Participez au financement du documentaire « Océans, la voix des invisibles 3 »

Afin de réaliser le documentaire « Océans, la voix des invisibles 3 », qui sortira début 2021, un financement participatif est lancé.

Sorti en 2016, le documentaire de Mathilde Jounot « Océans, la voix des invisibles » retraçait le parcours de la réalisatrice bretonne qui souhaitait mettre en avant dans son film la perte de la biodiversité des océans. Mais au fil de ses recherches, elle s’ apercevait que derrière les discours alarmistes de certaines ONG se cachaient des enjeux financiers bien plus importants, et qu’on assistait ainsi à une véritable « privatisation des océans ». Un film remarquable, qui propose un discours différent de celui qu’on entend habituellement, et laisse la parole aux pêcheurs artisanaux. Sélectionné dans 25 festivals en France et à l’international, récompensé du « prix du documentaire » au festival Regards sur le Cinéma du Monde, et primé par l’Académie de Marine, le film a aujourd’hui une suite, en cours de tournage.

Dans ce deuxième chapitre, baptisé « Océan 2 , la voix des invisibles », la parole est laissée cette fois aux citoyens du monde entier, qui « dans une démarche solidaire, réfléchissent et s’organisent ». Après l’alerte dans le premier film, place aux solutions dans le deuxième. Le documentaire nous amène ainsi dans l’Océan Indien, en Afrique, en Italie, au Canada, mais aussi sur les côtes bretonnes, à la rencontre des hommes et femmes qui ont mis en place des initiatives pour protéger les océans et les populations qui en dépendent.

Mais Mathilde Jounot ne s’arrête pas là, et décide de tourner un nouveau chapitre. Baptisé « Océans 3, la voix des invisibles », le documentaire s’intéressera à l’éolien offshore. De nombreux recours sont déposés par les citoyens, qui dénoncent les risques environnementaux, sociaux et économique. « Quelles peuvent bien être les raisons qui poussent à imposer des parcs industriels éoliens offshore pour lesquels on ne connait pas les impacts ? Est-ce bien pour assurer la transition énergétique ? Ou y t-il d’autres ambitions sur les océans? », s’interroge ainsi la réalisatrice, qui se demande également « N’est-ce pas là en définitive, une nouvelle forme de privatisation des océans qui se met en place? Et quelles sont les autres solutions sans impact pour l’environnement et les populations qui en dépendent? ». Le film se propose donc de mettre au coeur du débat le développement industriel sur les océans, en croisant les différents points de vue et savoirs. Le tournage doit reprendre actuellement, afin de démarrer en décembre les étapes de postproduction, en vue d’une sortie au premier trimestre 2021.

Un financement participatif a été mis en place, via la plateforme Proarti, afin de financer l’équipe, les frais de régie et les étapes de postproduction, avec pour objectif la somme de 12 098 euros. Il reste encore 39 jours pour y contribuer via ce lien.




Avec Le Festival Alimenterre, huit films à déguster autour de l’agriculture et de l’alimentation

Le festival Alimenterre revient pour une nouvelle édition, qui vient de débuter. Au programme, des ateliers, des marchés, des apéros…et aussi huit films en projections publiques, autour des thématiques de l’alimentation et de l’agriculture, et des liens qui les unissent.. Des événements sont organisés dans toute la Bretagne, jusqu’au 30 novembre.

Chaque année, le Festival Alimenterre revient en France et dans d’autres pays. Du 15 octobre au 30 novembre, la onzième édition, coordonnée par le CFSI (Comité Français pour la Solidarité Internationale, association reconnue d’utilité publique qui rassemble 23 organisations membres : associations syndicats, collectivités territoriales.) sensibilisera à la compréhension des enjeux agricoles et alimentaires. L’événement vise à faire prendre consciences aux citoyens des causes de la fin dans le monde, proposer des pistes d’actions concrètes pour soutenir un modèle agricole plus équitable, plus respectueux de l’environnement et des écosystèmes, et a pour volonté de provoquer des débats entre tous types d’acteurs sur les questions agricoles et alimentaires.

L’édition 2020 propose ainsi huit films autour de plusieurs thèmes : la place des femmes dans l’agriculture, le rôle des pêcheurs artisans dans la protection des océans, la mobilisation citoyenne et l’engagement des jeunes, la coopération internationale et les projets de développement agricole en Afrique de l’Ouest, les politiques agricoles et commerciales pour permettre aux agriculteurs de France et d’ailleurs de vivre dignement :

  • « Semer, récolter, résister », de Marion Dualé et Ousmane Dary, qui emmène le spectateur au Sénégal, à la reconquête de l’autonomie alimentaire, grâce aux céréales et au pain local.
  • « Chemin de travers » de Sébastien Majonchi, sur des femmes et des hommes en recherche d’alternatives en milieu rural.
  • « Recettes pour un monde meilleur » de Benoît Bringer, autour des systèmes alimentaires plus respectueux de la personne et de la nature.
  • « Pauvre poulet, une géopolitique de l’oeuf » de Jens Niehuss et Simone Bogner, sur le fonctionnement du système alimentaire mondialisé et ses conséquences sur les pays du Sud et la santé de la planète.
  • « Océans 2, la voix des invisibles » de Mathilde Jounot, suite du premier volet, qui montre ici comment les professionnels de la mer s’organisent pour protéger les océans et les populations qui en dépendent. 
  • « Femmes de la terre » de Jean-Pierre Vedel, qui évoque la place des femmes dans le milieu agricole.
  • « Keka Wongan, notre cacao made in Ebolowa-Cameroun », une co-réalisation du Conseil Régional des Pays de la Loire et du Lycée de Nantes Terre Atlantique.retrace la coopération entre l’établissement public local d’enseignement et de formationprofessionnelle agricole « Nantes Terre Atlantique » et le Collège Régional d’Agriculture (CRA)d’Ebolowa au Cameroun.
  • « Le système alimentaire de Fès, Maroc » de Anna Faucher, Louison Lançon, Alice Deshons, sur le système alimentaire et les initiatives agro-écologiques de la région.

En Bretagne, des projections publiques et pour les scolaires sont programmées dans l’ensemble du département des Côtes-d’Armor, à l’initiative du Resia et du collectif Alimenterre22. Des projections sont également prévues dans le Morbihan et en Ille-Et-Vilaine, ainsi qu’en Loire-Atlantique, et plus tard dans le Finistère.

Toutes les dates et les lieux sont sur le site du festival Alimenterre.

La bande-annonce :




Des rencontres nourrissantes à la Foire d’automne de l’arboretum Les arbres du monde au Huelgoat

Par Olivier Danet

(Plume Citoyenne) Voisins de palier des Monts d’Arrée, Centre-bretons de naissance, de sang ou de cœur, besogneux de la terre et de la matière, artistes des plaisirs gustatifs et esthétiques… venez les rencontrer à la foire du 25 octobre à l’arboretum Les arbres du monde au Huelgoat*.

Parmi eux, Stéphanie Saliot, 47 ans, est installée à kervitod en Le Saint (56) depuis 2013. Après deux ans de rénovation de sa maison elle a officiellement créé la pépinière biologique « Des Fruits des Fleurs » en 2015. En 2018 son conjoint Alain la rejoint.

Après 12 ans de carrière, une reconversion professionnelle s’est imposée à cette formatrice en prépa kiné. Participer au système des concours déshumanisants voir dangereux pour la santé des élèves, subir un « management du résultat » qui bride l’autonomie du formateur, s’épuiser dans une course boulot TER dodo entre Rennes et son jardin de 2000m² jusqu’à en perdre tout lien avec la nature ne lui étaient plus supportable.

Aujourd’hui son travail de pépiniériste, artisane semencière, chercheuse en nouvelles utilisations de plantes la passionne. Stéphanie les transforme les multiplie les fait découvrir, par exemple sur le marché de Merville à Lorient, les foires aux plantes ou aux cuisiniers gastronomiques locaux et aux élèves de l’Université des Sciences et des Pratiques Gastronomiques de Quimper. Économiquement tout reste fragile, mais les projets sont plus que jamais liés au jardin : développer l’activité de production de semences en lien avec les réseaux locaux, peupler la pépinières d’objets, la coiffer d’une cabane dans les arbres, refuge et observatoire, transformer le verger en jardin-foret. Et aussi transmettre une expérience et des savoirs dans le cadre d’ateliers ou de formations pour que d’autres s’y collent à cette transformation de leur vie et de notre monde. Ainsi renouer avec la pédagogie qu’elle aimerait intégrer à son nouveau métier Et aussi, peut être, ne pas laisser aux mains des industriels délétères l’exclusivité de nos ressources, de notre alimentation, de notre cadre de vie et de notre santé ?

D’autres portraits d’exposant.e.s présent.e.s à la foire du 25 octobre sont à découvrir sur : https://www.facebook.com/cooperativearbresdumondeenarree

Pour découvrir les produits de la pépinière et avoir plus d’infos

Site internet : http://desfruitsdesfleurs.fr

Mail : contact@desfruitsdesfleurs.fr

TEL : 07 83 96 15 69

* Dédié à la biodiversité végétale avec ses 3 600 espèces des 4 continents répartis sur 20 hectares,

« Les Arbres du Monde au Huelgoat » est niché sur un point culminant des Monts d’Arrée. Ce site magnifique vous invite au voyage : de la flore chilienne à la vallée himalayenne, du bush australien à la bambouseraie, en passant par les collections d’eucalyptus, de magnolias, de rhododendrons, de conifères et d’érables…

Depuis le 1er octobre 2019, le parc est entretenu et animé par la coopérative « Arbres du Monde en Arrée ». Ouvert du 1er avril au 31 octobre (hors juillet et août) : les samedis et dimanches après-midi de 14h à 18h.




L’idée sortie. Les portes ouvertes du réseau Approche Eco-Habitat

Ce week-end ont lieu les désormais traditionnelles « portes-ouvertes » du réseau Approche Eco-Habita. Au programme, 21 réalisations en habitat écologique, à découvrir dans le Finistère, le Morbihan et les Côtes-d’Armor.

Approche Eco-Habitat est un réseau breton fédérant plus de 100 adhérents, professionnels, citoyens, ou élus, tous engagés dans une démarche d’habitat durable. L’association a pour objet de « Promouvoir un habitat, des lieux de vie et de travail sains, économes en ressources, matériaux et énergie, respectueux de l’environnement, de la culture et des générations futures ». Elle organise pour cela des formations, conférences, ateliers, cafés-débats, speed-meeting de l’habitat écologique…et une opération portes-ouvertes annuelles.

L’édition 2020 de ces portes-ouvertes a lieu ce week-end. Au programme : 21 réalisations à visiter, autour des thèmes du neuf, de la rénovation, de l’agrandissement, de l’aménagement intérieur, du patrimoine…On pourra par exemple découvrir un projet de réhabilitation d’un ancien corps de ferme en pierre à Elliant (29), de l’assainissement par des filtres plantés à Tourc’h (29), une maison bioclimatique à Plougonvelin (29), une extension « frugale » à Lanester, une maison en bois bioclimatique à Ploemel (56)…L’occasion d’échanger avec les propriétaires et les professionnels, artisans et concepteurs, qui sont intervenus sur les chantiers.

Pratique

Portes-ouvertes samedi 17 et dimanche 18 octobre

Plus d’infos : https://portesouvertesecohabitat.com/

Attention : L’événement est gratuit mais l’inscription obligatoire




Poubelle la vie avec Laëtitia Crnkovic !

La Trégoroise Laëtitia Crnkovic anime des ateliers, des conférences, des animations, des accompagnements… autour du zéro déchet, pour « prendre de soi et de notre Terre ». Son premier ouvrage, «Faites l’autopsie de votre poubelle », est paru aux éditions Larousse. Interview.

– Qu’est ce qui t’a donné envie d’écrire ce livre?

Les femmes participant à mes ateliers, des copines qui me disaient « je ne sais pas par où commencer » ou encore « je fais maison mais j’ai encore tellement de déchets ». 

J’ai donc eu envie de faire l’autopsie de nos poubelles avec humour et pragmatisme. 

– A qui s’adresse-t-il?

À TOUT LE MONDE, que l’on vienne de rentrer dans la démarche ou que l’on soit des adeptes du zéro déchet de longue date, on trouve de nouvelles solutions. L’idée est que chacun d’entre nous, selon son mode de vie, son budget, sa personnalité puisse trouver une solution qui lui corresponde. Elles peuvent changer, évoluer avec le temps et les étapes de nos vies.

-Quel message veux-tu faire passer avec?

Qu’il faut arrêter de se mettre la pression, arrêter de fantasmer un zéro déchet absolu qui n’existe pas, arrêter de rêver un zéro déchet instagrammable. Je souhaite qu’en lisant le livre, on dise : « ah mais je fais déjà ça moi », « ah mais oui, c’est tout simple en fait ». 

Le message est : « foutez-vous la paix » (comme dirait Fabrice Midal!) et vivez votre version du zéro déchet, faites de votre mieux avec qui vous êtes aujourd’hui sans vous préoccuper du regard des autres. 

J’espère aussi qu’il vous fera rire, sourire et mettra cette dose d’auto-dérision nécessaire pour vivre une écologie joyeuse et décomplexée.

– Quelle est selon toi la meilleure méthode pour réduire le volume de  nos déchets?

Changez notre regard sur nos besoins. Se délester du superflu pour un retour à l’essentiel, une reconnexion à la nature.

Achetez moins et mieux. Renouez avec les commerçants locaux et bien sûr adoptez des sacs en tissu de récup, des petits tup-tups pour le quotidien, mais aussi les épiceries vrac, les amap, les courses à la ferme. 

-Tu dis que tu es adepte de « l’écologie joyeuse » (on retrouve ce côté gai dans le livre), peux-tu expliquer en quoi consiste cette vision?

Pour moi, depuis toute petite la joie est mon moteur, ce qui me permet d’avancer encore et encore. Cela et la curiosité aussi.

Elle permet de trouver la bonne énergie pour faire les choses, de voir le positif dans tout ce qui nous arrive. 

Dans pouvons trouver de la joie, du positif dans tout, il suffit de le décider, d’éduquer notre esprit à voir les choses ainsi.

Une écologie joyeuse, c’est une VIE joyeuse. 

La transition écologique c’est aussi des prises de conscience, une alignement avec nos valeurs profondes, des échanges de savoir être et faire, un corps en meilleure santé, un esprit plus vif, une réelle reconnexion à la nature, au rythme des saisons, retrouver le goût des fruits et légumes de qualités et locaux.

L’écologie a amené tellement de choses positives dans ma vie. Déjà des rencontres incroyables, des discussions riches et sans fin, des films inspirants et vibrants. 

L’écologie a rallumé mon feu intérieur et donné une énergie incroyable avec l’envie de déplacer des montagnes, pas à pas, seule et ensemble, en famille, entre ami(e)s, en collectif. 

L’écologie me nourrit. J’apprends tellement tous les jours. C’est comme si on tirait sur le fil d’une pelote de laine. On tire encore et encore et on apprend encore et encore. 

L’écologie joyeuse c’est aussi, faire des bons petits plats maison pour dire Je t’aime, c’est soi-même et gagner en estime de soi.

L’écologie joyeuse, le troc, l’échange, le don, la générosité. 

Dans chaque choix, il y a un renoncement. Un non pour un oui. Je me concentre sur le oui, sur la nouvelle porte qui s’ouvre, et non sur celle qui se ferme.

– As-tu d’autres projets de livres à venir (ou d’autres projets tout  court, ateliers…) ?

Pleins (rires) comme d’habitude. Deux autres livres sont en cours d’écriture pour 2021. 

J’ai toujours aimé écrire, faire de la photo, chercher, m’informer, mais je pensais que ce n’était pas pour moi, que je ne savais pas écrire. 

Et puis un jour, j’ai décidé d’arrêter de m’auto-saboter et d’oser.

À part les livres, j’ai encore de nombreuses idées et projets pour 2021, à la fois personnel, familial et professionnel.

J’essaie de rester souple, de suivre mon intuition et ce qui nourrit ma joie.

Au printemps prochain, je souhaite proposer plus de stages sur un week-end, une journée complète, des retraites pour un changement plus profond et pour expérimenter une écologie joyeuse et holistique, pour tisser du lien, remettre l’humain, le vivant et à la nature au coeur de nos vies. 

L’expérience du stage « Ce que la nature nous offre » m’a profondément marqué et j’ai senti que ce format était plus puissant pour amorcer les prises de conscience.

Changer ses habitudes pour réduire ses déchets, tout en partant à la découverte des différentes poubelles de son habitation. C’est l’objectif du livre « Faîtes l’autopsie de votre poubelle ! ». En 79 pages, Laëtitia nous guide pas à pas et nous propose à chaque fois des solutions pour chaque déchet. Des check-lists, conseils et outils de bilan jalonnent l’ouvrage, dont le ton déculpabilisateur et bienveillant rend la lecture particulièrement agréable.

« Faites l’autopsie de votre poubelle », collection Les Cahiers du Consomm’acteur, Editions Larousse, 79 pages, 7,95 euros.

Plus d’infos : https://www.zerodechet-tregor.com/

Retrouvez ici des recettes de Laëtitia publiées sur Eco-Bretons :

Les muffins zéro déchet

Les cookies zéro déchet

Le lait d’amande




Plabennec (29), Conférence-débat Jacques Caplat – L’agriculture bio pourra-t-elle nourrir le monde ?

Le 16 octobre 2020 à 18 h 30 min

Salle Marcel Bouguen
15 Rue du Penquer
29860 Plabennec

Face à la crise agricole, il n’est plus pertinent d’opposer agriculture et environnement. À partir de son expérience de terrain et d’un retour historique, Jacques Caplat*, agronome et anthropologue,  expliquera comment le modèle agricole actuel s’est élaboré puis fragilisé,et sur quelles bases il est possible de refonder l’agronomie : semences paysannes, cultures associées, valorisation de la main-d’œuvre, suppression des pesticides… Ces pratiques se révèlent non seulement très performantes à l’échelle mondiale, mais permettront en outre de réconcilier enfin l’agriculture avec l’environnement, la société et les territoires.

Cette conférence-débat se déroulera dans le respect des règles sanitaires, avec les masques obligatoires.

Les places sont limitées, n’oubliez pas de vous inscrire……. pour le 11 octobre en envoyant un email à : coquelicots@orange.fr

*Fils de paysan et agronome, Jacques Caplat a exercé comme conseiller agricole de terrain, d’abord en agriculture conventionnelle puis en agriculture biologique. Son parcours de conseiller l’a mené au Bénin, puis en France dans une Chambre d’Agriculture, et enfin dans un Groupement d’Agriculture Biologique. Il a été l’un des animateurs de la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, où il coordonnait notamment les dossiers de politique agricole et des semences. Il fut pendant 4 ans l’animateur du « Groupe d’experts français sur les semences biologiques » et à ce titre l’un des représentants de la France sur le sujet auprès de l’Union européenne, et participa à la création du Réseau Semences Paysannes. Désormais également docteur en anthropologie sociale, il est aujourd’hui conférencier et consultant. Il est l’auteur de « L’agriculture biologique pour nourrir l’humanité » (Actes Sud, 2012), « Changeons d’agriculture – Réussir la transition » (Actes Sud, 2014) et co-auteur avec Pierre Rabhi de »L’agroécologie, une éthique de vie » (Actes Sud, 2015). À titre bénévole, il est secrétaire général de l’association Agir Pour l’Environnement. »