu’à cela ne tienne : une solution de repli sur Internet a été mise en place. En effet, il est possible de participer à l’opération « virtuelle » qui se déroule jusqu’au 10 juin. Pour cela, le mode d’emploi est simple : il suffit de réaliser 1 à 3 productions de son choix (photo, vidéo ou illustration), qu’il faut ensuite envoyer au CPIE de son territoire. Attention, le nombre de productions par jardinier.ère est limité à 3, et le tout est à transmettre avant le 10 juin. Les réalisations numériques seront réparties en 7 thèmes : biodiversité, eau (gestion de l’eau de pluie, drainage, arrosage…), changement climatique (espèces peu consommatrices eu eau, techniques anti-sécheresse…), sol vivant (engrais verts, composts…), alimentation, Géo Trouvetou (innovation technique), Bio et Beau (esthétique du jardin).

Rendez-vous ensuite
durant le week-end des 13 et 14 juin sur le site internet
http://mon-jardin-naturel.cpie.fr,
dans l’onglet « Campagne virtuelle », pour découvrir
les différentes réalisations.

Des visites sur
place sont programmées en septembre, nous vous tiendrons au
courant !