La recette. Le lait d’amande

(Plume Citoyenne) Il est aujourd’hui difficile de trouver des laits végétaux riche en nutriments. En effet, les boissons végétales disponibles dans le commerce contiennent maximum 8 % d’amande et sont assez onéreuses.  Voilà deux bonnes raisons pour le faire soi-même, en plus du côté Zéro Déchet.  Un lait maison vous coûtera environ 2 € (en achetant des amandes Bio en vrac). Je vous invite à tester le lait de Noisettes aussi. C’est mon préféré. 

Laits végétaux en bouteille

La recette du lait d’amande :

Ingrédients
:

150
gr d’amandes crues 1 Litre d’eau

Optionnel
: 1 C à S Sirop d’Agave, Sucre, Datte,

Préparation
:

1
– Émonder les amandes crues Mettre les amandes dans l’eau bouillante
pendant 3 minutes. Les égouter, puis enlever la peau des amandes.

2
– Faire tremper les amandes dans l’eau pendant au moins 8 heures

3
– Égouter les amandes

4
– Les mixer avec 1 litre d’eau et rajouter sucre, sirop ou miel.

5
– Filtrer le lait avec une passoire fine, un étamine, un filtre à
lait, un tissu fin ou encore un sac en tissu pour le vrac.

6
– Personnaliser : chocolat, cacao, fruits, dattes, etc…

Réalisable avec des noisettes, noix de cajou et autres noix.

Laëtitia
CRNKOVIC

Zéro
Déchet Trégor 

www.zerodechet-tregor.com




Un road-movie à la découverte de la permaculture

« Permaculture, la voix de l’autonomie » est actuellement diffusé au cinéma. Ce documentaire nous emmène à la rencontres d’expériences et de solutions concrètes d’agroécologie et de permaculture dans pas moins de 10 pays. Le film sera projeté le 12 novembre au cinéma de Gourin (56), avec une intervention de Anne-Laure Nicolas du Domaine du Bois du Barde de Mellionnec, à Pornic (44) le 18 novembre avec des acteurs associatifs, et à Vannes (56) le 19 novembre, avec des acteurs locaux pratiquant la permaculture et un permaculteur de la ferme du Bec-Hellouin,

Qu’est
ce que la permaculture ? Comment chacun peut-il la mettre en
pratique sur son territoire ? C’est pour répondre à ces
questions que Carine Coisman, réalisatrice, et Julien Lenoir,
éducateur à l’environnement, ont décidé de tourner le
documentaire « Permaculture, la voie de l’autonomie ».
«Ce projet nous tient à cœur car ils nous concernent
directement », expliquent les deux réalisateurs, « Nous
sommes des trentenaires et nous nous posons des questions sur nos
modes de vie et sur nos choix. Le modèle proposé par la société
de consommation ne semble plus être une perspective d’avenir
satisfaisante » .

D’où leur envie de partir à la découverte d’expériences dans une dizaine de régions du Monde : Sibérie, Thaïlande, Mongolie, Chine, Inde, mais aussi France. C’est l’occasion de découvrir comment la permaculture est mise en pratique sur ces différentes territoires : dans l’agriculture bien entendu, au jardin, mais elle a également des applications dans des domaines divers comme l’énergie, la construction, la solidarité…On découvre ainsi de la culture de spiruline, la phytoépuration, du maraichage, un jardin-forêt, des cultures sur les toîts, des éco-constructions…Le film s’achève par un passage en France, avec une présentation du projet « Fermes d’avenir » et ses micro-fermes péri-urbaines en permaculture, en compagnie de Maxime De Rostolan. On retrouve aussi dans le documentaire Vandana Shiva, célèbre écologiste, écrivain et féministe indienne qui œuvre pour la conservation des semences, Krishna McKenzie, permaculteur près de Pondichéry, ou encore Lia Sommer, créatrice du premier centre de permaculture à Hangzhou en Chine.

Filmé comme un road-movie, « Permaculture : la voie de l’autonomie » propose en un peu plus d’une heure un beau voyage à la découverte de la permaculture, concept très en vogue pas toujours facile à appréhender. De rencontres en rencontres, on s’aperçoit que plus qu’une technique, la permaculture est un véritable art de vivre, une démarche plus équitable, éthique et durable, qui a de multiples applications.

Pour connaitre les dates de diffusion du film en Bretagne, rendez-vous sur le site https://www.jupiter-films.com/actualite-permaculture-la-voie-de-l-autonomie-seances-100.php




Mois de l’ESS 2019 : C’est parti !

C’est parti pour le mois de l’Economie Sociale et Solidaire ! Comme tous les ans, novembre lui est dédié. De nombreuses manifestations sont organisées un peu partout en Bretagne à cette occasion. A suivre aussi sur Eco-Bretons tout au long du mois, des articles consacrés à des acteurs locaux, en partenariat avec l’Adess du Pays de Morlaix !

« L’économie
sociale et solidaire n’est pas un secteur d’activité, mais une
façon de faire et d’entreprendre qui rassemblent des organisations
alliant performances, démocratie et utilité sociale ». Telle
est l’ESS définie par la Cress (Chambre Régionale de l’Economie
Sociale et Solidaire) de Bretagne. Dans la région, l’ESS est un
secteur fort puisqu’elle représente pas moins de 15% des emplois
bretons. Elle est même la première région de France pour la place
de l’ESS dans l’économie, avec la présence de nombreuses
associations, coopératives, mutuelles et fondations.

Durant tous le mois de novembre, l’ESS est à l’honneur, dans toute la France, avec « le mois de l’économie sociale et solidaire » dont on fête la douzième édition. En Bretagne, de nombreuses manifestations sont ainsi organisées, afin de sensibiliser le grand public à cette économie plus respectueuse de l’humain, et de montrer la diversité des acteurs de l’ESS dans la région.

Dans les Côtes-d’Armor, on pourra participer à une réunion à la Roche-Derrien autour du projet de monnaie locale pour le Trégor et le Goëlo, le mardi 5 novembre à 19h, à une soirée autour de la transmission dans l’agriculture à Plouaret le 26 novembre, ou encore découvrir de nouvelles manière d’entreprendre avec les Coopératives d’Activités et d’Emploi à Guingamp le 7 novembre.

Dans
le Morbihan, on pourra assister à la projection du film « Les
coriaces sans les voraces » et échanger autour du statut de
coopérateur au cinéma La Rivière à Etel le 15 novembre,
participer à un « marché de la gratuité »
(vide-grenier sans argent ni contrepartie) le 16 novembre à Guer, ou
encore visiter le chantier d’insertion par la production maraichère
Rebom à Sarzeau le 8 novembre.

Dans
le Finistère, on pourra découvrir le passage au numérique de la
monnaie locale Héol, sur le village «Climat Déclic » à
Brest, les 16 et 17 novembre, discuter atour de la Nef et de la
finance éthique le 8 novembre à Quimper, et présenter son ou ses
projet(s) lors d’une opération « Cigales cherchent Fourmis »
le 7 novembre à Morlaix, au sein des locaux de l’Adess à Kerozar.

En
Ille-Et-Vilaine, on pourra déposer déposer ses livres pour un
« Troc’O’Livres » à Saint-Aubin-Du-Cormier le 16
novembre, écouter Bea Johnson lors d’une conférence autour du Zéro
Déchet à Vitré le 15 novembre, ou encore embarquer dans un bus
pour un « ESS Tour » à la découverte de plusieurs
acteurs locaux de l’ESS, le 20 novembre à Rennes.

En Loire-Atlantique, on pourra prendre part à un forum-débat « Et si la Sécu disparaissait ?’ le 19 novembre, customiser son vélo lors d’un atelier spécial à Clisson le 9 novembre, ou encore découvrir le café La Connexion Paysanne à Saint-Nicolas-De-Redon lors de son ouverture officielle le 15 novembre à 17h.

Tout le programme est disponible sur le site de la Cress Bretagne et sur lemois-ess.cncres.fr




Art, Design et Écologie : exemples d’initiatives étudiantes à l’École des Beaux-Arts de Rennes.

À l’occasion de la rentrée de l’Association Nationale des Écoles Supérieures d’Art de France (ANdÉA), des étudiants regroupés en séminaire ont lancé un appel à créations sur le thème de la transition écologique radicale. À l’EESAB de Rennes des associations étudiantes inventent une école plus durable.

« DEADLINE » est projet d’édition collaborative
qui propose de donner la parole, sous forme libre (carte, dessin, conte, poème,
vidéo, bande dessinée, manifeste…) à tous les étudiants en art et en design
de France.

Le titre (« DEADLINE », littéralement la
« ligne de la mort ») fait notamment référence au dépassement des ressources.

Il n’y a pas que les
étudiants en Biologie à s’engager pour la protection de l’environnement.

Si de nombreux étudiants sont inquiets pour l’avenir de
notre planète, et même si ils aimeraient agir, ils ne savent pas comment. Il s’agit
bien là de l’angoisse d’une génération. Voici une piste que proposent ces
étudiants pour construire « une réflexion collective, en forme de
point de fuite pour nos imaginaires ».

Anke Renaud, en 3ème année de design graphique, a
répondu à l’appel. Militante féministe et engagée dans l’aide à la migration,
l’écologie radicale fait partie de ses engagements. Elle met également ses
compétences artistiques (via la communication) au service de son engagement au
sein du groupe « artiviste » d’Extinction Rébellion.

Sa participation à « DEADLINE », tient dans un témoignage rapporté d’un Erasmus en Roumanie : des photos de poubelles et de pneus entassés au sol et le souvenir de conversations stériles avec des personnes qui n’ont pas de conscience écologique …

Poubelles et pneus abandonnés dans la ville de Cluj-Napoca, en Roumanie.

Quelle place occupe l’écologie
à l’École des Beaux-Arts de Rennes ?

Si c’est la plupart du temps le même noyau d’étudiants qui
s’implique pour une école durable, on peut citer plusieurs initiatives
intéressantes :

Les Pousses de la Parcelle Est qui proposent au sein de l’école, des paniers à prix équitable pour les producteurs, accessibles aux consommateurs à faible revenu et respectueux de la nature, via une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne).

Le Laboratoire de Merlin zone sud (à ne pas confondre avec
celui de l’Espace des Sciences) qui a installé une récupérathèque permettant
aux étudiants de donner ou de récupérer des matériaux de réemploi nécessaires à
leurs projets artistiques.

Ce que l’art peut
apporter à l’écologie.

Des « propositions utopiques ou dystopiques, des récits
d’anticipation composites », le tout au service de l’imagination et de la
pensée critique, voilà ce que la créativité pourrait apporter à la sauvegarde
de l’environnement.

Ainsi, le 19 novembre 2019, à l’occasion de la Journée
nationale de la culture et du développement durable, l’École nationale
supérieure des Arts Décoratifs de Paris hébergera lors d’une résidence la
présentation de toutes les créations réunies dans « un objet d’édition
produit à partir de méthodes et de matériaux responsables (encres végétales,
papiers de réemploi) ».

Reste à savoir, selon le succès, si une édition sera proposée au grand public…

Pour approfondir, quelques liens sur l’écologie dans l’art :

Cet article a été écrit en partenariat avec Noctambule Média http://noctambule.info/ . Vous pourrez retrouver cet article dans le numéro papier de Noctambule Média du mois de novembre 2019.




Municipales 2020. Clim’actions propose 10 actions clés en main pour les candidats.es aux élections

A
l’approche des élections municipales de 2020, l’association
Clim’actions Bretagne Sud propose aux candidats.es 10 idées clés en
main pour rédiger leur programme électoral. Autour de trois
thématiques: l’agriculture, le climat et l’alimentation, les
futurs.es candidats.es pourront découvrir comment et pourquoi
« Mettre en place une restauration collective locale et bio »
ou encore « Faire place à la nature dans les lieux urbanisés ».

Aujourd’hui, de nombreuses initiatives citoyennes et
entrepreneuriales fleurissent et se multiplient en faveur d’une
société plus juste et respectueuse de l’environnement. Conscient du
rôle décisif des politiques publiques en la matière, Clim’actions
Bretagne Sud propose 10 actions clés en main pour les futurs
candidats.es aux élections municipales de 2020.

Ces 10 propositions, réunis dans un guide
pratique, ont émergé
suite à la
journée professionnelle « alimentation, agriculture et climat »
qui s’était tenu le
vendredi 5 octobre 2018 à Vannes. A l’issue
de cette journée de travail, plusieurs initiatives locales et bonnes
pratiques déjà existantes sur le territoire avaient pu être mises
en avant.

Après un peu plus d’un an, le guide
« Alimentation, agriculture et climat: 10 actions clés
pour votre programme électoral” est désormais accessible en
ligne. Dans ce guide pratique, les futurs candidats aux élections
pourront découvrir des propositions s’inspirant d’initiatives déjà
existantes, la manière de les mettre en oeuvre mais également les
acteurs locaux sur lesquels s’appuyer pour leur mise en place. Ainsi,
ce travail de documentation et de synthétisation réalisé par
Clim’actions Bretagne Sud leur permettra d’enrichir et de leur
programme électoral.

Les 10 propositions de Clim’actions Bretagne Sud :
  • Mettre en place une restauration collective locale et bio
  • Soutenir les producteurs locaux Soutenir des initiatives locales en faveur d’une alimentation locale et durable
  • Préserver le foncier agricole et en orienter les usages
  • Promouvoir et favoriser l’éducation à la nature et à l’alimentation
  • Réduire les déchets alimentaires
  • Favoriser l’accès à l’alimentation locale et saine pour tous
  • Faire place à la nature dans les lieux urbanisés
  • Informer les habitants sur les indicateurs de qualité environnementale
  • Mettre en place un Projet Alimentaire Territorial (PAT)

Cet outil est accessible sur: https://climactions-bretagnesud.bzh




Magasins de producteurs : quand l’union fait la force !

Dans
le Finistère, un réseau de magasins de producteurs est en train de
se constituer, épaulé par le Civam 29.

Ils sont situés à Logonna-Daoulas, Argol, Saint-Rivoal, Briec et Quimper. A eux cinq, ils représentent une centaine de producteurs, un chiffre d’affaires annuel de 648 000 euros, et trois emplois. Eux, ce sont les magasins de producteurs finistériens Goasven, L’Abeille et la Bêche-Ferme de Kermarzin, Bro An Are Terres d’Arrées, Bio Ty Tud et La Ferme de Locmaria. Particularité de ce type de boutique : ce sont des magasins et structures juridiques au sein desquels les producteurs se réunissent pour commercialiser leurs produits en circuits courts. Ouverts régulièrement, ils sont gérés collectivement : le capital appartient majoritairement aux agriculteurs, qui prennent les décisions. Leurs atouts : une vente directe au consommateur, permettant une meilleure valorisation de la production locale, tout en restant accessible. Outre des producteurs, on y trouve également des artisans. Tous peuvent être adhérents, participant activement au fonctionnement et à la gestion du magasin, ou déposants, c’est-à-dire déposant leurs produits et étant alors prélevé d’un pourcentage plus important pour le fonctionnement du magasin. A noter que leur présence ne peut dépasser légalement 30% du chiffre d’affaires du magasin !

Ces
5 magasins sont donc en train de se constituer en réseau, et ce pour
plusieurs raisons : garantir une autonomie des paysans dans le
système de vente collectif, légitimer la place de ces commerces
collectifs face aux magasins de produits locaux, augmenter le nombre
de magasins présents sur le territoire ainsi que la clientèle,
acquérir de nouvelles compétences et favoriser l’installation de
nouveaux paysan.ne.s engagé.e.s dans la gestion collective des
magasins.

Concrètement,
les magasins du réseau devraient ainsi mettre en place une charte
ainsi qu’une communication commune, diffuser les savoirs-faires,
échanger sur leurs pratiques et expériences, réfléchir à la mise
en place d’outils communs pour l’achalandage notamment…

Ils
seront aidés par le Civam 29, association loi 1901 basée à
Brasparts, dont l’objectif est de « renforcer les capacités
des agriculteurs et des ruraux pour maintenir des campagnes vivantes
et accueillantes par un développement durable et solidaire. ».
Elle mettra à disposition du temps de travail pour les accompagner.

Plus d’infos

www.civam29.org