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L’idée sortie. Un tro Breizh des marées vertes

Du 9 au 12 août, la coordination verte et bleue, qui regroupe sept associations qui lutte contre les algues vertes, va à la rencontre des plagistes bretons. Sur quatre plages, elle fera un travail d’information et de sensibilisation aux dangers des algues vertes.

Du 9 au 12 août, la coordination verte et bleue organise un Tro Breizh des marées vertes. « Des membres de la coordination seront présents sur les plages de Fouesnant, Douarnenez, Plestin-les-Grèves et du Val-André », précise Jean Hascoët, président de l’association Baie de Douarnenez Environnement.

Le mardi 9 août, les militants seront sur la plage du Cap Coz, dans la baie de la Forêt. Le mercredi 10 août, ils seront sur la plage du Ris à Douarnenez puis, le jeudi 11 août, à la plage de Plestin-les-Grèves, près de Lannion. Le tro Breizh se terminera le vendredi 12 août sur la plage du Val-André, en baie de Saint-Brieuc.

À chaque fois, des membres d’associations locales de lutte contre les algues vertes seront tiendront un stand pour présenter leurs actions et distribuer de la documentation aux plagistes. « Nous installerons des transats et nous diffuserons une émission de France Culture intitulée Algues vertes, le déni. Notre présence est tournée vers les plagistes pour qu’ils se rendent compte que derrière la carte postale, il y a l’environnement qui souffre », ajoute Jean Hascoët.

La coordination verte et bleue est constituée de sept associations qui lutte contre les algues vertes et les algues bleues. « Ces associations participent activement au Plan Algues Vertes, militent pour le changement des pratiques agricoles, seule condition pour sortir des marées vertes et des pollutions associées, de la source à la mer », explique le site de la coordination.

Plus d’infos :

Tro Breizh des marées vertes, du 9 au 12 août, à partir de 14h30 sur les plages bretonnes.

www.coordinationverteetbleue.blogspot.fr




À Plounérin, un nouvel espace naturel classé à découvrir

Les landes, pairies et étangs de Plounérin sont, depuis le mois de mai dernier, le neuvième site à être labellisé Espace remarquable de Bretagne – Réserves naturelles régionales. Une reconnaissance qui va permettre de préserver ce patrimoine naturel unique et de le faire connaître auprès du public.

Depuis le mois de mai dernier, la Bretagne compte un nouvel espace remarquable reconnu. En effet, 160 hectares de landes, tourbières, étangs… de la commune de Plounérin (29) ont reçu le label Espaces remarquables de Bretagne – Réserves naturelles régionales.

Depuis la création de ce label, en 2006, les landes, prairies et étangs de Plounérin sont le neuvième lieu à le recevoir. « Le site [de Plounérin] abrite quelque 24 espèces floristiques dont six jugées rares ou menacées, des loutres, chauves-souris, oiseaux nicheurs et hivernaux rares (butor étoilé, martin pêcheur…), amphibiens, 32 espèces de papillons et 33 de libellules », apprend-on sur le site des Réserves naturelles de France.

Sur les 160 hectares classés, deux parties étaient déjà répertoriées comme zones naturelles d’intérêt faunistique et floristique (ZNIEFF). Les landes, prairies et étangs de Plounérin sont également inscrits à l’inventaire des tourbières de Bretagne, au réseau Natura 2000 et figurent au schéma des sites remarquable du Conseil départemental.

Des animations

Suite à cette labellisation, signée pour dix ans, les propriétaires des parcelles concernées, publics et privés, vont définir un plan d’action pour protéger et valoriser les espèces et le patrimoine du site. Soutenues financièrement par la région Bretagne, ces actions permettront « de définir les usages adaptés et autorisés pour protéger les milieux naturels, d’étendre les actions de gestion écologique, de mettre place un plan de gestion pour l’ensemble du site, de faire reconnaître le site au niveau régional voire national, de mener des actions de sensibilisation sur la biodiversité et les paysages ».

Afin de faire connaître ce nouvel espace classé au plus grand nombre, des animations sont organisées. Expositions, découverte de la faune et de la flore, randonnées… Il y en a pour tous les goûts pour découvrir ce nouvel espace protégé.

Plus d’infos :

www.reserves-naturelles.org




Ty Rodou, les tiny houses bretonnes

Depuis les années 2000 se développent à travers le monde les tiny houses, des micros maisons mobiles. À Landeleau (29), deux jeunes charpentiers passionnés d’eco-construction se sont lancés dans l’aventure. Ils ont créé Ty Rodou, la première entreprise bretonne de fabrication de tiny houses.

Un habitat d’un genre nouveau

À l’intérieur du grand hangar de Ty Rodou, une tiny house est en cours de construction. Bâtie en bois sur une remorque double essieux, cette construction originale attire l’œil. Le souhait de son futur propriétaire : l’utiliser de manière fixe en tant que gîte. Elle est donc conçue pour être raccordée au réseau. La suivante, commandée afin de servir de résidence principale, sera autonome en énergie et aura un toit d’inspiration orientale, en forme de pagode. « Le but est de rester dans la création et de s’amuser en fonction du partage qu’on a avec le futur habitant », détaille Mathieu, créateur avec Stéphane de l’entreprise Ty Rodou.

Les deux jeunes hommes se sont rencontrés au CFA de Rennes, où ils effectuaient un brevet professionnel en charpente. Après avoir découvert les tiny houses par le biais d’une émission de radio, ils entament la construction d’une de ces mini maison pour Stéphane. C’est ainsi que débute l’aventure Ty Rodou. Lancée à l’automne 2015, leur entreprise atypique séduit. « On suscite beaucoup d’intérêt, de visites, de discussions et d’échanges », témoigne Matthieu. Dans la tiny house en chantier où s’affairent Stéphane et deux stagiaires, Arnaud et Suzanne, on retrouve les différents éléments d’une maison classique : coin salon, cuisine, salle de bain, toilettes, chambre en mezzanine. Les deux charpentiers ont optimisé l’espace afin d’offrir un maximum de confort sur une surface de 14m2. « Une tiny house, c’est la mobilité d’une caravane, le charme d’une cabane ou d’une roulotte, et le confort d’une maison », résume Matthieu.

Une maison écologique pour un mode de vie alternatif

« Nos lieux de vie, par leur surface, nous engagent involontairement à remplir le vide », peut-on lire sur le site internet de Ty Rodou, « l’espace autorise l’accumulation. L’accumulation encourage notre consumérisme ». Habiter une Ty Rodou c’est donc vivre autrement, en réduisant son espace et la quantité d’objets que l’on possède. En amont, l’élaboration du logement est pensée selon des critères environnementaux. Les Ty Rodou sont ainsi bioclimatiques et construites avec des matériaux écologiques. « On essaye de favoriser les filières locales», ajoute Matthieu, « tout le bois est breton, hormis le bois transformé ». Les fenêtres sont quant à elles achetées à un artisan voisin, tout comme les remorques, spécialement conçues par une entreprise basée à Crozon.

 Matthieu et Stéphane favorisent également l’autonomie de leurs constructions. Toilettes sèches, LED pour l’éclairage, panneaux solaires, poêles à bois, récupération d’eau, éolienne… Les possibilités sont nombreuses et étudiées en fonction des besoins des futurs habitants. L’objectif est de réduire la dépendance énergétique, déjà amoindrie par un espace condensé. Et de pouvoir déménager à tout moment en ayant très peu modifié l’écosystème du lieu que l’on occupait. « C’est une philosophie de vie » conclut Matthieu, «  on a pas besoin d’être propriétaire, et quand on s’en va, on ne laisse rien derrière ».

Une Ty Rodou, combien ça coûte ?

Il faut compter entre 30000 et 40000 euros pour l’acquisition d’une Ty Rodou, la tiny house à la bretonne. Toutefois, les plus bricoleurs ont la possibilité d’acheter une ossature vide pour la moitié de ce prix, et de réaliser eux-même le reste des travaux.

Pour aller plus loin

 Le site internet de Ty Roudou

La page facebook Ty Rodou




L’idée sortie. Des animations pour sensibiliser à la préservation du littoral

Samedi 25 juin, mobilisez-vous pour la préservation du littoral. L’association Attention mer fragile organise, en partenariat avec le réseau Thalasso Bretagne, des nettoyages de plages dans 15 stations balnéaires. Des distributions de cendriers de plage et des animations auront également lieu.

Samedi 25 juin, 15 stations balnéaires se mobilisent pour la préservation du littoral. L’événement, appelé Mission mer fragile, est organisé par l’association Attention mer fragile. Depuis 2003, elle sensibilise les visiteurs de la Côte d’Émeraude à la protection du littoral, de la faune et de la flore.

Cette année, en collaboration avec le réseau Thalasso Bretagne, des nettoyages de plages seront organisés. À Saint-Malo, Dinard, Pléneuf-Val-André, Perros-Guirec, Roscoff, Douarnenez, Bénodet, Concarneau, Belle-Ile-en-mer, Quiberon, Carnac, Port-Crouesty, La Baule et Pornichet, les visiteurs seront sensibilisés aux micro-déchets et à l’impact de mauvais gestes sur le littoral, et particulièrement au fléau des mégots de cigarettes : « Le mégot met jusqu’à 3 ans à se dégrader dans l’environnement en laissant quelques traces : parfois avalé par les oiseaux, souvent retrouvé par nos enfants lors de la construction d’un château de sable ».

L’association Mission mer fragile distribuera également des cendriers de plage dans les 15 stations balnéaires. Localement, des animations pourront aussi avoir lieu.

Plus d’infos :

www.merfragile.com