La tourbière et les landes

Située dans les Monts d’Arrée dans la commune de Brennilis, sur les bords du lac Saint Michel, la réserve naturelle du Vénec est constituée en grande partie de forêts, de bocage, de landes et de tourbières. C’est sur ces deux derniers biotopes que nous allons nous attarder.

Selon le site internet du pôle-relais Tourbières une tourbière est : « une zone humide, colonisée par la végétation, dont les conditions écologiques particulières ont permis la formation d’un sol constitué d’un dépôt de tourbe. »

La tourbière est un écosystème diversifié avec une faune et une flore typique. Lors de l’intervention d’Emmanuel Holder, Naturaliste chez Bretagne Vivante, nous avons pu observer une magnifique scène d’un faucon hobereau chassant une libellule afin de se nourrir. La présence de petits moustiquse en zone humide s’est faite également ressentir par notre classe. La tourbière est caractérisée principalement par la présence de sphaignes, une mousse particulière.

Jadis, la tourbière était utilisée en tant que combustible. Elle permettait de maintenir le feu grâce à sa structure qui est constituée de 50 % de son poids en carbone, ce qui lui permet de maintenir un feu très longtemps. A présent les tourbières sont principalement utilisées pour des activités horticoles, dont la culture de canneberges..

A présent nous allons évoquer le deuxième écosystème présent dans cette réserves : la lande.

 

La lande bretonne, tout comme la tourbière ,est composée d’une biodiversité remarquable. Elle est constituée de bruyères, de Molinie et d’ajoncs. C’est une terre pauvre, très acide et non cultivée. Les Monts d’Arrée comprennent environ 10 000 hectares de landes, soit 1/20 de la surface totale. Ce territoire possède la plus grande surface de landes sur la côte Atlantique.

 

Les landes sur la réserve du Vennec

 

 

Les landes bretonnes sont habitées par des oiseaux tels que le courlis cendré ou le faucon hobereau que l’on à vu précédemment.

La drosera

 

 

Par Titouan Grillot, Vincent Malledant et Enzo Fers




Réserve du Venec, paysage mouvant d’hier à aujourd’hui

Le 19 mai 2022 à Nestavel, sur la commune de Brennilis dans les Mont d’Arrée, une classe de terminale STAV du lycée de Suscinio a visité la reserve du Venec. Les élèves ont pu observer un changement de paysage depuis un millions d’année.

Aujourd’hui, à Nestavel il y a un lac artificiel ( une réserve hydraulique ) qui a été construit en 1935. Derrière le lac on peut voir le Mont St-Michel ( de Bretagne ), le Menez Hom et le roc’h Trevezel qui culminent tous les trois à un maximum de 385 mètres. Le Mont St-Michel et le Menez Hom sont plats et recouverts de plaines, Le roc’h Trevezel est très déchiqueté. On peut aussi observer les tourbières recouvertes de landes avec de nombreuses espèces : la Molinie, la Bruyère, l’Ajonc de Galle, l’Ajonc d’Europe, la Caulnes, la drosera…

Mais cela na pas toujours été le cas. En effet, il y a un millions d’année le lac n’existait pas. A la place il y avait des landes très riches en biodiversité. En 1935 un barrage a été construit sur la rivière Ellez pour permettre d’inonder la vallée qui est en forme de cuvette, afin de construire le lac.

Il y a 1million d’année, Le Mont St-Michel, le Menez Hom et le roc’h Trevezel culminaient à 2 000 mètres et étaient recouverts de forêt sur les flanc et de landes aux sommets. Suite aux dernier age de glaciation, il ont commencé à rapetisser à cause de l’érosion. Plus récemment, les moines de la région ont commencé à défricher les forêt autour des Monts, ce qui a commencé à modifier le paysage.

Le paysage des tourbières à également été modifié à cause de l’extraction de la tourbe pour le chauffage jusqu’aux années 2000, afin de chauffer des maison. Cette extraction a laissé de larges traces dans le paysage car la croissance de la tourbière est très lente : 1 millimètre de tourbe par an.

Par Thibault Huon, Azenor Le Bot et Anna Le Foll




Au collège Tanguy-Prigent à Saint-Martin-Des-Champs (29), on se bouge pour l’environnement

 

 

 

 

 

A Commana (29), un hameau d’habitats légers bientôt installé

Démonstrateurs de la Ville Durable », lancé par le gouvernement en 2021, pour accompagner des opérations d’aménagement urbain innovantes sur le plan social et environnemental ».

Le groupe accompagné pendant un an

https://hameaux-legers.org/projets-accompagnes/commana

accueil final




Rendez-vous à Lorient, au Forum des Coopérations pour les Transitions

Le Réseau Cohérence, dont Eco-Bretons est membre, organise la 2ème édition de ce qui était le « Forum des initiatives citoyennes » et qui devient le « Forum des coopérations pour les transitions ».

L’évènement aura lieu le samedi 11 juin 2022 de 9h30 à 13h à la Faculté des sciences de Lorient.

Dans le contexte de cette année électorale et de la poursuite de la Breizh Cop, le Réseau Cohérence vous propose réfléchir ensemble sur les conditions de coopération entre les citoyens, les associations et les collectivités locales pour réussir les transitions nécessaires à nos territoires.

Cette édition aura pour thématique « Donner envie de s’engager dans les transitions » afin de travailler et réfléchir ensemble aux conditions de l’engagement :

  • Comment dépasser le cercle des convaincu-es ?
  • Comment est-ce que l’engagement a évolué ces dernières années avec la crise du COVID mais également les nouvelles formes de mobilisations (réseaux sociaux, mouvements pour le climat, gilets jaunes…) ?
  • Qu’est-ce qui motive et pousse à s’engager pour une cause ?

La matinée se déroulera en deux temps :

10h-11h Table-ronde en format « fish ball » (qui permet un partage d’expérience de l’ensemble des participant-es) avec la participation de :

  • Margot Cudennec-Fily et Andrea Lauro (RESAM – Réseau Echanges Services Associations du pays de Morlaix)
  • Eva Cartier et Simon Suire (Bascule Argoat)
  • Patricia Loncle (sociologue et spécialiste de l’engagement, témoignage spécial en vidéo)

11h15-12h45 Forum Ouvert (ateliers proposés par les participant-es).

Ouvert à tous, citoyens, membres d’associations et élus, ce Forum sera également l’occasion pour le Réseau Cohérence et ses membres de se retrouver et de construire ensemble une réflexion et de travailler concrètement sur ce sujet.

13h La matinée se terminera par un temps convivial autour d’un pique-nique partagé.

Pour y participer, inscrivez-vous via ce lien : https://framaforms.org/inscription-donner-envie-de-sengager-dans-les-transitions-1652188282

En espérant vous y voir nombreuses et nombreux !




Retour vers « Nos futurs, la parole à la relève »

Rencontre avec Pauline Lemonnier, élève en master de management des organisations et projets en 4ème année à Sciences-Po Rennes et co-organisatrice de l’événement « Nos futurs, la parole à la relève » qui s’est déroulé du 22 au 27 Mars 2022 à la médiathèque des Champs Libres*.

Durant la semaine du 22 au 27 Mars 2022, Pauline ainsi que 14 autres élèves de Sciences-Po ont participé à un festival axé sur les transitions. Ce festival est le fruit d’une collaboration entre trois entités : le Monde Campus, les Champs Libres et des étudiants de Sciences-po Rennes ainsi que plusieurs jeunes de Rennes 2 ou encore du Conseil Régional des Jeunes. Après trois séances de brainstorming sur la transition, plusieurs thématiques ont été sélectionnées (le climat, les médias, l’alimentation, le travail, la sexualité/genre et l’engagement) et pris la forme d’ateliers ou de conférences.

Pour Pauline, le principal but de ce festival était de montrer au public que la mise en place de ce genre d’événement ne doit pas obligatoirement se faire de façon verticale mais qu’elle peut aussi être co-construite dans la mesure où tout le monde est légitime à parler de l’avenir que nous partageons.

Le message principal de ce festival était de faire comprendre aux jeunes que rien n’est figé et que c’est à nous de construire notre futur de façon multilatérale afin que celui-ci soit le plus désirable possible.

Ce festival était aussi l’occasion de remédier à la problématique selon laquelle les jeunes n’ont pas accès à des plateformes légitimes et reconnues leur permettant d’exprimer leurs idées. La supervision de Sciences-Po et du Monde redonnait à cette parole une reconnaissance et une crédibilité dont elle ne bénéficie pas toujours.

Durant cette semaine, 50 propositions d’événements différentes ont eu lieu parmi lesquelles nous pouvions participer à des ateliers, des interviews, créer des DIY, assister à un défilé de mode upcyclé, écouter un plaidoyer… De fait, il y en avait pour tous les goûts, à la fois sur le fond avec les diversité des thèmes abordés et sur la forme.

Par ailleurs, chaque jour se tenait une conférence sur les thématiques sélectionnées. Celles-ci accueillait une multitude d’intervenant parmi lesquelles nous pouvions notamment retrouver Jean Jouzel (climatologue), Didier Lestrade (co-fondateur de l’association Act Up-Paris) ou encore Lexie (militante du compte Instragram @agressively_trans).

Selon Pauline, le choix du thème des transitions était essentiel car il est à la fois politique sans être clivant et suffisamment vaste afin que tout le monde puisse trouver quelque chose à y dire. De plus, le thème des transitions est pour Pauline un sujet « qui ne parle pas à tout le monde mais qui doit parler à tout monde » car tout le monde est concerné que ce soit dans le domaine du travail, des parcours migratoires, de l’environnement, de la sexualité…

Il a semblé particulièrement important d’évoquer les transitions et de faire en sorte que ce soient des jeunes qui donnent leur point de vue dans la mesure où ceux-ci sont particulièrement touchés par ces dernières. Il s’agit en outre d’une réponse face à l’urgence climatique dont les jeunes prennent davantage conscience que les générations antérieures et se mobilisent d’autant plus pour lutter contre le réchauffement planétaire (ex : les manifestations pour le climat mobilisent majoritairement les jeunes, lors des dernières élections, les moins de 30 ans ont massivement voté pour des programmes en faveur de davantage de mesures environnementales…). De plus, le thème des transitions permet également à la jeunesse de s’exprimer sur des questions liées à la sexualité à l’ère de la génération Me-Too, et même du mouvement Sciences-porc en ce qui concerne les étudiants de Sciences-Po. Selon Pauline, « notre génération est celle qui libère la parole sur de nombreux sujets et notamment sur la sexualité et l’écologie ».

Le fil rouge de ce festival était de savoir quelle société durable et soucieuse du vivant nous pouvions construire ensemble. Pour Pauline, nous devons admettre le principe de sobriété de la société et bien comprendre que nous ne pouvons pas tout traiter. L’enjeu est alors de ne pas remettre à plus tard les problématiques qui nous semblent les plus centrales afin de prendre conscience des inégalités persistantes et de lutter contre l’invisibilisation des minorités pour faire front à la tyrannie de la majorité.

*https://www.leschampslibres.fr/evenements/nos-futurs/nos-futurs/

Photo : Rencontre avec Jean Jouzel, en dialogue avec les jeunes du territoire autour des questions climatiques et de l’engagement #nosfuturs. Crédit: Champs Libres.