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Foire Biozone, 32ème foire biologique à Mûr de Bretagne

L’incontournable foire Biozone est un rassemblement attendu de plus de 200 exposants associatifs ou professionnels venus de toute la France pour partager leurs connaissances et leurs produits écologiques. Elle aura lieue le 9 et 10 septembre prochain à Mûr de Bretagne (22).

Organisée par l’association produire et consommer biologique (A.P.C.B) depuis 32 ans, la manifestation est articulée pour aborder tous les aspects de la vie : alimentation, habillement, construction, éducation, déplacement…etc

Cette année l’A.P.C.B a choisit le thème « Eduquons Nous ! » , un impératif qui sera à l’ordre à l’espace Forum sous le chapiteau. Vous retrouverez tout au long du weekend des intervenants désireux de partager leurs visions de l’éducation, de la connaissance et du savoir. Au programme : le Reeb (réseau d’éducation à l’environnement en Bretagne), la ferme Ti Lipouz, L’association Les enfants d’abord pour échanger sur l’instruction en famille ; l’Institut coopératif de l’école moderne et l’école des Capucines de Rennes qui apporteront des clés de compréhension sur la pédagogie Freinet, L’arbre à bébé pour un autre parentage…et bien d’autres.

Il y’aura de la parlotte au programme avec des temps de parlottes organisées au long des deux journées sur le métier de producteur bio, comment consommer bio et avec quel budget, la place du numérique, construire la coopération au quotidien à travers un commerce participatif de proximité en milieux rural…etc L’ensemble des échanges et les horaires des séances sont à retrouver sur le programme détaillé de la Foire Biozone. De la parlotte sous forme de conférence : le samedi à 14h30 avec Bérangère Baglin pour Une autorité éducative pour sortir de l’impasse entre autoritarisme et permissivité et Guy Chaudon dimanche à 15H pour Et si la scolarité de nos enfants devenait plus écologique. Comment se situe la pédagogie Steiner-Waldorf face à ce défi ?.

Vous trouverez aussi des films à la salle de cinéma, un espaces de luttes actuelles devant la caserne des pompiers ; un bar à contes pour étancher sa soif d’histoires avec Jeanne Paturel ; de quoi s’amuser avec des promenades en ânes, un manège à pédale, des jeux traditionnels et l’improvisation clownesque de llopatroto samedi et dimanche à 11h30.

PS : Pour ceux qui sont accompagnés de leurs pitchous, une garderie est prête à les accueillir de 10h à 18h (deux heures maximum par enfant).

Tarifs
4 euros : plein tarif
2 euros : tarif réduit (étudiants, chômeurs,…etc)

Pour plus de détails >> site de la foire biozone et de l’A.P.C.B




Idée sortie du weekend : La Gallésie en fête

« Une culture ne vit qu’en s’ouvrant aux autres » voilà un des postulat de base de ce festival qui bouillonne depuis presque 40 ans sur les terres de Monterfil (35). Cette année la programmation ne trompe pas, concerts, danses, jeux, concours , contes :  du samedi 24 au dimanche 25 juin ça va guincher ! On vous en parle en quelques points.

Le fameux fest noz du samedi soir

Lancé à partir de 19h30, le Fest-Noz du samedi soir est un classique du festival. On y retrouvera Fleuves, trio de musique bretonne électronique, Skolvan groupe de musique bretonne créé par Youenn Le Bihan en 1984, Donald et Wenceslas Hervieux les frangins à la trompette et l’accordéon ; Sylvain Le Roux et Jacques David les costarmoricains maîtres chanteurs  ainsi que Gwen Trimaud et Vincent Belliard respectivement à la bombarde et au biniou.

Passé minuit le festival s’ouvrira aux cultures venues d’ailleurs avec le groupe Du Bartas un quintet vocal et instrumental venu de l’Hérault. Leur musique mêle chants occitan et arabe et vous emmène au confin du Languedoc entre traces anciennes et luttes actuelles.

L’arrivée du cricket parmi les jeux et sport

Tournoi de Gouren , Football Gaëlique, pallets, quilles de Muël, et pour la première édition : le cricket ! Cette nouveauté fait suite à la création d’un club de cricket à Rennes (le Rennes Club Cricket) par un groupe de jeunes afghans immigrés. En effet le cricket est le sport national en Afghanistan.

Une autre nouveauté réside dans la naissance du challenge de Jeux athlétiques bretons : un cocktail de jeux et de défis qui mettent en challenge le trophée « Le Priz de Mont-rfi ».
L’organisation rappelle que les sports sont ouverts à tous et de tout les âges : « le public est acteur de la fête ». Le dimanche un parcours de jeux avec 200 enfants inscrits est d’ailleurs organisé.

> Les tournois ont lieu à partir de 14h le samedi sur inscription.

N’oubliez pas les concerts, les contes, les concours de danse et le traditionnel cochon grillé accompagné de godinette (breuvage mêlant muscadet, eau de vie et fraise) du dimanche midi !

Pour en savoir davantage sur le reste de la programmation > SITE

Une langue à vivifier : le gallo 

Ces jours de fête sont aussi l’occasion de faire vivre une langue (et non un patois) classée en 2009 par l’Unesco comme « une langue sérieusement en danger » pour laquelle des associations luttent depuis quelques années avec des actions concrètes : panneaux de signalétique en gallo, émission de radio sur plum fm, collectage par l’Institut Chubri, transmission dans les écoles, mise en place de café gallo…etc

Parler de la langue gallo sera donc  une priorité avec la présence des associations actives pour la valorisation et la transmission de la langue gallèse : l’institut chubri, Bertègn Galèzz, l’association des enseignants de gallol’institut de la langue gallèse…etc

Une culture ne se résume pas à une langue mais la culture gallèse sans sa langue perdrait une richesse culturelle majeure de son identité.




L’idée sortie. De la fourche à la fourchette

Dès aujourd’hui, et jusqu’à dimanche, Rennes accueille les rencontres De la fourche à la fourchette, qui vise à recréer du lien entre la ferme et nos assiettes.

Les rencontres De la fourche à la fourchette se déroulent les 26, 27 et 28 mai, à Rennes. Les animations auront lieu au Jardin des Mille Pas, à l’écocentre de la Taupinais mais aussi à l’Université Rennes 2.

L’événement est organisé par le Grappe – pour GRoupement des Associations Porteuses de Projets en Environnement – et l’association étudiante Ar Vuhez. « Ces rencontres prennent racine dans la volonté du réseau de soutenir et valoriser une agriculture citoyenne en recréant le lien entre la ferme et nos assiettes grâce aux échanges de savoirs et de pratiques », explique le site du Grappe.

Quels sont les impacts de nos choix alimentaires ? Quels leviers d’actions pour défendre une agriculture citoyenne ? Quels sont les enjeux du monde agricole ? Quelles initiatives étudiantes pouvons-nous rencontrer aujourd’hui ? Autant de questions auxquelles ce week-end devrait apporter quelques pistes !

Grâce à des jeux de rôle, des discussions, des ateliers, des débats ou des conférences, les participants pourront réfléchir à leur alimentation et au modèle agricole qu’il induit.

Pour de nombreuses activités, il est nécessaire de se pré-inscrire. Cependant, certaines animations sont ouvertes et sans inscription. Comme une conférence gesticulée, vendredi soir à Rennes 2. Ou comme un spectacle de contes et danses suivi d’un concert, samedi soir au Jardin des mille pas. Ou encore la projection du film L’éveil de la permaculture, dimanche, au cinéma Le colombier.

Pour aller plus loin

www.reseaugrappe.org




Ter’n’Co, une association étudiante au service du développement durable

Ter’n’Co est une association étudiante, installée dans l’école supérieure de commerce de Rennes. Les étudiants y promeuvent le développement durable et l’éco-responsabilité.

Créée par les étudiants de l’école supérieur de commerce de Rennes au cours des années 2000, l’association Terre’n’Co vise à « promouvoir le développement durable et l’éco-responsabilité à la fois auprès du corps professoral et des étudiants, puis les sensibiliser à ces enjeux ».

Ce travail de promotion prend plusieurs formes. « Nous menons des actions de sensibilisation aux gestes éco-responsables », explique, par exemple, Martin Huillier, le président de l’association, avant d’ajouter : « Le développement durable commence par de petits gestes plutôt que par des actions de grande envergure ».

Les étudiants de Ter’n’Co organisent également, en partenariat avec Générations cobayes, des ateliers de cosmétiques Do it yourself. En février dernier, les étudiants ont ainsi pu apprendre à faire eux-même leurs déodorants et dentifrices. « Ce genre d’action permet de promouvoir les alternatives aux modes de consommation traditionnels », précise Martin Huillier.

Un salon du développement durable

En mars, l’association a invité des entreprises du commerce équitable à un printemps des équitables. L’événement a eu lieu au sein de l’école de commerce. « On montre ainsi que l’aspect social est aussi important que l’environnement ou l’économie », soutient le président de l’association.

À l’automne, Ter’n’Co organisera un salon du développement durable afin de donner la « possibilité aux étudiants de découvrir les entreprises qui promeuvent le développement durable ».

Tout au long de l’année, les étudiants de Ter’n’Co mettent en place de nombreuses autres actions : utilisation de gobelets réutilisables lors des soirées étudiantes, paniers bio de producteurs locaux… Une convention a également été signée par les différents campus de Rennes. Elle permettra la mise en place d’actions inter-campus en faveur du développement durable. « En tant qu’étudiants en école de commerce, il faut être conscient qu’il y a de plus en plus d’opportunités dans le développement durable. De nombreuses entreprises vont vers le développement durable », conclue Martin Huillier.

Pour aller plus loin

www.ter-n-co.fr

La page facebook de l’association




L’idée sortie. Les rencontres de l’habitat participatif, à Rennes

Ce week-end, l’association Parasol organise les rencontres de l’habitat participatif, à la MCE de Rennes. Au programme, portes ouvertes, ateliers, projections de films, bourse aux projets…

Samedi 22 et dimanche 23 avril, la maison de la consommation et de l’environnement (MCE) accueille les rencontres de l’habitat participatif. « Ces rencontres sont destinées tant aux personnes qui aimeraient s’engager dans une démarche d’habitat qu’aux curieux et aux professionnels », précise l’association Parasol, organisatrice de l’événement.

Pendant deux jours, les participants pourront assister à des ateliers, voir des documentaires, visiter des habitats participatifs existants, participer à des débats…

Les visites d’habitats participatifs ont lieu le samedi, de 10h30 à 12h. Quatre lieux sont ouverts au public. Si vous êtes intéressés, il faut s’inscrire sur le site de l’association parasol.

Les habitants au cœur du projet

Ces rencontres de l’habitat participatif s’inscrivent dans le cadre des portes ouvertes européennes de l’habitat participatif. Organisées par la Coordin’action des associations de l’habitat participatif, cet événement dure tout le mois de mai sur le thème « Les habitants au cœur du projet ». « L’objectif est de faire découvrir l’habitat participatif à travers des événements organisés par les habitants », expliquent les organisateurs.

Si vous vous demandez comment se passe le partage d’une salle commune, quel est le rôle des collectivités dans un projet d’habitat partagé ou comment construire en paille, ces rencontres sont faites pour vous ! Et si vous êtes simplement curieux et intéressés par cette nouvelle manière d’appréhender l’habitat, les portes de la MCE vous sont également ouvertes.

Pour aller plus loin :

www.parasol35.org

www.habitatparticipatif.eu




Retour sur l’évènement « Quelle habitation écologique? » à Rennes

(Plume Citoyenne) Vendredi 7 avril, soixante-dix personnes ont profité de l’anniversaire d’Hab-Eco, le groupe d’éco-entreprises bretillien. Jacques Pinchard, responsable d’Hab-Eco a ouvert cet évènement sur l’habitation écologique en Ille-et-Vilaine.

La journée a débuté par la visite de l’éco-hôtel spa**** LeCoq-Gadby de Rennes. Avec les commentaires de Jacques Bregeon les visiteurs ont découvert un établissement ossature bois résolument écologique, le SPA, la piscine, les salons douillets, les chambres de caractère, la suite théâtre où séjourne Sophie Marceau, la magnifique chambre, dessinée pour la libre circulation des fauteuils roulants. Le maître de maison a expliqué la démarche écologique assumée. 20 m² de panneaux photovoltaïques produisent de l’électricité et 80 m² de panneaux solaires thermiques chauffent Le bâtiment et la piscine. En sus d’une bonne isolation, les besoins de chaleur sont réduits par une vmc double flux qui piège et restitue les calories et complétés d’une pompe à chaleur. Afin de parfaire la cohérence, une cuve de récupère les eaux de pluie à l’usage des wc.

Après un repas gastronomique et local, la table ronde QUELLE HABITATION ECOLOGIQUE ? s’installait dans un magnifique salon Louis XVI couvert de boiseries et de peintures murales. Pour Jacques Pinchard, le groupe d’éco-entreprises répond à une triple nécessité. Les habitants sont attentifs à leur santé et à l’environnement, mais non-spécialistes du bâtiment. Ils ne savent pas à quel saint se vouer alors que se multiplient les publicités pseudo vertes. Des organismes de services publics restent neutre quant au choix de l’entreprise. Organisé autour d’une charte écologique le groupe permet aux entreprises de se centrer sur leur savoir-faire.

L’animation des échanges était alors confiée à Jacques Bregeon, qui avec Corinne Lepage et Jean-Paul Delevoye, a créé en 1994 le Collège des hautes études de l’environnement et du développement durable. Le bruxellois Philippe Madec, architecte, urbaniste, pionnier de l’écoconstruction, nominé Grand Prix de l’urbanisme 2016 par le ministère de l’environnement rappela les qualités à redécouvrir de la terre, des végétaux et du bois. Olivier Blanchard, chercheur à l’école des hautes études en santé publique EHESP a parlé des pollutions chimiques, biologiques et rayonnantes des habitations et de l’obligation récente de mesurer le benzène et de formaldéhyde dans les établissements accueillant des enfants. Pour Yvon Basset, directeur régional adjoint de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie ADEME, des aides importantes sont accessibles grâce aux points info-énergie, et à Rennes avec la plateforme EcoTravo. Ceci étant, la construction, soit-elle écologique nécessite des entrepreneurs. Il y a 23 ans, Éric Fasquel a créé Habitat-sain. Spécialisé en matériaux écologiques, il reste vigilant pour y décrypter les vrais et les faux amis. Pour Christophe Lubert, entrepreneur de maçonnerie, le béton chaux-chanvre est très prometteur. Soumis depuis 2006 aux règles de la profession, ce matériau permet d’acquérir un très bon niveau thermo-hydrique et phonique.

Une journée conviviale et studieuse à renouveler. Contact : 06 48 26 87 91, travaux@hab-eco.fr www.hab-eco.fr