Les Initiatives pour l’environnement maritime ont un Prix !

Communiqué – Avis aux porteurs d’initiatives en faveur de l’environnement maritime ! Pour la 4e fois, le festival des Aventuriers de la mer propose de soutenir et de récompenser les engagements autour du milieu marin. Déposez votre candidature jusqu’au 6 septembre.

Le
Festival les Aventuriers de la Mer, qui se déroulera du 10
au 13 octobre,

lance la 4e édition du Prix des Initiatives Maritimes.
L’objectif ? Découvrir
et accompagner des projets innovants
,
soucieux d’un engagement citoyen mais aussi conscients
de la fragilité de l’environnement maritime

et de son extraordinaire potentiel.

Ce
prix est l’occasion de faire
connaître son projet

et de le mener plus loin tout en rencontrant
des personnes ressources
.
Les porteurs de projets auront également la possibilité de
remporter des aides
à l’accompagnement et des dotations financières
.

Un
projet de création de produits ou d’activités innovantes en
lien avec la mer ? Un projet qui changera les regards,
suscitera de nouvelles pratiques sur le littoral ou en mer ?
Inscrivez-vous
jusqu’au 6 septembre
.

10
projets seront pré-selectionnés pour une présentation en
public le 11 octobre, à l’occasion du festival.

Les
prix :

  • Le Prix Région Bretagne : dotation de 5 000 €.
  • Le Prix Fondation de la Mer : dotation de 1 500 €.
  • Le Prix Audelor : Conseil et accompagnement de projets.
  • Le Prix Explore : Accompagnement sur le montage de projet.
  • Le Prix Ekosea : Accompagnement de projet sur le financement participatif.

Pour participer : http://aventuriersdelamer.fr/index.php/prix-des-initiatives-maritimes/




Dans le centre-Bretagne, des guitares uniques et écologiques

Basé à la Prenessaye à côté de Loudéac, Gildas Vaugrenard, alias DasViken Guitars (« Pour l’éternité » en Breton), est un artisan pour qui lutherie doit rimer avec écologie. Dans son atelier, il fabrique des guitares uniques, à base de bois local, de récupération, et sans plastique ni produits issus de l’industrie pétrochimique.

C’est en pleine campagne, sur la commune de la Prenessaye, non loin de Loudéac, que Gildas a choisi d’installer son activité de luthier. L’atelier, situé juste à côté de son habitation, accueille le visiteur avec ses bonnes odeurs de bois. A proximité, des champs et de nombreux arbres, un beau jardin potager. Un petit paradis dans lequel prennent vie des guitares pas comme les autres. Car Gildas, avec son entreprise DasViken Guitars, a fait le choix d’un mode de fabrication atypique dans le paysage de la lutherie. Sa démarche se veut être la plus écologique possible. « En fait, je fais de l’éco-conception », sourit celui qui est diplômé de l’Ecole Supérieure du Bois de Nantes et qui y a aussi enseigné quelques années. Un passage en Afrique lui fait prendre conscience du fléau de la déforestation, de l’exploitation des arbres mais aussi de la main d’œuvre locale. « De l’esclavage moderne », assène-t-il. Courant 2013, il décide de changer de vie et choisit alors de s’installer comme luthier, « un rêve de gosse ». Il apprend le métier en autodidacte, et souhaite l’exercer selon ses convictions, avec la volonté d’un monde plus juste et plus durable.

Pas
de peinture ni de vernis

« A la recherche d’une certaine cohérence » , il applique les valeurs qu’il défend à son artisanat. Ainsi, Gildas n’utilise pas de bois exotique. « Je travaille avec du bois local, et du bois de récupération », explique-t-il. Les guitares (qui sont toutes des guitares électriques) sont ici réalisées avec du frêne, du cormier…ou même à base de porte d’armoire en noyer, ou encore de douelles de fût de Cognac en chêne ! Le luthier a également proscrit l’utilisation du plastique pour ses créations, préférant l’alliance du bois et du métal, notamment l’aluminium qui est là aussi récupéré auprès de recycleurs spécialisés. Les sillets (pièce située à l’extrémité supérieure du manche des instruments à corde, ndlr) sont par exemple confectionnés à base d’os. Dans son atelier, Gildas n’utilise pas non plus de produits issus de la pétrochimie. Les colles utilisées sont à base de poisson, d’os ou de nerfs (fabriquées à base de sous-déchets de l’industrie agroalimentaire), et aucune guitare n’est peinte ni vernies. « Je préfère l’huile de lin, de la térébenthine, ou de la cire d’abeille », précise Gildas, pour qui « la lutherie, c’est une forme d’alchimie ». Pour prolonger la démarche, il s’efforce aussi de planter un arbre sur son terrain pour chaque guitare fabriquée.

Une
guitare pour des haies bocagères

Planter des arbres, c’était aussi le cœur du projet « La Dissidente », que le luthier de la Prenessaye a coordonné. « On s’est regroupés à vingt jeunes luthiers de toute la France dans une association baptisée « La Confrérie des Luthiers Pas Ordinaires » », raconte Gildas. « La Dissidente » est le nom de la guitare qui a été fabriquée collectivement, et qui a été proposée en lot à travers une tombola mise en place sur le site de financement participatif Kengo ». 12 000 euros ont ainsi pu être collectés. Ils ont permis de planter un peu plus d’1 km de haies bocagères sur le territoire de Loudéac Centre Bretagne Communauté, avec Breizh Bocage. « Et 135 plants ont été aussi mis en terre à Bordeaux, avec des classes de primaires », ajoute le luthier, pour qui coopération, entraide mais aussi pédagogie vont évidemment de paire avec son activité.

Pour plus d’infos : http://dasviken.com/

 



L’idée sortie. La nuit internationale de la chauve-souris

Ce
week-end, c’est la 23ème édition de la Nuit Internationale de la
Chauve-Souris. L’occasion de découvrir cet animal nocturne encore
mystérieux et méconnu. Des balades nocturnes sont notamment
organisées en Bretagne pour partir à sa découverte.

Depuis
plus de 20 ans, la Société Française pour l’Etude et la
Protection des Mammifères organise la Nuit Internationale de la
Chauve-Souris, afin de « faire découvrir à un large public la
biologie, le mode de vie, les menaces mais aussi les actions de
protection mises en place pour préserver les Chiroptères »,
peut-on lire sur le site de l’événement. Cette année, les 24 et
25 août sont dédiés à ce petit animal nocturne, encore trop peu
connu. La thématique retenue pour cette édition 2019 est celle du
régime alimentaire des chauve-souris, et le « petit
rhinolophe », espèce de l’année 2018 mais aussi de cette
année 2019, sera particulièrement mise en avant. Partout sur le
territoire français sont ainsi proposées diverses animations :
rencontre avec des spécialistes, sorties nocturnes, conférences,
expositions, ateliers…le tout gratuitement et ouvert à tous.

En
Bretagne, quelques événements sont programmés pour ce week-end,
mais aussi sur les jours suivants, car les animations sont
programmées en France métropolitaine jusqu’au 22 septembre, et
jusqu’à la mi-octobre dans les Dom-Tom !

Et si vous souhaitez vraiment en savoir plus sur ces demoiselles de la nuit, rendez-vous à la Maison de la Chauve-Souris. Elle est basée à Kernascléden, dans le Morbihan, commune où l’une des plus importantes colonies de Grands Rhinolophes a été repérée dans les combles de l’église. Ouverte toute l’année, elle permet de découvrir la vie étonnante de ces petits animaux nocturnes, et notamment la colonie de Grands Rhinolophes de l’église, grâce à des caméras infrarouges !

Pour prendre connaissance du programme de la Nuit Internationale de la Chauve-Souris : https://www.nuitdelachauvesouris.com/




Cohérence recrute un.e chargé.e de mission « porc durable »

Missions :

  • Animer
    et coordonner les groupes d’éleveurs de Porc sur paille
  • Conseils,
    échanges et visites d’exploitation porcines sur les bassins
    versants,
  • Contribution
    au développement de la commercialisation de la filière « Porc
    Authentique » auprès des bouchers du Pays de Morlaix
    www.porc-authentique.com

Profil :

  • Bac
    + 4/5 minimum – formation agricole
  • Sens
    de la communication et de la pédagogie
  • Bonne
    connaissance de l’Agriculture Durable et si possible des
    techniques d’élevages de porc sur litière.
  • Expérience
    et/ou connaissance du fonctionnement des bassins versants et des
    structures syndicales d’animation des bassins versants.
     

Conditions :

CDD
de 3 mois à partir du 15 septembre 2019

Poste
basé à Plérin (22) – Rémunération : 2000 € brut

Candidature
(CV + lettre de motivation en version numérique) a adressé à
contact@reseau-coherence.org
avant le 8 septembre 2019

Renseignement :
06.73.21.06.66




“Sinon” une nouvelle marque propose des alternatives aux maillots et planches de surf

Il
y a les planches de surf et les maillots de bain fabriqués à base
de pétrole… “Sinon”, il y a aussi la nouvelle marque qui
propose des produits plus naturels aux consommateurs. Deux jeunes
entrepreneurs se sont lancés dans la fabrication made in France.

Tout
près des marais salants de Guérande, se cache un atelier pas comme
les autres. Maillots de bain en tissus recyclés et planches de surf
en bois, Joy Camaret et Victor Courcier proposent des alternatives
aux indispensables de la plage. Camarades de classe au lycée, Joy et
Victor se retrouvent après leurs études. Ils se lancent en mai 2018
: “C’était une idée de Joy et j’ai décidé de la suivre”.
De A à Z, ils imaginent leur marque. Lignes épurés sur les
planches et maillots de bain minimalistes, légèrement ajourés…
Leurs produits restent simples, au plus près de leurs engagements.

Maillots recyclés

Tout
est parti de l’agacement des modes de production peu respectueux de
l’environnement. Après des études de stylisme, Joy passe par
plusieurs entreprises : “J’ai longtemps travaillé pour des
marques de lingerie haute gamme. Au prix où ils vendent leurs
pièces, il n’y a aucun effort pour trouver des tissus alternatifs
ou même correctement traiter les employés”, explique la
créatrice. Pour répondre aux engagements de “Sinon”, Joy
travaille avec différents tissus recyclés ou bio-sourcés. Ses
matériaux viennent principalement de France, d’Allemagne ou
d’Italie. Les tissus non recyclés sont produits à partir d’huile
de Ricin. Ce liquide remplace le pétrole et engendre une
consommation de CO2 de -25%. Ces fournisseurs sont encore peu
nombreux, Joy les expose donc fièrement sur le site
internet

: “C’est important que les clients puissent avoir un regard sur la
production. Et je ne veux pas les garder pour moi, ça ne doit pas
être un secret, au contraire ”, explique la styliste. Se
développer, ou remettre au goût du jour, comme les planches en bois
de Victor : “On oublie que ça existe et pourtant je travaille avec
des vieux outils, c’est pour dire !”

Planches en bois

Après
des études de beaux arts puis de charpente maritime, lui aussi est
dégoûté par les techniques de fabrication à la chaîne : “Sur
les chantiers, on pouvait atteindre 90% de pertes de bois, c’est
énorme. Ici, j’essaye de ne pas dépasser les 35%”. Ce jeune
artisan confectionne 70% de ses planches avec du bois Breton qu’il
récupère dans un périmètre de 200 km maximum. Les autres sont
fabriquées en époxy : un matériau plus léger. “Cela permet d’en
avoir pour les débutants et les plus aguerris mais aussi de jouer
avec des prix plus ou moins importants”, explique Victor. L’atelier
lui aussi est respectueux de l’environnement. Pour subvenir aux
besoins du bâtiment, le propriétaire a installé 100 m2
de panneaux solaires recyclés.

Le prix du made in France

Améthyste, khôl, argile, quartz, argile ou mine, les coloris de Joy se retrouvent sur ses maillots toutes morphologies. La jeune femme a développé elle-même ses modèles : “J’ai choisi de prendre du tissu blanc et de le teindre avec mes couleurs chez un teinturier”. Victor, lui, peut avoir des réparations, des commandes mais essaye également de faire une moitié de son travail en création : “Même dans une commande très précise et sur mesure, je mets une petite touche personnelle pour rappeler mon style et la marque”. Autour de 500 euros une planche époxy, 750 la planche en bois, des bas de maillots à 30-45 euros et des hauts entre 60 et 70 ; les deux artisans visent un public bien particulier : “Il est très difficile de produire bien et de vendre peu cher pour convenir à tout le monde”, expliquent les associés. Le parti pris est là, il ne reste plus qu’à convaincre.




J’apprends à faire mes citrons confits maison !

Envie de donner un peu plus de pep’s à tous vos plats salés ? Grâce au processus de lactofermentation, réaliser des citrons confits devient simple et accessible à tous. Pour ce faire, quatre ingrédients suffisent : de l’eau, du sel et bien sûr… des citrons.

Ce qu’il nous faut pour cette recette:

5 citrons issus de l’agriculture biologique

Puisque la peau se mange dans cette recette de citrons confits au sel, on choisira ici des citrons issus de l’agriculture biologique

recette citron sel

3 cuillère à café bombées de gros sel marin

Attention au fluor et aux additifs se trouvant dans bon nombre de sel de supermarché! Ceux-ci peuvent troubler la bonne conservation des bocaux.

citron confit eau

700 ml d’eau

Une eau avec un taux trop élevé de chlore peut nuire à la conservation des bocaux. Si cela est le cas, il faudra préalablement ébouillanter l’eau puis la laisser refroidir (voir étape 1 de la recette)

Un bocal hermétique d’une contenance de 1,5 Litres

Pour une conservation optimale, ce bocal doit être préalablement stérilisé dans de l’eau bouillante pendant 10 minutes.

recette citron lactofermentation

Votre casserole préféré

Il faudra qu’elle puisse contenir au moins 1L d’eau

Les différentes étapes de préparation


Étape 1: Dans une casserole, porter l’eau à ébullition, y ajouter le sel puis laisser refroidir le contenu jusqu’à atteindre la température ambiante

Étape 2: bien laver les citrons puis les faire sécher sur un linge sec

citrons confits séchage

Étape 3: Enlever les pédoncules de chaque citron à l’aide d’un couteau

Étape 4: Couper chaque citron en deux parties puis chacune des deux parties en huit tranches fines

Étape 4 : Mettre les citrons dans le bocal et les couvrir du mélange d’eau et de sel. Laisser 2cm de libre dans le bocal au dessus de la préparation car la fermentation va produire du gaz et un peu de chaleur

La conserve est
prête !

Il n’y a plus qu’à laisser pendant 3 semaines la préparation à température ambiante (entre 18 et 25 degrés). Il est possible de laisser la préparation au réfrigérateur au bout d’une semaine, mais cela n’est pas nécessaire. Au bout de trois semaines, la conserve est prête à être consommée et les citrons sont savoureux !

A mettre dans les salades composées, les taboulés, les vinaigrette etc.

Conseils de conservation

  • Dès ouverture du bocal il faudra le converser au réfrigérateur. Il pourra ainsi être conservé des mois durant.
  • Il faudra toujours prélevé le citron avec un ustensile propre et ne jamais remettre dans le bocal un aliment qui a été enlevé.

Bonus

Pour connaître tout les bienfaits ainsi qu’en savoir plus sur ce qu’est le processus de lactofermentation, nous vous invitons à cliquer ici et découvrir notre article sur le thème des conserves lactofermentés.

Bon appétit !

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© Images de l’association ‘ Eco-Bretons.