Communiqué. Début de la récolte de sève de bouleau à l’éco-domaine du Bois du Barde : quand santé et développement économique font bon ménage.

Un environnement préservé où s’épanouit le plus vieux bouleau de France

L’éco-domaine
du Bois du Barde développe d’autres activités agricoles, dont
celles de pommes à cidre. C’est suite à des difficultés
financières que Gilles et Anne-Laure Nicolas se sont lancés dans la
récolte de Sève de bouleau. « Nous
avons rencontré des difficultés économiques dû à des calamités
agricoles de plus en plus fréquentes. Nous devions trouver une
solution, sans quoi nous devrions vendre la ferme. Nous avons en
premier lieu cherché autour de nous, dans notre environnement très
préservé. L’abandon des zones humides et des petits parkoù dans
les années 1970, dû

à
la mécanisation intensive sur des terrains plus accessibles, a
permis à certaines zones de se développer en bois et sous bois. Le
bouleau prend sa place en premier dès qu’un terrain est à
l’abandon. C’est ainsi que depuis 40/50 ans il se développe au Bois
du Barde. Nous connaissions les vertus de la sève de bouleau et
avons décidé de nous lancer dans cette nouvelle activité. »

Parmi
les 300 bouleaux de l’éco-domaine du Bois du Barde deux sont classés
« remarquables ». L’un d’entre eux est recensé comme le plus vieux
bouleau de France, avec une circonférence de 3,6m.

Des
vertus reconnues depuis le XIIème siècle

Si les plantes médicinales et la naturopathie ont le vent en poupe depuis quelques années en France, consommer de la sève de bouleau n’est pas un simple effet de mode. En effet, les premiers écrits sur les bénéfices de cette boisson naturelle dateraient du XIIème siècle. Vous avez abusé de raclette, tartiflette et/ou de week-end au chaud dans le canapé sans mettre le nez dehors durant l’hiver ? Détoxifiant, antioxydant et anti-inflammatoire léger, la sève de bouleau vous aidera à nettoyer votre corps et à vous préparer au changement de saison. Elle aiderait également pour les problèmes de peau comme l’acné ou l’eczéma.

Une
cure de 3 semaines suffit

La sève de bouleau se boit fraîche, à jeun chaque matin. Une cure de trois semaines est recommandée. Les produits de l’éco-domaine du Bois du Barde sont vendus en contenant de 1,5L , 3L et 5L. Vous en trouverez dans la plupart des Biocoop de Basse Bretagne, sur le site www.leboisdubarde.bzh ou www.sevedebouleaubiodebretagne.bzh Et la vente directe à la ferme tous les vendredis et samedis de 14h à 18h.




Pommerit-Jaudy (22) : un monde meilleur au lycée.

Comme chaque année depuis une trentaine d’années, les élèves de terminale du lycée agricole Pommerit http://www.lycee.pommerit.fr/ reçoivent pendant une semaine une dizaine d’artistes venus partager leurs univers. Déjà, en 1962, année de création du Centre de Formation Agricole (actuel lycée), l’abbé Commault avait pour vocation d’amener la culture dans le monde agricole. La semaine d’expression animée au départ par André Le Moal, par Claude Le Diuzet et aujourd’hui par Marie Séguillon s’inscrit dans la continuité des voeux de l’abbé Commault.

Les lycéens ont donc choisi un atelier parmis les 10 proposés. Atelier animé par un artiste qui va les guider toute la semaine pour proposer une création qui sera évaluée au diplôme du bac.

Après des thèmes comme la Mémoire, la Violence, l’Autre ou le Voyage, les élèves travaillaient cette année sur le thème « Un monde meilleur », très axé sur les problèmes environnementaux.

Éco-Bretons est allé assister au déroulement de ces ateliers et y revient en photos.

L’atelier peinture.

Avec le peintre Jean-Luc Bourel http://jeanlucbourel.fr/ les élèves de l’atelier peinture ont travaillé sur l’actualité comme sur des sujets plus personnels, à partir d’images de presse, méthode leur permettant à la fois d’exercer leur esprit critique et leur créativité.

L’atelier son.

Avec le musicien Vincent Raude https://www.kubweb.media/fiche/vincent-raude-musicien/, les lycéens ont appris à utiliser des logiciels de mixage et de montage audio pour réaliser un morceau à partir de sons de bétails ou de machines enregistrés au lycée. Certains élèves semblaient envisager de continuer à mettre en pratique leurs découvertes en création sonore.

Latelier expression graphique.

Avec Sabrina Morisson http://sabrinamorisson.com/, les élèves ont imprimé des gravures sur bois une courte histoire sur le partage, qu’ils ont ensuite retravaillée sur logiciels. L’occasion pour les élèves de s’initier à des pratiques dont ils n’ont pas l’habitude.

L’atelier danse.

Emmanuelle Le Diuzet https://www.ouest-france.fr/bretagne/betton-35830/le-vent-s-en-mele-un-conte-chante-au-cafe-utopique-5690889 , a mis en scène une perfomance qui interpelle, en alliant danse, percussions et lecture de L’Humanité en péril de Fred Vargas.

L’atelier BD.

Le dessinateur Gildas Chasseboeuf https://regards.bzh/portfolio/gildas-chasseboeuf/ a convié les lycéens à réaliser collectivement une bande dessinée dans laquelle chacun prépare deux planches en suivant le même processus que les professionels : storyboard, crayonné, encrage, impression, etc…

L’atelier photo.

Avec le photographe Christian Lameul https://www.youtube.com/channel/UCDniieQo8xs16vEgJ-9bYHw, les élèves ont été initiés à des techniques tant primitives que sophistiquées : à savoir du daguerréotype au film d’animation, mais aussi de la vidéo, en reprenant l’aspect revendicatif du thème, en organisant une petite manifestation au sein du lycée.

Les ateliers arts plastiques.

Deux intervenants dans cette discipline. Avec le plasticien Loïc Corouge http://www.loiccorouge.com/, les élèves ont élaboré une structure métallique puis l’ont décorée de mots et d’images reprenant les principales problématiques environnementales.

Avec Virginie Ferragu https://ferraguvirginie.weebly.com/, sculpteur elle aussi, les élèves ont conçu et réalisé de A à Z plusieurs sculptures assemblées à partir d’objets récupérés dans le lycée.

Toutes mes excuses à Mélanie Le Marchand https://acroyoga.com/melanie-le-marchand/264 et Caroline Bauduin https://saint-brieuc.maville.com/actu/actudet_-paimpol.-l-ecole-de-theatre-fait-son-festival-a-la-sirene_fil-3711086_actu.Htm, qui animaient les ateliers acrobatie et théâtre que je n’ai pas eu le temps d’aller voir.




Sérent (56). La Maison des Technologies Paysannes sortira de terre en 2020

En juin 2020, la Maison des Technologies Paysannes ouvrira ses portes à Sérent. Porté par l’Atelier Paysan, le projet a pu le voir grâce à une campagne de financement participatif. Ce lieu sera dédié à la création, à la formation et aux échanges sur les outils paysans low tech.

Avec des prix en baisse, des coûts de production en hausse, la multiplication des normes et les frais d’installations astronomiques… l’agriculture française en souffrance, tente de se réinventer pour survivre. Dans un secteur devant faire face à de nombreux défis, des modèles d’agriculture qui tendent vers des des modes de productions biologiques et paysans se développent un peu plus chaque jour en France et en Bretagne. Mais dans une économie de marché caractérisé par l’hypercompétitivité, comment allier à la fois productivité, diminution de la pénibilité du travail et achat d’équipements à bas prix ? La réponse se trouve probablement dans le développement des low tech, encore appelés basses technologies.

Les basses technologies au service
de l’autonomie des petits paysans

Elles se nomment Cultibutte, Néo-bucher ou encore
Étoiles de boudibinage. Ces technologies, pourtant inconnues du
grand public, peuvent être reproduites librement en autoconstruction
et leurs plans sont accessibles à tous sur le site de l’Atelier
Paysan. Depuis 10 ans, cette coopérative situé à une demi-heure au
nord de Grenoble accompagne, recense, conçoit et diffuse, au travers
de son réseau, des outils de travail s’adaptant aux besoins et
usages des petits paysans. Gain de temps, augmentation des rendements
donc de productivité, mais aussi diminution de la pénibilité,
voici les promesses de ces nouvelles technologies low tech, testées,
améliorées et approuvées par de nombreux paysans et paysannes. A
ce jour, ce sont plus de 1000 technologies qui ont été recensés,
plus de 80 tutoriels qui ont été crées et 1600 personnes formées
à la création et à l’utilisation de ces outils innovants.

A
Sérent (56) la Maison des Technologies Paysannes sortira de terre en
2020

L’atelier Paysan s’importe en terre bretonne ! A Sérent, sur la ferme de Trévéro, la Maison Technologies Paysannes, actuellement en travaux, sera dédié à la création, à la formation et aux échanges sur les outils paysans. Il sera ouvert à toute personnes souhaitant s’impliquer sur l’élaboration des outils paysans low tech. De plus, le bâtiment accueillera des associations œuvrant en faveur d’une agriculture durable. C’est grâce à une campagne de financement participative que ce lieu pourra voir le jour, en plus d’une aide de nombreux bénévoles et volontaires. L’ouverture est prévue pour le 26 juin 2020.

Plus d’informations:
  • https://fr.ulule.com/la-maison-des-technologies-paysannes/
  • https://www.latelierpaysan.org/



Un road-movie à la découverte de la permaculture

« Permaculture, la voix de l’autonomie » est actuellement diffusé au cinéma. Ce documentaire nous emmène à la rencontres d’expériences et de solutions concrètes d’agroécologie et de permaculture dans pas moins de 10 pays. Le film sera projeté le 12 novembre au cinéma de Gourin (56), avec une intervention de Anne-Laure Nicolas du Domaine du Bois du Barde de Mellionnec, à Pornic (44) le 18 novembre avec des acteurs associatifs, et à Vannes (56) le 19 novembre, avec des acteurs locaux pratiquant la permaculture et un permaculteur de la ferme du Bec-Hellouin,

Qu’est
ce que la permaculture ? Comment chacun peut-il la mettre en
pratique sur son territoire ? C’est pour répondre à ces
questions que Carine Coisman, réalisatrice, et Julien Lenoir,
éducateur à l’environnement, ont décidé de tourner le
documentaire « Permaculture, la voie de l’autonomie ».
«Ce projet nous tient à cœur car ils nous concernent
directement », expliquent les deux réalisateurs, « Nous
sommes des trentenaires et nous nous posons des questions sur nos
modes de vie et sur nos choix. Le modèle proposé par la société
de consommation ne semble plus être une perspective d’avenir
satisfaisante » .

D’où leur envie de partir à la découverte d’expériences dans une dizaine de régions du Monde : Sibérie, Thaïlande, Mongolie, Chine, Inde, mais aussi France. C’est l’occasion de découvrir comment la permaculture est mise en pratique sur ces différentes territoires : dans l’agriculture bien entendu, au jardin, mais elle a également des applications dans des domaines divers comme l’énergie, la construction, la solidarité…On découvre ainsi de la culture de spiruline, la phytoépuration, du maraichage, un jardin-forêt, des cultures sur les toîts, des éco-constructions…Le film s’achève par un passage en France, avec une présentation du projet « Fermes d’avenir » et ses micro-fermes péri-urbaines en permaculture, en compagnie de Maxime De Rostolan. On retrouve aussi dans le documentaire Vandana Shiva, célèbre écologiste, écrivain et féministe indienne qui œuvre pour la conservation des semences, Krishna McKenzie, permaculteur près de Pondichéry, ou encore Lia Sommer, créatrice du premier centre de permaculture à Hangzhou en Chine.

Filmé comme un road-movie, « Permaculture : la voie de l’autonomie » propose en un peu plus d’une heure un beau voyage à la découverte de la permaculture, concept très en vogue pas toujours facile à appréhender. De rencontres en rencontres, on s’aperçoit que plus qu’une technique, la permaculture est un véritable art de vivre, une démarche plus équitable, éthique et durable, qui a de multiples applications.

Pour connaitre les dates de diffusion du film en Bretagne, rendez-vous sur le site https://www.jupiter-films.com/actualite-permaculture-la-voie-de-l-autonomie-seances-100.php




Magasins de producteurs : quand l’union fait la force !

Dans
le Finistère, un réseau de magasins de producteurs est en train de
se constituer, épaulé par le Civam 29.

Ils sont situés à Logonna-Daoulas, Argol, Saint-Rivoal, Briec et Quimper. A eux cinq, ils représentent une centaine de producteurs, un chiffre d’affaires annuel de 648 000 euros, et trois emplois. Eux, ce sont les magasins de producteurs finistériens Goasven, L’Abeille et la Bêche-Ferme de Kermarzin, Bro An Are Terres d’Arrées, Bio Ty Tud et La Ferme de Locmaria. Particularité de ce type de boutique : ce sont des magasins et structures juridiques au sein desquels les producteurs se réunissent pour commercialiser leurs produits en circuits courts. Ouverts régulièrement, ils sont gérés collectivement : le capital appartient majoritairement aux agriculteurs, qui prennent les décisions. Leurs atouts : une vente directe au consommateur, permettant une meilleure valorisation de la production locale, tout en restant accessible. Outre des producteurs, on y trouve également des artisans. Tous peuvent être adhérents, participant activement au fonctionnement et à la gestion du magasin, ou déposants, c’est-à-dire déposant leurs produits et étant alors prélevé d’un pourcentage plus important pour le fonctionnement du magasin. A noter que leur présence ne peut dépasser légalement 30% du chiffre d’affaires du magasin !

Ces
5 magasins sont donc en train de se constituer en réseau, et ce pour
plusieurs raisons : garantir une autonomie des paysans dans le
système de vente collectif, légitimer la place de ces commerces
collectifs face aux magasins de produits locaux, augmenter le nombre
de magasins présents sur le territoire ainsi que la clientèle,
acquérir de nouvelles compétences et favoriser l’installation de
nouveaux paysan.ne.s engagé.e.s dans la gestion collective des
magasins.

Concrètement,
les magasins du réseau devraient ainsi mettre en place une charte
ainsi qu’une communication commune, diffuser les savoirs-faires,
échanger sur leurs pratiques et expériences, réfléchir à la mise
en place d’outils communs pour l’achalandage notamment…

Ils
seront aidés par le Civam 29, association loi 1901 basée à
Brasparts, dont l’objectif est de « renforcer les capacités
des agriculteurs et des ruraux pour maintenir des campagnes vivantes
et accueillantes par un développement durable et solidaire. ».
Elle mettra à disposition du temps de travail pour les accompagner.

Plus d’infos

www.civam29.org




Pénurie de candidats ou ostracisme corporatif ? (suite)

Des
présences d’un autre type.

Nombre
de témoignages récents, d’opérateurs très proches du terrain,
soulignent que, si on ne manque pas d’acteurs voulant s’installer et
vivre du travail de la terre, le contexte les empêche de concrétiser
leurs projets.

L’incipit
du « Livre noir des installations » précise que les
candidats ne manquent pas, bien que trop peu reussissent à franchir
le parcours du combattant de l’installation. Repères paysans,confirme qu’un courant non négligeable de transfuges du salariat
et de l’urbain alimente une paysannerie post-moderne, sans trouver,
toujours, de terres, ou alors à des prix qui les forcent à
abandonner leur projet. La Coopérative d’Installation en
Agriculture Paysanne des Côte d’Armor
reçoit de plus en
plus de demandeurs d’emploi, salariés en reconversion, cadres,
ingénieurs, désirant changer de vie, pour se lancer dans un projet
agricole. De même, en Loire Atlantique, où sur les 115 stagiaires,
accueillis, de 2012 à 2017, par la CIAP 44, 50 étaient en
reconversion professionnelle, non issus du milieu agricole. L’ADEAR
écrit (en 2018) : « Nous sommes sollicités, tous les jours par
des porteurs de projets innovants, voulant vivre de leur travail, sur
une petites ferme ». Sans oublier Formation bio Sainte Marte qui
prépare, chaque année, 120 candidats à l’installlation agricole,
en ayant de longues listes d’attente.

Ces
nouveaux profils font évoluer le métier d’agriculteur, même
lorsqu’ils manquent des connaissances indispensables.

Même
son de cloche chez des experts-chercheurs chevronnés; F.
Purseigle
(Agro Toulouse) explique : « Depuis une dizaine
d’années, le nombre d’installés étrangers au milieu agricole,
s’inscrivant dans la durée, ne cesse de s’accroître ». R.
Le Guen
(ESA Angers), intervenant, en 2018, à l’assemblée
générale de la FDSEA22 : « Il n’y a pas de crise de vocation
car le nombre de candidats extérieurs est très dynamique et
équivaut à ceux qui partent. Si demain on veut garder un tissu
rural vivant, il faudra certainement le développer ».

On
est frappés de retrouver dans le Rapport d’information de la
Mission commune sur le foncier agricole
(Assemblée Nationale,
Décembre 2018) nombre d’idées de l’appel des Marcheurs-CycloPaysan
(2011) et de suggestions-révendications que FADEAR et Confédération
paysanne avançaient, déjà, (lors du « premier congrès
national de l’installation progressive
 » Nimes, 1999).

Adapter
les régulations de l’installation devient indispensable car,
désormais, celles-ci menacent, non tant l’agriculture, comme
productrice de denrées, mais l’existence de la figure sociale du
paysan, comme producteur articulé à une société locale.

Au-delà
des artificialisations et de la rétention foncière (encore plus
considérable), il s’agit de moderniser la politique de structures en
déconstruisant le mythe de l’agrandissement1
qui facilite la spéculation, tout en interdisant les reprises;
d’empêcher que les formes sociétaires camouflent la propriété, de
contenir les
sociétés à vocation agricole,
le
travail agricole délégué,
prémices d’une agriculture de rente, de firme; de définir
l’agriculteur de façon à ne pas exclure des profils diversifiés,
au bénéfice de la mobilité sociale, professionnelle et d’emploi;
redonne à la terre une mobilité suffisante pour que des candidats,
motivés plus par un mode de vie, que par un revenu, puissent accéder
à cet outil de travail, quand bien même leurs modes de culture, de
commercialisation, d’existence s’écarteraient des normes
canoniques.

Il
va sans dire qu’un tel bouleversement ne pourra se faire sans une
détermination politique et des investissement aussi importants qu’il
a fallu déployer, entre 1964 et 1984, pour servir l’Indemnité
Viagère de Départ à 650 000 petits paysans âgés… pour
remembrer 12 millions d’hectares… pour effacer cette
« agriculture
sous-développée, refuge des vaincus « …
pour focaliser les exploitants productivistes sur la production
hors-sol de commodities destinées au marché global (viande,
bœuf, porc, lait, volaille de chair)… les noyer dans les emprunts,
les équipements, les intrants, dans cette agriculture gaspilleuse de
ressources et d’énergie… et renverser l’équilibre alimentaire
traditionnel, dans ce « tout protéines animales« , si
pernicieux pour la santé publique.

En
corrigeant les dérives endogamiques de la profession, il s’agit, en
somme, de refonder la politique foncière, non seulement, en fonction
d’une agriculture productrice de denrées pour le marché global,
mais aussi, en tant que pratique sociale, facteur de développement
local, catalyseur de communauté, de société, d’identité
territoriale, indispensables ferment pour la restauration du lien
urbain-rural.

Bibliographie.


FIA-AVENIR : Diagnostic
des fermes en installations progressives
.
Conféd, CEDAPAS 2001
<www.avenir5962.org/public/DocumentsAVENIR/DiagnosticsInstallations.pdf>


F. Lefebvre, M. Quelen : Le
dévenir des agriculteurs hors Cadre Familial.
ADASEA
2004.
<https://ec.europa.eu/eip/agriculture/sites/agrieip/files/synth_le_devenir_des_agri_hcf.pdf>


C. Kachkouch-Soussi : Agir sur le foncier pour une agriculture
durable et paysanne. Migrinter- Poitiers 2009
<www.agriculturepaysanne.org/files/Agir-sur-le-foncier-Claire-K.-Soussi-oct-09.pdf>


M-L. Soulier : L’agriruralite-entre-rève-et-realites. Un. Lyon
II; 2010

<www.memoireonline.com/03/11/4308/Lagriruralite-entre-rves-et-realites.html>


A. Kernaleguen : Comment
les agriculteurs hors DJA financent-ils l’installation ?

Montpellier
SupAgro 2011
<http://miramap.org/IMG/pdf/2010_A-Kernaleguen_Installations_Hors_DJA.pdf>


Livre noir de l’installation. Conféderation Paysanne 2012.

<www.confederationpaysanne.fr/sites/1/mots_cles/documents/LIVRE_NOIR.pdf>


Chambre agriculture Bretagne : Publics non issus du milieu agricole;
Besoins en formation professionnelle et accompagnement 2012

www.synagri.com/ca1/PJ.nsf/TECHPJPARCLEF/14592/$File/Publics-non-issus-milieu-agricole-resumé-fev%202011.pdf?OpenElement


ASP : Installation sans DJA (2012)
<www.orda-lr.org/IMG/pdf/installation_sans_dja_asp_etudes_2012.pdf
>


A. Choplin : Accompagnement et financements des
non-bénéficiaires de la DJA Supagro Montpellier 2013
http://web.supagro.inra.fr/pmb/opac_css/doc_num.php?explnum_id=1616


Repères paysans 2016. Organe des « Cafés paysans » de
Grenoble www.reperes-paysans.org


Actes des Assises de la Transition alimentaire, agricole et de la
pêche. Lorient, 2017


Les
néo-paysans, aubaine ou fléau pour l’agriculture ?
2017.

https://wikiagri.fr/articles/les-neo-paysans-aubaine-ou-fleau-pour-lagriculture-/14311

Transrural
initiatives. 15 MAI 2018 : L’installation
agricole atypique, avec ou sans aides ?

www.transrural-initiatives.org/2018/05/linstallation-agricole-atypique-avec-ou-sans-aides

Télegramme
11 Mai 2018 : Loudéac souhaite développer
le salariat agricole

www.letelegramme.fr/cotes-darmor/loudeac/agriculture-le-territoire-de-loudeac-en-mutation-11-05-2018-11955163.php

https://www.confederationpaysanne.fr/mc_nos_positions.php?mc=22

https://www.cyclopaysannpdc.net

http://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/rap-info/i1460.pdf

1
De 2010 à 2016, la taille des
exploitations a augmenté de 11 %, leur nombre à diminué de 12 %.