L’idée sortie. Le Festival de Cinéma de Douarnenez – Gouel Ar Filmoù

Le Festival de Cinéma de Douarnenez – Gouel Ar Filmoù fête sa 47ème édition à partir du samedi 16 août. Durant une semaine, de nombreuses projections de films, mais aussi temps de rencontres et d’échanges, auront lieu à Douarnenez et environs. Le thème retenu pour cette édition 2025 : les peuples d’Amazonie.
Créé en 1978, le Festival du Cinéma de Douarnenez – Gouel Ar Filmoù a pour objectif « de mettre en lumière les peuples minorisés qui luttent pour leurs cultures, leurs langues, leurs droits et leur identité et ce à travers leurs cinémas, le cinéma et via tous les domaines culturels dédiés. À travers des témoignages, des filmographies méconnues, des récits de vie et de luttes ainsi que des analyses critiques, nous tentons de présenter un autre état du monde. », explique l’association sur son site internet. « Selon, le festival se fait plate-forme, carrefour ou abri pour ceux qui ont besoin de se faire entendre. Le festival comme université populaire et internationale ; un important moment dédié au cinéma rare, à la connaissance et à la culture de l’autre. »
Après une édition 2024 consacrée aux peuples du Brésil, celle de 2025 est dédiée aux peuples d’Amazonie. Au programme, comme tous les ans : des projections, mais aussi des débats, palabres, petits-déjeuners, librairie éphémère, programme jeune public…
La programmation se décline en six parcours : « Peuple invité », « Grande tribu » (diffusion de films mettant en avant des peuples déjà invités) « Regards d’ici » (production audiovisuelle bretonne), Monde des Sourd.e.s (La langue des signes est la 3e langue officielle du festival après le français et le breton), LGBTQIA+ (sélection qui questionne la place de ces communautés au sein du peuple invités), et « jeune public ».
Parmi les différentes projections et rencontres du festival, certaines ont attiré l’œil d’Eco-Bretons :
- Le samedi 16 août : « Sauvages », film d’animation de Claude Barras, qui évoque la lutte contre la destruction d’une forêt ancestrale (sélection jeune public). Projection en breton, sous-titrage en français. (14h à l’auditorium du Musée-port)
- Le dimanche 17 aout : « Apple Cider Vinegar » de Sofie Benoot, sur les « pierres oubliées de notre monde » , « Monikondee « de Lonnie Van Brumelen, Tolin Alexander et Siebren De Han, qui parle du défi que représente le maintien des coutumes locales face à l’exploitation de l’or, aux entreprises multinationales et au changement climatique, « This is our everything » de Frederick Subei, sur la lutte contre l’accaparement des terres en Amazonie.
- Le lundi 18 août : « Les voix croisées » de Raphaël Grisey, qui narre l’aventure exemplaire de Somankidi Coura – coopérative agricole fondée au Mali, en 1977, par des travailleurs immigrés d’Afrique de l’Ouest vivant en France dans des foyers. « Karuara, le peuple du fleuve » de Stéphanie Boyde et Miguel Araoz Cartagena : le lien à la rivière du peuple Karuara, en Amazonie péruvienne, menacé par l’exploitation et la mondialisation. « Homo Botanicus » de Guillermo Quintero, qui nous emmène sur les pas de deux botanistes dans les forêts tropicales colombiennes, « Forêt rouge » de Laurie Lassalle, sur la vie aujourd’hui dans la forêt de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes.
- Le lundi 18 août à 14h30, rencontre « Des luttes, des risques et des victoires – Loi Duplomb », avec Rosy Auffray et Fleur Breteau, animée par les journalistes de « Splann ! ».
- Le mardi 19 aout : « De la guerre froide à la guerre verte » de Anna Recalde Miranda, en avant-première : La frontière entre le Paraguay et le Brésil est devenue un désert vert. C’est le lieu d’origine de la république du soja, le berceau de l’agro-industrie mondiale. L’horizon est une ligne sans fin qui unit le passé et le présent.
- Le jeudi 21 août : « Soulèvements » de Thomas Lacoste, en avant-première : plongée documentaire au cœur du mouvement des Soulèvements de la Terre.
Toute la programmation et les infos pratiques sont sur le site https://www.festival-douarnenez.com/