L’idée sortie. Rendez-vous à la foire bio Biozone à Mûr-De-Bretagne (22) ce week-end

Samedi
7 et dimanche 8 septembre, la
foire
régionale biologique Biozone

se déroule
à Mûr-de-Bretagne (22). Pour cette édition 2019

pas
moins de 215

exposants seront présents de 10 à 19h. Cette année, « les
paysans du futur » seront à l’honneur.

Les visiteurs
pourront ainsi participer à des rencontres, à des tables-rondes
(autour de la PAC, du bio…) à un forum avec différents acteurs
(Gab 22, Résia, mouvement Nous Voulons Des Coquelicots, les Pisseurs
Involontaires de Glyphosate, Nature Et Progrès, Terre De Liens… ),
à des visites de fermes…

Des films seront
aussi diffusés dans la salle de cinéma tout le week-end . On
pourra ainsi voir « Les défis d’une autre agriculture »,
« La ferme d’Emilie », « Mon panier », « Au
Nicaragua on m’appelle Chepito », « Le Champs des
possibles ».

Un espace « luttes
actuelles » sera également mis en place, avec la présence
d’associations.

Les enfants ne
seront pas oubliés : différentes activités leurs seront
proposées tout le week-end : « Tadig Bric », jeu de
construction par assemblage, à taille humaine, contes, promenades en
ânes…

A noter, pour la
deuxième année consécutive, la mise en place d’un « défi
zéro déchets » sur la foire, dont le but est d’arriver à la
suppression de la vaisselle jetable, un tri des déchets optimal et
la fin des déchets résiduels. Cette année, les visiteurs sont
invités à apporter leur propre « gamelle », gobelets,
couverts…et autres contenants pour les achats en vrac.

Tout le programme
est disponible sur le site internet de la manifestation
http://foire-biozone.org/

Pratique :
34ème Foire biologique Biozone, organisée par l’Association
Produire et Consommer Biologique. Ouvert de 10h à 19h. Entrée :
4 euros (donne droit à toutes les animations), tarif réduit 2 euros
(étudiants, chômeurs…), gratuit pour les moins de 15 ans.




La Cocotte Solidaire. Une cantine participative ouvre ses portes à Nantes !

Après
un an de développement du projet et réhabilitation des lieux, la
Cocotte Solidaire ouvre ses portes le 6 septembre quai de Versailles
à Nantes. Né de l’appel à projet lancé par la ville de Nantes
au printemps 2018, cette cantine participative souhaite, dans un lieu
convivial ouvert à tous, recréer du lien entre les habitants du
quartier.

Habitants et habitantes de Nantes, ne ratez pas l’événement incontournable le vendredi 6 septembre : l’ouverture de la Cocotte Solidaire au 2574 Quai de Versailles. Dans cette cantine participative ouverte à tous, on pourra, selon ses envies et disponibilités participer à la préparation des repas, du café, faire la vaisselle, animer le lieu ou tout simplement y déjeuner à prix libre. Ce vendredi, dès 9h30, vous pourrez ainsi mettre la main à la patte pour la préparation du repas du midi. Entre 12h30 et 14h, la cantine proposera un buffet convivial avec de la nourriture en grande partie issue de producteurs locaux.

Né de l’appel à projets lancé par la ville de Nantes au printemps 2018, la coopérative a émergé à l’initiative de quatre femmes natives du quartier. Leurs objectifs ? Créer une cantine solidaire et participative avec des produits de qualité pour lutter contre la précarité alimentaire et relationnelle. Le tout dans un espace décloisonné qui favorise les échanges et les rencontres entre les habitants.

Ayant pour objectif de réhabiliter des bâtiments et espaces verts de son patrimoine, la ville de Nantes a décidé dès 2017 de faire appel aux citoyens, aux associations ainsi qu’aux entreprises de l’économie sociale et solidaire pour réinventer 15 lieux au travers de projets utiles et créatifs. Grâce à un système de vote citoyen en juin 2018, la coopérative La Cocotte Solidaire a pu s’approprier un ancien restaurant situé au cœur du jardin japonais sur l’île de Versailles et y développer son projet.

Après un an de développement du projet et la réhabilitation du lieu, la Cocotte Solidaire ouvre enfin ses portes et vous invite tous les jours à venir partager un temps convivial autour de la préparation des repas. La cuisine sera ouverte tous les matins à 9h tandis que le repas servi tous les midis, à partir de 12h30. Le repas est à prix libre ,selon les moyens de chacun, tout comme l’adhésion à l’association. Il est également possible de réserver en ligne sur le site internet.

Plus d’information : https://www.lacocottesolidaire.fr/

Le projet « 15 lieux à réinventer » de la ville de  Nantes: le lien ici

Crédit Photo: François Doussin




Eco-tree. La start-up qui permet d’investir dans la reforestation

Vous souhaitez
participer à la reforestation, devenir propriétaire d’arbre et en
obtenir les bénéfices? C’est maintenant possible grâce à la
start-up bretonne Eco-Tree. Participer à la reforestation devient
désormais simple et accessible à tous.

Fondé
par cinq
amis d’enfance, Eco-tree
a émergé d’un constat alarmant: chaque jour dans le monde, ce
sont
plus de
3,4
milliards
de tonnes
de CO2
qui sont rejetés dans
l’atmosphère. Leur
solution pour lutter contre ce phénomène à
l’échelle locale?
Planter
des arbres !

Basée
à Guipavas, la
start-up offre
la possibilité aux particuliers, associations et entreprises de
devenir propriétaire d’arbres pour compenser les
émissions en CO2
générées
par
leur mode
de vie.
Mais
ce n’est pas tout. Lorsque l’arbre devient assez
grand pour être coupé,
compter
de 16 à… 91 ans, l’argent
obtenu grâce
à
la vente du bois revient
au propriétaire avec
un rendement espéré à 2 % par an non
garantis.
Eco-tree
s’occupe de tout : de la plantation à l’entretien en
passant par la revente du
bois.
Un
investissement 100 %
vert.

Ce
concept, qui
existe dans
le domaine viticole où est possible de devenir propriétaire de
champs de vigne, est inédit dans le domaine de la reforestation.
L’arbre à un rôle essentiel dans la biodiversité
et dans la qualité de l’air. En effet, en plus de produire de
l’oxygène, il filtre l’air et ainsi améliore sa qualité. De
plus, il favorise l’émergence de la biodiversité en fournissant
abri, nourriture et protection à de nombreuses espèces d’oiseaux,
d’insectes, de petits mammifères, de champignons etc. Plantés à
grande échelle, les arbres permettent de lutter contre le
dérèglement climatique en séquestrant du CO2. Ainsi, avec
Eco-Tree, il est possible de participer à son échelle à la
reforestation de zones déboisées en France et en Bretagne :
pour 18 euros on peut devenir propriétaire de châtaigné dans la
forêt de Ploerdut et pour 24 euros, propriétaire de mélèzes dans
la forêt de Cleden Poher.

D’autres projets, nécessitant des dons financiers, viennent s’ajouter à l’activité de plantation d’arbres. Plusieurs financements participatifs ont été lancés et permettent aux particuliers, comme aux entreprises de soutenir Eco-Tree dans un inventaire naturaliste dans la forêt de Bourrus à Langoëlan ou encore de financer le maintient et la restauration d’une zone humide dans la forêt de Mariaker.

Aujourd’hui, la Eco-Tree a planté plus de 263 000 arbres en
France. Selon leur estimation, ces arbres auraient absorbé plus de 3
222 000kg de CO2.

Plus d’informations : https://ecotree.fr/




Les Cultiv’Actrices ont besoin d’un coup de pouce !

Depuis le 1er septembre, le programme « Les Cultiv’actrices » a été lancé par l’association La Cagnotte des Champs. Objectif : soutenir, via une collecte de fonds nationale destinée aux particuliers et aux entreprises, 20 projets agricoles plus vertueux, portés par des femmes. Deux exploitantes bretonnes sont en lice.

Envie de soutenir des projets agricoles plus durables et responsables, et portés par des femmes ? Ca tombe bien, c’est l’objectif du programme « Les Cultiv’Actrices », lancé par l’association La Cagnotte des Champs. Le mot d’ordre : « promouvoir la place des femmes dans ce milieu encore très masculin ». En effet, d’après l’association, seulement 25% des chefs d’exploitation sont aujourd’hui des femmes, et elles doivent faire face à différents obstacles : accès au foncier, au crédit, légitimité dans la profession…

La
Cagnotte des Champs, association loi 1901 spécialisée dans la
sélection, le financement, l’accompagnement de projets agricoles
locaux et durables, veut ainsi soutenir 20 femmes qui portent des
projets en France, avec pour but de financer et d’accompagner durant
6 mois les projets de cette première édition, en faisant appel aux
particuliers et entreprises.

Le 1er septembre a ainsi été lancée une collecte de fonds nationale, pour récolter de 5000 à 10 000 euros pour chaque projet. Chacun est invité à faire un don pour le projet de son choix, à partir de 5 euros. Parmi les participantes figurent deux bretonnes : Ophélie Le Goff, éleveuse de porcs et de vaches à Plouhinec (29), qui pratique la vente en circuit-court de produits laitiers transformés sur la ferme. Et Mathilde Gueguen, éleveuse de chèvres angora à Saint-Tugdual (56), qui est en conversion bio.

Pour les soutenir financièrement dans leur démarche, direction le site https://www.lacagnottedeschamps.fr/cultivactrices/




La recette. Gaspacho à la portugaise

En ce dernier week-end du mois d’Août, prolongeons l’été avec une soupe froide, le gaspacho à la portugaise ! Une recette signée Loïc de Cuis’Ethique !

Le
gaspacho est une soupe froide qui est préparée à base de légumes
coupés et de pain croustillant. En plus d’être inconnue et
inhabituelle pour beaucoup de gens, cette soupe est particulièrement
délicieuse et très rafraîchissante quand il fait très chaud.

Ingrédients

  • 60
    cl de coulis de tomate

  • 10
    cl de vinaigre de vin vieux

  • sel
  • poivre
  • 1
    concombre

  • 3
    tomates

  • 1/2
    poivron vert

  • 1/2
    poivron jaune

  • 1
    oignon rouge

  • 3
    gousses d’ail

  • 120 g de mie de pain

Matériel

  • Un
    blender ou un mixer plongeant

  • Une
    planche à découper

  • Un
    couteau éminceur

  • Un
    couteau d’office

  • Une poêle pour les croutons

Préparation

  1. Couper les tomates en 4 dans
    le sens de la hauteur, enlever la chair et les graine à l’aide d’un
    couteau fin en laissant une épaisseur de 5 mm sur la peau.
  1. Couper le concombre en deux
    dans le sens de la longueur et le vider de ses graines.
  1. En couper la moitié en gros
    cubes et les mettre au blender avec la chair des tomates, la moitié
    de la mie de pain, le coulis de tomate et le vinaigre. Assaisonner,
    mixer et réserver
    au frais.
  1. Hacher
    finement l’ail au couteau, découper les demi-poivrons, le demi
    concombre restant, l’oignon rouge et le reste des tomate en petits
    cubes de 5mm de côté.
  1. Incorporer
    ces cubes de légumes au coulis de tomate et concombre et laisser au
    frais jusqu’au service.
  1. Durant ce temps tailler
    la mie de pain rassie en petits croutons de 5mm et les poêler avec
    très peu d’huile d’olive. Servir le gazpacho en coupe, bol ou
    verrine et parsemer de pain croustillant et tiède.

Cuis’Ethique

Loïc, à travers Cuis’Ethique, propose des ateliers cuisine, afin de « promouvoir la gastronomie par une consommation raisonnable et raisonnée, en aidant les personnes le désirant à la transition vers une nourriture plus saine, et plus éthique. », comme il l’explique en détails sur son blog. Lutte contre la malbouffe, contre le gaspillage alimentaire, cuisine écocitoyenne et locavore sont au cœur de sa démarche. Il accompagne les particuliers, mais aussi les associations, les écoles, les maisons de retraite…On peut le retrouver aussi lors d’ateliers à la MJC de Morlaix tout au long de l’année.

Pour en savoir plus : http://cuisethique.eklablog.fr




Participez à faire avancer la science sur les « laisses de mer » !

Les
vacances scolaires s’achèvent, beaucoup ont repris le chemin du
travail, mais septembre est encore le moment où l’on peut se rendre
à la plage. C’est l’occasion de participer à une grande opération
de sciences participatives, grâce au programme « Plages
Vivantes », et à son premier volet , le protocole « Alamer »,
qui est consacré aux laisses de mer.

Le
programme « Plages vivantes » a été lancé en mars par
le Muséum d’Histoire Naturelle. Co-construit avec de nombreux
partenaires, il a pour objectif de « Mieux comprendre le
fonctionnement des hauts de plage », notamment des « laisses
de mer ». Les laisses de mer sont l’ensemble des débris
d’origine végétale et animale déposés sur le haut des plages. Ils
contribuent à l’alimentation des plantes du haut du grève et
accueillent des oiseaux et des invertébrés, Mais cet habitat
écologique est actuellement soumis à de nombreuses pressions et
changements (pollution, ramassage des algues, réchauffement
climatiques…). Il est donc important de mieux connaître et
comprendre ces changements, afin de mieux protéger cet habitat.
C’est là l’enjeu du programme « Plages Vivantes », dont
la première étape est le protocole « Alamer » (Algues
de la Laisse de Mer)

Ce
protocole couvre le littoral de la Manche et de l’Atlantique. Son
objectif est d’ « étudier le volume et la composition en
algues des laisses de mer, dans le temps et dans l’espace ».
Tout le monde peut y participer ! En effet, les scientifiques
ont besoin de récolter un grand nombre de données.

Comment faire ?

Pour
cela, il suffit de se rendre sur le site
http://plagesvivantes.65mo.fr,
et d’aller sur l’onglet « Protocole Alamer ». Le
protocole est divisé en deux niveaux de participation : pour le
grand public, et pour tous.

En famille, entre amis, en solo, on peut ainsi apporter sa pierre à l’édifice. Il suffit de se rendre sur la plage muni d’une corde de 25 mètres, d’une autre corde de 4 mètres, d’une ou plusieurs étiquettes numérotées, de la fiche « clé d’identification des algues » (disponible sur le site), de la fiche de terrain qui permet de noter les observations (disponible sur le site), et d’un appareil photo.

Dans un premier temps, il faut identifier un transect (surface d’étude matérialisée par une ligne) de 25 mètres, grâce à la corde. Il faudra ensuite positionner un quadrat (surface d’étude matérialisée par un cercle ou un carré) de 1m de coté le long de ce transect, lui assigner un numéro avec l’une des étiquettes, et le prendre en photo pour bien l’identifier. Ensuite, il faudra identifier et quantifier les algues présentes dans ce quadrat à l’aide de la clé. Les algues non identifiées seront prises en photo.

On
peut faire entre 1 et 5 quadrat par transect.

Et
voilà le tour est joué !

Une fois l’observation réalisée, on peut transmettre ses résultats directement sur le site.

Hormis « Plages Vivantes », de nombreux autres programmes de sciences participatives, initiés par différents organismes, existent : observation des papillons, lichens en ville, vers luisants, requins pèlerins, oiseaux…ils n’attendent que vous ! Direction la plateforme https://www.open-sciences-participatives.org/ pour les découvrir !