Le Festival de la photo animalière Ti menez Are en attente de beaux clichés des zones humides

Appel à candidature – Exposants photographes

Le 3ème festival de photos animalières de Ti menez Are à Brasparts (29) aura lieu du samedi 30 octobre au lundi 1er novembre 2021. Cette année, les organisateurs ont souhaité que le thème du festival soit dédié aux zones humides, c’est à dire les milieux naturels où l’eau douce ou saumâtre est omniprésente. Le milieu marin en est exclu.

Si vous êtes photographe animalier et que vous souhaitez exposer au festival de Ti menez Are, vous devez envoyer entre 15 et 20 photos en basse définition qui constitueront votre exposition sur le thème des zones humides.

Chaque candidat devra envoyer des photos qui s’inscrivent dans au moins quatre des six catégories suivantes :

• photos d’espèces menacées des zones humides. Ces espèces doivent figurer en catégorie CR, EN ou VU des listes rouges de l’UICN (voir site internet) ;

• photos de mammifères de zones humides ; • photos d’oiseaux de zones humides ;

• photos d’invertébrés de zones humides ;

• photos d’amphibiens et/ou de reptiles de zones humides ;

• photos d’animaux atypiques des zones humides mais photographiés dans une zone humide. Par exemple, un cerf qui traverse un marais ;

Les organisateurs sélectionneront les candidatures au vu de l’esthétique, de la qualité, de la diversité des 15 à 20 images. Les photos d’animaux en captivité, au comportement suspect (grenouilles qui dansent) ou qui ont subi un préjudice quelconque ne seront pas acceptées. Toute candidature qui ne respecterait pas ces consignes serait automatiquement rejetée.

Aucun frais de tirage, de monstration, de déplacement n’est pris en charge par les organisateurs. 6 verso de grilles d’1,80 x 1,2m recouverts de tissu et des crochets d’ardoise seront mis à disposition de chaque exposant. L’hébergement et la restauration sont offerts à chaque exposant du vendredi 29 octobre au soir au mardi 2 au matin au centre Ti menez Are qui accueillera la majeure partie du festival.Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 mai 2021 et doivent être envoyées à festival_timenezare@laposte.net

Photographie : Grenouille verte par Mickaël Liechty

Consultation sur l’eau, tous concernés !

Il est toujours temps de participer à la consultation sur l’eau menée par le Comité de Bassin Loire-Bretagne et l’Etat, qui se déroule jusqu’au 1er septembre. Pour cela, direction le site : https://sdage-sage.eau-loire-bretagne.fr/home/consultation-eau/donnez-son-avis—questionnaire.html




Les Marteaux du Jardin, une solution idéale pour une transition écologique et sociale à Saint-Malo.

Par Ewan Le Gourrierec*

En mai 2015, à Saint-Malo, est créée l’association Les Marteaux du Jardin, ayant pour objectifs la création de jardins partagés au sein de la ville malouine, mais aussi de mettre en place diverses activités, notamment celles du bricolage, du jardinage, ainsi que des ateliers de formations et de conseils à partir de matériaux recyclés. Destinées à l’ensemble des habitants de la commune, ces activités ont pour but de valoriser le « faire soi-même » ainsi que de renforcer le lien social sur le territoire. L’installation de grainothèques, la végétalisation de l’espace public ou encore la cueillette de fruits, font partie des actions menées à Saint-Malo.

Les jardins partagés sont à la fois conçus, construits et cultivés par les habitants d’un quartier, et le fruit de cette récolte est réparti entre les différents participants. Ces espaces sont naturellement respectueux de l’environnement, se remarquant par la mise en place d’événements de découverte de la biodiversité au sein des différents jardins, ou encore par la mise en place de moments de jardinage et d’entretien de bacs ainsi que de composteurs.

Les actions et les activités menées par l’association Les Marteaux du Jardin sont ainsi bénéfiques dans de nombreux domaines pour le développement du territoire de Saint-Malo. Entre la création de liens sociaux et le plaisir de partager ses compétences et ses expériences en prenant le temps de découvrir de nouvelles activités, et la participation de l’association à la transition sociale et écologique, Les Marteaux du Jardin de Saint-Malo rayonne l’esprit environnemental qui se développe progressivement à travers plusieurs territoires de la région Bretagne.

Local associatif : Les Marteaux du Jardin – Du lundi au vendredi : 10h – 17h
24 rue du Poitou à Saint-Malo (proche de la Gare) 06-28-67-97-99 – Mail : lesmarteauxdujardin@hotmail.com

https://www.facebook.com/marteauxdujardin

*Erwann Lee Gourrierec, volontaire en service civique au sein du réseau Cohérence dont Eco-Bretons est membre : « Je termine actuellement mes études de Master de Géographie, Aménagement, Environnement et Développement, parcours Nouvelles Ruralités, Agricultures et Développement local, à l’université de Paris-Nanterre. A travers mon parcours universitaire, j’ai appris à porter un regard géographique, agronomique et socioéconomique sur les espaces ruraux, ainsi que sur l’environnement ou encore sur le secteur de l’alimentation. La coordination entre les acteurs du territoire, avec un recul critique sur la gouvernance menée, est une approche par laquelle j’ai développé mes connaissances et mes compétences tout au long de ce Master. Les dynamiques agricoles, les approches existantes entre les espaces urbains et ruraux, ou encore la gestion des ressources, sont des thèmes abordés durant ma formation. Pour illustrer ce cursus universitaire, mon mémoire et mon stage de Master 1 portaient sur la mise en place et la coordination d’un réseau d’acteurs afin de lutter contre le gaspillage alimentaire en Ile-de-France, en apportant une nourriture nécessaire, et essentielle, auprès des individus les plus démunis, par le biais d’associations reconnues d’utilité publique. »




Mission Hérisson au lycée de Suscinio et aux Jardins solidaires du Comité des chômeurs de Morlaix

Des travaux pratiques au service de la protection du Hérisson, un animal des plus utiles et hélas menacé : c’est ce que les quatorze élèves de Terminale STAV (Sciences, technologie, agronomie, vivant) ont effectué, sous la houlette de leurs enseignants en aménagement et agro-équipement et celle d’un bénévole motivé aux Jardins solidaires du Comité des chômeurs de Morlaix.

Petit mammifère pourtant protégé et considéré à juste titre comme un auxiliaire précieux au jardin, le Hérisson est hélas victime de la réduction progressive de ses habitats, de l’utilisation de pesticides, de la route et des tondeuses à gazon.

Lancée par la LPO, la Mission Hérisson est une opération de science participative d’ampleur nationale prenant la forme d’une enquête qui s’adresse à toutes et tous. Elle a pour but d’étudier les évolutions de population du Hérisson d’Europe sur plusieurs années, afin de connaître l’état de santé de cette espèce sur le territoire français métropolitain, Corse incluse (1).

Il suffit pour cela de se procurer un tunnel à empreintes (ou d’en construire un), de le poser 5 nuits au jardin ou dans la nature et d’identifier les empreintes au petit matin. Le protocole peut être reproduit autant de fois que voulu en respectant 6 semaines entre chaque session. Pour ce faire, des guides de construction de tunnel à empreintes et de reconnaissance des ces dernières sont téléchargeables sur : https://missionherisson.org/

C’est avec un bel enthousiasme que les élèves de Terminale STAV se sont lancés dans l’opération, avec construction de deux tunnels à empreintes dans l’atelier d’agro-équipement, et qu’ils et elles ont ensuite installés, le premier près de la mare, entre le bâtiment B et l’exploitation biologique de l’établissement ; le second aux Jardins solidaires du Comité des chômeurs de Morlaix.

L’occasion de découvrir ce magnifique espace composé d’une trentaine de parcelles, situées dans le quartier verdoyant de la Fouasserie. « Depuis plusieurs années, des parcelles “à cultiver” sont mises à la disposition des particuliers ou d’associations du territoire. Elles sont aussi un espace de lien social, de partage et de convivialité et chacun y cultive ce qu’il veut, fleurs ou légumes. Diverses animations y sont régulièrement organisées (2). Un projet de jardin-forêt comestible y verra bientôt le jour…

C’est avec l’un des bénévoles actifs de l’association, David Bernard (qui travaille par ailleurs à l’INRAE, institut de recherche public œuvrant pour un développement cohérent et durable de l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) que les élèves, accompagnés de leurs deux enseignants, Karine Voogden et Jordy Le Gallais, ont découvert le lieu et installé leur tunnel à empreintes.

Il ne reste plus qu’à venir relever régulièrement pendant 6 jours les empreintes de passages, en prenant garde de ne pas confondre hérissons et rats dont les empreintes sont très proches !

  1. A écouter, la chronique matinale de ce 12 mai 2021, sur France Inter « En France et en Nouvelle-Zélande deux « missions hérissons » aux objectifs opposés »: https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-environnement/la-chronique-environnement-12-mai-2021
  2. source : https://www.mncp.fr/les-jardins-solidaires-du-comite-chomeurs-morlaix/

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Pour qui sonne le Glaz ? Les amoureux de nature bretonne, pardi !

llustration et graphisme Michel Solliec © Coop Breizh, 2021

Tout part à vau-l’eau : les insectes disparaissent à vue d’ocelles, les oiseaux piquent du bec et les mammifères se cassent le museau sur notre propension à tout détruire.

Il reste pourtant quelques irréductibles naturalistes à vivre leur passion pour des paysages à couper le souffle, des vols d’oiseaux qui vous transportent vers l’infini et des lumières qui vous transcendent. Cette nature est encore magique. Elle est verte, bleue, un peu grise, elle est Glaz !

En breton, Glaz désigne une couleur située entre le vert et le bleu. Cette couleur subtilement bretonne résume la palette des milieux naturels qui habillent la Bretagne.

À partir du 14 mai 2021, ce sera aussi le titre d’un nouveau mook créé par Coop Breizh, pour rendre hommage à cette nature bretonne.

À l’opposé de la collapsologie, ce mook donnera la parole aux passionnés qui ont cette nature dans la peau. Il ne s’agit pas de publier des articles qui expliquent pourquoi il y a moins d’insectes dans les campagnes mais plutôt des textes qui rendent grâce aux papillons qui butinent les fleurs sauvages.

Réunis par Emmanuel Holder, conservateur de deux réserves naturelles dans les monts d’Arrée pour l’association Bretagne Vivante – celle du Venec et celle des landes du Cragou et du Vergam – des naturalistes vous font vivre leur passion pour des paysages à couper le souffle, des vols d’oiseaux qui vous transportent vers l’infini et des lumières qui vous transcendent. La nature est toujours magique. Elle est verte, bleue, un peu grise, elle est Glaz !

Glaz doit répondre à l’envie d’hommes et de femmes de vibrer à cette beauté qui ondule sous le vent, qui mouille les rivages, qui explose de couleurs, qui sent le foin coupé, qui gazouille à tue-tête ou qui plane dans le firmament.

Naturellement, Glaz sera aussi un bel objet éditorialiste qui mettra en avant cette beauté en laissant la part belle aux illustrations de qualité.

Vous faire partager le bonheur de vivre la nature bretonne, vous donner envie de chausser des bottes et de partir sur les quatre chemins à la découverte de ce brin d’herbe mystérieux qui vous chatouille la curiosité, tel est l’objectif de cette nouvelle publication de Coop Breizh qui a déjà publié deux ouvrages d’Emmanuel Holder, Landes vivantes (2015) et À travers le bocage (2018).

Au sommaire de ce premier numéro :

• Le photographe René-Pierre Bolan, raconte sa fascination pour les filières de la baie de Saint-Brieuc.

• L’herboriste, Laure Salaün nous livre les secrets des fleurs printanières.

Mickaël Liechty nous explique comment il s’immisce dans l’intimité des rapaces.

Laurent Cocherel évoque sa campagne, celle qui inspire son nouveau film, consacré aux paysans de nature.

• Dans la rubrique « Itinérances d’un Breton », Marion Diard-Combot et Antoine Chabrolle nous invitent sur leur voilier, à la découverte des Malouines et des pingouins de Magellan.

• Un portfolio fait le tour des oiseaux marins venant à terre au printemps, photographiés par Armel Deniau.

• L’illustrateur Sylvain Leparoux nous présente son travail sur la chouette chevêche.

Yves Gladu nous fait admirer les fonds marins bretons.

• Deux articles plus courts, issus d’un partenariat avec le magazine Sciences Ouest, expliquent comment les scientifiques peuvent sauver les baleines et présentent les moyens utilisés pour suivre l’océanite tempête.

• Enfin, « Une asso, une action », raconte l’histoire d’une vieille maison devenue le paradis des chauves-souris, grâce à la mobilisation des membres du Groupe Mammalogique Breton (GMB).

https://www.facebook.com/GlazBzh/




KuB’tivez-vous ! Sélection d’avril

Dans le cadre de notre partenariat avec KuB, le web média breton de la culture, nous vous proposons une nouvelle sélection à découvrir gratuitement sur leur site internet. Au programme ce mois-ci : expédition aux Açores, zéro déchet et football féminin !

Simon et le Grand Cachalot, par Yoann Coutault (2017 – 52’)

« Je suis content de vivre au bord de la mer et ça me gêne de savoir que les animaux ne peuvent plus y vivre à cause de la pollution… moi j’ai envie de continuer à trouver des turbots », telles sont les paroles emplies de sagesse de Simon, 8 ans. Le jeune finistérien nous ouvre les portes de son monde avec une aisance peu commune à son âge.

Dans le cadre du projet éducatif « Rencontre avec le grand Cachalot – Açores 2017 » mené par l’association Les enfants de l’océan, 18 « élèves ambassadeurs » choisis dans 9 classes de cycle 2 (CP au CE2) du Finistère sont partis dans l’archipel des Açores (Portugal). L’objectif ? Découvrir et comprendre les intérêts de la protection et de la préservation des océans.

La caméra de Yoann Coutault, réalisateur spécialisé dans les prises de vue aquatiques, nous embarque donc dans ce projet à travers le prisme de Simon. Véritable passionné du monde marin et de ses créatures, le garçon qui veut devenir « biologiste d’animaux » s’avère être un excellent choix de personnage principal pour ce documentaire.

Présentation du projet aux camarades de classe, apprentissage du masque-tuba-palmes en piscine puis en pleine mer, visite de la clinique des phoques d’Océanopolis (Brest)… les enfants ont le droit à une préparation intense et très sérieuse.

Sourires et bouffées de joie assurés avec ce film. L’aventure des Enfants de l’océan aux Açores est une réussite, leur sensibilité à la préservation de la faune océanique ne peut que nous inciter à leur léguer une planète en bien meilleure état !

Voir ce documentaire : https://www.kubweb.media/page/simon-grand-cachalot-enfants-ocean-ambassadeur-yoann-coutault/.


De l’autre côté – Épisode 1 : Refuser, par Les autruches utopistes (2020)

Les autruches utopistes sont une association de « professionnels de l’image, de l’audiovisuel et du numérique » fondée en 2019. Ils se sont donné pour mission de « mettre en lumière les actions des citoyens qui s’engagent pour le zéro déchet vu comme un outil politique et collectif ». KuB nous propose le premier épisode de leur série documentaire De l’autre côté. Cette série se compose de cinq parties comme les 5R du zéro déchet : refuser, réduire, réutiliser, restituer à la terre et repenser le modèle.

Cet épisode 1 s’axe donc sur le refus. Le refus des basculeurs et basculeuses du lobby citoyen la Bascule de Pontivy (Morbihan) où un groupe d’ingénieurs et étudiants bénévoles ont monté un tiers lieu dans une ancienne polyclinique désaffectée. Cette communauté a « choisi de désobéir au système, à tous les conditionnements qui faisaient qu’on serait amenés à être acteur de ce système consumériste, capitaliste.. », en s’organisant ensemble sur le modèle d’une gouvernance partagée.

Les autruches utopistes sont aussi allées à la rencontre des militants de Youth for Climate à Bordeaux qui refusent l’impunité des lobbys et grosses sociétés dont les actes ou l’inaction vont à l’encontre de la planète.

Le tout est présenté sous la forme d’une vidéo principale de 11 minutes enrichie de plusieurs courtes vidéos de moins d’une minute, d’un article détaillé sur la Bascule, d’une bande dessinée explicative du rapport entre le zéro déchet et refuser, d’un podcast audio Travailler sur les liens invisibles et d’une sélection des photos « pépites » de ce premier épisode. Assurément la page à ne pas rater ce mois-ci sur KuB !

Accéder à la page : https://www.kubweb.media/page/autruches-utopistes-transition-ecologique-bascule-solution/.


Sport de filles, de Xavier Champagnac et Emmanuel Mathieu (2018 – 52’)

Bréquigny, quartier sud de Rennes, printemps 2017. Les murs des vestiaires du Cercle Paul Bert Bréquigny (CPBB) tremblent régulièrement au rythme des braillements de Sébastien Loinsard, l’entraîneur de l’équipe féminine A du club. La tension est à son comble dans cette fin de saison 2016-2017 : les jeunes rennaises ont dominé leur groupe de 3e division tout au long de l’année et sont sur le point de disputer de nouveau les barrages (tournoi qualificatif de fin de saison) d’accession à la D2 française, premier échelon de niveau national du football féminin. Mais Sébastien craint de rater encore le coche par manque de caractère, « on joue comme des petites bourgeoises » s’apitoie-t-il auprès de son adjoint.

Les réalisateurs Xavier Champagnac (spécialisé dans le social) et Emmanuel Mathieu nous immergent avec brio dans leur intimité. L’adrénaline et les enjeux de ces derniers mois de compétition, sur fond de lutte pour l’égalité et la reconnaissance des femmes dans la société, sont parfaitement captés par leur caméra. On ne peut que s’attacher à la troupe de Manon, la capitaine guerrière de l’équipe, et les scènes de match sont des pics d’émotions assurés pour nous spectateurs, avec un apogée formidable lors des barrages.

La réalisation de ce film n’a rien à envier aux séries à succès d’Amazon Prime Video sur les clubs anglais de Manchester City et Tottenham. Elle réussit surtout à prouver que le football est, sans le moindre doute possible, un Sport de filles.

Visionner ce film : https://www.kubweb.media/page/sport-de-filles-equipe-foot-feminin-amateur-rennes-xavier-champagnac-emmanuel-mathieu/.


Notre sélection de mars : http://www.eco-bretons.info/kubtivez-vous-selection-de-mars-special-festival-pecheurs-du-monde/.

Notre sélection de février : http://www.eco-bretons.info/kubtivez-vous-selection-de-fevrier/.

Notre sélection de janvier : https://www.eco-bretons.info/kubtivez-vous-selection-de-janvier/.

Plus d’info :

Miel bleu 2



EcoLowGie, Une websérie sur les low tech en Bretagne

La Région Bretagne, avec le Low Tech Lab et le youtubeur Evan de Bretagne, a lancé une websérie baptisée « EcoLowGie ». Elle fait la part belle aux « Low Tech », des technologies qui se veulent accessibles à tous, utiles et durables.

Les Low-Techs, kezako ? Les low tech, ou « basses technologies » s’opposent aux « high-tech » , les hautes technologies. La construction de ces dernières nécessite des ressources naturelles, dont des métaux rares, qui se recyclent mal, alors que les low-tech sont issues de matériaux recyclés et sont peu gourmandes en énergie. Elles répondent aussi à des besoins essentiels de l’individu ou du collectif.

Depuis 2013, le Low Tech Lab, porté notamment par Corentin De Chatelperron, auteur du livre « Nomades des Mers », « souhaite contribuer à l’émergence de modes de vie, de production ou de consommation plus sobres, plus respectueux et plus résilients, in fine à l’avènement d’une société plus soutenable et surtout, plus désirable ». Hébergé par Explore, un « incubateur d’explorations à impact positif », basé à Concarneau, le Low Tech Lab est partenaire depuis l’année dernière de la région Bretagne. Celle-ci vient de lancer une websérie autour des low tech, en lien avec la BreizhCop, et avec le youtubeur Evan de Bretagne à la réalisation.

Le principe de la webésérie, baptisée « EcoLowGie », est simple. Elle se décline en 7 épisodes, qui abordent chacun un aspect de notre vie quotidienne : la cuisson, la gestion de l’eau, le chauffage, le numérique, les déchets, la conservation, le jardin, et ce, en s’inspirant de l’utilisation des low-techs, sur 3 niveaux d’implication. Les trois premiers épisodes sont à présent disponibles sur les différents réseaux sociaux de la Région Bretagne (Facebook, Instagram, Linkedin, Twitter) du Low Tech Lab (Facebook, Instagram, Linkedin, Twitter), et d’Evan de Bretagne (Facebook, Instagram). Sans oublier Youtube.

Découvrez la première vidéo, autour de la cuisson

Plus d’infos

https://lowtechlab.org/

https://www.bretagne.bzh/

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