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A Morlaix, Les Cigales investissent local

Créés il y a deux ans, les deux Cigales (club d’investisseurs pour une gestion alternative et locale de l’épargne solidaire) morlaisiennes Etinsel et Greatic comptent aujourd’hui 36 membres. « Les Cigales ont une durée de vie de 5 ans », expliquent Cécile et Soaz, deux membres des Cigales morlaisiennes. « Il faut être au moins 5, et au maximum 20 », précisent-elles. Tous les mois, les cigaliers ont mis 15 euros chacun en commun, afin de constituer une cagnotte, destinée à financer des projets. « L’idée, c’est de pouvoir faire levier sur des projets un peu atypiques, dans le domaine du développement durable, de l’économie sociale et solidaire, et locaux…Nous ne recherchons pas le bénéfice. Il s’agit plutôt d’épargner autrement », commentent les cigaliers. C’est ainsi qu’ils ont choisi de prêter les 6000 euros de la cagnotte, à taux zéro, à la Scop « la maison des possibles », qui édite le magazine Bretagne Durable. Un projet que les cigaliers ont jugé « très bien constitué ».

Et pourquoi pas une troisième Cigales ?

Le financement sera particulièrement utile à la Scop, qui vient tout juste de se créer à l’initiative de 3 salariés de l’association Bretagne Durable, qui volent désormais de leurs propres ailes. « Nous avons besoin d’un fond de roulement, pour assurer le versement des salaires notamment », explique Julie Marzin, l’une des sociétaires de la Maison des Possibles.
Mais l’action des Cigales de Morlaix ne s’arrête pas là. « Nous pouvons aussi dispenser des conseils et aider les autres citoyens qui voudraient se lancer dans l’aventure de la création d’une Cigales », déclarent les cigaliers. L’idée d’une troisième Cigales dans le secteur commence à faire son chemin…
 

Plus d’infos et contact

etinsel@listes.infini.fr

greatic@listes.infini.fr

 

 

Le nouveau numéro de Bretagne Durable dans les kiosques

Le premier numéro de Bretagne Durable édité par la Scop "La maison des possibles" est disponibles dans les kiosques, librairies, biocoop, café-librairies…

 

 

 

Au sommaire de ce numéro :

  • Échos d’ici et d’ailleurs
  • Controverse……………..Pour ou contre l’écotaxe ?
  • Un temps avec………Marie-Monique Robin : « La plume dans la plaie »
  • Dossier : Crise économique : par ici la sortie !
  • Vagabondages……….Ecocum, ou le rêve de l’habitat groupé ; Que deviennent nos déchets médicaux ?
  • Initiatives………….Boites à lire, une belle idée à propager ; Lycée Diwan, l’école de la citoyenneté ; Citoyen solidaire, ici et ailleurs ; Une colocation qui (r)assure
  • Portrait de militant : Maïwenn Rault, lycéenne et déjà élue !
  • Breton d’ailleurs
  • Société…………… Quel avenir pour nos aînés ?
  • En pratique………….Informatique, passer au libre
  • À faire cette saison …..À table – Au jardin – Au foyer
  • Carnet de balade : Un parc au cœur des Monts d’Arrée
  • Lumières……….La transition énergétique ; Le temps du développement durable
  • Éco-Club………… Rubrique d’expression citoyenne
  • Arts & Culture
  • Sur la toile
  • Sortons !
  • Carnet d’adresses

 

 

 




Des concerts très « peace and lobe »

Pourquoi la Mutualité Française Bretagne mène des actions de prévention des risques auditifs auprès du public jeune ?

Il faut savoir que les jeunes d’aujourd’hui risquent d’être plus impactés qu’avant par les musiques amplifiées. En effet, on vit de plus en plus en musique. Une étude a démontré qu’un lycéen de 17 ans sur sept a déjà vu son capital auditif perdre 20 décibels, ce qui correspond à l’audition moyenne d’une personne de 50 ans.
De même, 85% des élèves de lycée utilisent un baladeur tous les jours, et 37% ont déjà déclaré avoir ressenti des phénomènes de type « acouphènes », au contact de musique amplifiée.
On s’aperçoit aussi que ceux qui écoutent le plus longtemps de la musique avec leur baladeur sont aussi ceux qui écoutent le plus fort. Le capital auditif de chacun est fragile et s’érode au fil du temps. Ecouter des sons trop forts entraîne une dégradation prématurée et irréversible.

En quoi consiste l’opération « Peace and Lobe » ?

Nous menons cette action, qui existe dans toute la France, en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé (ARS) et huit structures dédiées aux musiques actuelles en Bretagne, depuis 2006.
L’objectif est de permettre aux jeunes d’être autonomes vis à vis de leur santé auditive. Durant 2 heures, sur le temps scolaire, les jeunes assistent à un vrai spectacle avec le groupe Lugo, de façon ludique.
A 16-17 ans, on n’a pas toujours bien en tête la notion de risque. Il est important que Peace and Lobe ne soit pas une leçon de « morale », sinon cela n’aura pas d’impact. Durant ces concerts pédagogiques, les musiciens évoquent la musique, mais aussi la physiologie de l’oreille, le son, et le fonctionnement et les risques pour l’audition.
Pour cette rentrée 2013, le spectacle sera également ouvert au public. Pour nous, il était important que le sujet des risques auditifs soit discuté en famille. Ce sera le même spectacle, mais qui se déroulera en soirée, notamment à Rennes, Saint-Brieuc et Vannes.

Quels sont les résultats, les retours, suite à Peace and Lobe ?

Il y a beaucoup d’humour dans le spectacle, une mise en scène théâtralisée, les jeunes passent un bon moment. Nous en revoyons certains 6 mois ou 1 an après : on sent que leurs connaissances au sujet des risques auditifs sont en progression, de petites graines sont semées…Mais c’est plus difficile de se prononcer sur l’évolution des comportements.
De façon plus globale, on observe cependant depuis plusieurs années une très forte augmentation de la demande de bouchons d’oreilles, notamment dans les salles de musique actuelles. Mettre des bouchons est un geste qui s’est banalisé ces dernières années.

 

Plus d’infos

www.bretagne.mutualite.fr




L’aménagement du territoire en débat à Silfiac (56)

Pouvez-vous présenter le cycle « transition » proposé par l’Institut ?

L’institut de Silfiac a travaillé durant 3 ans autour de thèmes traités de façon ponctuelle. Nous avons alors décidé de passer à la vitesse supérieure, et d’organiser des journées autour d’une thématique fédératrice. Il nous semblait que le public qui assistait aux journées d’échanges avait pour dénominateur commun la volonté de changer de modèle. Un cycle axé sur la transition nous a alors semblé tout indiqué. Le modèle actuel est train de s’écrouler, une transition est nécessaire, d’autant que des limites écologiques ont été atteintes : le climat est bouleversé, la biodiversité est en danger, les terres agricoles sont de plus en plus gaspillées…les inégalités sont de plus en plus présentes : inégalités sociales, territoires abandonnés, faim dans le monde…Un changement est nécessaire. C’est notamment tout ce questionnement que nous aborderons tout au long du cycle « transition ».

Après une journée intitulée « réussir la transition par le développement durable et solidaire » et une autre dédiée à la biodiversité en danger et ses enjeux en Bretagne, quel est le programme de ce nouveau rendez-vous ?

Les échanges de la journée de samedi porteront sur la question suivante : « Quels aménagements respectueux des hommes et des territoires en Bretagne ? ». Nous avons choisi 3 axes de travail atour des constatations suivantes, qui seront au cœur des débats : une certaine fixation des inégalités sur les territoires ; un mouvement de retour au local; et l’attente du retour à la « croissance », occasion pour certains de recourir à un « business vert ». Toutes ces problématiques seront débattues par les intervenants présents. Des expérimentations en cours seront également mises en avant.

Peut-on dire que l’objectif de ces journées de l’institut est de « mobiliser pour garder espoir » ?

Oui, tout à fait. Nous sommes en quelque sorte dans le « REV », c’est à dire « résister », « expérimenter », et « vision ». Ces temps forts sont des moments d’arrêts dans des problématiques un peu lourdes, pour sortir la tête de l’eau, en ayant des références, pour avoir une vision d’ensemble et pour valoriser des actions.

 
Plus d’infos

http://institutdesilfiac.org/




Un circuit pour les fontaines et lavoirs à Morlaix

Inauguré en septembre 2013, le circuit des lavoirs dans Morlaix propose aux visiteurs, habitants et touristes, de découvrir six fontaines, lavoirs ou mares d’eau douce de la ville. Pour le réaliser, la Ville de Morlaix a fait appel à l’association ART (Association Recherche Travail) et à Bretagne Vivante. La structure travaille par ailleurs auprès de la ville sur d’autres projets, tels que l’installation de ruches sur un terrain municipal, ou la gestion du verger conservatoire de la vallée de Ty Dour. Concernant les lavoirs et fontaines, Bretagne Vivante a été plus spécifiquement chargée d’assurer la protection de ces lieux en tant que sites de reproduction pour de nombreux invertébrés, et salamandres, tritons, et crapauds communs. «  Ce patrimoine a été mis en valeur par une série de panneaux dont le contenu a été préparé par l’association, soulignant l’intérêt naturaliste et patrimonial des lavoirs et fontaines de la ville. Des bénévoles aidés par des riverains se sont répartis le suivi des sites. », explique François De Beaulieu, naturaliste et administrateur de l’association. « Morlaix est une ville parsemée de vieux jardins, de parcs, de sources, de lavoirs et de fontaines. C’est un milieu favorable pour la petite faune sauvage dès lors que l’on tient compte de sa présence. », poursuit-il.

 
Salamandre, tritons palmés et crapauds accoucheurs

 

Ces lavoirs et fontaines, patrimoine de la ville, sont, selon François De Beaulieu, « les témoins de la vie quotidienne à Morlaix au cours des siècles passés et, parfois, même, de l’histoire (fontaine des Anglais) ou des traditions populaires (Fontaine-au-Lait) ». Aujourd’hui, ils accueillent une biodiversité particulièrement, qui demande à être protégée. « Depuis les années 1960, les lavoirs ont été abandonnés par les laveuses. Ils ont progressivement été colonisés par de nombreuses espèces qui étaient présentes à proximité. Aujourd’hui, ils accueillent des amphibiens qui viennent s’y reproduire (salamandre, triton palmé, crapaud commun et crapaud accoucheur, tous protégés par la loi) mais aussi de petits invertébrés (crustacés, vers, escargots aquatiques, larves d’éphémères ou de libellules) et des plantes, en particulier des mousses et des fougères. », poursuit François de Beaulieu. « C’est pourquoi, dans le cadre de la convention signée par Bretagne Vivante ‒ SEPNB avec la ville de Morlaix, il a été prévu que l’association de protection de la nature assurerait un suivi des lavoirs et apporterait son conseil pour toute opération les concernant. C’est ainsi que de petites rampes facilitant la circulation des amphibiens et des seuils pour conserver un bon niveau d’eau ont été réalisés. », explique-t-il. Et plus largement, la Ville, l’association et ses naturalistes, invitent le public à s’informer sur ce patrimoine lié à l’eau, et à contribuer au maintien de la richesse de sa biodiversité. « Tout le monde peut participer à la protection de la vie sauvage en ville en créant de petites mares et des abris dans les jardins, en évitant les traitements agressifs, en ne jetant rien dans les lavoirs et les fontaines, en signalant ses découvertes aux associations. », indique ainsi François De Beaulieu.

 

                      




A Brocéliande, l’avenir se réfléchit avec les citoyens

Pouvez-vous présenter en quelques mots le territoire du Pays de Brocéliande ? Ce qui le caractérise, ses atouts, contraintes…

Aujourd’hui, ce sont 70000 habitants qui vivent sur le territoire du Pays de Brocéliande, motivés par différents atouts : patrimoine, tourisme, économie, culture, services, proximité de Rennes et d’axes routiers principaux, etc…
Demain, avec la période de transition que nous vivons, le territoire aura changé de visage, du fait notamment de l’explosion démographique annoncée (à l’horizon 2040, +25% de croissance démographique prévue, la plus forte des pays bretons) et le vieillissement de la population ; la mutation économique entraînée par le déclin de certains secteurs et la question sous-jacente de la réorientation des emplois et de l’insertion professionnelle, ainsi que le renforcement de l’offre et des services touristiques autour d’une destination de la Bretagne intérieure.

En quoi consiste exactement l’initiative « Brocéliande Terre d’Idées » ? Qui en a eu l’idée ?

Nous avons souhaité nous adresser aux habitants du territoire, via différentes interrogations : dans quel environnement voulez-vous vivre ?… Comment imaginez-vous l’avenir sur le territoire de Brocéliande? … Quelles sont les richesses actuelles du territoire qui permettent de construire votre futur ? …
Ces questions s’adressent aux habitants du Pays de Brocéliande et sont à la base du lancement de Brocéliande Terre d’idées par les structures du Pays, afin de réfléchir à l’avenir de notre territoire en impliquant les habitants dans une démarche participative innovante, en écho aux travaux de prospective territoriale déjà initiés par le Conseil de développement.
Cette manifestation est organisée et relayée par un certains nombre d’ambassadeurs : l’équipe du Pays de Brocéliande, des citoyens, des bénévoles d’associations, mais aussi des membres des instances de Pays, des étudiants…

Quel est son objectif ?

L’objectif, avec cette démarche, est d’imaginer ensemble l’avenir du territoire. Nous voulons partager des idées, des projets existants ou à venir de porteur de projets avec les habitants dans un moment convivial.

Comment cela va se dérouler exactement ? Et sur combien se temps ?

L’opération va se dérouler en deux temps. Le vendredi 4 octobre à partir de 16 h est organisé un moment d’échanges entre les porteurs de projets et les personnes intéressées pour « booster » leur idée (professionnels de l’accompagnement, étudiants, ambassadeurs, etc.).
Le lendemain, le samedi 5 octobre, dès 9h, combinera des temps de travail pour poursuivre l’accompagnement des « porteurs d’idées » et des animations pour imaginer l’avenir de Brocéliande dans une ambiance que nous voulons à la fois conviviale et participative.

A quoi cette opération va-t-elle donner lieu ?

Brocéliande Terre d’Idées va se poursuivre avec plusieurs rencontres, dans les prochains mois, entre les ambassadeurs et les porteurs de projets accompagnés par des étudiants. En effet, dans le cadre de cet événement, des étudiants de diverses écoles rennaises (Ecole des Métiers de l’Environnement, INSA Rennes, IEP Rennes, IAE-IGR, Université Rennes 1, IUT Rennes…) et de Brocéliande sont invités à participer à la réflexion autour des porteurs de projets afin d’apporter leur regard neuf extérieur mais aussi pour faire des projets en lice des sujets d’étude tout au long de leur année scolaire.
Cet événement marquera aussi le lancement d’une réflexion collective pour améliorer l’accompagnement des idées et projets émergents sur le territoire de Brocéliande.

 

Plus d’infos

www.pays-broceliande.com/accueil




La recette. Velouté de potimarron accompagné de sa mousse de Shiitake

Pour 4 personnes

 

Ingrédients 

-1 kg de potimarrons
-3 pommes
-10cl de crème fraiche
-150gr de lardons
-200gr de Shitaké
-1 œuf
-Gingembre, sel et poivre

 

Préparation

-Laver les potimarrons et les pommes, les vider, les éplucher et les couper en morceaux
(Mettre de côté 1 pomme et un peu et 100gr de potimarron)

-Cuire les potimarrons et les pommes à la vapeur en mettant du gingembre dans l’eau de cuisson.

-Pendant ce temps, couper la pomme et les 100gr de potimarron en petit dés et les faire revenir à la poêle.

-Cuire le lardon et les faire sauter avec les Shiitake.

-Mixer les potimarrons et les pommes en y ajoutant de l’eau afin d’obtenir un velouté un peu épais.

-Fouetter la liaison œufs et crème et l’ajouter dans le velouté, mélanger et assaisonné selon votre goût.

-Mixer les Shiitake avec les lardons (en mettre quelques lardons de cotés), placé dans le siphon afin d’obtenir une mousse.

-Servir le velouté dans une assiette creuse, parsemé avec les dés de pommes et potimarrons, les lardons accompagné avec la mousse de Shiitake

-Servir et déguster…

 

Plus d’infos

www.lechatbiotte.com