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L’idée sortie. La Fête du Printemps à Locminé

Ce samedi 24 mars, l’association Le Cheval Bleu pour la Sante et le Bien-Etre 56 organise à l’Espace La Maillette de Locminé sa nouvelle édition de la « Fête du Printemps ».

Samedi 24 mars, l’association Le Cheval Bleu investira l’Espace la Maillette à Locminé pour la nouvelle édition de la Fête du Printemps. C’est l’événement phare de l’association, qui, outre la création d’un café-culture à Locminé, a pour objectif de créer du lien et de la solidarité, en replaçant « L’Homme, l’animal et la Terre au centre des priorités ».

Cette année, la fête est placée sous le thème de « l’hommage aux arbres, l’arbre au cœur du vivant ». En prélude, une projection du film « L’intelligence des arbres » a eu lieu lundi 19, et une exposition à la médiathèque de Locminé  sur les arbres remarquables a démarré le 13 mars pour se poursuivre jusqu’au 24.

Samedi, les animations commenceront dès 14h avec une sortie pédagogique animée par l’association Cardamines et Libellules. Des expositions seront présentées : sur les bonsaïs avec l’association Les Bonsaïs de Lanvaux, sur le jardinage au naturel avec le Syndicat de la Vallée du Blavet, des expo photo, une œuvre artistique en bois fleurie réalisée par les élèves du Lycée Horticole du Sullio à Saint-Jean-Brévelay. A découvrir également, les surprenantes « robes-cabanes » créées par les élèves de la section « Métiers du spectacle » du Lycée Louis-Armand de Locminé et du lycée horticole du Sullio.

A 15h, on pourra écouter une conférence d’Anne-Marie Chiron, sur la symbolique des arbres dans l’art, participer à des ateliers d’écriture sur l’estime de soi, à des ateliers « Fibres de coco » et à des lectures tout public. Dès 16h, les textes écrits en ateliers seront déclamés devant le public, et un pommier local bio sera planté sur le site de l’Espace La Maillette. A partir de 16h30, place à des spectacles de danses jusqu’à l’apéro-concert de 18h30, suivi d’une soirée dansante.

Plus d’infos

Le facebook de l’association Le Cheval Bleu

Le site de l’association Le Cheval Bleu




Le Festival « Pêcheurs du monde » accoste à Lorient jusqu’au 25 mars

Le Festival international Pêcheurs du monde, qui a démarré le 19 mars, se poursuit jusqu’au 25. Au programme : 14 films en compétitions, tous évoquant les liens entre les hommes et la mer, dans le monde entier.

37 films, dont 14 en compétition, 20 pays représentés, une quinzaine d’intervenants, 4 prix décernés…voilà quelques chiffres représentatifs du festival « Pecheurs du Monde » qui a démarré le 19 mars et se poursuit jusqu’au 25, et qui fête cette année son dixième anniversaire. Un anniversaire placé sous le signe des relations de l’homme avec la nature, de la gouvernance des océans et du regard sur la vie des gens de mer. Un thème qui d’ailleurs est le fil conducteur du festival depuis sa création il y a 10 ans par des pêcheurs, réalisateurs et associations liées à la mer.

Au programme cette année, des projections de films venus comme d’habitude du monde entier : Arctique, Bretagne, Canada, Japon, Inde, Irlande, Méditerranée…Ils évoquent tour à tour la survie des inuits, la vie des marins-pêcheurs, les femmes plongeuses au Japon, la pêche nourricière en Casamance…Plusieurs réalisateurs viendront également témoigner, notamment Mathilde Jounot, qui a réalisé le film « Océans, la voix des invisibles » (que nous vous avions projeté en Octobre dernier avec Eco-Breton, ndlr).

A noter que le festival se déplace également en pays de Lorient, avec des expositions (à Riantec et Lanester) et des projections (à Lanester, Larmor-Plage, Ploemeur, Riantec). Les scolaires ne sont pas oubliés, puisque des animations spéciales sont organisées pour eux.

Tout le programme est à retrouver sur le site www.pecheursudmonde.org




« Participez au projet de protection de la biodiversité dans la ria d’Etel »

(Plume citoyenne). Envie de contribuer à préserver la planète ? Envie d’être acteur et de vous impliquer dans des actions de terrain ? Participez au projet de protection de la biodiversité dans le Morbihan « Mobilisons-nous pour la Ria ».

Le projet

Le Syndicat Mixte de la Ria d’Etel et l’association Al’Terre Breizh se sont lancés dans un programme de 3 ans pour protéger la biodiversité si spécifique des prés salés de la Ria d’Etel menacée par une plante exotique envahissante : le Baccharis halimifolia. Originaire d’Amérique du Nord et introduit en France dès la fin du XVIIème siècle, sa vigueur, sa croissance rapide et sa relative tolérance au sel, en ont fait une plante d’ornement très appréciée notamment dans les régions exposées aux embruns maritimes… Cependant, le Baccharis s’est « échappé » des jardins et a colonisé, à partir du XIXème siècle, les milieux littoraux. En Ria d’Etel, il envahit aujourd’hui 61% des prés salés recensés.

Les espèces exotiques envahissantes (appelées aussi espèces invasives) représentent, à l’échelle mondiale, la deuxième cause de la perte de biodiversité…

 

Contribuez selon vos disponibilités et vos envies

Vous pouvez contribuer, un peu, beaucoup, passionnément selon vos dispos et envies ! Le 16, 17 et 18 mars, différents temps fort et chantiers nature sont prévus :

vendredi 16 mars de 9h30 à 12h30 et 14h à 17h : chantier nature dans les prés salés du Brennec à Locoal-Mendon* . En partenariat avec la Sauvegarde56. Vous pouvez participer le matin, l’aprem ou la journée entière. Dans ce cas, prévoir un plat salé ou sucré à partager ensemble pour le repas du midi. Miam 😉

17 & 18 mars : chantier nature sur tout le week-end à Landaul. En plus du chantier, des temps de découverte naturaliste avec la chargée de mission Natura2000 du Syndicat Mixte de la Ria d’Etel et Bretagne Vivante. Sur inscription, plus d’infos sur

http://www.alterrebreizh.org/pdf/FlyerVersoChantierRiadEtelMars2018.pdf

dimanche 18 mars de 9h30 à 12h30 : chantier nature à la demi-journée dans les prés salés de la Demi-Ville à Landaul*. Suivi d’un verre de l’amitié  !

dimanche 18 mars à 12h30 verre de l’amitié le pour découvrir le projet, prés salés de la Demi Ville à Landaul (si pluie repli au four à pain de Langombrac’h)

*Ouvert à toutes et à tous de 7 à 99 ans ! Pas besoin de compétences spécifiques. Seule l’envie et la motivation comptent. Il y a pour toutes les formes physiques et tous les goûts : comptage, arrachage à la main, avec des outils spécifiques… Venir avec des vêtements longs, bottes, gants, plat à partager pour le midi. Et bonne humeur bien sûr 😉

Fléchage des sites depuis le bourg. Si perdu, appeler au 09.72.37.18.24Si

D’autres dates auront à venir tout au long de l’année

Contacter pour en savoir plus : Association Al’Terre Breizh, 09.72.37.18.24 ou contact@alterrebreizh.org




L’idée sortie. Le Forum Social Local du Morbihan

Ce week-end démarre l’édition 2018 du Forum Social Local du Morbihan. Cette année, l’évenement fête ses 10 ans, et se déroule jusqu’au 28 janvier. Au programme : conférences, stands, films, animations, ateliers…

Déclinaison locale d’un Forum Social Mondial, qui se veut être une alternative au Forum Economique Mondial qui se déroule chaque année en janvier à Davos en Suisse, Le Forum Social Local du Morbihan démarre ce vendredi. Lieu de rencontres, de débats, d’échanges autour des alternatives et des acteurs œuvrant pour « un autre monde », il propose de nombreuses animations, sur différentes communes du Morbihan, jusqu’au 28 janvier.

Au programme : expositions, débats, conférences, ateliers, films…Ce vendredi démarre ainsi la présentation d’une exposition organisée par Stop Nucléaire 56 Trawalc’h et le Mouvement de la Paix au Château de l’Hermine à Vannes, autour de la menace atomique et des enjeux du désarmement. Mardi 23, à Noyalo, aura lieu un ciné-débat autour du thème « habiter autrement la Terre ». Le lendemain, au cinéma Le Rex à Pontivy, aura lieu une projection du film « Les Sentinelles », avec un débat en présence de lanceurs d’alertes et de victimes de pesticides. Vendredi 26, à la salle Grain de Sel à Séné, Patrick Piro, journaliste à Politis, viendra évoquer le mouvement altermondialiste et les Forum Sociaux Mondiaux.

Samedi 27, place à la grande journée du Forum Social Local à Séné, toujours à la salle Grain de Sel. Au menu, la présence de nombreux acteurs associatifs locaux (Acipa, Attac56, CCFD-Terre Solidaire, Incroyables Comestibles du Morbihan, collectif citoyen Theixois, la Cimade…), et des temps d’échanges : autour de l’agriculture paysanne, du véganisme, de la monnaie locale citoyenne de Vannes la Bizh, de l’habitat participatif, des Grands Projets Inutiles Imposés. Du travail, du nucléaire…on pourra également déposer des objets ou en prendre grâce à la présence d’une Gratiferia, apprendre à réparer son vélo grâce à un atelier auto-participatif, ou encore passer à Linux avec une install’party !

 

Tout le programme et plus d’infos sur le http://fsl56.org/

 




Sen’Helios, premier projet citoyen d’énergie photovoltaïque dans le Morbihan

A Séné (56), on développe le photovoltaïque citoyen ! Sen’Hélios, Société à Action Simplifiée (Sas), développe actuellement un projet de centrale photovoltaïque sur le toit du centre multi-accueil de Séné. La coopérative citoyenne est ouverte à tous ceux qui veulent s’engager dans un projet au service de la transition énergétique sur ce territoire.

327 panneaux solaires pour une surface de 546 mètres carrés. Voilà la superficie du projet de centrale photovoltaïque sur le toit du centre multi-accueil de Séné (56), porté par Sen’Hélios, le premier projet voltaïque citoyen dans le Morbihan. Cette coopérative de citoyens est issue d’un atelier organisé par l’association Clim’Actions Bretagne Sud, qui porte des actions en faveur de la transition énergétique et de la lutte contre le réchauffement climatique dans le golfe du Morbihan.

Ouverte à tous, Sen’Hlios comptait au 9 janvier 2018 pas moins de 57 coopérateurs. Son statut est celui d’une SAS, c’est-à-dire une Société par Actions Simplifiées. Chacun peut souscrire une action de 100 euros, sans détenir plus de 10% du capital. Le capital aujourd’hui réuni est de 25 300 euros.

A Séné, les premiers panneaux composant la centrale photovoltaïque devraient être posés dans le courant du premier semestre 2018. La production annuelle devrait représenter 100 000 kW/h, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 25 à 30 foyers ! Les citoyens de Séné ou d’ailleurs intéressés par le projet Sen’Hélios sont conviés à une réunion organisée le 26 janvier à Séné !




Gwendal fait pousser son safran au bord de la Vilaine

À Béganne, Gwendal Amelot fait pousser du safran bio sous l’appellation Safran de Vilaine. Il le vend ensuite directement aux particuliers et propose des préparations contenant du safran. Il fait aussi de la pédagogie pour expliquer comment utiliser l’épice la plus chère du monde, qui reste méconnue.

Depuis cinq ans, la culture du safran connaît un renouveau dans nos contrées. Quand il s’est installé à Béganne (56), en 2011, Gwendal Amelot était l’un des seuls à cultiver l’épice la plus chère du monde dans la région. Ils sont désormais une trentaine de producteurs en Bretagne. « J’ai découvert le safran par la cuisine, explique-t-il. J’avais l’idée de devenir producteur depuis une dizaine d’années. Quand je me suis installé dans cette maison, avec 1,5 hectares de terrain approprié à la culture du safran, j’ai décidé de me lancer. »

Grâce à ses diplômes agricoles et à des rencontres avec d’autres producteurs, Gwendal s’installe en six mois et plante des safrans sur 3000 m². Son terrain n’était pas cultivé depuis 50 ans, ce qui lui permet de s’installer directement en bio. Depuis 2011, il n’a pas fait d’apport sur ses terres. « J’ai 7000 m² de terrains cultivables et je fais une rotation tous les quatre ans, étalée sur deux ans », détaille-t-il.

Conseils d’utilisation et recettes

Très vite, Gwendal fait le choix de ne vendre qu’à des particuliers mais aussi de faire un travail de pédagogie : « Dès les premiers marchés, j’ai dû expliquer ce qu’est le safran et comment l’utiliser. J’ai donc décidé de faire un flyer explicatif ». On y retrouve, entre autres, des conseils d’utilisation et des recettes. Et à ceux qui lui disent que le safran est une épice qui coûte trop cher, Gwendal répond : « Le prix n’est pas vraiment un problème ! Il faut 0,1 gramme pour 10 à 15 assiettes. À 35 € le gramme, ça fait moins de 40 cents par assiette ».

Pour obtenir 1 gramme de safran, il faut récolter entre 150 et 200 fleurs. C’est ce qui justifie son prix. La récolte s’étale sur deux mois, de mi-septembre à mi-novembre, avec un pic de trois semaines en octobre. « C’est l’écart de température entre le jour et la nuit, ainsi que la première pluie d’automne, qui déclenche la floraison, précise Gwendal. Ensuite, tout se fait dans la journée : récolte le matin, émondage (extraction du pistil à la main, NDLR) l’après-midi et séchage au déshydrateur dans la foulée. »

Gwendal revend sa production sur les marchés, les salons gastronomiques, les foires bio… Il travaille aussi avec deux magasins de producteurs, à Sulniac et Questembert. « La commercialisation prend beaucoup de temps. Et je propose aussi des produits transformés – vinaigre, huile, sirop… – qui marchent très bien », indique Gwendal.

Il travaille également avec d’autres producteurs locaux. Son safran rentre ainsi dans la composition d’un rhum arrangé, d’une absinthe safranée… « Je travaille sur une infusion avec Adrien, de l’Amante verte. Cette année, un chocolat et un cidre au safran devraient également voir le jour », se réjouit-il.

Des projets qui ne vont pas s’arrêter là pour cet amoureux de la cuisine et des bons produits locaux.

Pour aller plus loin

www.safrandevilaine.fr