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Que mettre dans son assiette et dans son verre aux Vieilles Charrues ?

Quatre jours de festival, ça creuse et ça donne soif, surtout quand le soleil est de la partie. Mais il est possible de manger autre chose que de la saucisse et de boire autre chose que de la bière industrielle sur le site de Kerampuilh ! Le festival, malgré sa taille de mastodonte, essaie de diversifier son offre alimentaire et intègre du bio et du durable.

 

Si la programmation musicale est le plat de résistance, impossible de faire l’impasse sur la nourriture. Pour tenir durant quatre jours, il faut manger ! Traditionnellement, on opte pour les frites, les chipos, les merguez et autres kebabs qui « tiennent au corps ». Ca nourrit, mais c’est gras ! Et puis pas très original ni forcément bon…

Depuis quelques années, les Vieilles Charrues ont diversifié les stands alimentation présents sur le site. Cela va de pair avec un accueil du public qui s’améliore au fil des années. Sur les 1040 m2 de stands, on trouve ainsi depuis quelques temps de la cuisine du monde (plats asiatiques, paella, couscous…), mais aussi un stand végétarien, une saladerie, des fruits frais…De quoi changer du traditionnel sandwich. Le tout dans une démarche qui se veut un peu plus soucieuse de l’environnement et de l’économie locale, puisque la régie alimentaire du festival privilégie « dans la mesure du possible » les produits bio, locaux, et issue d’une agriculture durable (utilisation des pesticides et des polluants limitée). Cette année, nouveauté : des chefs étoilés et des meilleurs ouvriers de France bretons ont été invités à concocter des plats (wraps frais, burgers (dont des burgers végétariens), tapas…) pour le public. De quoi rajouter encore un peu de choix dans l’offre déjà bien garnie ! Idem pour les boissons. Au fil des ans, le bar breton a su trouvé sa place, avec au menu un large panel de bières issues de brasseries situées aux quatre coins de la Bretagne, dont des bio là encore. Idem pour les vins : on trouve aujourd’hui un bar à vins bio. Reste un point sur lequel travailler : le gaspillage alimentaire !




Et si on faisait une pause artistique dans le Pays de Morlaix ?

L’été bat son plein, c’est le moment d’en profiter pour prendre un peu de temps, pour soi, pour changer d’air, pour expérimenter, pour découvrir. Pour cela, l’art peut être d’une grande aide. Deux propositions ont ainsi retenu notre attention dans le Pays de Morlaix : des ateliers dans le cadre de « lété en taille douce » avec la Maison des Peintres de Saint-Jean-Du-Doigt, et l’exposition « La Fabrique de Proximité » aux Moyens du Bord, dans la Manufacture des Tabacs à Morlaix.

Les 8, 9 et 10 Aout, l’association La Maison des Peintres propose, dans le cadre des ateliers ambulants « L’été en taille douce », trois jours « Immersion(s) ». L’occasion, avec Valérie et Solenn, deux artistes, de découvrir et pratiquer la gravure à Saint-Jean-Du-Doigt, commune littorale située près de Morlaix, qui a toujours inspiré les artistes. Le matériel est fourni et on repart avec ses œuvres ! Ces trois jours achèveront un cycle d’ateliers itinérants dans le Pays de Morlaix, qui sont notamment passés par la ferme de Trézenvy à Plougasnou, la Vallée du Douron, ou encore un atelier particulier chez l’habitant à Guimaëc.

Du côté de Morlaix, on pourra découvrir dans les locaux des Moyens du Bord l’exposition « La Fabrique de proximité ». Elle présente le travail réalisé durant une résidence participative de trois semaines, qui a eu lieu du 25 juin au 14 juillet. Les habitants de quartiers de Morlaix ont été invité à participer à une création collective en compagnie de quatre artistes : Quentin Préaud, Maud Leroy, Marilyne Govaert, Stéphane Callouet, avec Bertrand Menguy, artiste initiateur du projet. L’initiative a été portée par les Moyens du Bord, en partenariat avec le centre social Carré d’As et l’Urgence de l’Art. Tout au long de la résidence, des temps de création collective et des réunions publiques ont eu lieu dans différents endroits de Morlaix. On pourra découvrir le résultat de toute cette dynamique collective et participative jusqu’au 16 septembre !

L’été en taille douce 

Contact/réservations : 06 43 39 65 32 ou h.solenn@yahoo.fr

Exposition « La fabrique du proximité », visible jusqu’au 16 septembre aux Moyens du Bord, Manufacture des Tabacs, Cour des Artistes, 41 Quai du Léon, Morlaix. Entrée libre, du mercredi au dimanche de 14h à 18h, le jeudi à partir de 12h et sur rendez-vous. Accessible PMR – Groupes sur rendez-vous.




[Défi famille zéro déchet] Pour des règles plus écologiques !

Ambiance chaleureuse et conviviale pour cet atelier autour de l’hygiène féminine qui s’est déroulé sous le soleil à Ploujean, au siège social de l’association Graines de Vie. On retrouve Louise, qui avait déjà animé l’atelier sur les couches lavables. Cette fois-ci, on va parler des règles, et surtout des solutions zéro déchets qui peuvent remplacer serviettes hygiéniques et autres tampons, qui s’entassent dans nos poubelles.

On estime ainsi qu’une femme jette dans sa vie entre 100 et 150 kilos de serviettes, tampons, et applicateurs ! (Source : livre « Flow, the cultural story of mensutration). De quoi se poser quelques questions sur l’impact de ces protections jetables sur l’environnement. Mais aussi sur notre santé, car il est très compliqué de connaître la composition de ces produits ! 60 millions de consommateurs a réussi il y a quelques années à se procurer la liste des matières premières utilisées. On y retrouve du polypropylène, du polymère, de la cellulose, du polyester, des « super absorbants »… Mais aussi des ingrédients de « parfum » ou de soin suivant les gammes, qui restent encore mystérieux, car la composition est souvent non communiquée. De même, une autre étude de 60 millions de consommateurs a montrée, la présence à des degrés faibles de dioxine dans certains tampons.

Autant de raisons qui peuvent inciter à laisser au placard les protections jetables pour passer à des protections durables. Serviettes lavables, cup, éponge…voici quelques alternatives qui ont été présentées durant l’atelier :

  • Les serviettes lavables :

Ils existe plusieurs modèles, plusieurs taille, de toutes les couleurs. Elles peuvent être utilisées lors des règles ou en protection intime au quotidien. Le principe est le même que les couches lavables : elles passent en machine à laver, mais pas au sèche-linge. Elles comportent un côté absorbant en coton bio ou en chanvre, avec un cœur absorbant de la même composition en plusieurs couches, et un fond imperméable, qui n’est pas en contact avec la peau mais avec la culotte, et qui peut être par exemple en polyuréthane certifié Oeko Tex (certifié non nocif). Elles se clippent avec des boutons pressions sous la culotte. Une fois utilisée, si on est en déplacement, on la replie de façon spécifique et on la range dans un petit sac prévu à cet effet en attendant de rentrer chez soi. A l’achat, il faut compter en moyenne 15-20 euros pour une serviette. Il faut en prévoir quelques unes en stock (tout comme les couches lavables!), ce qui peut représenter un investissement de départ, mais vite rentabilisé, si on compare au jetable.

Petite astuce pour le lavage : si certaines tâches sont récalcitrantes, il suffit d’utiliser pour les non-vegan du fiel de bœuf, ou du percarbonate.

Les serviettes hygiéniques lavables et réutilisables.

On peut également fabriquer sa serviette soi-même, avec du tissu en coton pour le contact avec la peau, de la microfibre pour la partie absorbante, et des chutes de rideau de douche ou de tissu de parapluie pour le côté imperméable ! Beaucoup de tutos sont disponibles sur internet.

  • L’éponge naturelle

C’est une petite éponge de mer naturelle qui remplace le tampon, et s’insère directement dans le vagin. Elle absorbe le sang. Il faut la passer sous l’eau tiède avant de la mettre en place. Une fois pleine, il suffit de la retirer, de la presser pour la vider, et de la laver avec de l’eau et du savon avant de la remettre.

Exemple d’éponge naturelle utilisable pendant les règles

  • La Cup

La « cup », ou « coupe menstruelle », est une coupelle en plastique souple que l’on insère pour recueillir le sang des règles. La plupart du temps, elle est conçue en silicone. Il en existe de différentes tailles. Il faut la vider régulièrement et la nettoyer avant ré-insertion. Entre deux cycles, il faut la stériliser en la faisant bouillir dans une casserole. Sa durée de vie est estimée à plusieurs années (5 à 10 ans), pour un coût d’une vingtaine d’euros. Là encore l’achat et vite rentabilisé ! On en trouve désormais de plus en plus facilement, notamment dans les parapharmacies.

Un modèle de cup menstruelle, de plus en plus utilisée.

Autre technique : le flux instinctif. Il s’agit de retenir le sang, grâce à son périnée, et à l’évacuer quand on est aux toilettes. Mais cette technique demande un travail sur le périnée et les muscles vaginaux et une bonne écoute et bonne connaissance de son corps (et aussi une certaine confiance en soi!)

Après la présentation de ces différentes alternatives, Louise nous a également prodigué quelques recettes pour mieux vivre son cycle menstruel et lutter contre les désagréments qui vont avec (douleurs, règles irrégulières notamment) :

Recette de la « Tisane onirique des femmes »

  • Feuilles de framboisier

  • Feuilles de cassis ou de fraisier

  • Achillée

  • Alchémille ou sauge

Mélanger les feuilles à parts égales (pour une petite poignée par théière), y verser de l’eau bouillante et laisser infuser 10 minutes. Tonifie et régule le cycle et les organes féminins.

Tisane contre les crampes menstruelles :

  • 1 phalange de gingembre rapé

  • 20g d’orties ou de pissenlit

  • 5g de fleurs d’oranger (ou hydrolat)

  • 3 fleurs d’achillée

  • 5 fleurs de camomille

  • En cas de grosses douleurs : rajouter 20 g de houblon

 

 

Voici également deux recettes concernant l’hygième intime, et les désagréments pouvant survenir dans cette zone (mycoses, sécheresse…)

La barre moussante intime (recette pour 100g)

  • 50g de SCI (tensioactif doux, qui va servir à mousser)

  • 100ml de lait d’avoine (ou d’hydrolat de fleur d’oranger ou d’eau minérale)

  • 10g d’huile de coco

  • 3 cuillères à soupe d’argile verte

  • 2 cuillères à soupe d’huile végétale (sésame ou bourrage ou chanvre ou calendula)

  • Quelques gouttes d’huile essentielle de Tea Tree (facultatif)

Au bain-marie faire fondre l’huile de coco et bien mélanger avec le liquide et le tensioactif.

Sortir du feu et tout en mélangeant, ajouter l’agile, l’huile végétale et l’huile essentielle si besoin. Remplir de préparation les moules et les mettre au frais (au minimum 1 heure).

A conserver à l’abri de l’eau (dans un petit tupperware)

 

Préparation de la barre moussante intime

L’ovule d’argile

L’argile permet de ré-équilibrer le PH et ré-ensemencer la flore. Idéal pour les mycoses vaginales par exemple.

On mélange de l’argile verte avec de l’eau et un goutte d’huile essentielle de Tea Tree.

On emballe ensuite une petite dose de ce mélange dans un film alimentaire transparent. On laisse sécher, et on enlève ensuite le film. Les ovules peuvent ensuite se conserver au frigo.




L’espace Info-Energie de Cornouaille fête ses 10 ans avec un concours photo

L’Espace Info Energie de Cornouaille fête ses 10 ans. A cette occasion, un grand concours photo, sur le thème de l’énergie, est lancé, jusqu’au 28 septembre.

Financés par l’Ademe et la Région Bretagne, les Espaces Info Energie sont au nombre de 19 en Ille-Et-Vilaine, Côtes-D’Armor, Finistère et Morbihan. Leur mission : apporter des conseils et de l’information gratuite et de proximité aux particuliers du territoire, sur des thématiques liées à l’énergie et l’habitat : chauffage, eau chaude, isolation thermique, énergie renouvelable, consommation d’électricité…

Pour cela, les conseillers des Espaces Info Energie peuvent recevoir les particuliers sur rendez-vous et prodiguer de l’information et des conseils par téléphone, organiser des visites de sites, être présents sur les salons, proposer des conférences, des forums, des « balades thermiques », ou encore prêter des « wattmètres » pour mesurer la consommation réelle des appareils électriques.

L’Espace Info Energie de Cornouaille fête cette année ses 10 ans. Depuis 2008, ce sont ainsi plus de 21 000 personnes qui ont pu bénéficier de conseils et d’information dispensés par cet espace. A cette occasion, il organise un grand concours photo, baptisé « Objectif Energie ». Lancé le 8 juin, il se clôturera le 28 septembre. De nombreux lots viendront récompenser les lauréats (Thalasso, expertise Feng Shui, paniers gourmands, entrées aux musées, visites touristiques…), qui seront désignés par un jury mais aussi par le public, via la page Facebook de l’Espace Energie. Attention : Toutes les photos, en rapport avec le thème de l’énergie bien sûr, devront être prises sur une commune de Cornouaille !

Toutes les infos pour participer au concours sont disponibles sur la Page Facebook de l’Espace Info Energie de Cornouaille.




[Défi familles zéro déchet]: atelier « pâte à tartiner »

Après les limonades et les sirops de sureau, les familles du défi étaient conviées à compléter la table des goûters de l’été avec l’incontournable «pâte à tartiner ».

 

L’atelier s’est déroulé dans les locaux du magasin « ô panier des saveurs », installé depuis à peine huit mois sur la zone d’activité de Lanmeur, juste à l’entrée du bourg quand on vient de Morlaix.

Ce magasin qui propose des produits issus de l’agriculture biologique et cultivés localement pour la plupart, invite également ses clients à participer à des ateliers d’initiation à la cuisine et à l’utilisation des produits naturels pour la fabrication des objets du quotidien. La cuisine thaï est ainsi présentée par Thomas Wok, food truck morlaisien mais qui aura aussi un point d’attache à Santec cet été, les ateliers cuisine pour les enfants sont animés par Julie Hofer, plus connue pour ses livres pour enfants ; les ateliers nature (fabrication de produits cosmétiques, de vin médicinal, etc..) sont proposés par Arlette Jacquemain, productrice de plantes médicinales bio à l’Herberaie en Plouigneau.

Dans ce lieu où il se passe quelque chose au moins une fois par semaine, les familles du défi « zéro déchet » étaient réunies sous la houlette de Géraldine, animatrice « nature » du CPIE du Trégor pour apprendre à fabriquer de la pâte à tartiner à la noisette et au chocolat.

Tout le monde a en tête le nom d’un produit, dont la composition est, faut-il le rappeler :55% de sucre, 23% d’huile de palme, 14% de noisettes et 8% de cacao.

Pour contrer cet assemblage peu diététique, chacun a sa propre recette de pâte à tartiner et il suffit d’aller voir les rayons des magasins bio pour constater cette grande diversité là où dans d’autres grandes surfaces, la marque dont vous avez le nom en tête a la quasi exclusivité.

Dans cet atelier, deux recettes étaient proposées aux familles, l’une avec de la purée de noisette prête à l’emploi, achetée dans le commerce, l’autre avec des noisettes entières. Mais ces deux recettes ont un point commun : respecter autant que possible la règle des trois tiers : un tiers de noisettes, un tiers de chocolat et un tiers de sucre et matière grasse.

La recette express avec la purée de noisettes

Les ingrédients :

120 grammes de purée de noisette

120 grammes de chocolat à pâtisser (70% de cacao au moins)

40 grammes de sucre blond en poudre

40 grammes de sirop d’agave

80 grammes de lait végétal (lait d’amande par exemple)

Dans un récipient creux allant au bain marie, mélanger la purée de noisette et le chocolat cassé en petits morceaux,

Laisser fondre doucement au bain-marie

Dans une casserole à part, mélanger le sucre blond, le sirop d’agave et le lait végétal faire chauffer quelques minutes à feu très doux

Quand les deux préparations sont arrivées en température et que votre mélange noisette-chocolat présente un aspect onctueux, retirez les du feu

Incorporez progressivement le lait végétal sucré à votre pâte noisette-chocolat sans arrêter de tourner afin d’obtenir un mélange bien homogène.

Voilà, votre pâte à tartiner est prête.

A conserver à réfrigérateur et à consommer dans le courant de la semaine (si du moins vous arrivez à tenir 7 jours)

la recette complète

Les ingrédients

-160 grammes de noisettes entières décortiquées

-200 grammes de chocolat à pâtisser (70% de cacao au moins)

-1 cuillerée à soupe de sirop d’agave

-1 cuillerée à soupe d’huile de noisettes

-10 centilitre de lait végétal (ici, lait d’amandes)

La préparation des noisettes :

Torréfier les noisettes au four (le plat à lèche-frite est fait pour cela) mais attention ne pas laisser trop longtemps, car une noisette un peu trop brunie donne un goût amer à la préparation.

Placer les noisettes torréfiées dans un torchon qu’on frotte énergiquement pour enlever toute trace de la petite peau qui couvre la noisette.

Réduire en poudre ces noisettes torréfiées et ainsi mondées en les passant au mixer. Si vous disposez d’un vieux moulin à café électrique, c’est encore mieux car il vous fera une poudre plus fine.

Préparation de la pâte

-Placer cette poudre de noisette dans un plat à bain-marie

-Y ajouter le chocolat réduit en morceaux

-Faire fondre l’ensemble au bain-marie.

-En fonction de la finesse de votre mouture, votre pâte sera plus ou moins onctueuse ; L’essentiel est d’obtenir un ensemble homogène.

-Incorporer l’huile de noisette progressivement de façon à conserver une pâte homogène ;

-Retirer du feu et ajouter progressivement le lait végétal et le sirop d’agave.

-Voilà votre pâte est prête. A conserver au frais.

-Partant de là, il existe de nombreuses variantes pour les personnes qui ne sont pas allergiques à ces produits. Remplacer par exemple le lait végétal par du lait concentré. Remplacer le sirop d’agave par du miel. Pour le lait végétal, le lait de riz va tout aussi bien. Et si vous aimez les préparation parfumée, vous pouvez y rajouter de la fleur d’oranger par exemple.

Mais en aucun cas ne déroger à la règle des trois tiers.

Comme toujours, chacune est partie avec son petit pot de pâte à tartiner ; gageons que ceux-ci ne vont pas durer longtemps.




Une cabine téléphonique transformée en « cabane à dons » à Kersaint-Plabennec

A Kersaint-Plabennec est en train de germer un espace dédié au don et à la réduction des déchets. Grâce à l’association Zéro Déchets Nord Finistère, la cabine téléphonique de la place de la mairie est en train de se transformer en « Cabane à dons », et les jardinets autour en espaces « Incroyables Comestibles », où de la nourriture gratuite sera à disposition des citoyens. L’inauguration est prévue samedi 7 juillet.

Que faire des anciennes cabines téléphoniques France Téléphone ? A l’heure où le taux d’équipement des français en téléphonie mobile s’élève à 94%, elles sont aujourd’hui pour la plupart inutilisées. Certaines connaissent néanmoins une deuxième vie, transformées souvent en boîte à livres dans laquelle chacun peut se servir ou déposer des ouvrages. A Kersaint-Plabennec non loin de Brest, la cabine téléphonique de la place de la mairie est en train de devenir une «cabane à dons », sous l’impulsion de Zéro Déchets Nord Finistère. L’association, créé en en octobre 2017, a pour objectif de sensibiliser et d’informer les habitants du territoire à la réduction des déchets. Elle travaille ainsi à la rénovation de la cabine depuis avril 2018. Le principe d’une « cabane à dons » ? « Chaque habitant de Kersaint-Plabennec peut déposer des affaires « en bon état » dont il n’a plus besoin. En échange, il peut ou non prendre des objets qui lui seront utiles. Aucun échange d’argent, une sorte de lieu de troc permanent anonyme ! », explique l’association dans un communiqué. Vaisselle, déco, jeux, petit mobilier, DVD, CD, outils…pourront y être déposés et y être pris. A noter également, la création de plusieurs petits espaces « Incroyables Comestibles » dans les jardinets autour de la cabine. Là, ce sont des plantes et légumes qui sont mis à disposition des habitants !

L’inauguration de la « cabane à dons » aura lieu le 7 juillet à 11h. L’occasion d’y déposer les premiers objets, de découvrir le fonctionnement du lieu, le tout accompagné de petites animations. Un appel est d’ores et déjà lancé pour trouver le nom de la cabane ! On peut voter sur la page facebook du lieu : https://www.facebook.com/groups/176398066358488//