La Taupinais, un écocentre aux portes de Rennes

La Taupinais, un écocentre aux portes de Rennes
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Un peu à l’écart de la ville de Rennes, à côté des étangs d’Apigné, au bout d’un chemin entouré d’arbres, se trouve un site dédié à la sensibilisation à l’éco-citoyenneté et au développement durable. Il s’agit de l’Ecocentre de la Taupinais, établi depuis plus de 10 ans dans une ancienne ferme rénovée. « A l’écocentre, on travaille autour de l’environnement au sens large : jardinage, compostage, protection de la faune, de la flore, de l’eau, des milieux aquatiques… » détaille Yves Marais, directeur de l’écocentre, qui arrive tout juste à vélo et rejoint son bureau situé dans un bâtiment de la ferme. Le lieu, où cinq salariés municipaux travaillent, accueille des enfants en temps scolaires et en loisirs. « c’est un équipement de la ville de Rennes, qui sert de support pour les actions et animations des associations, comme Eau et Rivières de Bretagne, ou Bretagne Vivante par exemple », explique le directeur. Les écoles et les centres de loisirs viennent également travailler autour de projets spécifiques. Les bâtiments se veulent également être un exemple d’éco-construction : isolation en lin et en chanvre, chauffage au bois plaquette, eau sanitaire chauffée grâce à l’énergie solaire, utilisation de l’eau du puits, récupération d’eau de pluie, logement de fonction construit en terre… Des cavités ont été également aménagées dans les murs pour accueillir des oiseaux, et des arbres à insectes ont été installés.

 

Le logement de fonction de l’écocentre a été réalisé en terre. © MEG_BDS

 

 

 

 

 

Ruche, potager, et animaux de la ferme

 

Jouxtant le bâtiment principal, un autre bâtiment en pierre attire le regard. Il s’agit d’une petite grange où sont regroupés les animaux de la ferme : cochon, lapins, poules, chèvres… Derrière, direction l’un des jardins. « Nous en avons deux, explique Yves Marais. « L’un est en carré, et l’on y pratique la rotation des cultures. Le deuxième est plus expérimental, on y teste diverses techniques de jardinage, dont la culture en lasagnes par exemple (ndlr : en plusieurs couches successives) ». Effectivement, en pénétrant dans le jardin, on aperçoit divers ustensiles et objets (passoires, casseroles, tonneaux, brouette, bouteilles…), détournés en jardinière. « L’idée est de montrer à tout un chacun que l’on peut faire un potager très facilement ! », commente le directeur. Un peu plus loin sur la gauche se trouve une petite cabane en bois. C’est le siège de la ruche. « Nous avons aménagé l’ensemble de façon à ce que la ruche soit derrière une surface vitrée. Cela permet de découvrir le monde des abeilles et d’évoquer l’importance des insectes pollinisateurs, en toute sécurité et sans déranger les insectes », raconte Yves. L’écocentre a d’ailleurs fêté ses 10 ans l’année dernière lors d’une « journée sur l’herbe », avec des ateliers jardinage proposés par des associations locales comme par exemple « Vers le jardin ». La journée a été reconduite cette année, avec des animations autour de la construction de nichoirs, d’arbres à insectes… et du jardin ludique et pédagogique « Grain’ Storming » des artistes Stéphane et Luc Leguérinel. Le prochain rendez-vous est fixé au vendredi 27 juin, jour de l’inauguration du centième refuge pour chauve-souris au sein de l’écocentre, avec le Groupement Mamalogique Breton (GMB) !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exemples de réalisation dans le potager de l’écocentre.

 

 

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Marie-Emmanuelle Grignon

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