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L’idée sortie du weekend : le salon Ille & Bio fête ses 25 ans !

Ce weekend du 8 septembre, l’association culture bio organise son salon annuel. La ville de Guichen (35) accueillera ainsi durant deux jours un événement rassemblant 200 exposants, réunis afin de promouvoir les transitions écologiques, humaines et sociales. Au programme : conférences, ateliers, marché, mais aussi spectacles et musique.

Six thématiques principales

Cette année, le salon s’organise autour de six thématiques : agriculture et alimentation, jardin et biodiversité, transformation sociale, habitat et énergie, santé et bien-être, et vie quotidienne. Au sein de ces pôles, les activités seront diverses et variées. Les multiples animations contribueront notamment à égayer les lieux. Sont ainsi prévus des jeux autour de l’agriculture et l’alimentation, une balade de découverte des plantes sauvages et médicinales, une conférence gesticulée sur le salaire à vie, du qi jong, de la sophrologie, etc. Les personnes ayant la fibre manuelle trouveront également leur bonheur. En effet, des ateliers de réparation d’objets, de fabrication d’enduits et de création de vêtements se dérouleront tout au long du weekend.

photoilleetbio

Trois forums

En partenariat avec le réseau Cohérence et l’université citoyenne Terre & Mer, l’association culture bio organise également au cœur du salon un forum transitions Bretagne. Avec les facilitateurs de « Coop’osons à l’ouest », le forum proposera des discussions autour de trois grands thèmes. Pour chacun de ces thèmes, cinq intervenants ouvriront le bal afin d’introduire le débat. Les participants seront ensuite invités à échanger en petits groupes durant une heure. Une formule qui permet de fêter justement ce 25e anniversaire, annoncé sous le signe du partage et de la participation !

Infos pratiques : Sur place, une restauration bio est prévue, ainsi qu’une halte garderie pour les moins de 5 ans. Et le plus du salon ? Une entrée gratuite pour les moins de 25ans !

Pour aller plus loin

Le site du salon

http://www.illeetbio.org/salon-ille-et-bio/illebio-2016-25-ans/

 

 




Vidéo : Au lycée agricole de Suscinio, on expérimente l’agroforesterie !

 

Dans l‘enseignement agricole, l‘écologie est de plus en plus à l’honneur. Le lycée agricole de Suscinio en est un exemple frappant. Il abrite en effet une ferme de 18 hectares certifiée biologique depuis maintenant 16 ans. Et en matière d’écologie, l’établissement de formation voit encore plus loin : en novembre 2014, il a obtenu un financement afin de mettre en place deux vergers maraîchers. Un projet agroforestier innovant qui témoigne de l’évolution des pratiques agricoles, et ce dès la formation des futurs agriculteurs.

 


Agroforesterie : des vergers maraichers au… par ecobretons




Cap sur l’énergie pour le pays de Morlaix !

 

Depuis 2001, Heol œuvre à la réduction des dépenses énergétiques et à la diminution des émissions de gaz à effets de serre. Membre fondateur de la Fédération des Agences Locales de Maîtrise d’Énergie (FLAME), l’agence conseille les particuliers en matière d’économies d’énergie, par le biais d’un Espace Info Énergie. Elle apporte également son expertise aux collectivités qui le souhaitent, sur divers sujets tels que les agendas 21, les Plans Climat Énergie Territoriaux, les programmes de rénovation, etc. Le pays de Morlaix a décidé de faire appel à cette expertise dans le cadre d’un contrat de partenariat passé avec l’Europe et la région Bretagne. Celui-ci vise à subventionner, grâce à une enveloppe de 11 millions d’euros, des projets de territoire sur diverses thématiques. L’une d’elles, majeure, concerne l’énergie.

 

Signature de la convention par Jean Luc Fichet et Véronique Pereira

 

Le partenariat avec Héol permettra au Pays de Morlaix de disposer d’un accompagnement technique et d’une prestation de conseil concernant les projets émergeant sur son territoire, mais aussi d’entraîner l’apparition de nouveaux projets. « Leur expertise et leurs compétences nous sont nécessaires », souligne Jean Luc Fichet, président du Pays de Morlaix. Afin de mener à bien leur mission, les deux nouveaux partenaires ont déjà identifié différents acteurs à mobiliser : les intercommunalités, la Chambre de Commerce et d’Industrie, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, mais aussi la Chambre d’Agriculture, le Réseau d’Échange et de Services aux Associations du pays de Morlaix, ainsi que l’Association de Développement de l’Économie Sociale et Solidaire du Pays de Morlaix. « On est ravis de pouvoir contribuer au Développement Durable sur le Pays de Morlaix », a commenté Véronique Pereira, présidente d’Héol, lors de la signature de la convention. « On espère que ce partenariat sera fructueux », a-t-elle ajouté.

 




Cap sur l’énergie pour le pays de Morlaix !

Le pays de Morlaix a signé mardi 27 septembre une convention de partenariat avec Héol, l’agence locale de l’énergie et du climat du Pays de Morlaix. L’objectif : développer des projets énergétiques innovants sur le territoire. 

Depuis 2001, Heol œuvre à la réduction des dépenses énergétiques et à la diminution des émissions de gaz à effets de serre. Membre fondateur de la Fédération des Agences Locales de Maîtrise d’Énergie (FLAME), l’agence conseille les particuliers en matière d’économies d’énergie, par le biais d’un Espace Info Énergie. Elle apporte également son expertise aux collectivités qui le souhaitent, sur divers sujets tels que les agendas 21, les Plans Climat Énergie Territoriaux, les programmes de rénovation, etc. Le pays de Morlaix a décidé de faire appel à cette expertise dans le cadre d’un contrat de partenariat passé avec l’Europe et la région Bretagne. Celui-ci vise à subventionner, grâce à une enveloppe de 11 millions d’euros, des projets de territoire sur diverses thématiques. L’une d’elles, majeure, concerne l’énergie.

photosignatureheolpaysmorlaix

Signature de la convention par Jean Luc Fichet et Véronique Pereira

Le partenariat avec Héol permettra au Pays de Morlaix de disposer d’un accompagnement technique et d’une prestation de conseil concernant les projets émergeant sur son territoire, mais aussi d’entraîner l’apparition de nouveaux projets. « Leur expertise et leurs compétences nous sont nécessaires », souligne Jean Luc Fichet, président du Pays de Morlaix. Afin de mener à bien leur mission, les deux nouveaux partenaires ont déjà identifié différents acteurs à mobiliser : les intercommunalités, la Chambre de Commerce et d’Industrie, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, mais aussi la Chambre d’Agriculture, le Réseau d’Échange et de Services aux Associations du pays de Morlaix, ainsi que l’Association de Développement de l’Économie Sociale et Solidaire du Pays de Morlaix. « On est ravis de pouvoir contribuer au Développement Durable sur le Pays de Morlaix », a commenté Véronique Pereira, présidente d’Héol, lors de la signature de la convention. « On espère que ce partenariat sera fructueux », a-t-elle ajouté.




À Morlaix, le café et le cacao vont arriver à la voile !

 

Un projet de développement local

 

Lorsque le visiteur pousse la porte du magasin de la Torréfaction de la baie, un cocktail d’odeurs à la fois exotiques et familières l’assaille : un doux mélange de chocolat et de café dans une atmosphère dépaysante. Barils, sacs en toile de jute, torréfacteur en fonctionnement… « L’idée de départ de cette société, c’était de coupler des métiers de l’agroalimentaire avec une aventure maritime », explique François Liron, l’un des trois associés à l’origine du projet. C’est ainsi qu’est née leur entreprise Cargo2, qui importe des fèves de cacao et de café, les transforme puis les commercialise localement. D’abord créatrice de la Torréfaction de la Baie, une marque de café, elle se tourne désormais vers le chocolat : une gamme chocolatée baptisée Grain de Sail a vu le jour cette année. La chocolaterie se trouve sur le site de l’Etablissement de Service d’Aide par le Travail (ESAT) de Lanmeur. Là bas, une vingtaine d’ouvriers produisent le chocolat, de la fève de cacao au produit fini.

 

Le Torréfacteur en fonctionnement

 

Une activité devenue très rare en France. « Il y a beaucoup de torréfacteurs de café », commente François Liron, « mais des couverturiers, c’est à dire des gens qui travaillent directement à partir du cacao pour produire des tablettes et d’autres produits dérivés du chocolat, c’est beaucoup plus rare ». En effet, cette activité est désormais très concentrée autour de quelques gros fournisseurs. Une rareté qui fut un argument majeur de la Torréfaction de la Baie pour lancer sa propre gamme. L’entreprise s’est ainsi positionnée sur un marché quasiment inexistant en Bretagne. « C’est tout récent, on commercialise le chocolat depuis deux mois et demi seulement », précise François Liron. Le partenariat avec l’ESAT semble quant à lui réjouir toute l’équipe. « On est vraiment ravis de ça, humainement c’est riche », confirme l’entrepreneur. Si les productions demandent encore à être stabilisées et les gammes à être développées, le jeune projet de la Torréfaction de la Baie se porte bien. « On ne vise pas à recréer Bjorg ou une marque extrêmement étendue », plaisante ainsi François Liron, « déjà, commercer dans la bonne humeur avec une Bretagne élargie, en incluant Nantes et la Basse Normandie, ça peut aboutir à une belle entreprise ».

 

Le chocolat Grain de Sail

 

Construire des voiliers pour des produits 100 % écologiques

 

Fenêtres ouvertes, le bruit de l’écluse accompagne la voix de François Liron, qui dévoile le cap que s’est fixé Cargo2 : acheminer le cacao et le café à la voile. Des matières premières qui viennent principalement de coopératives situées en Amérique du sud et dans les caraïbes. « On a de la matière première qui est actuellement en train de traverser l’atlantique sur un voilier existant, qui s’appelle le Tres Hombres », détaille François Liron. Un premier essai à la voile pour l’entreprise qui utilisait jusque là des cargos. Si une ligne régulière va être mise en place avec la compagnie propriétaire du Tres Hombres, cela sera seulement provisoire. En effet, Cargo2 a un projet ambitieux : construire ses propres voiliers pour arriver à terme à un transport entièrement à la voile. « Se passer intégralement des cargos ça prendra encore quelques années, mais on avance, on y travaille », rapporte François Liron. « Comme on avance sur nombre d’autres points, optimiser nos emballages, être de plus en plus propre, parce que ça fait partie de l’aventure, ça nous tient à cœur », ajoute-t-il.

 

Les sacs en toile de jute

 

Leur premier voilier devrait être achevé dans un ou deux ans. Et la jeune entreprise ne s’arrêtera pas là. Dans une dizaine d’années, entre 10 et 15 voiliers sillonneront le golfe de Gascogne, le nord de l’Espagne, la ceinture caribéenne et les États-Unis. Pour leur donner naissance, les membres de Cargo2 font appel à un cabinet d’ingénierie navale. « On a trouvé quelques innovations bien senties, qui sont un peu secrètes pour l’instant », glisse mystérieusement François Liron. Les recherches portent notamment sur l’impact environnemental des bateaux : éco-conception, matériaux, architecture, cycle de vie, etc. « Un voilier, c’est de par sa nature un objet écologique » ajoute l’entrepreneur, « s’il est bien conçu, le bilan de l’objet est exemplaire ». La préoccupation écologique porte aussi sur la qualité des produits achetés : l’intégralité du chocolat et une partie du café sont certifiées biologique. Et si les matières premières ne sont pas estampillées commerce équitable, François Liron assure les payer plus cher que le seuil fixé par le label, afin de s’assurer de leur qualité. « Ce qu’on veut, c’est créer une jolie marque emblématique de l’écologie et de l’aventure maritime », insiste-t-il. Un projet atypique qui séduit. « Il y a, je pense, des générations qui arrivent et qui ont envie de faire de jolies choses », conclut François Liron.

 

Pour en sav
oir plus :

Le site de la Torréfaction de la Baie

Le site de Grain de Sail




À Morlaix, le café et le cacao vont arriver à la voile !

Sur le port de Morlaix, un bâtiment se dresse le long de l’écluse. Il s’agit de la Torréfaction de la Baie, une jeune entreprise qui commercialise depuis quatre ans du café transformé sur place. Depuis peu, elle s’est également lancée dans la confection de chocolat, sous la marque Grain de Sail. Une appellation qui parle d’elle-même : la finalité de l’entreprise est d’importer 100 % des matières premières grâce à ses propres voiliers.

Un projet de développement local

Lorsque le visiteur pousse la porte du magasin de la Torréfaction de la baie, un cocktail d’odeurs à la fois exotiques et familières l’assaille : un doux mélange de chocolat et de café dans une atmosphère dépaysante. Barils, sacs en toile de jute, torréfacteur en fonctionnement… « L’idée de départ de cette société, c’était de coupler des métiers de l’agroalimentaire avec une aventure maritime », explique François Liron, l’un des trois associés à l’origine du projet. C’est ainsi qu’est née leur entreprise Cargo2, qui importe des fèves de cacao et de café, les transforme puis les commercialise localement. D’abord créatrice de la Torréfaction de la Baie, une marque de café, elle se tourne désormais vers le chocolat : une gamme chocolatée baptisée Grain de Sail a vu le jour cette année. La chocolaterie se trouve sur le site de l’Etablissement de Service d’Aide par le Travail (ESAT) de Lanmeur. Là bas, une vingtaine d’ouvriers produisent le chocolat, de la fève de cacao au produit fini.

torrefacteur

Le torréfacteur en fonctionnement

Une activité devenue très rare en France. « Il y a beaucoup de torréfacteurs de café », commente François Liron, « mais des couverturiers, c’est à dire des gens qui travaillent directement à partir du cacao pour produire des tablettes et d’autres produits dérivés du chocolat, c’est beaucoup plus rare ». En effet, cette activité est désormais très concentrée autour de quelques gros fournisseurs. Une rareté qui fut un argument majeur de la Torréfaction de la Baie pour lancer sa propre gamme. L’entreprise s’est ainsi positionnée sur un marché quasiment inexistant en Bretagne. « C’est tout récent, on commercialise le chocolat depuis deux mois et demi seulement », précise François Liron. Le partenariat avec l’ESAT semble quant à lui réjouir toute l’équipe. « On est vraiment ravis de ça, humainement c’est riche », confirme l’entrepreneur. Si les productions demandent encore à être stabilisées et les gammes à être développées, le jeune projet de la Torréfaction de la Baie se porte bien. « On ne vise pas à recréer Bjorg ou une marque extrêmement étendue », plaisante ainsi François Liron, « déjà, commercer dans la bonne humeur avec une Bretagne élargie, en incluant Nantes et la Basse Normandie, ça peut aboutir à une belle entreprise ».

chocograindesail

Le chocolat Grain de Sail

Construire des voiliers pour des produits 100% écologiques

Fenêtres ouvertes, le bruit de l’écluse accompagne la voix de François Liron, qui dévoile le cap que s’est fixé Cargo2 : acheminer le cacao et le café à la voile. Des matières premières qui viennent principalement de coopératives situées en Amérique du sud et dans les caraïbes. « On a de la matière première qui est actuellement en train de traverser l’atlantique sur un voilier existant, qui s’appelle le Tres Hombres », détaille François Liron. Un premier essai à la voile pour l’entreprise qui utilisait jusque là des cargos. Si une ligne régulière va être mise en place avec la compagnie propriétaire du Tres Hombres, cela sera seulement provisoire. En effet, Cargo2 a un projet ambitieux : construire ses propres voiliers pour arriver à terme à un transport entièrement à la voile. « Se passer intégralement des cargos ça prendra encore quelques années, mais on avance, on y travaille », rapporte François Liron. « Comme on avance sur nombre d’autres points, optimiser nos emballages, être de plus en plus propre, parce que ça fait partie de l’aventure, ça nous tient à cœur », ajoute-t-il.

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Les sacs en toile de jute

Leur premier voilier devrait être achevé dans un ou deux ans. Et la jeune entreprise ne s’arrêtera pas là. Dans une dizaine d’années, entre 10 et 15 voiliers sillonneront le golfe de Gascogne, le nord de l’Espagne, la ceinture caribéenne et les États-Unis. Pour leur donner naissance, les membres de Cargo2 font appel à un cabinet d’ingénierie navale. « On a trouvé quelques innovations bien senties, qui sont un peu secrètes pour l’instant », glisse mystérieusement François Liron. Les recherches portent notamment sur l’impact environnemental des bateaux : éco-conception, matériaux, architecture, cycle de vie, etc. « Un voilier, c’est de par sa nature un objet écologique » ajoute l’entrepreneur, « s’il est bien conçu, le bilan de l’objet est exemplaire ». La préoccupation écologique porte aussi sur la qualité des produits achetés : l’intégralité du chocolat et une partie du café sont certifiées biologique. Et si les matières premières ne sont pas estampillées commerce équitable, François Liron assure les payer plus cher que le seuil fixé par le label, afin de s’assurer de leur qualité. « Ce qu’on veut, c’est créer une jolie marque emblématique de l’écologie et de l’aventure maritime », insiste-t-il. Un projet atypique qui séduit. « Il y a, je pense, des générations qui arrivent et qui ont envie de faire de jolies choses », conclut François Liron.

Pour en savoir plus 

Le site de la Torréfaction de la Baie

Le site de Grain de Sail