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L’ALtelier, un lieu collaboratif pour bricoler

Réparer sa voiture, vidanger son tracteur, fabriquer une éolienne… Voilà quelques exemples de ce que vous pourrez faire à l’ALtelier ! Ce projet collectif de garage et atelier associatifs doit ouvrir ses portes à la fin de l’année à Larré, près de Questembert.

À Larré (56), dans le pays de Questembert, un collectif est en train de mettre sur pied l’ALtelier. Plus qu’un garage associatif ou un atelier collectif, il s’agit d’un « laboratoire d’expérimentations techniques et un espace de ré-appropriation des savoirs-faire techniques ».

Un hangar de 350 m² est prêt à accueillir l’ALtelier. Il ne reste qu’à l’aménager. Pour cela, une campagne de financement participatif est lancée jusqu’au 1er juillet. Avec l’argent récolté, le collectif espère pouvoir financer une dalle béton, une fosse mécanique et, si la campagne est une réussite, l’électricité du hangar, du mobilier et des outils.

Une ouverture fin 2017

À l’ALtelier, il sera possible de réparer sa voiture, mais aussi de faire l’entretien de son matériel agricole ou de fabriquer un outil spécifique, une éolienne… Le lieu se veut aussi comme un « espace à la fois réel et virtuel d’échange, d’enrichissement mutuel sur des sujets techniques liés à la paysannerie, à l’autonomie énergétique, à la protection de l’environnement, à la création artistique… », comme l’explique le site de l’ALtelier.

Ce laboratoire d’expérimentation sera installé sur le lieu collectif de la r.O.n.c.e. – pour résister/organiser/nourrir/créer/exister – qui rassemble une activité de maraîchage, des expérimentations en permaculture et une cuisine itinérante. Le collectif espère pouvoir ouvrir l’ALtelier à la fin de l’année.

Pour aller plus loin

La page du financement participatif

Une vidéo expliquant le projet

La page facebook de l’ALtelier




Participons à la vie de nos bibliothèques !

13% de la population française emprunte en bibliothèque, 13% seulement et 40% des non usagers sont d’anciens inscrits. « Pourtant les études nous révèlent de plus en plus de fréquentation » nuance Benoît Vallauri, responsable du Laboratoire régional d’innovation publique en Bretagne. Les bibliothèques ne sont plus seulement des « grandes librairies » mais s’associent aujourd’hui à des formes d’animations culturelles et de formation. Le chercheur, ancien bibliothécaire, était présent à l’occasion de la journée réservée aux bibliothèques de Bretagne le 5 octobre 2017, sur le thème de « Création, participation : vers des espaces de création et de participation en Bretagne »(1) qui tentait de creuser les moyens de reconquête du lieu par les publics.

Grainothèque, Murderparty, imprimantes 3D, espace de jeux vidéo & jeux de société, utilisation des bibliobox…. Les bibliothèques revêtent aujourd’hui de nouveaux usages. On ne vient plus uniquement pour se gargariser d’une lecture. L’arrivée du numérique a joué un rôle prépondérant dans le renouveau de ces espaces, ce qui a permis d’ouvrir les portes à de nouveaux publics. Les dispositifs participatifs ne sont pas en reste. Les bibliothèques continuent leur rôle de transmetteur de savoir ou de facilitateur vers la culture et l’information tout en diversifiant leurs outils.

Développer l’implication du public pour des lieux partagés

« La participation c’est accepter de déléguer son pouvoir » poursuit Benoît Vallauri. De nombreux dispositifs ont mis à l’épreuve l’implication des lecteurs dans la dynamique d’une bibliothèque. L’action Montez le son ! à la BM municipale de Lyon rassemble des passionnés de musique pendant 2h pour critiquer et faire évoluer les collections ; en laissant certaines étagères vides, des bibliothèques proposent aux lecteurs de faire leurs propres sélections et de les mettre en valeur ; la bibliothèque Louise Michel (2), exemple d’une bibliothèque participative, est extrêmement collaborative, ce qui transparait dans les rapports qu’il peut y avoir avec les gens, elle a notamment élaborée une « tutotek », les gens y réalisent leurs tutos dans un processus créatif et un processus de transmission…. Les propositions sont nombreuses.

Cependant certain(e)s bibliothécaires émettent des réserves . La première d’entre elle revient à discuter du cœur même du métier, « quel est il aujourd’hui ? », « Les bibliothécaires tendent ils à devenir des animateurs sociaux ? » « Comment répondre à la polyvalence demandée ? » Celle qui vient juste après est l’inquiétude « du tout bénévolat ». Tandis qu’on leur demande d’impliquer toujours plus le lecteur dans le fonctionnement de leur bibliothèque, les bibliothécaires voient les contrats qui ne se renouvellent pas, constatent l’apparition d’une machinisation et des budgets qui diminuent (3). Le participatif tend il à menacer des emplois ? Selon le chercheur, le participatif tend à donner un cadre moins pyramidal à l’accès au lieu et aux démarches mais ne menace en aucun cas les emploi.

Bibliothécaire, un métier en mutation OU la reconversion professionnelle dernier cri

Aujourd’hui il faut aussi apporter ses « softs skills » avec soi, les petits plus personnels qui deviennent des atouts professionnels. Infirmière, ancien militaire, menuisier, chercheur, informaticien sont des exemples d’anciens métiers de certains bibliothécaires breton.

Julien est un bibliothécaire d’une vingtaine d’année, c’est après un service civique, lors duquel il animait des temps de jeu en bibliothèque pour une association de jeux en bois, qu’il décida de se lancer vers le métier de bibliothécaire. « Ce n’est plus du tout le même métier qu’avant. On cherche à monter beaucoup de temps d’animations, on a une salle modulable à cet effet. Mes points forts ce sont mes connaissances des jeux de société (4) et la capacité de création avec un public enfant. Comment créer un jeu avec l’enfant en utilisant différents biais : les bouquins pop-up, raconter une histoire qui est diffusée par vidéo projecteur, créer des histoires et les faire vivre. Toute idée est bonne à prendre tant qu’elle permet à l’enfant d’accrocher ».

Passionné. Plein d’idées. Prêt à s’adapter. Pourrait être le profil type d’un bibliothécaire d’aujourd’hui.

Comment inscrire durablement la démarche participative ?

« La démarche participative c’est bien mais encore faut-il réussir à la faire prendre et à la faire durer » réagit une bibliothécaire aux propositions du chercheur, ce à quoi il répond « il faut que le public s’en empare ». Effectivement, si des propositions participatives trouvent écho,  certaines d’entre elles ne sont pas transposables à toutes les bibliothèques. Les bibliothèque urbaines ont par exemple davantage de difficulté à dynamiser leurs grainothèques, certaines ont même abandonné l’idée. « Il n’y a pas de recettes miracles, je vous donne juste des clés » rassure Benoit Vallauri. Il semble que le public ait tout autant à apporter aux espaces de connaissance et de transmission que sont les bibliothèques.  Il en est même l’impulseur. Le Responsable des Publics Bibliothèque de Rennes Métropole – Champs Libres, Eric Pichard, présent pour l’occasion, mentionnait notamment la création de séance d’aides au devoir sur demande de jeunes adolescentes. Un exemple plutôt « classique » mais qui révèle la disposition des bibliothèques à s’adapter aux besoins de leurs utilisateurs.

Vous avez un projet qui vous taraude, qui apporterait à d’autres, n’hésitez pas à en parler à votre bibliothèque pour le transformer en projet commun et durable !

1.L’espace du Roudour, à Saint-Martin-des-Champs, accueillait jeudi 5 octobre dernier la journée « Innovation, création & participation des bibliothèques de Bretagne ». Cette journée faisait suite à une journée similaire qui avait eu lieue en 2015 à Rennes.

2. Tutoteke de la médiathèque Louise Michel, XXème arrondissement

3.Inquiétudes http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/50768-la-profession-de-bibliothecaire-est-elle-menacee-de-disparaitre.pdf

 4. le retour des jeux de société : http://grand-angle.lefigaro.fr/reportage-bars-jeux-de-societe




Et si on se mettait aux fruits et légumes de saison ?

Paru cet été aux Editions Jouvence, le petit guide « Les fruits et légumes de saison, c’est parti » a pour objectif d’accompagner le lecteur dans le choix de ses légumes et ses fruits, tout en privilégiant le bio et la proximité.

René Longet est un expert reconnu dans le domaine du développement durable : il a été notamment membre des Sommets de la Terre en 1992, 2002 et 2012. Dans son guide « Les fruits et légumes de saison, c’est parti « , paru aux éditions Jouvence, il exhorte le lecteur à sortir de la spirale de la « malbouffe » et de la nourriture industrielle qui génère des maladies (obésité, maladies cardiovasculaires, diabète…) pour retrouver le goût d’une nourriture plus saine, de qualité, issue de circuits courts et respectueuse des saisons. « Tromper les saisons, c’est se priver de vivre le changement, c’est vivre à rebours de notre propre rythme, c’est affadir les choses, c’est leur faire violence. Et se mettre à l’écoute des saisons, c’est se mettre à l’unisson du vivant, c’est vivre un temps de qualité », explique-t-il en préambule.

Après un rappel des ravages de la nourriture et de l’agriculture industrielles, le guide propose un focus sur les fruits et légumes, et légumineuses, avec de nombreuses informations pour pouvoir bien les choisir (nutriments, vitamines, teneurs en protéines…). Il explique ensuite les différents intérêts d’une agriculture de proximité pour le consommateur mais aussi pour le producteur, ainsi que l’importance du bio et du respect de la saisonnalité des produits. Place ensuite à une quarantaine de recettes présentées par type de plats et par saison : soupe à la dauphinoise en hiver, tourte aux épinards au printemps, filet de saumon au cresson en été, confitures d’airelles aux poires en automne…

Didactique et joliment présenté (bien qu’on puisse regretter l’absence totale de photo), l’ouvrage « les fruits et légumes de saison, c’est parti » reste agréable à lire et apporte beaucoup d’informations concernant les fruits et légumes, notamment sur leurs apports. A avoir auprès de soi dans sa cuisine !




Audio : Interview de Danakil au Bout Du Monde 2017

Retrouvez l’interview de Danakil réalisée par Tanguy Coat, au festival du Bout Du Monde 2017 à Crozon. Au passage les artistes nous livrent leur ressenti écologique, prennent le temps de nous chanter un bout de la chanson « Echosysteme » issue de leur dernier album Rue Raisonne (2016 – Baco records) et avouent leur coup de coeur pour ce festival si particulier qu’ils viennent de découvrir !




Films & coups de pédale : Le Ciné Cyclo Tour arrive en Finistère

Alors que le tour de France vient de se terminer, un tout autre tour d’un tout autre genre se prépare : le Ciné Cyclo Tour en Finistère, un cinéclub énergétiquement autonome et mobile qui passera de chaumière en chaumière (ou presque). Après une belle aventure au Sénégal menée par son fondateur Vincent Hanrion, l’aventure se multiplie avec les bénévoles de l’association. Ils vous attendent pour quelques coups de pédales durant le mois d’août.

Faire des projections dans des lieux dépourvus d’autonomie énergétique

Vincent Hanrion est le fondateur et le président de l’association Ciné Cyclo. Il aime les voyages, le cinéma et … les rencontres hasardeuses sources de projets. Son parcours en est en fait jalonné. En 2014 tandis qu’il cherche à donner un sens à un projet de voyage il sympathise avec des amateurs de vélo au Canada. L’idée de projeter des films dans des endroits non équipés en infrastructures ou en alimentation énergétique prend forme . Le vélo est la source d’énergie qui alimente la génératrice pour la projection. La génératrice ne permet cependant pas de stocker de l’énergie. Vincent doit donc  remonter en selle après ses journées de vélo, et pédaler pendant l’ensemble de la projection. Le public peut y participer et devient lui aussi acteur de sa séance et de celle des autres.

Premier cinécyclotour : direction Le Sénégal

Après un premier voyage préparatoire au Sénégal où il construit son futur projet au gré des rencontres, le jeune homme s’en retourne sur les routes du Sénégal fin 2015. Son idée est de déambuler dans le Sénégal avec son vélo, sa génératrice et son matériel de projection. Il est rapidement rejoint par un jeune sénégalais, qui l’accompagnera tout au long de sa tournée Ciné Cyclo. Les films projetés sont libres de droit. « On tient à chaque fois à diffuser des films libres de droits. C’est un assez gros boulot de contacter les réalisateurs ou les boites de production. Leurs expliquer la démarche. » nous explique Amandine Le Moan en charge de la communication sur le Ciné cyclo tour Finistère. La réception est bonne. Vincent Hanrion a tenu à proposer des films documentaires et des films d’auteurs de réalisateurs Sénégalais pour une partie des projections. Les sujets abordés sont également des sujets qui donnent à penser comme la diffusion d’une pièce de théâtre pour sensibiliser à l’éducation des jeunes filles. «  Il y’a des sujets qui peuvent être délicats (…) mais Vincent essayait d’arriver au moins un jour ou deux jours avant pour rencontrer au moins le chef du village ou l’ambiance du village » nous explique Amandine Le Moan.

Cinécyclo tour Sénégal diaporama

Après 6 mois de projections à vélo au Sénégal, des rencontres riches en émotion, le jeune homme revient en France en juin 2016. Il rentre « pas mal chamboulé » avec le besoin de partager son expérience. En fédérant quelques bénévoles actifs comme Amandine, l’association se lance dans des tournées en France où ils diffusent notamment leur reportage sur le Ciné cyclo tour au Sénégal. Par ailleurs un autre projet Ciné Cyclo à l’étranger se prépare du côté de l’Amérique du sud, visible sur la chaîne youtube de l’association.  Et cet été, grâce à la coordination d’Amandine Le Moan originaire de Douarnenez et de Lucille, le Ciné cyclo tour arrive en Finistère.

Cet été : le Ciné Cyclo tour en Finistère

Les filles ont compilé leurs connaissances du territoire et du monde associatif finistérien pour dessiner un parcours qui s’étalera sur le mois d’août 2017. Les volontaires sont invités à donner quelques coups de pédales en leur compagnie entre les différentes dates de projections mais également durant les séances. « Cela permet au public de réaliser l’énergie nécessaire à la projection d’un film » pour Amandine mais avant tout de « partager ce moment avec nous, surtout moi qui ne suis pas une grande cycliste ». Et si la séance vous a plu vous pourrez glisser quelques pièces dans le chapeau. Ces deniers serviront à nourrir les futurs projets de l’association qui vient d’embaucher sa première salariée !

Les dates :

1er août : Santec avec l’association Cirque à Léon – Dossen
2 août : île de Batz avec l’association 7e Batz’Art – Place Pokernok
3 août : Cléder – ferme de Kerantosfal
5 août : île de Cézon
8 août : Pointe Saint Mathieu – au pied du phare
10 août : Ménez-Meur (hanvec) avec le Parc Naturel régional d’Armorique
12 août : Saint Kadou avec l’association Kadhangar
19 août : Pouldergat
Date annulée : 21 août : Penmarch – Manoir du Ster
23 août : DouarnenezFestival de cinéma de Douarnenez
25 août : Trégunc – municipalité et épicerie Ty Vrac
29 août : Berrien – café librairie L’autre rive
1er septembre : Pont avenassociation Tous à Toile

Le site
Le facebook

Contact : amandine@cinecyclo.com

 




On sait comment être Slow Life aux Vieilles Charrues

Vous avez attendu des heures dans la file des toilettes. En 5 minutes vos potes avaient disparu engloutis par LA masse humaine. « La dernière salade de fruit du festival vient d’être vendue » vous annonce le bénévole de « La saladerie » alors que vous êtes en manque drastique de vitamine. Pour allez du camping à l’espace backstage vous avez subi 3 scan de bracelet, 2 contrôles de sac, 2 fouilles au corps. Vous avez mis 30 minutes entre la sortie de site et le campement, vos pieds sont enflés, votre sang circule mal. STOP STOP STOP ASSEZ !! Qu’est ce que c’est que ce festival monstrueux ou tout n’est que foule, attente et insatisfaction ?! Ah bon c’est vraiment ça les Vieilles Charrues ? Ben en fait non, pas tout à fait. On a mené l’enquête et on vous déniché les lieux slow life du festival.

1. Le Park du Château – Kerampuilh : le nouvel espace Chill

C’est le nouvel espace des Vieilles Charrues. Ici on écoute des mix électro de 11h00 à 2h00 du mat’ en s’allongeant dans l’herbe moelleuse. On vient chiller en grignotant, en causant ou en dormant. Ce grand carré de verdure accueille le manoir de Kerampuilh, construit en 1760, ancienne propriété du conseiller parlementaire Charles Robert. Le bâtiment est beau mais fatigué. Les revenus du festival permettent d’ailleurs de le remettre en état depuis quelques années.

2. Le poumon : l’espace détente des bénévoles

   

Ici les bénévoles viennent récupérer, se relaxer, se faire masser. Des professionnels en sophrologie, relaxation sont au petit soin des 6 800 bénévoles impliqués dans le bon déroulement du festival. Et on se fait masser avec le sourire ! Que demander de plus !

Petit point négatif : L’attente est aussi grande qu’à la buvette des bières bretonnes.
Point positif : les Vieilles Charrues est un des seuls festivals à prendre soin de ses bénévoles de cette manière.

3. Le Woodcamp – le campement luxueux pour être OKLM

Certains ont décidé que la fête s’arrêtait là où le sommeil commençait. Depuis 2014 le woodcamp, ce campement en dur constitué de tipi et de tentes de qualités et colorées, ne cesse d’agrandir et d’afficher complet. Pourtant les prix pourraient en faire réfléchir plus d’un : 180 euros pour une nuit en tipi six places OU 650 euros les 4 nuits. « L’emperor tente » pour 8 personnes coûte quand à elle 750 euros les 4 nuits. Alors tente 2 secondes à 40 euros ou nuit au Woodcamp géré par Sleep’em’all ? Entre les 45 000 festivaliers campeurs les avis divergent.

 4. Le chapiteau Gwernig – la buvette festive

Le chapiteau est le lieu des découvertes musicales. Il est entouré d’un espace de restauration avec de la cuisine locale, ou de la cuisine du monde…et depuis quelques années sont proposés aussi des plats végétariens et bio (notamment la galette-saucisse!).  Des tables et des bancs (absents dans le reste du festival), et une décoration fleurie sont également au programme. C’est un espace ou la foule est moindre. Le public y reprend pied, se ressource et s’ouvre à des découvertes musicales variées.

La programmation du Chapiteau Youenn Gwernig est à la charge de La Fiselerie depuis 2010. L’association est également organisatrice du festival Fisel à Rostrenen. Reconnue pour ses connaissances en musiques traditionnelles et musiques du monde, La Ficelerie a programmé des artistes comme le chanteur breton Eric Marchand accompagné du pianiste de jazz Bojan Z, le duo électronique tropical Dengue dengue dengue, la fanfare Meute, en passant par le rock turc de Gaye Su Akyol et bien d’autres pour cette édition 2017.

5. Le bourg de KARAEZ à 10h du matin – boire sa binouze pénard

Le bourg de Carhaix n’est pas en reste. De nombreux festivaliers aiment à s’extirper quelques heures du camping et du festival pour retrouver le confort d’une buvette.

6. La piscine – une remise en forme corporelle

L’idée première en se rendant à la piscine de Plijadur (jeux de mot breton « plija » : plaisir et « dur » : eau) n’est pas forcément de se lancer dans un 200 m nage libre. Les festivaliers profitent de l’espace aquatique pour retrouver une hygiène décente dans un lieu propre. Le corps du festivalier fatigué de tous ces escouades et gesticulades au rythme de la zik en profite ensuite pour se glisser dans les différents espaces aquatiques dont un espace de jeux en plein air construit en 2013 par Poher Communauté (bassin, pateaugoire, pentagliss, splashpad, aire de jeux sur le gazon, plages, toboggan).

A savoir : la piscine a accueilli la première Aqua gavotte le 31 août 2016. https://www.youtube.com/watch?v=FVDdrFWhydo

Les vieilles charrues en speed : Le festival n’est inconnu pour personne. Plus grand festival d’Europe accueillant environ 270 000 festivalier par édition (son record en date 2016 : 278 000), liquidant 20 000 litres de bières, accueillant  plus de 70 artistes par édition. Bref le festivals des Vieilles Charrues c’est monstrueux. Une machine. Le festival est d’ailleurs sorti du Collectif des festivals en 2014, qui accompagne les événements culturels bretons dans leurs démarches en développement durable, pour collaborer avec les Eurockéennes et Rock en Seine, festivals de dimension comparables.