Vieilles Charrues. Gwernig, une scène à part.

Vieilles Charrues. Gwernig, une scène à part.
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Suite et fin des Vieilles Charrues. Il est encore temps aujourd’hui de se rendre sur la scène Gwernig, quatrième scène du festival. Là, on peut découvrir différents groupes de musique traditionnelle d’ici et d’ailleurs. Le festival laisse les clés du chapiteau à l’association de Rostrenen La Fiselerie, qui est chargée depuis 10 ans de la programmation qui va l’animer durant le week-end.

De la musique bretonne, de la techno orientale, du rock saharien ou encore du Rebetiko grec. Voilà ce qu’on peut entendre le temps d’un week-end lorsque l’on s’approche de la Scène Gwernig, au Festival des Vieilles Charrues. Sous le grand chapiteau violet, situé non loin des entrées, la programmation musicale est atypique au sein du grand événement carhaisien. Elle est confiée depuis maintenant 10 ans à l’association La Fiselerie, basée à Rostrenen, qui dispose pour cela d’un budget de la part des Vieilles Charrues. La Fiselerie, qui organise tous les ans le festival Fisel (ndlr : nom d’une danse bretonne) à Rostrenen, est une structure qui travaille autour de l’animation de la vie culturelle en Centre-Bretagne, et qui a pour objectif la promotion des cultures populaires et traditionnelles centre-bretonnes et leur diffusion sur le territoire. Un attachement au territoire centre-breton qui est d’ailleurs « le point commun avec les Vieilles Charrues, on milite pour le « vivre ici et travailler ici », expliquent Tangui Le Cras et Julien Marzin, de la Fiselerie, et responsables de la programmation de la scène Gwernig.

Sous le chapiteau, qui constitue un véritable lieu alternatif sur le festival, règne ainsi un état d’esprit « d’ouverture sur la musique traditionnelle et d’ailleurs », précisent les deux programmateurs. « Ici, on n’est pas sur une logique de remplissage comme il peut y avoir les autres scènes. Ce qu’on veut, c’est surprendre le public ». Et celui-ci cette année a pu se faire surprendre par des groupes bretons, martiniquais, angolais/portugais, grecs…Trois à quatre groupes par jour sont ainsi programmés, ainsi qu’un fest-noz le samedi soir à chaque édition. Au fil des années, la place de cette scène pas comme les autres a également évolué. « On a changé de nom, de place et de taille, c’’est maintenant la première scène qu’on rencontre à l’entrée du festival ». Un espace qui fait du bien aux festivaliers, qui permet à la fois de s’échapper de la foule, de découvrir une autre proposition musicale, et aussi de manger et boire autrement grâce aux nombreux stands présents (plats du monde, bio, bières bretonnes, vins bio…). Un « cocon » dans l’immense site carhaisien, qui est désormais bien installé et qui va perdurer. « Notre avenir ? On n’a pas forcément envie d’aller plus loin. Même si on veut bien un peu de budget supplémentaire », plaisantent les deux programmateurs. « Par contre ce serait bien que d’autres festivals s’engagent dans la même démarche ». Avis aux amateurs !

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Marie-Emmanuelle Grignon

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