Ce week-end, comptez les oiseaux !

Pendant deux jours, ce week-end, les associations Bretagne
Vivante et le Geoca (Groupe d’Etudes Ornithologique des Côtes
d’Armor)
invitent tout un chacun à participer à une
opération de comptage des oiseaux. Pendant une heure, prenez le
temps d’observer la nature et notez les différentes espèces
présentes autour de vous !

Le principe est simple. Durant le week-end, pendant une heure,
chaque participant est invité à observer et à compter les oiseaux
présents sur son lieu d’observation (jardin, parc, école…). Des
fiches d’observation sont disponibles sur le site des associations
participantes. Enfin, afin de ne pas compter deux fois le même
oiseau, ce conseil simple : « Ne notez que le nombre
maximal d’oiseaux de la même espèce observés en même temps. Si
vous observez successivement 4 mésanges bleues, puis 2 et enfin 1,
ne notez que 4 mésanges bleues ».

D’autres outils, comme des dépliants et des guides, sont disponibles pour faciliter l’identification des oiseaux. Vous les retrouverez sur le site des différentes associations. Le jour J, il sera également possible de saisir les informations en ligne sur le site internet de l’association Bretagne Vivante.

Ces comptages permettent de connaître l’évolution des populations des différentes espèces. « Cette opération se veut à la fois un moment de sensibilisation et d’information sur les oiseaux les plus communs », nous apprend le site de Bretagne vivante.

Plus d’informations: https://www.bretagne-vivante.org/Actualites/Les-25-et-26-janvier-comptez-les-oiseaux-des-jardins-dans-toute-la-Bretagne-historique

Présentation de l’opération



Saint-Brieuc (22): Les biologies imaginaires de Maud Boulet.

Rencontre avec Maud Boulet invitée de la deuxième édition de Verdoyons !, cycle d’ateliers, d’expositions et de conférences proposés par le service culturel, les bibliothèques et la mission développement durable de l’université Rennes 2 sur le thème de l’écologie et de notre rapport à l’environnement.

Maud Boulet n’est pas une militante chevronnée de la cause écologiste, et pourtant (pourtant !), en voyant ses travaux on ne peut s’empêcher de le penser… C’est en fait avec cette invitation à Verdoyons ! qu’elle a pris conscience de l’interprétation qu’on pouvait donner de ses dessins.

Les travaux de Maud Boulet sont très souvent reliés au vivant. En effet, avec sa série Human Botany par un développement du détail, comme au microscope, Maud Boulet nous plonge dans des efflorescences entre anatomie et botanique rappelant tantôt les planches Deyrolles tantôt les coraux de Max Ernst ou les déploiements organiques de Fred Deux. Elle explore d’autres supports, les cartes maritimes qui redessinées laissent apparaître des veines.

« Les Indices », c’est le titre d’une série exposée pour la première fois. Il s’agit d’objets naturels tels de petits rondins de bouleau ou des feuilles mortes peints, à l’encre puis dessinés au bic. Une diversité de supports et de techniques caractérise le travail de Maud Boulet. Elle a par exemple expérimenté le dessins sur gâches, c’est-à-dire le papier non utilisé lors de l’impression des journaux, support qui évoque « l’information éphémère, l’idée que nous prenions des nouvelles de la nature et du vivant sans mot » ou encore sur des cartes maritimes. Si elle travaille principalement au stylo à bille et au crayon, elle s’essaye depuis peu à la peinture à l’huile dont la transparence lui rappelle celle de la peau. A l’inverse de l’acrylique qui requiert, comme notre époque, d’aller vite, la peinture à l’huile, utilisée par les peintres classiques flamands ou italiens, demande plus de temps. Non vernis, les Indices sont des œuvres amenées à évoluer comme des matières organiques.

La méthode qu’a développée Maud Boulet pour les « Tâches dessinées » consistant à laisser couler et imbiber l’encre puis à en dessiner les contours pose la question des limites et du hasard dans la construction des dessins. Maud Boulet s’est rendue compte qu’elle ne produisait que des formes fermées mais vivantes. En effet, les formes se circonscrivent et s’épuisent toutes seules à la manière des tâches d’encres qui se délimitent elles-mêmes et tracent leurs propres limites. Cette interrogation sur le contour et son développement dans l’espace, est au cœur du travail de Maud Boulet qui se concentre sur l’environnant qui est par nature limité.

Le dessin haptique.

Atteinte d’une malformation de la rétine, Maud Boulet travaille beaucoup sur l’haptique. Si nous connaissons tous l’adjectif accolé au sens de la vue, celui qui correspond à celui du toucher est beaucoup moins répandu. L’haptique désigne donc le sens du toucher. Et quand on regarde les dessins de Maud Boulet on peut avoir envie de les toucher et de se laisser guider par ces lignes sinueuses qui semblent se mouvoir et se déployer en toute indépendance.

Comme Giuseppe Penone, dont la réflexion l’inspire, Maud Boulet travaille sur les rapports homme/nature, ce qui nous ramène encore une fois à la question de la temporalité. Pour elle, « la nature crée la perfection mais l’homme la dérègle ».

Comment, alors, faire face à l’imperfectibilité de l’homme ?

« Au regard d’une pensée humaine, nous dirions que c’est
injuste. Mais la justice n’existe pas dans le vivant. Le beau, le juste, le
moral, le méchant et tous ces concepts sont terriblement humains. La nature n’a
aucune préoccupation commune avec l’homme. Elle vit simplement. C’est un
réconfort pour l’imparfait qui cherche justice, car il n’y a de justice que dans
la tête des hommes. Ainsi s’installe le paradoxe de mon dessin. Entre question
humaine et forme vivante. Entre la recherche de réponse dans la fabrication et
l’acceptation dans la contemplation. » – Maud Boulet à propos des Indices, dans un texte du 22 novembre
2016 sur le défaut.

Une autre particularité de son travail réside dans les
dimensions de ses œuvres. Elles sont en effet pour la plupart de petites
tailles. Des dimensions inhabituelles par rapport aux œuvres d’art contemporaines,
tentées par le spectaculaire, qui peuvent induire une autre manière de les
regarder, peut-être, en prenant plus le temps de s’y perdre.

Après Rennes 2, l’exposition se prolonge au Campus Mazier, à Saint-Brieuc, jusqu’au 25 février.

Vous pouvez également découvrir son travail sur son site internet https://maudboulet.wixsite.com/dessincontemporain, sur sa chaîne Youtube https://www.youtube.com/playlist?list=WL, ou sur ses réseaux sociaux.

Une interview réalisée en partenariat avec Noctambule Média http://noctambule.info.




Parc de la Métairie de Plougasnou : une meilleure façon d’accueillir la biodiversité

(Plume Citoyenne) Dans le cadre d’un projet tutoré, 4 étudiant.e.s de BTS GPN (Gestion et Protection de la Nature) du lycée agricole de Suscinio de Morlaix ont travaillé avec le service technique de la commune de Plougasnou afin de proposer un plan de gestion différenciée du parc de la Métairie.

Cette
démarche professionnalisante permet aux étudiant.e.s de mener un
projet d’aménagement et/ou de sensibilisation d’un public avec
un commanditaire dans le but de répondre à une demande de ce
dernier. Ainsi, le service technique de la commune de Plougasnou a
demandé aux étudiant.e.s de proposer un plan de gestion
différenciée, accompagné d’une matinée d’animation pour
sensibiliser les enfants des écoles de la commune à la biodiversité
présente sur le site, en particulier les zones humides.

Animation scolaire dans la zone humide du parc de la Métairie.

“Le
constat est simple : l’espace n’est pas exploitable avec des méthodes
d’entretien traditionnel, beaucoup trop chronophage pour l’équipe
technique. Un programme de gestion différenciée s’impose,
permettant d’ailleurs de créer une cohésion entre les espaces ayant
des vocations diverses (éco-pâturage, pumpark, zone humide, aires
de jeux, proximité Foyer Logement, zones engazonnées, stand de tir
à l’arc, etc.)” déclare David Colcanap, responsable des
services techniques de Plougasnou.

La
gestion différenciée est un concept récent qui consiste à
valoriser les espaces urbains de manière plus écologique et y
favoriser la biodiversité selon différents moyens comme semer des
fleurs mellifères, tondre de manière sélective, etc. Cette
démarche ne peut se concevoir sans une sensibilisation du public,
avec par exemple l’installation de panneaux de sensibilisation.
Telles sont les actions souvent mises en oeuvre lors d’un plan de
gestion différenciée. Plougasnou a souhaité établir le sien pour
favoriser la biodiversité (amphibiens comme le triton palmé,
oiseaux communs comme les grives ou encore des libellules) mais aussi
rendre le parc plus attrayant en y créant un espace
intergénérationnel.

Plan
de gestion auquel ont participé Matteo LE GAC-FRIN (étudiant en BTS
GPN) et Mathys JAOUEN (élève Terminale de Bac STAV) du lycée
agricole de Suscinio dans le cadre de leur stage au service technique
de Plougasnou, en appui du projet tutoré de l’équipe d’étudiants
BTS GPN. Actions qui vont être menées progressivement à partir du
printemps 2020.

Dans
le but d’inaugurer le plan de gestion proposé, les étudiants ont
organisé dans la matinée du 15 janvier 2020 une animation pour les
enfants des classes de CE au CM des deux écoles de la commune afin
de leur faire découvrir la biodiversité du parc de la Métairie et
de sa zone humide.

“Nous
avons choisi de mettre en place cette animation pour amener aux
enfants une nouvelle vision du parc et de la biodiversité à la
Métairie, une façon efficace de sensibiliser également leurs
parents.” “Nous souhaitons solliciter les familles de jeunes
enfants afin de récupérer des petits pots pour bébé nécessaires
à nos animations à partir de récupération et donc limiter les
déchets.” précisent Guillaume Le Guen, Gwendal Kuen, Ambre
Monnet-Carsuzaà et Thomas Signeau, les quatre étudiant.e.s
impliqué.e.s.

Photo de une :

Les étudiant.e.s BTS GPN avec leur référent, David Colcanap, responsable des services techniques de la commune Plougasnou, commanditaire du projet.




Appaloosa, une agence de communication en Scop

Suite et fin de notre série d’articles réalisés en collaboration avec l’Adess du Pays de Morlaix sur les acteurs locaux de l’économie sociale et solidaire. Aujourd’hui, rencontre avec Appaloosa, agence globale de conseil en communication. Une Scop (société Coopérative et Participative) basée à Plouigneau.

Histoire

Créée
en 1985 sous le nom d’Agrimages et installée depuis 1991 à
Plouigneau,, l’agence de communication Appalosa est passée sous
statut Scop (Société Coopérative) en 2009, après une reprise par
deux de ses salariés. « Notre patron partait en retraite »,
explique Olivier Lemaire, directeur artisqtique et l’un des
fondateurs de la Scop, « Il nous a proposé de reprendre
l’entreprise en Scop. Avec Bertrand, l’idée nous convenait ».
Au fur et à mesure, des collègues, et d’autres, ont embarqués
dans l’aventure, pour devenir eux aussi salariés-coopérateurs.

Activités

Actuellement,
Appaloosa emploie huit personnes, dont deux alternants. Les activités
de l’agence sont tournées vers la communication : web,
marketing, design, relations presse, vidéo, digital… « 60%
de notre activité se fait vers le monde agricole », précise
Olivier. Des clients qui viennent du territoire, mais aussi de la
France entière, voir même de l’étranger. « On a aussi bien
des client qui font du bio en local, que des entreprises qui essaient
de conquérir la Planète ! C’est ce qui est passionnant dans
notre activité », explique Olivier. Ceci explique par ailleurs
le double profil de certains salariés, qui sont à la fois
ingénrieur-agronome et spécialistes en communication.

La gouvernance

Appaloosa
est une Scop depuis 2009. Elle compte actuellement six associés,
tous salariés. Même si des coopérateurs ont quitté l’entreprise,
le statut Scop permet « d’avoir une trésorerie solide on peut
faire face à certains aléas, même si il faut rester vigilant »,
commente Olivier. Chez Appaloosa, la participation est débloquable
et permet de monter au capital. Pour devenir coopérateur, il faut
poser sa candidature, qui est votée lors d’une réunion
d’associés, et participer au capital à hauteur de 2,5 % du
salaire annuel. Le fait de devenir coopérateur n’est pas
obligatoire, et est possible au bout d’un an d’ancienneté.

Ici,
le gérant change tous les quatre ans, après un vote des
coopérateurs. Des réunions d’associés ont lieu tous les deux mois
pour faire un bilan et « pour que tout le monde soit
sensibilisé aux problématiques de l’entreprise », rapporte
Olivier. « On est acteurs ». Des sessions de formation
sont également organisées. Ainsi, l’année dernière, un séminaire
sur l’intelligence collective a eu lieu. Un temps nécessaire selon
Olivier, car dans une Scop comme dans toute entreprise, « le
facteur le plus compliqué à gérer, c’est l’humain ».

Parmi
les avantages accordés aux salariés figure le compte-épargne
temps. « Si on ne peut pas prendre toutes nos RTT, on peut les
stocker suivant un plafond précis, et soit les récupérer en
argent, soit en temps », explique Olivier.

En parallèle, Olivier et Bertrand Le Coq, le gérant, sont tous deux engagés dans le mouvement coopératif : Union Régionale des Scoops pour Bertrand Le Coq et le CEFR (Comité d’Engagement Financiers Régional) pour Olivier, ce qui lui apporte beaucoup. « J’apprends énormément de choses, et cela permet de sortir de l’entreprise, de voir comment cela se passe ailleurs dans d’autres Scop. On peut mettre en perspective sa propre entreprise, c’est vraiment un privilège », conclut Olivier.

Pour en savoir plus :

Appaloosa
en vidéo :
http://www.eco-bretons.info/ecomaginitiativevoyage-au-coeur-scop/




Nantes (44) : La designeuse Lucile Viaud exposera du 7 au 28 février à la galerie Mira.

Samedi 14 et dimanche 15 décembre, se déroulait, rue Saint Louis, à l’Atelier Noir Noir https://ateliernoirnoir.com/, dans le centre de Rennes, une vente de Noël un peu particulière …

En effet, Lucile Viaud avec deux designer du Studio Poirier-Bailay https://www.poirierbailay.com/ y vendaient de 8h à 22h leurs créations.

Des décorations, des vases, des plats… si vous avez manqué cette vente, ne vous inquiéter pas,  vous pouvez encore commander en ligne http://atelierlucileviaud.com/ !

Diplômée de l’École Boulle, elle
est récompensée plusieurs fois notamment pour son projet de design halieutique
Ostraco.

C’est suite à la découverte du cuir de
poisson que lui vient l’idée d’utiliser les résidus de coproduits marins
(coquilles, arêtes, algues, carapaces) pour créer de nouveaux matériaux. Dans
le cadre de son projet d’études, elle expérimente les multiples possibilités
qu’offrent ces ressources marines. En découle deux découvertes : le plâtre
et le verre marin.

C’est ce dernier que Lucile Viaud continue de décliner au Laboratoire Verres et Céramiques de l’Institut des Sciences Chimiques de Rennes https://iscr.univ-rennes1.fr/. Parmi ses créations le verre marin glaz dont le nom désigne en vieux breton « glas » cette teinte entre le vert et le bleu que prend parfois la mer bretonne, couleur naturelle dont a hérité le verre de Lucile Viaud.

En 2018 avec l’éco-musée de Plouguerneau https://www.ecomusee-plouguerneau.fr/ et l’association Karreg hir elle participe à la 35ème fête du goémon. Du coupage au brûlage, le travail des goémoniers y est reconstitué et mis à l’honneur. Suite à cette cérémonie, Lucile Viaud récupère le pain de soude. Ce pain de soude sera ensuite réduit en poudre fine. Les micro algues remplacent la silice (matériau que l’on trouve habituellement dans les minéraux, comme le sable) qui permet la vitrification du verre, alternative à l’exploitation du sable dont on va bientôt manquer partout dans le monde.

Néanmoins, cette « récolte » doit
se faire dans le respect des éco systèmes marins ! Les laisses de mer,
c’est-à-dire les débris naturels marins laissés sur la plage, constituent
l’habitat et la nourriture de nombreuses espèces.

Rien ne se perd…

Si par malheur il vous arrivait de casser
une des créations de Lucile, ne le jetez surtout pas !  Vous pouvez la renvoyer à l’atelier où votre
objet sera refondu et réparé. Ce verre est donc recyclable à l’infini !

Autre fait notable, pas de perte dans la production du verre marin. Après le broyage des coquillages, arrêtes, algues et carapaces, on obtient deux poudres. Une composée de grains fins, c’est celle utilisée pour le verre de Lucile et une autre plus épaisse. Cette dernière, inutilisable dans la fabrication du verre n’est pas perdue : elle est utilisée pour faire des lunettes en coquillages par l’entreprise Friendly Frenchy https://www.friendlyfrenchy.fr/fr/ basée à Auray (56). Ainsi toute la ressource est utilisée.

Des recettes en fonction de chaque région.

Pour le chef cuisinier Hugo Roellinger,
Lucile Viaud conçoit un duo d’assiettes creuses et de fioles pour ses plats
végétariens, eux aussi, à bases d’algues.

En dehors de la Bretagne, Lucile Viaud a
également réalisé d’autres commandes, toujours aussi surprenantes et
innovantes, rappelant toujours l’histoire du lieu.

Par exemple, elle réalise les vitraux du musée Denys-Puech https://musee-denys-puech.rodezagglo.fr/, à Rodez dans l’Aveyron et ceux d’une petite chapelle située, à Montarnal, sur les rives du Lot (toujours dans l’Aveyron) ont été fabriqués à partir de coquilles d’escargots et de sable du Lot. Le sable du Lot était à une époque la seule marchandise produite par le petit village de Montarnal. Cette création a été baptisée « verre de Rouergue ». Décidément avec Viaud et Soulages, l’Aveyron est gâté en termes de vitraux !

Son prochain projet sera inspiré de la
Lorraine dont elle est originaire. Tout ce qu’on peut vous dévoiler c’est qu’il
fera écho à l’histoire industrielle de la région et à l’histoire personnelle de
Lucile… 

Chercheuse, designeuse et artiste.

Par son travail Lucile Viaud cherche à sensibiliser sur l’importance des ressources et du patrimoine naturel. Au-delà du design et de ses recherches, elle est aussi artiste. Du 7 au 28 février 2020 elle exposera ses sculptures de micro-algues à la galerie Mira http://www.miraecodesign.com/ à Nantes, spécialisée dans l’éco design !




Des trophées pour des initiatives mettant le cheval à l’honneur

Le
réseau Faire A Cheval est une association qui regroupe des acteurs
du domaine du cheval utilitaire en Bretagne historique. Elle a
décerné ses premiers trophées « Faire à Cheval »,
afin de mettre en valeur les collectivités et les productions
utilisant le travail du cheval.

Tombé
en désuétude avec la mécanisation notamment agricole, l’usage du
cheval creuse son sillon en Bretagne depuis quelques années.
Aujourd’hui, une vingtaine de collectivités de la région
utilisent le cheval pour des missions de services publiques, contre
seulement deux il y a 10 ans. La Région Bretagne soutient ce
mouvement, avec la mise en place depuis 5 ans d’un appel à projet
Cheval Territorial. Les agriculteurs, notamment les jeunes
maraîchers, sont également de plus en plus nombreux à utiliser la
traction animale.

C’est
dans ce contexte que le réseau Faire à Cheval, qui regroupe les
acteurs du cheval utilitaire (collectivités, associations, acteurs
du monde agricole, professionnels et prestataires du monde de
l’attelage du cheval…) a remis les premiers trophées « Faire
A Cheval ». Un label, dont le parrain est le sénateur Joël
Labbé, et qui se décline en deux volets : un volet « produit »
et un volet « territoire » Deux collectivités et un
maraicher ont ainsi été distingués.

Le
« volet » territoire vise à récompenser les
collectivités qui utlise le cheval, généralement le cheval de
trait, dans des missions telles que la collecte des déchets, le
transport scolaire, l’entretien d’espaces verts…Les
collectivités labellisées sont le département d’Ille-Et-Vilaine,
pour sa brigade hippomobile qui gère les espaces naturels sensibles,
et la commune de la Bouëxière.

Le
volet « Produit » a quant à lui pour objectif la mise en
lumière de productions agricoles ou forestières pour lequelles on
fait appel au cheval ou à l’âne, comme par exemples des légumes
issus de maraichage en traction animale, ou de débardage forestiers.
Les produits labellisés pour cette première édition sont ceux de
la Ferme du Guyoult, près de Dol-De-Bretagne. Les exploitants y
utilisent le cheval de trait breton depuis 4 ans, et produisent des
légumes frais, et vont proposer des bocaux de cornichons.

Des
labels d’encouragements ont été également décernés à des
initiatives en démarrage : à la Ville de Quimper pour son
action de ramassage estival des déchets, et à l’association
Equifaitquoi pour ses pommes de terre cultivées à Rennes qui ont
été transformées sur place en frites à l’occasion de la fête
du Cheval, de l’Ane et du Poney.

Pour en savoir plus sur le réseau Faire à Cheval :

https://www.reseaufaireacheval.fr/

https://www.reseaufaireacheval.fr/