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Aux Vieilles Charrues, la gestion des déchets est une priorité. Partie 2

 

Après le micro-trottoir de festivaliers et l’interview de bénévoles ramassant les déchets sur le site, c’est au tour de Quentin Sibéril, chargé de mission développement durable du festival, de nous présenter sa vision de la gestion des déchets. Une interview réalisée dans le bureau du pc nettoyage, centre névralgique de la gestion des déchets aux Vieilles Charrues. « Il faut se rendre compte qu’on monte l’équivalent d’une ville de 270000 personnes sur 4 jours », commente Quentin Sibéril. Voici l’occasion de découvrir comment les organisateurs gèrent cet afflux !

 




Le gaspillage alimentaire, ça suffit !

Depuis le printemps, l’Ademe a lancé une campagne de sensibilisation au gaspillage alimentaire à destination des collectivités, des entreprises et des consommateurs. Cette campagne fait écho à une étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, sortie en mai 2016, consacrée aux pertes et gaspillages alimentaires.

On y apprend que le gaspillage alimentaire représente 10 millions de tonnes de denrées chaque année, l’équivalent de 16 milliards d’euros ou 15,3 millions de tonnes équivalent CO2 qui partent à la poubelle tous les ans.

Des pertes colossales sont chacun à sa part de responsabilité, du producteur au consommateur. « Chaque acteur, tout au long de la chaîne alimentaire, participe aux pertes et gaspillages alimentaires », nous apprend ainsi l’étude.

Pour sensibiliser tous ces acteurs et ainsi limiter le gaspillage, l’Ademe a diffusé, au printemps, des spots et des affiches dans les médias et sur Internet : « Les objectifs sont d’impliquer les consommateurs, les entreprises et les collectivités avec un discours concret et de mettre en avant le fait que le gaspillage se joue en réalité bien avant le moment où l’on jette ».

Un site Internet a également été mis en place. Sous le hashtag #çasuffitlegaspi, tous les acteurs de la chaîne alimentaire – particuliers, collectivités et entreprises – peuvent retrouver des conseils et des outils pour adopter les bons gestes et les bonnes pratiques pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

D’autres actions seront mises en place, en novembre prochain, lors de la semaine européenne de réduction des déchets. Reste à espérer que, d’ici là, chacun se saisisse de ces outils et œuvre à son échelle contre le gaspillage alimentaire. Il n’est pas acceptable que des êtres humains meurent de faim pendant que d’autres jettent des tonnes de nourriture.

 

Plus d’infos :

www.casuffitlegachis.fr

www.ademe.fr




Aux vieilles charrues, la gestion des déchets est une priorité. Partie 1

 

Aux Vieilles Charrues, on vient surtout pour s’amuser et assister à des concerts. Cependant, on peut difficilement ne pas prêter attention aux différents déchets qui jonchent le sol. Eco-Bretons est allé à la rencontre des festivaliers afin de les questionner sur le sujet. Ce micro-trottoir est suivi de l’interview de bénévoles chargés du ramassage des déchets sur le site du festival. Une mini-enquête de 4 minutes à découvrir dès maintenant !

 




L’idée sortie. Des animations pour sensibiliser à la préservation du littoral

Samedi 25 juin, mobilisez-vous pour la préservation du littoral. L’association Attention mer fragile organise, en partenariat avec le réseau Thalasso Bretagne, des nettoyages de plages dans 15 stations balnéaires. Des distributions de cendriers de plage et des animations auront également lieu.

Samedi 25 juin, 15 stations balnéaires se mobilisent pour la préservation du littoral. L’événement, appelé Mission mer fragile, est organisé par l’association Attention mer fragile. Depuis 2003, elle sensibilise les visiteurs de la Côte d’Émeraude à la protection du littoral, de la faune et de la flore.

Cette année, en collaboration avec le réseau Thalasso Bretagne, des nettoyages de plages seront organisés. À Saint-Malo, Dinard, Pléneuf-Val-André, Perros-Guirec, Roscoff, Douarnenez, Bénodet, Concarneau, Belle-Ile-en-mer, Quiberon, Carnac, Port-Crouesty, La Baule et Pornichet, les visiteurs seront sensibilisés aux micro-déchets et à l’impact de mauvais gestes sur le littoral, et particulièrement au fléau des mégots de cigarettes : « Le mégot met jusqu’à 3 ans à se dégrader dans l’environnement en laissant quelques traces : parfois avalé par les oiseaux, souvent retrouvé par nos enfants lors de la construction d’un château de sable ».

L’association Mission mer fragile distribuera également des cendriers de plage dans les 15 stations balnéaires. Localement, des animations pourront aussi avoir lieu.

Plus d’infos :

www.merfragile.com




L’idée sortie. Des animations pour sensibiliser à la préservation du littoral

Samedi 25 juin, 15 stations balnéaires se mobilisent pour la préservation du littoral. L’événement, appelé Mission mer fragile, est organisé par l’association Attention mer fragile. Depuis 2003, elle sensibilise les visiteurs de la Côte d’Émeraude à la protection du littoral, de la faune et de la flore.

Cette année, en collaboration avec le réseau Thalasso Bretagne, des nettoyages de plages seront organisés. À Saint-Malo, Dinard, Pléneuf-Val-André, Perros-Guirec, Roscoff, Douarnenez, Bénodet, Concarneau, Belle-Ile-en-mer, Quiberon, Carnac, Port-Crouesty, La Baule et Pornichet, les visiteurs seront sensibilisés aux micro-déchets et à l’impact de mauvais gestes sur le littoral, et particulièrement au fléau des mégots de cigarettes : « Le mégot met jusqu’à 3 ans à se dégrader dans l’environnement en laissant quelques traces : parfois avalé par les oiseaux, souvent retrouvé par nos enfants lors de la construction d’un château de sable ».

L’association Mission mer fragile distribuera également des cendriers de plage dans les 15 stations balnéaires. Localement, des animations pourront aussi avoir lieu.

 

Plus d’infos :

www.merfragile.com




Un tour du monde à la voile et sans déchet

« Nous avons toujours été proches de la mer. On s’intéressait donc à différents projets comme Nomade des mers ou EcoSailing Project, explique Robin, le responsable partenariat du projet. Ils nous ont donné envie de partir à la voile mais on cherchait une ligne rouge, un axe qui donne du sens à notre expédition. On a fini par penser au zéro déchet, qui fédère beaucoup de choses du développement durable : le gaspillage, l’économie circulaire… » Le projet Sailing for change est né !

Les quatre amis commencent à organiser leur tour du monde en mars 2015. Ils se retrouvent chaque semaine pour faire avancer le projet, définir des objectifs. Ils partent aussi à la recherche de partenaires. « On a définit trois types de missions avec nos partenaires. Pour les missions scientifiques, nous allons travailler avec le RIEM pour faire des relevés de planctons, de micro et de macro-déchets. Nous allons aussi, en partenariat avec jcommops, déposer des balises Argos pour étudier la météo et les courants marins. Nous voulons faire un travail pédagogique, avec le collège de Rhuys, l’université Paul Valéry de Montpellier, l’Esat d’Arzon et une maison de retraite, afin de faire de la sensibilisation sur la question des déchets mais aussi pour faire voyager ceux qui ne le peuvent pas. Enfin, sur un aspect plus technique, nous testerons un hydrogénérateur mis au point par Save Marine, des fils de pêche et des contenants en bioplastique, développés par Sea Bird, ainsi qu’une alternative à l’anti-fooling en nano-particule. »

Une web-série et des reportages

D’autres partenariats sont également signés ou en passe de l’être. Les quatre garçons vont ainsi réutiliser les techniques low-tech découvertes par Nomade des mers. Ils bénéficient également du soutien et des conseils de Zéro Waste France.

Leur bateau, appelé Ekolibri, est un GinFizz de 11,6 mètres de long. Actuellement à Martigues, près de Marseille, il sera convoyé en Bretagne à partir de mi-mai. Cette remontée, avec un crochet par les Açores, servira de test. À partir de mi-juillet, Ekolibri rejoindra le chantier du Redo, à Arzon, pour les travaux et l’aménagement. « Nous voulons valoriser à fond la réutilisation de matériel. Nous sommes donc en contact avec des skippers pour récupérer du matériel professionnel. »

Le départ est prévu fin octobre-début novembre. Le tour du monde des aventuriers sans déchet doit durer deux ans. En chemin, ils comptent réaliser une web-série autour de la thématique « Comment vivre sans déchet ? ». Et à chaque escale, ils réaliseront des reportages sur les initiatives en faveur du développement durable.

 

Plus d’infos

www.sailingforchange.com