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Portrait de femmes N°2. Solen de Mars, l’Effet Papillon à Baud (56)

Rencontre
avec Solen de Mars, fondatrice de la recyclerie-tiers lieu « L’Effet
Papillon » à Baud (56), et créatrice de bijoux. Dans son
riche parcours, transition, rencontres et « faire ensemble »
tiennent une place majeure.

Direction Baud pour rencontrer Solen, à l’Effet Papillon. Un tiers lieu, dans lequel se trouve une partie recyclerie. Une structure que Solen a montée avec Virginie, une amie. « L’idée de la recyclerie, c’était de financer un espace collectif, associatif évidemment. On a 300 mètres carrés d’espace partagé, on a un salon de thé, il y a des ordinateurs à disposition. On essaie aussi de faire de l’accompagnement au développement de projets personnels, professionnels ou collectifs ». L’objectif, explique Solen, était « d’avoir un lieu à partager, qui soit différent de la salle associative gérée par la mairie, et différent de la bibliothèque. Qui soit vraiment un lieu associatif où l’on pourrait être qui on est. Un axe nous paraissait important : le fait d’être un lieu qui accepte tout le monde. On a pensé à un bistrot, mais on n’avait pas forcément envie de gérer la partie fête. L’essentiel pour nous était que les gens puissent travailler, réfléchir ensemble à des solutions pour eux et pour les autres ».

Un projet qui fait sens dans le parcours de la morbihannaise. Née « anarchiste » par ses parents, dans une famille sans grands moyens financiers, elle a connu très tôt « la débrouille ». Les rencontres au fil du temps avec des gens « qui n’avaient plus de sens dans leur vie » la marquent. « A un moment, ça me rendait malade », confie-t-elle. « Je me suis dit qu’il fallait trouver des solutions, car je suis plutôt d’un naturel optimiste et idéaliste ». « Mais pas bisounours ! », précise-t-elle en riant.

Très vite, elle embraye sur un métier créatif, à savoir costumière de théâtre. Puis, direction l’événementiel. Mariée à un musicien, elle devient manageuse de groupes, et organisatrice de concerts un peu partout en Bretagne. « Je m’occupais déjà beaucoup des autres à l’époque », se remémore-t-elle. Bricoleuse, elle travaille également un temps dans le bâtiment. Habitant à un moment donné à Rochefort-En-Terre, à l’Est du Morbihan, elle se lance alors dans la céramique et lance avec des amies une bijouterie de terre cuite dans la commune. Sans oublier l’ouverture d’une boutique de bonbons dans un local attenant ! « J’ai essayé pleins de trucs », explique cette touche-à-tout.

Il y a neuf ans, Solen se lance dans son activité de bijoutière, formée par un maitre colombien. Cela lui permet de mieux gagner sa vie et d’être indépendante financièrement, ce qui lui offre alors la possibilité de travailler sur d’autres projets en parallèle. Après la création d’une première association sur Baud, qui avait pour objectif de « créer des prétextes pour que les gens se rencontrent », vient, de fil en aiguille, la création de l’Effet Papillon, et la volonté de s’impliquer sur des sujets « sur lesquels il y a matière à bouger » selon elle. C’est ainsi que Solen devient porte-parole de la Marche contre Monsanto. « Mais là j’ai flippé, j’ai angoissé en fait, parce que tous les dossiers qu’on ouvre sont pires que ce qu’on imagine. ». Elle préfère se concentrer alors sur la mise en œuvre de solutions.

C’est
ainsi qu’elle participe à la création d’un GFA (Groupement
Foncier Agricole). Dix hectares de terres ont été achetés pour un
paysan-boulanger. Quelques hectares restent disponibles pour un
maraicher. Solen est aussi secrétaire du Pôle de développement de
l’Economie Sociale et Solidaire du Centre Bretagne. Elle anime une
émission de radio, baptisée « Qu’ESS », sur la radio
associative Radio Bro Gwened.

Autre projet : la création d’une pépinière d’activités agri-culturelles. « A l’Effet Papillon, on reçoit tout type de personnes, on est plutôt sur un axe de sensibilisation pour montrer aux gens qu’on peut faire autrement, petit à petit, et réfléchir ensemble. Avec la Pépinière, l’idée est de créer quelque chose qui soit plus axée sur la transition réelle : travailler sur les low techs par exemple », explique Solen. « Mais avec toujours le même concept, c’est-à-dire mettre à disposition des outils et des espaces de travail pour des gens qui voudraient monter des projets, comme par exemple une épicerie vrac, une maison des semences paysannes… » poursuit-elle. Un atelier « bois » et un atelier « métal » sont déjà prévus, ainsi qu’une forge. En réflexion, l’installation de ruches, ou encore l’accueil de stages. « Toujours des choses très sérieuses, et d’autres qui le sont moins, comme l’organisation d’une Nuit de la Soudure, ou d’une Fête Foraine ! ». La philosophie du projet, c’est aussi de faire diminuer, dans l’approche économique, la partie argent : pas d’emprunt, « on fait avec ce qu’on a, on imagine », affirme Solen. «Par exemple sur la partie low techs, l’idée est de pouvoir fabriquer des outils qui permettent de vivre confortablement, mais pas au détriment de notre environnement ».

« L’idée n’est pas de gommer, de repartir à zéro mais de partir de nos connaissances actuelles pour transformer les choses.« 

La transition écologique, qui anime tous les projets dans lesquels Solen s’investit, est pour elle « Nécessaire. On vit dans une société qui est arrivée à sa fin. Je ne m’inscrit pas dans la collapsologie, parce qu’on ne sait pas… C’est comme l’effet papillon, on ne connaît pas les conséquences demain de ce qu’on fait aujourd’hui. Si on devait tout effacer aujourd’hui le tableau de notre histoire, on referait les mêmes erreurs. L’idée n’est pas de gommer, de repartir à zéro mais de partir de nos connaissances actuelles pour transformer les choses. », analyse-t-elle. « Et puis être sobre, on est entourés d’un tas de choses dont on n’a pas besoin. Revenons à l’essentiel, proches les uns des autres, respectueux de notre environnement, non énergivores. Et puis pensons à nous faire du bien ! ». Elle explique : « J’ai vécu pendant 8 ans dans la forêt, sans raccordement aux réseaux d’eau et d’électricité. Je m’étais dit que j’aurai l’électricité le jour où je serais capable de la produire. A un moment donné, on a toutes les connaissances pour ça. Et donc j’avais une rivière qui passait à côté, j’ai utilisé le concept des vases communicants pour ramener l’eau dans ma cabane. J’avais du confort, j’avais un poêle à bois… Il y a en fait des solutions pour tout ». Selon elle, chacun a un rôle à jouer au quotidien, notamment du point de vue de la consommation. « On voit bien que les gens maintenant font beaucoup plus attention, se posent des questions, regardent la provenance des produits, la composition… ils n’ont plus confiance, ils cherchent des solutions ». C’est peut-être donc « le moment » pour « monter des projets qui leur donnent des solutions ».

« On est potentiellement toutes mamans, et donc on a cette conscience vitale qui nous oblige à trouver des solutions aujourd’hui parce qu’on veut pas laisser un monde de m…. à nos gamins.« 

Justement, beaucoup de projets porteurs de solutions sont lancés par des femmes, notamment en Bretagne. Un constat qu’elle partage « C’est là qu’il faut qu’on soit un petit peu délicates. Pendant 2000 ans les hommes ont dirigé le monde, et on s’est laissées faire. Aujourd’hui, il ne faut pas qu’on fasse comme eux, il faut réussir à les intégrer. Mais je pense qu’ils n’ont pas encore atteint la maturité nécessaire ! C’est comme s’ils se faisaient déposséder de leur pouvoir. Il faut alors réussir à les embarquer avec nous, c’est pas évident », reconnaît-elle. « Les hommes ont encore du mal à avoir la vision globale qu’on a, ou qu’on essaie d’avoir. On est potentiellement toutes mamans, et donc on a cette conscience vitale qui nous oblige à trouver des solutions aujourd’hui parce qu’on veut pas laisser un monde de m…. à nos gamins. ».

Guidée par la recherche de solutions, elle a un coup de cœur pour une commune comme Tremargat (22), « Sans les idolâtrer, ils ont une longueur d’avance sur plein de points, c’est un modèle de réussite. » Ou encore Langouët (35) « Je trouve intéressant le processus que le Maire et son équipe ont utilisé pour faire changer les choses, petit à petit, comme par exemple les poules en liberté dans le village pour que les voitures roulent moins vite ! ». Autant d’initiatives, sans compter toutes les autres qui naissent sur le territoire, qui font dire à Solen « de ne pas désespérer et de rester déterminés ».

Ecoutez l’entretien avec Solen :

Pour en savoir sur l’Effet Papillon : https://www.facebook.com/danslensemble/




Mady & Co : un système alternatif alimentaire sur le Pays de Lorient

Ca bouge dans le Pays de Lorient au sujet de l’alimentation ! Si la crise sanitaire a changé les habitudes de certains consommateurs, découvrant par exemple l’approvisionnement en circuits courts, d’autres se sont mobilisés bien avant afin de développer une autre vision de l’alimentation. C’est le cas avec le projet Mady & Co.

A l’origine du projet, on trouve Hélène Bourguignon. Conseillère en création d’entreprise pour la Boutique de Gestion et ensuite pour le Tag56, elle fait le constat, en accompagnant des porteurs de projets dans l’alimentaire, que beaucoup voulaient s’approvisionner en local, mais se heurtaient à des difficultés logistiques. De même, beaucoup de personnes voulant lancer des projets se heurtaient à des difficultés financières, notamment de mobilisation de prêts bancaires. Hélène décide alors de lancer un projet permettant la mise en place d’une logistique de proximité, et la création de lieux permettant aux entrepreneurs de sécuriser leurs parcours professionnels et de lancer leur activité.

Hélène Bourguignon, fondatrice du projet Mady & Co

Ainsi nait Mady & Co, qui a pour objectif, selon Hélène, de « Remettre l’homme et l’écologie au cœur du système alimentaire », et dont la finalité est de permettre à tous un accès à une alimentation durable, abordable et de qualité.

Concrètement, ce concept de système alimentaire alternatif sur le Pays de Lorient s’appuie notamment sur les MADY, qui sont des « Modules d’Alimentation Durable Interprofessionnel et Intergénérationnel ». Ces modules ont quatre fonctions : la production, la transformation, la commercialisation et l’éducation. Ces modules « sont des espaces ressources, des tiers-lieux qui permettent aux porteurs de projets de se tester. On pourrait y trouver un labo, une cuisine partagée… » précise Helène.

Plan d’une Mady

Exemple à Hennebont, dans le quartier prioritaire de Kerihouais, où Mady & Co a pour volonté de s’installer dans une supérette actuellement en vente. Un projet pilote, qui pourrait ensuite être décliné suivant les territoires, sur le territoire du Pays de Lorient, mais aussi au-delà. Mady & Co, c’est aussi une organisation ouverte aux citoyens : ils sont actuellement nombreux à participer à l’aventure, organisés en plusieurs commissions : communication et animation, économique et juridique, informatique, logistique etc…A terme, Mady & Co pourrait ainsi devenir une Scic, afin d’avoir une gouvernance multipartenariale, dans laquelle les collectivités locales pourraient également s’investir.

Pour en savoir plus : https://www.facebook.com/madynco.fr/




Habitants du Golfe du Morbihan, observez et comptez les écureuils et hérissons dans votre jardin !

Avis aux morbihannais habitant sur l’une des 43 communes du Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan et/ou de Golfe du Morbihan-Vannes Agglomération ! Vous pouvez participer à l’enquête annuelle sur les hérissons et les écureuils et faire part de vos observations concernant les 12 derniers mois sur le site Ecurisson.net !

Avec le confinement, la nature semble être en train de reprendre ses droits par endroit. On a ainsi vus des requins pélerins dans la rade de Brest, un chevreuil se baigner du côté d’Arzon, ou encore des canards se balader sur le périphérique parisien ! Nous sommes amenés aussi à observer de plus près la biodiversité qui nous entoure, celle du quotidien, à portée d’yeux, dans le jardin par exemple. Les hérissons par exemple sortent de leur hibernation.

C’est
pour participer à leur protection, ainsi qu’à celle des
écureuils, que le Groupement Mamalogique Breton et le Parc Naturel
Régional du Golfe du Morbihan ont lancé le programme de sciences et
d’observation participative « Ecurisson ». L’objectif
est de mieux connaître ces deux espèces, de les protéger, et de
sensibiliser et d’informer le public sur le sort des écureuils et
hérissons qui vivent près de nous.

Chaque
année, une enquête est ouverte du 21 mars au 20 avril, afin de
signaler si on a vu (ou pas) un écureuil ou un hérisson dans notre
jardin (individuel ou collectif), et ce durant les 12 derniers mois.
Les communes concernées sont celles faisant parties du Parc Naturel
Régional du Golfe du Morbihan et de Golfe du Morbihan Vannes
Agglomération, à savoir les communes de Ambon, Arradon,
Arzon, Auray, Baden, Brandivy, Colpo, Crac’h, Damgan, Elven,
Grand-Champ, Ile aux Moines, Ile d’Arz, La Trinité-Surzur,
Larmor-Baden, Lauzach, Le Bono, Le Hézo, Le
Tour-du-Parc
Locmaria-Grand-Champ, Locmariaquer, Locqueltas,
Meucon, Monterblanc, Plaudren, Plescop,, Ploeren, Plougoumelen,
Pluneret, Saint-Armel, Saint-Avé, Saint-Gildas-de-Rhuys,
Saint-Nolff, Saint-Philibert, Sainte-Anne-d’Auray, Sarzeau, Séné,
Sulniac, Surzur, Theix-Noyalo, Trédion, Treffléan et Vannes.

Il
reste donc quelques jours pour participer à l’enquête, qui
prend quelques minutes.
Rendez-vous pour cela sur le site https://www.ecurisson.net/.
Les
protocoles y sont disponibles en PDF, ainsi que des informations
concernant les écureuils et les hérissons (habitat, cycle
biologique, actions de protection…), afin de mieux connaître cette
biodiversité de proximité mais pourtant en danger !




Photographiez le printemps avec les CPIE !

A défaut de pouvoir maintenir les activités habituellement
proposées (ateliers, jardinages, découverte des écosystèmes), le réseau national
des CPIE (Centres Permanents d’Initiatives pour l’Environnement) de France ont
décidé d’organiser un rallye photo pour célébrer le printemps.

Du 6 au 10 avril, mettez en avant vos talents de photographes en prenant part à ce rallye !

Comment participer
?

Suivez l’actualité du CPIE le plus proche de chez vous. Tous
les jours un thème différent sera donné et le ou la participant.e pourra
envoyer une photo correspondant au thème. Postez votre cliché avant 20h en
taguant le CPIE du Gard à l’@mnerene30
et en indiquant
les hashtag suivants : #fenetresurleprintemps #cpie #themedujour (ex : si le thème est “insecte volant” vous taguez #insectevolant).

Si vous
n’êtes pas sur les réseaux sociaux vous pouvez envoyer votre photo au CPIE le
plus proche de chez vous. Les enfants de moins de 13 ans sont invités à
participer par mail.

Un
gagnant par CPIE et par jour sera désigné. La photo sera partagée le lendemain à
12h. A la fin de la semaine, un jury composé des CPIE organisateurs désignera
le Podium national qui sera communiqué dans la semaine suivante.

Les photos
gagnantes seront valorisées par les CPIE organisateurs (site internet, page
Facebook, expositions, …).

Attention : en participant
à ce concours, vous reconnaissez avoir pris connaissance et accepté les
conditions d’organisation. Vous autorisez également les CPIE à utiliser vos
productions, votre nom sera apposé à l’image.

Les CPIE en Bretagne.

Finistère (29) :

Morbihan (56) :

Loire Atlantique (44) :

Ille et Vilaine (35) 

Plus d’informations ici.




Un guide pour consommer local et éthique dans le Morbihan

L’association morbihannaise Clim’Actions Bretagne Sud s’apprête à sortir « L’Ecolocal »n un guide consacré aux initiatives et acteurs de la consommation locale et responsable dans le Morbihan. Elle vient de lancer pour cela un financement participatif en ligne.

Créée
en 2015, l’association Clim’actions Bretagne Sud met en place
différents projets autour de la question du changement climatique.
Elle veut être un « un laboratoire citoyen pour anticiper et agir »
face à ce processus. Elle mène ainsi différentes actions :
des rencontres mensuelles publiques, organisations d’événements,
opération de plantations d’arbres, valorisation d’initiatives et
de bonnes pratiques…L’association a aussi créé un réseau
d’habitants-sentinelles observateur du changement climatique sur le
territoire du sud Morbihan.

Elle
a lancé il y a quelques jours une opération de financement
participatif pour éditer un guide, baptisé « L’Ecolocal ».
Il a pour objectif de regrouper les différentes initiatives et les
acteurs de la consommation locale et responsable dans le Morbihan. Il
sera organisé en 12 catégories : Agriculture et alimentation,
consommation durable et seconde vie, jardin et nature en ville,
énergie, tourisme durable et loisirs, entraide et développement
local, sortie et culture, biodiversité-protection de
l’environnement-littoral, habitat, mobilité,
éducation-enfance-formation, et «menez vos initiatives ». On
y trouvera des pages d’informations, des adresses, des zooms, des
ressources pour aller plus loin…

Le
financement participatif est lancé sur la plateforme bretonne Kengo.
L’association Clim’Actions Bretagne Sud espère réunir 10 000
euros, qui serviront à imprimer le guide. En échange d’un don,
des contreparties sont proposées : le guide imprimé, mais
aussi bières locales, DVD de Pierre Rabhi en conférence, un panier
surprise ou encore un parrainage d’arbre !

Pour participer au financement du guide « L’Ecolocal », rendez-vous sur la page https://www.kengo.bzh/projet/2297/lecolocal




Le festival Univers’Elles prend ses quartiers à Ploemeur (56)

La troisième édition du Festival Univers’Elles a démarré à Lorient. Jusqu’au 22 mars, de nombreux événements sont organisés, avec pour mot d’ordre « la reconnexion de l’humanité avec le Vivant ».

Organisé par l’association Femmes D’Ici, en partenariat avec la Ville de Ploëmeur et avec la participation de la librairie Quand Les Livres s’Ouvrent, la troisième édition du festival Univers’Elles a démarré officiellement le 4 mars. Jusqu’au 22,, les rendez-vous vont se succéder à Ploemeur, à côté de Lorient.

Cette
année, le festival a pour marraine et parrain Pascale D’Erm,
auteure, journaliste, réalisatrice, spécialisée dans les sujets
liés à nature et à l’écologie, et Jean-Claude Pierre,
co-fondateur de l’association Eau et Rivières de Bretagne,
conférencier, porte-parole du Réseau Cohérence et auteur entre
autre de l’Appel de Gaia.

Durant
plusieurs semaines, expositions, projections de films, conférences
sont au programme.

Ainsi, Mercredi 11 mars, Jean-Claude Pierre donnera une conférence autour du thème « Au défi de l’anthropocène », à la salle Port-Blanc du Centre Océanis de Ploemeur. Le 18, la Yoga School Bretagne proposera la projection du documentaire « La Terre vue du coeur ». Le vendredi 20 mars, le film « Natura, pourquoi la nature nous soigne et nous rend plus heureux » sera projeté.

Une exposition sera également organisée : trois artistes exposeront autour du thème de la « délicatesse », jusqu’au 22 mars, à Ti an Arzoù (Ancien presbytère) à Ploemeur.

Les
samedi 21 et dimanche 22 mars, un salon, baptisé « Univers’Elles
Humain.e.s », se tiendra au Centre Culturel Océanis. Durant ce
temps fort, on pourra retrouver des tables-rondes autour de thèmes
tels que l’éco-féminisme, les solutions locales pour des enjeux
globaux, l’écopsychologie, les droits de la nature, le féminin
dans la transition…Des ateliers seront également organisés, ainsi
que des causeries et contes. De nombreux acteurs locaux seront
présents : Nous voulons des coquelicots, Extinction Rebellion,
Les Mains dans le Sable, Youth for Climate, les Colibris, la Monnaie
Locale du Pays de Lorient Le Ségal, Cueillir…un marché bio et
éthique sera également prévu.

Le
salon sera ouvert de 10h à 19h sur les deux jours. L’entrée est
gratuite, hormis les conférences et les ateliers. Entrée
conférences et ateliers : pass 1 jour, 15 euros en prévente,
20 euros sur place, pass 2 jours 25 euros en prévente, 30 euros sur
place.

Prévente
des places sur le site femmesdici.com ou à la librairie Sillage à
Ploemeur.

Plus d’infos et programme : femmesdici.com