J’ai compté les oiseaux !

J’ai compté les oiseaux !
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Ce week-end a eu lieu la désormais traditionnelle opération de comptage des oiseaux, organisée par Bretagne Vivante et le Geoca. Chacun était amené à passer une heure dans son jardin, dans un parc, sur son balcon…pour identifier et compter les oiseaux qu’on pouvait y observer. Pour la première fois, j’ai tenté l’expérience, en famille.

Il ne fait pas un temps à mettre une aile dehors…pourtant, c’est ce week-end qu’a lieu la grande opération de comptage des oiseaux bretons, organisée par les deux associations Bretagne Vivante et le Geoca. Cela fait quelques années que nous l’annonçons sur Eco-Bretons, alors pourquoi ne pas enfin y participer ? Je me décide donc réaliser le comptage le samedi après-midi, durant une heure, dans le jardin de mes parents. Un grand jardin arboré de plusieurs de centaines de mètres carrés, à la lisière d’un bois, en pleine campagne morbihannaise. Quand nous étions enfants, nous y observions toujours beaucoup d’oiseaux. On avait même installés quelques mangeoires et nichoirs. Chaque printemps, les hirondelles investissent le garage pour y nicher. L’endroit semble donc idéal.

Accompagnée de ma sœur, munies d’un « guide des oiseaux » de poche retrouvé sur une étagère, nous voilà donc dans le jardin. Le nez en l’air, nous commençons à déambuler, à l’affût du moindre chant ou bruissement d’aile. Les premiers oiseaux ne se sont pas attendre. Il sont là, dans le ciel, volant d’une cime à l’autre. C’est bien joli, mais ils sont un peu trop hauts qu’on puisse les identifier. Direction alors les pommiers, nous devrions avoir un peu plus de chance de ce côté là. Mais c’est en fait en haut d’un cerisier que le premier se fait repérer et est rapidement identifié : un rouge-gorge. Pas trop compliqué pour commencer, d’autant que son chant mélodique est assez reconnaissable. « Là, il y en a un autre ! ». En effet, un beau merle noir vient de s’envoler de la haie de lauriers palme. Pas trop compliqué à reconnaître non plus celui-là. Par contre, ça devient plus difficile en s’approchant du forsythia : il y a dedans toute une bande d’oiseaux, dont le plumage tire sur le marron-gris. Pinsons femelle ? Moineaux ? Mésange à tête noire ? Pas toujours facile de s’y retrouver ! L’exercice est finalement plus compliqué qu’il en a l’air au premier abord ! Après recherche dans le guide, et appel à l’aide au reste de la famille, il s’avère que ce sont des moineaux et des pinsons, qui profitent de la proximité de la terrasse pour récupérer les croquettes mises à disposition pour les chats de la maisonnée ! Mais, est ce que ce ne sont pas les mêmes oiseaux qui passent et repassent, et vont d’un arbre à un autre ? Heureusement, Bretagne Vivante, qui organise l’opération de comptage avec le Geoca, a la solution : ne compter que le nombre maximum d’oiseaux de la même espèce vu en même temps !

Finalement, l’heure est passée très vite, trop vite même. Nous avons observé pas moins de 31 oiseaux, dont beaucoup de merles (mâles et femelles), moineaux et pinsons, deux rouges-gorges et un couple de pigeons. Un beau résultat ! Mais où sont donc passées les mésanges bleues et les mésanges charbonnières, et les geais, qui il y a quelques années encore, peuplaient le jardin ? Mystère…Reste maintenant à transférer les résultats par Internet, sur la plateforme mise en place par Bretagne Vivante.

En tout cas, cette expérience nous a fait prendre conscience de l’importance de la préservation de la biodiversité « du quotidien », celle qu’on voit tous les jours sans y prêter davantage attention, mais qui mérite qu’on s’y attarde, car elle est bel et bien en danger.

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Marie-Emmanuelle Grignon

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